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Blog créé le 06/12/2009

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Bonjour comment allez vous depuis tout ce temps 😉

Nous la forme en vacances pour quelques jours bien apprécié ou on en profite pour vous dire que tout va bien et que la vie est cool et s'écoule tranquillou👍😉

🫂prenez bien soin de vous les copinautes 

😘😘 Breizouilles 😘 😘


Ce matin, de bonne heure, un splendide lever de soleil,
(les 2 premières on dirait qu'elles sont prises d'un avion, on dirait juste !)
Portez vous bien les ami-e-s et la Family .
☀💁‍♀️




Nos p'tites fleurs

 23/09/2021
Quelques notes fleuries pour vous souhaiter une sublime fin de semaine 🌺


un amphithéatre pour jouer des pièces avec ma couz Anne-Marie entre autre !


espace cross fit !


espace pique nique !


espace relaxation !


espace wave pour les moments bla bla bla autour d'un café crèpes par exemple !


espace yoga !




* Informations fictionnelles














inspirante les tomates de couleur 

la recette c'est pour plus tard ...hihihi


tomatos heart  beef


ah ah préparons l'apéro !


ah les bonne prunes du jardin de jolie maman !


si coco mange pas tout ....vivement le pot de confiture !


coucou nouvelle ciboulette


yes le basilic réussi !


1ere année concluante yesss !



 

 

C'EST LE MOMENT DE planter les Pommes De Terre !

Et oui ça y est !!! 
chez moi les lilas commencent à fleurir.


Je plante donc mes pommes de terre germées...
 
Et pour moi les buttes de terre, c'est pas terminé ...




cacao




cacahuetes




canelles




vanille




ananas tropical




kiwis




poivre noir




amandes




avocats




carambole ( fruit étoile )




sésame




café




mangue




anacardos




safran




alcaparras




kaki




choux bruxelles




artichaut




plante de thé




pistaches




grenades





Très utilisé par le passé, le sarrasin est aujourd'hui de moins en moins cultivé. Il sert principalement les crêpes bretonnes, nourrir la volaille (faisans d'élevage). Le nectar de ses fleurs est très recherché en apiculture.

Nom : sarrasin ou blé noir
Nom scientifique : Fagopyrum esculentum
Famille : Polygonacées
Origine : le jardin de la roche 



Le sarrasin se contente d'un sol pauvre. C'est en partie pour cela que les paysans l'utilisaient autrefois.

Le sol doit être finement bêché et désherbé de manière à ce que le sarrasin ne soit pas en concