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Blog créé le 06/12/2009

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0 complexe avec une pincée de créativité, un soupçon de fantaisie, quelques cuillères d'originalité...
des recettes à partager au fil des jours & aux grés des saisons.
Nous pouvons aborder tous les sujets qui vous tiennent à coeur, dialoguons ensemble partageons nos moments de vie en laissant vos coms, pour la plus grande joie de nos papilles & pupilles !
nous vous souhaitons bonne lecture...
au plaisir de vous lire,
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vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée.
Séve&Coco au plaisir
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pour 4 pers, prépa 12 mns, cuisson 20mns .


Mousse :
• 125g de chocolat blanc
• 10cl + 50cl de crème liquide entière 35%
• 60g de pâte à tartiner à la noisette
• 30g de mascarpone
• 20g de sucre glace
• 1 gousse de vanille
• 80g de copeaux de chocolat noir (à faire à l’avance et à mettre au frais)
Croustillant :
• 10g de Gavottes
• 1 pincée de fleur de sel
• 9g de sésame torréfié
Faites fondre au bain-marie le chocolat blanc avec 10cl de crème liquide et mélangez pour que l’appareil soit bien lisse, ajoutez la pâte à tartiner.

Dans un saladier bien froid, versez les 50cl de crème liquide et le mascarpone. Montez le mélange en crème chantilly en y ajoutant la pulpe de vanille et le sucre.

Ajoutez la crème chantilly au mélange chocolat blanc et versez 40g de copeaux de chocolat à l’aide d’une maryse. Mélangez délicatement. Versez dans des ramequins ou des verres. Parsemez de copeaux de chocolat. Réservez au frais.

Mélangez dans un petit bol les Gavottes émiettées, la fleur de sel et le sésame, parsemez sur les mousses au moment de servir.

du chef Cyril Lignac !


pâte à tartiner gianjuda - chez seo and co (certiferme.com)



Pour bien commencer cette année 2021, je vous propose de réaliser une belle assiette toute en fraîcheur et élégante.

pour 4 pers, prépa 20mns, cuisson 20 mns.


Saumon gravlax :
• 1 morceau de saumon d’Écosse Label Rouge de 250g minimum
• 250g de gros sel de Guérande
• 80g de sucre semoule
• 1 cuil. à café de baies roses concassées
• 1 cuil. à café de graines de coriandre concassées
• 1 citron jaune
• ½ botte d’aneth lavée et bien séchée + quelques brins pour le décor
Vinaigrette aux herbes :
• ¼ de botte d’aneth effeuillée
• 6 cuil. à soupe d’huile d’olive
• 2 cuil. à soupe de vinaigre de Xérès
• Sel fin et poivre du moulin
Légumes :
• ¼ de fenouil émincé finement
• 1 clémentine
Sur votre planche, hachez grossièrement les brins d’aneth. Dans un saladier, mélangez le gros sel avec le sucre, ajoutez le zeste de citron prélevé à la râpe microplane, les baies roses, la coriandre et l’aneth, mélangez. Déposez le morceau de saumon sans la peau sur une feuille de film alimentaire et enrobez du mélange. Formez un rouleau avec le film alimentaire autour du morceau de saumon et déposez au frais 15 à 20 minutes pour laisser mariner.
Au terme de la marinade, retirez le film et passez le saumon sous un filet d’eau froide. Puis déposez-le sur un papier absorbant. Laissez au frais pour qu’il sèche.

Dans le bol du mixeur, déposez les feuilles d’aneth, versez l’huile d’olive et mixez pour obtenir un mélange lisse. Versez dans un bol et ajoutez le vinaigre de Xérès, assaisonnez de sel et poivre. Réservez.

Coupez les morceaux de saumon en tranches d’1/2 cm et déposez-les dans les assiettes. Coupez la clémentine en morceaux. Ajoutez le fenouil et les morceaux de clémentine harmonieusement dans les assiettes, assaisonnez de vinaigrette et de quelques brins d’aneth.

du chef Cyril Lignac !







pour 4 pers, prépa 20 mns.

Fruits :

• 16 litchis épluchés, dénoyautés et coupés
• 1 pamplemousse rose épluché à vif
• 1 cuil. à soupe de noix de coco râpée et torréfiée
Chantilly bicolore :
• 125g de mascarpone
• 25cl de crème liquide entière 35% bien froide
• 65g de sucre
• 1 cuil. à café d’eau de rose
• 2 cuil. à soupe de purée fine de framboises (décongelée)
Dans un saladier bien froid, versez le mascarpone avec la moitié de la crème liquide, battez légèrement à l’aide d’un batteur à main, puis versez le reste de la crème liquide bien froide, continuez à monter et versez le sucre puis l’eau de rose, montez en chantilly. Dans un saladier, déposez la moitié de la chantilly, ajoutez la purée de framboises et mélangez délicatement. Versez cette préparation dans une poche plastique sans douille. Versez l’autre moitié de la chantilly dans une deuxième poche plastique sans douille. Ensuite, déposez les deux poches dans une seule et même poche plastique munie d’une douille cannelée, selon la technique du Chef. Réservez au frais.

Dans les coupes, déposez les fruits et pochez la chantilly bicolore, parsemez de coco torréfiée.

du chef Cyril Lignac !


cette recette peux être réalisé avec du saumon au lieu du boeuf et remplacer le jambon par des épinards avec 9 mns de cuisson en moins.

pour 4 pers, prépa 20 mns, cuisson 25 mns.



1 morceau de filet de bœuf de 480 à 500g sans gras (bien paré / demandez au boucher)
1 oignon épluché et ciselé
10 champignons de Paris (préparés en duxelles)
15g de beurre demi-sel
3 cuil. à soupe de moutarde
5 tranches très fines de jambon de Parme
1 pâte feuilletée de 33 cm de long sur 30 cm de large
2 jaunes d’œuf
Huile d’olive
Fleur de sel
Sel fin et poivre du moulin
Préchauffez le four à 210°C.
Assaisonnez le morceau de bœuf de sel et de poivre. Dans une poêle chaude, versez un trait d’huile d’olive, déposez le filet de bœuf et colorez-le sans le cuire. Réservez-le dans une assiette. Gardez la poêle, versez les oignons, ajoutez le beurre demi-sel puis les champignons cuits, assaisonnez et mélangez. Laissez cuire 5 minutes, versez dans un bol.

Nappez le bœuf de moutarde à l’aide d’un pinceau. Déroulez sur votre plan de travail votre rouleau de film alimentaire, déposez dessus les tranches de jambon de Parme, puis une couche de la duxelles de champignons sur le jambon, puis le bœuf, enroulez.

Déposez la pâte feuilletée sur la planche à découper, nappez de jaunes d’œuf, posez le rouleau défilmé, enroulez-le dans la pâte feuilletée. Fermez les côtés. Nappez de jaunes d’œuf la pâte feuilletée. Décorez à l’aide de la pointe de votre couteau. Déposez le feuilleté sur une plaque à pâtisserie recouverte d’une feuille de silicone. Parsemez de fleur de sel. Enfournez 19 minutes. Après cuisson, laissez reposer 10 minutes et coupez le filet feuilleté en tranches.

du chef Cyril Lignac !


pour 4 à 6 pers, prépa 12 mns, cuisson 18 mns .

Fruits safranés :
• 1 ananas épluché et coupé en petits cubes
• 1 mangue épluchée et coupée en petits cubes
• Quelques pincées de safran en poudre
• 25cl de jus de fruits de la passion
• 8 biscuits à la cuillère
• 1 orange
Crème à la vanille :
• 2 jaunes d’œuf
• 70g de sucre
• 100g de mascarpone
• 25cl de crème liquide entière
• 1 gousse de vanille
Dans un saladier, mélangez les cubes de mangue et les cubes d’ananas, parfumez au safran.

Dans une assiette creuse, trempez les biscuits à la cuillère dans le jus de fruits de la passion et imbibez-les.

Dans un saladier bien froid, mélangez au batteur à main les jaunes d’œuf et le sucre, ajoutez le mascarpone et les graines de la gousse de vanille, continuez à mélanger au batteur, puis versez la crème liquide bien froide.

Dans les verrines ou un saladier, déposez le mélange de fruits safranés, les biscuits à la cuillère imbibés de jus de fruits de la passion, puis recouvrez de crème vanille. Déposez au frais. Saupoudrez de zestes d’orange juste avant de servir.

du chef Cyril Ligniac !



Vous pouvez ausssi mettre de la viande à bolo dans vos raviole du moment que la viande soit bien ferme et pour cela elle a besoin d'un petit tour au frais,
plusieurs  pates fonctionne pour les ravioles comme la pate à lasagne, à gyoza, du moment que la pate soit
fine !

pour 4 pers, prépa 12 mns, cuisson 18 mns.



Ravioles de foie gras :
• 24 feuilles de pâte à ravioles chinoises carrées (3 ravioles par personne)
• 180g de foie gras de canard cru en cubes de 1,5 cm de côté
• 2 jaunes d’œuf
• 1 fève tonka
• Sel fin et poivre du moulin
Crème d’oignons :
• 2 oignons rouges épluchés et émincés finement
• 15g de beurre demi-sel
• 10cl de bière blonde
• 33cl de crème liquide entière
• Quelques pluches (extrémité feuillue) de cerfeuil
• Huile d’olive
• Sel fin et poivre du moulin
Dans une sauteuse chaude, versez un trait d’huile d’olive et une noix de beurre, ajoutez les oignons, salez, colorez légèrement et laissez caraméliser. Versez la bière puis portez à ébullition, baissez le feu et crémez. Zestez de fève tonka. Assaisonnez de sel et poivre. Laissez cuire 9 minutes. Réservez.

Étalez 12 feuilles de pâte à ravioles, déposez 1 cube de foie gras au centre de chaque feuille, salez et poivrez, nappez autour d’un peu de jaune d’œuf, déposez une seconde feuille de pâte à ravioles et fermez sans faire de plis pour éviter de faire entrer l’eau et l’air pendant la cuisson. Déposez l’emporte-pièce dessus et formez une raviole ronde.

Dans une casserole d’eau frémissante, plongez les ravioles pendant 3 minutes, égouttez-les et déposez-les dans les assiettes creuses. Nappez de crème d’oignons. Décorez de cerfeuil.

du chef Cyril Lignac !



le Far du Diable !

 30/12/2020
Terre du Milieu, oubliée par les anges et les dieux, peuplée de fées et de korrigans, l’Arrée est si pauvre que le schiste, le grès et le granite y poussent en abondance, s’épanouissent à fleur des landes rases et prospèrent en éperons émoussés par les vents. Dans ce riant paysage, Mayonne se souvient avoir entendu murmurer que les villages des sommets, de Trédudon à Botmeur, n’eurent jamais assez d’herbe pour élever un bœuf de boucherie, ni assez de froment pour engraisser un descendant des Rohans. Mais, soyons honnête, si les gens du pays ont longtemps manqué de blé et de bestiaux, ils auraient pu grâce à tous ces cailloux bâtir des châteaux en Espagne… ou tailler des statues gigantesques.
Au pied du mont Saint-Michel-de-Brasparts, sur les flancs roussis de fougères et empourprés de bruyère, se trouvait une rangée d’étranges pierres debout, appelée An Eured Vein ou Noce de Pierres, jetée là par quelque korrigan effronté ou géant facétieux. Personne n’y traînait trop car on murmurait que maléfices et sortilèges y tournoyaient dans la brume. La proximité du Yeun Elez incitait par ailleurs à la plus grande prudence, ce dont témoigne d’ailleurs Anatole Le Braz dans sa Légende de la Mort : « Lorsqu’on arrive au cœur du Yeun, on se trouve devant une plaque verdâtre, d’un abord dangereux et de mine traîtresse, dont les gens du pays prétendent qu’on n’a jamais pu sonder la profondeur. C’est la porte des ténèbres, le vestibule sinistre de l’inconnu, le trou béant par lequel on précipite les « conjurés ». Cette flaque est appelée le Youdig (la petite bouillie) : parfois son eau se met à bouillir. Malheur à qui s’y pencherait à cet instant : il serait saisi, entraîné, englouti par les puissances invisibles. »
Sur le bord du Yeun Elez, non loin, vivait un impécunieux et sombre paysan qui passait pourtant pour le plus riche du canton, c’est dire si les autres étaient plongés dans une pauvreté crasse. Tous les ans, il tuait et salait un cochon maigrelet, moissonnait son content de blé noir et mangeait de la soupe presque à sa faim. Comble du luxe sur ces terres ingrates, il se faisait faire tous les ans une paire de sabots neufs ainsi qu’à sa bien jolie jeune sœur avec qui il vivait seul depuis si longtemps que personne n’avait le souvenir d’avoir jamais connu leurs parents. Aussi, passaient-ils tous deux pour fiers dans le pays. Le frère aîné laborieux et taciturne refusait d’ailleurs systématiquement la main de sa sœur aux prétendants qui, pourtant, ne manquaient pas dans le canton tant le minois de la demoiselle alimentait tous les fantasmes à mille lieues à la ronde. Parmi eux, se trouvait un brave jeune travailleur, qui louait ses bras dans toutes les fermes de l’Arrée, fort joli garçon –mais la beauté, dit-on, ne se mange pas en salade- et qui n’avait apporté pour légitime, en venant dans le monde, que sa droiture et sa bonne volonté. La jeune sœur du riche paysan de l’Arrée, silencieuse, couvait pourtant des yeux ce bel indigent qui, devant le refus irrévocable du frère aîné et n’osant, pour tout dire, passer outre par respect pour les usages et la belle, en était donc réduit à la dévorer du regard à la dérobée.
Arriva cette année-là, sans grande surprise et comme les autres années, la nuit de Noël. Comme les autres années, tous les gens de la ferme se trouvèrent réunis dès le crépuscule, et, avec eux, les indigents alentours dont notre amoureux transi. Les maîtres de la maison, qui voulaient montrer leur grand cœur et faire profiter de leur fortune, avaient préparé un kig ha farz de lard, d’andouille et de légumes, avec un far noir brujuné accompagné d’un lipig apprécié des beg lipous, festin qu’un farz kokelenn de froment au miel d’ajonc –estocade finale- allait clore. Alors que tous les yeux étaient tournés vers le foyer généreux, sauf ceux des deux épris qui échangeaient à la dérobée des regards embrasés, voilà qu’au moment où les bancs étaient près de la table et les cuillers de bois plantées en rond dans la marmite, un vieil homme poussa brusquement la porte et souhaita bon appétit à tout le monde…
C’était un pauvre hère, mi herboriste, mi mendiant, dont les honnêtes gens se méfiaient, l’accusant sous cape de mille maux, notamment de jeter des sorts, de défier les fées, de tutoyer les korrigans et de fournir des herbes psychotropes et mydriatiques aux lutteurs de gouren de l’Arrée –ce qui d’ailleurs, pour ce dernier point, n’était pas loin de la vérité, mais c’est une autre histoire-. Avec effroi, dans tout le pays, les grands-parents affirmaient à leurs petits-enfants terrifiés, le soir à la veillée, que cet étrange personnage avait le pouvoir de se transformer en gobelin à volonté. Encore aujourd’hui, on manque de preuve même si, murmure-t-on, il n’y a pas de fumée sans feu.
Mais on était là à la veillée de Noël et le fermier, surmontant le trouble de chacun, lui permit de s’approcher du foyer, lui fit donner un escabeau à trois pieds et une écuelle généreusement garnie. Quand le sorcier -car s’en était un à l’évidence- eut fini de manger, il demanda à se coucher, et on alla lui ouvrir l’étable où il n’y avait qu’un vieil âne pelé et un bœuf maigre. Le mendiant se coucha entre eux pour avoir chaud, en appuyant sa tête sur un sac de lande pilée. Les yeux mi-clos, il fit semblant de plonger dans le sommeil du Juste –qu’il n’était pas d’ailleurs-. Minuit sonna à la Chapelle Saint-Michel au sommet du mont. Le vieil âne secoua alors ses longues oreilles et se tourna vers le bœuf maigre.
-Mon ami, comment vous portez-vous depuis la Noël dernière? demanda-t-il d’un ton amical.
-Hélas ! Douze mois ont passé, marmonna le vieux bœuf, et nous voilà encore plus perclus que l’an passé… Mais cette année est exceptionnelle et je m’en réjouis !
-Que va-t-il se passer ? demanda l’âne, qui avait notoirement une mémoire de poisson rouge.
-Comment ? reprit le bœuf, ne savez-vous donc pas que, tous les cent ans, au Nouvel An, les pierres levées de la Noce de Pierres vont boire à la rivière Ellez et que, pendant ce temps, les trésors qu’elles cachent restent à découvert ?
-Ah ! Mais vous dites vrai, je m’en souviens maintenant, interrompit l’âne, confus. Mais les pierres reviennent si vite à leur place, qu’il est impossible de les éviter et qu’elles vous écrasent si vous n’avez point, pour vous en préserver, une touffe de poils noirs et blancs d’une hermine empaquetée dans le cœur d’une fleur d’asphodèle d'Arrondeau, précisa sentencieusement l’âne qui avait recouvré la mémoire.
-N’oubliez pas, mon cher ami, le reprit le bœuf, un brin agacé par l’imprécision crasse de son voisin d’étable, que les trésors emportés tombent en poussière éparpillés par un vent maléfique si l’on ne donne en retour une âme amoureuse : il faut le sacrifice d’un Grand Amour pour que le démon vous laisse jouir en repos des richesses de l’Arrée.
Le mendiant, qui se trouvait bien sûr là à dessein, ne perdait pas une miette de cette conversation qu’il attendait depuis près de cent longues années. Bien cher stupide bétail, songea-t-il, in petto, grâce à vous, me voilà bientôt plus riche et plus puissant que tous les magiciens et que toutes les fées de l’Arrée ! Patience et longueur de temps…
A l’aurore, blanche et glacée, il battait déjà la campagne à la recherche d’une asphodèle d’Arrondeau et d’une imprudente blanche hermine porteuse d’un toupet noir. Autant dire que ce n’était pas gagné pour la fleur d’Asphodèle car on était tout de même fin décembre. Mais notre odieux personnage, qui était, on l’a dit, botaniste avisé et sorcier affûté, avait plus d’un tour dans son sac. Il s’enfonça résolument dans le Yeun Elez, réchauffant l’air et la terre par ici à l’aide d’un sortilège et capturant une innocente hermine à l’aide d’un filet à papillon ensorcelé. Toujours est-il qu’il reparut dans la lande rase des Noces de Pierres, à la fin du jour de la saint-Sylvestre, avec la figure d’une belette qui a trouvé le chemin du colombier.
Comme il passait sur la lande, il aperçut le jeune amoureux occupé à frapper avec un marteau pointu contre la plus haute des pierres.
— Que faites-vous donc ici ! s’étonna le sorcier.
— Je suis malheureux comme ces pierres, répondit-il, tournant vers l’importun son regard triste. Et j’ai pensé que si je traçais un cœur amoureux sur une des pierres maudites, je ferais une chose agréable aux fées. Peut-être entendraient-elles ma peine.
— N’auriez-vous point quelque chose à leur confier concernant la si belle jeune fille que je vous ai vu dévorer des yeux à la Noël alors que tout le monde se régalait de kig-ha-farz et de farz kokelenn ? susurra perfidement le mendiant.
Stupéfait, le feu aux joues, le jeune paysan énamouré le regarda les yeux écarquillés.
— Vous, vous avez remarqué cela quand son frère ne voit rien de la sincérité et de la pureté de ce Grand Amour qui me dévore? s’étonna-t-il, douloureusement. Malheureusement, ma pauvreté me condamne au désespoir et à la solitude. Elle me cloue sur place, sur une chaise bancale: je n’ai le droit ni de me lever, ni d'aller voir ailleurs, ni d’aimer ma mie. Comme une spirale de malédiction.
— Et si je te faisais avoir plus de louis d’or que le frère de ton grand amour ne possède de réales ? dit le sorcier à mi-voix.
— Vous ? Mais, qu’exigeriez-vous de moi en contrepartie ?
— Rien qu’un souvenir dans tes yeux amoureux.
— Ainsi, il n’y aurait pas besoin de compromettre mes valeurs, mes croyances, mon intégrité ?
— Il n’y aurait besoin que de courage.
— Alors, dites-moi ce qu’il faut faire ! s’enflamma le jeune homme, en laissant tomber son marteau, je suis prêt, car j’ai moins de goût à vivre qu’à aimer.
Le mendiant alors lui confia, sous le sceau du secret, comment, cette nuit, les trésors légendaires de la lande seraient tous à découvert, mais en omettant toutefois de citer le moyen d’éviter les pierres au moment de leur retour.
Se retirant à l’abri des bruyères et des ajoncs, non loin de la Noce de Pierres, ils patientèrent donc tous les deux, assis sur les talons.
— Allons, dit le sorcier, pensez à ce que vous ferez quand vous aurez à discrétion l’argent, l’or et les pierreries.
— Quand j’aurai l’argent à discrétion, je donnerai à ma douce amoureuse tout ce qu’elle souhaite et tout ce qu’elle a souhaité, depuis la toile jusqu’à la soie, depuis le pain jusqu’aux oranges.
— Et quand vous aurez l’or à volonté ? ajouta le sorcier.
— Quand j’aurai l’or à volonté, reprit le garçon, je ferai riches tous les parents de mon amoureuse et tous les amis de ses parents jusqu’aux dernières limites du bout du monde.
— Et quand vous aurez enfin les pierreries à foison ? acheva le vieil homme.
— Alors, s’écria le jeune homme, je ferai tous les hommes de la terre riches et heureux, et je leur dirai que c’est ma belle amoureuse qui l’a voulu.
Minuit arriva dans le froid glacé qui s’ouvrait sur janvier. À l’instant même, il se fit un grand bruit sur la lande et l’on vit, à la clarté des étoiles, toutes les grandes pierres quitter lourdement leurs places et s’élancer vers le Yeun Elez. Elles descendaient le long du coteau en froissant la terre, en se heurtant comme une troupe de géants maladroits, et disparurent dans la nuit.
Le mendiant se précipita alors vers la bruyère suivi du jeune homme. Aux places où s’élevaient un peu auparavant les grandes pierres, ils aperçurent des puits remplis d’or, d’argent et de pierreries qui montaient jusqu’au bord. La nuit engourdie de ce début janvier en fut illuminée. Le jeune paysan poussa un cri d’admiration; mais le sorcier se mit aussitôt à remplir de grands sacs, en prêtant l’oreille du côté de la rivière.
Il finissait de charger le troisième, tandis que le jeune homme l’aidait, lorsqu’un murmure sourd comme celui d’un orage gronda au loin. Les pierres avaient fini de boire et revenaient prendre leurs places. Elles s’élançaient, filaient lourdement sur la lande, froissant la bruyère et brisant les ajoncs.
-Nous sommes perdus! s’émut le jeune homme.
-Non pas moi, se réjouit perfidement le sorcier, qui brandit son talisman de fleur d’asphodèle d’Arrondeau et de poils noirs et blancs d’hermine, car j’ai ici mon salut ! Mais il fallait aussi qu’un stupide amoureux perdît la vie pour m’assurer ces richesses! »
L’armée de pierres arrivait : le diabolique ensorceleur présenta son bouquet magique et elle s’écarta à droite et à gauche pour se précipiter vers le jeune amoureux éperdu et perdu. Il se laissa tomber à genoux, ferma les yeux pour percevoir une dernière fois le souvenir charmant du visage de son Grand Amour. La grande pierre qui volait en tête s’arrêta tout à coup, et, bloquant le passage, se plaça devant lui, comme une barrière pour le protéger. Le jeune paysan, étonné, releva la tête, et reconnut la pierre sur laquelle il avait gravé le cœur amoureux : mue par un pur amour, portée par lui, elle ne pouvait plus nuire à un Grand Amour.
Elle resta immobile devant le jeune homme jusqu’à ce que toutes ses sœurs eussent repris leur place puis s’élança comme un oiseau pour reprendre aussi la sienne, et rencontra sur son chemin le mendiant que ses pesants sacs retardaient. La voyant fondre sur lui, il voulut présenter bouquet ensorcelé; mais la pierre de l’amour n’était plus soumise aux enchantements du démon, et elle passa brusquement, en écrasant le sorcier comme un insecte, dans un désagréable craquement. Bien fait.
Un silence étourdissant retomba sur l’Arrée alors qu’une pâle et chaude lumière se posait sur l’amoureux interdit : sa dulcinée lui apparut dans un halo bienveillant. « Je suis la fée du Yeun Hellez. Je suis chargée de veiller sur le trésor ensorcelé de l’Arrée. Ton aide désintéressée et ton pur amour m’ont été bien précieux ce soir pour préserver le secret de la Noce de Pierres. Je te choisis donc pour partager ma vie jusqu’à la fin des temps, si tu le veux encore… ». Elle posa alors l’extrémité de son index sur le bout du nez de l’amoureux émerveillé qui oublia instantanément son aventure et se réveilla au banquet de son mariage au bras cette plus jolie fille du monde dont il avait tant rêvé. Ils vécurent longtemps, profondément heureux, lui, devenu le tailleur de pierre le plus talentueux de ce monde, parsemant la vallée de Carnoet de statues gigantesques, comme une étrange obsession dont il ne comprit jamais le sens. Sa lumineuse épouse ne se départit jamais d’un étrange sourire.
Tous les ans, à la Noël, ils continuent d’offrir aux passants alentours ce qui porte désormais le nom de Far du Diable, au froment et au miel, qui cuit dans sa marmite et dans l’âtre...
Quand vous vous reveillerez
Hier ira de l'avant
Et demain sera aujourd'hui
D'ici là bonne nuit a toutes & tous !





pour l'effet soufflé Entourez 4 verres ou ramequins de bandes de papier sulfurisé de 2cm de haut sur 26,5cm de long. Scotchez-les puis déposez-les au frais.


pour 4 pers, prépa 30 mns, cuisson 20 mns.



3 poires épluchées et coupées en cubes
33cl de crème liquide entière
1 gousse de vanille
2 blancs d’œuf
5cl de miel
Le jus d’1 citron jaune
125g + 60g de sucre
100g de Gavottes émiettées
125g de pralin (noisettes caramélisées)

Dans une sauteuse, versez le miel et le jus de citron, ajoutez les poires. Laissez cuire 10 minutes. Mixez la préparation au mixeur plongeant. Versez-la dans un saladier que vous aurez, au préalable, déposé dans un second saladier de glaçons.(un bain Marie froid)

Dans un saladier froid, montez la crème liquide avec les 125g de sucre et la pulpe de vanille en chantilly.
Montez les blancs avec les 60g de sucre.
Mélangez délicatement à l’aide de la maryse la crème chantilly et les blancs montés, puis ajoutez la purée de poires.

Dans les verres, versez la crème, une couche de biscuits émiettés et ajoutez une couche de crème jusqu’aux bords des papiers. Mettez au congélateur au minimum 3h. Sortez les soufflés 1h avant de les servir, pour que ce soit onctueux, retirez les bandes de papier sulfurisé, parsemez de pralin.

du chef Cyril Lignac !



si vous ne supporter pas la topinanbour vous pouver mettre la traditionelle fonfue de poireaux ou bien des coeurs d'artichauts ...

pour 4 pers, prépa 15 mns, cuisson 15 mns



12 grosses noix de Saint-Jacques de 4cm de diamètre et les bardes bien lavées
500g de topinambours épluchés 
1 litre de lait
1 échalote épluchée et ciselée
50g de beurre demi-sel
30g de jus de truffe noire (facultatif)
10cl de vin blanc
33cl de crème liquide entière
5cl de rhum ambré
Huile d’olive
Fleur de sel
Sel fin et poivre du moulin
Dans une casserole, versez le lait et plongez les topinambours. Laissez-les cuire 15 minutes. Au terme de la cuisson, égouttez-les et écrasez- les en purée avec une noix de beurre demi- sel.

Dans une sauteuse chaude, versez un trait d’huile d’olive, ajoutez les bardes de Saint-Jacques, cuisinez-les et laissez s’évaporer l’eau naturelle des bardes. Ajoutez une noix de beurre et faites caraméliser sur feu moyen. Ajoutez les échalotes, mélangez. Déglacez au vin blanc, laissez réduire. Ajoutez les ¾ du rhum, laissez réduire, versez le jus de truffe (facultatif) puis crémez. Laissez mijoter sur feu doux pendant 10 minutes. Passez à la passette fine dans une seconde petite casserole. Vous pouvez ajouter le reste de rhum si vous voulez en accentuer le goût, faites réduire et ajoutez une noix de beurre. Salez et poivrez.

Assaisonnez les noix de Saint-Jacques, chauffez une autre poêle, versez-y un trait d’huile d’olive, puis déposez et colorez les noix côté tranche. Retournez-les, ajoutez à nouveau une noix de beurre. Déposez les noix dans les assiettes. Parsemez de fleur de sel. Ajoutez les topinambours et servez avec la sauce. Si vous avez des lamelles de truffes, vous pouvez en ajouter.

du chef Cyril Lignac



commander à votre boulanger votre pain ou faites le maison comme nous mais attendez 2 jours pour le garnir afin que la mie ne se déchiquete pas en la coupant ,
puis garnir dans la journée afin que la mie reste moelleuse le soir pour le lendemain midi par exemple.
vous pouvez garnir avec de la rilette... c'est ça l'idée du pain surprise.

pour 4 pers, prépa 20 mns.



1 pain rond de 11 cm de haut sur 15 à 16 cm de diamètre ou un pain rectangle cela fonctionne aussi.
4 tranches de saumon fumé d’Écosse
¼ de concombre épluché, épépiné, coupé en petits cubes de 2 mm
½ échalote épluchée et ciselée
150g de chèvre frais
5cl de crème liquide entière
4 branches d’aneth hachée ou bien de la ciboulette ou de persil .
1 citron jaune
Sel fin et poivre du moulin
Dans un saladier, mélangez le chèvre frais avec la crème liquide, ajoutez l’aneth, l’échalote, la brunoise de concombre, zestez le citron jaune et pressez-en le jus. Assaisonnez de sel et de poivre du moulin. Mélangez délicatement. Réservez au frais.

Sur une planche, déposez le pain, coupez le chapeau à l’aide d’un couteau scie, gardez-le de côté. Glissez la lame du couteau à l’intérieur du tube à 0,5 cm de la croûte. Découpez la mie sur tout le pourtour du pain sans couper le fond du pain. Puis pour détacher complètement la mie, faites une incision à la base du pain avec la lame du couteau sur un endroit jusqu’au centre du fond du pain et tranchez le fond sans sortir la lame et en faisant tourner le pain selon la technique du Chef.

Retirez la mie et taillez-la en 2 puis découpez chaque moitié en 6 tranches de 1 cm (voire 1,5 cm si la mie n’est pas assez dense). Nappez toutes les tranches avec la crème aux herbes, déposez un morceau de saumon fumé sur la moitié des tranches, puis déposez sur chaque tranche de saumon fumé une seconde tranche nappée de crème aux herbes retournée, coupez en 4 triangles chaque demi-tranche.

Déposez les triangles dans le pain et remettez le chapeau, déposez au frais. Servez avec de jolis pics.

du chef Cyril Lignac !



vous pouvez remplacer le céléri par l'artichaut ou bien de la fenouil et vous pouvez remplacer l'ananas par de la pomme verte si vous préférez...

pour 4 pers, prépa 15 mns.


16 crevettes roses cuites et décortiquées
1 petite salade feuille de chêne lavée et effeuillée (laitue ou iceberg comme vous préférez)
2 avocats du Chili épluchés et coupés en 2
1 pamplemousse rose épluché à vif
1 mangue épluchée et coupée en dés
3 tranches d’ananas coupées en gros dés
1 branche de céleri émincée + les feuilles pas trop vertes (de côté)
5cl de vinaigre balsamique blanc
Huile d’olive
Fleur de sel
Mayonnaise cocktail :
4 cuil. à soupe de mayonnaise bien ferme, 3 cuil. à soupe de ketchup, 1 cuil. à café de sauce Worcestershire ( la sauce imprononçable hihihi), le jus d’½ citron jaune, sel fin et poivre du moulin
Découpez les avocats en dés. Réservez-les dans un bol. Coupez le pamplemousse en segments ou en rondelles.

Dans un saladier, mélangez la mayonnaise avec le ketchup, puis ajoutez la sauce Worcestershire et le jus de citron, salez et poivrez. Versez le mélange dans une poche sans douille.

Dans un grand plat, déposez les feuilles de chêne, les rondelles de pamplemousse, les crevettes, les dés d’avocats, les dés de mangue et d’ananas, le céleri émincé, les feuilles de céleri, assaisonnez d’huile d’olive et de vinaigre balsamique blanc, salez à la fleur de sel et poivrez. Ajoutez des points de la sauce cocktail à la poche sur les crevettes  ou servez-la à part. 

du chef Cyril Ligniac



de très bonnes idées avec des recettes festives faciles à réaliser ! 



Facile et rapide à réaliser, et le plein de vitamines

pour 4 pers


1 chou-fleur
4 tomates
1 concombre
Olives noires dénoyautées
1 oignon rouge
1 bouquet de persil
1 bouquet de menthe
3 c à soupe d’huile d’olive
1 c à soupe de vinaigre de cidre
Sel /poivre
Herbes et aromates suivant vos goûts 
Retirez le trognon et les feuilles du chou-fleur.
Détachez les bouquets et rincez-les à l’eau froide.
Râpez le chou-fleur à l’aide d’une mandoline (ou d’un mixer ) pour obtenir une consistance qui ressemble à de la semoule.
Réservez dans un grand saladier.

Coupez les tomates en petits cubes.
Émincez l’oignon rouge.
Ciselez le persil et la menthe fraiche.
Ajoutez les tomates, l’oignon, le persil, la menthe et les olives noires dans le grand saladier et mélanger avec le chou-fleur.
couper le comcombre en demi rondelles et disposer -les tout autour de votre saladier.

Préparez la vinaigrette avec l’huile d’olive, le vinaigre de cidre, le sel naturel, le poivre en grain et les herbes aromatiques.
Mélangez l’ensemble.
Réservez au réfrigérateur au moins 1 heure avant de servir.


Résultat final de chez Jp & Sandra 




150g lentille corail sec 
300g de potiron 
3 gousses d'ail
Huile d'olive 
1 c à soupe de Curry 
1 c à soupe de  Curcuma 
1 c à soupe de  Coriandre moulu 
1 c à soupe de Piment 
250ml de crème de coco diluée avec 250ml d'eau
Sel / poivre


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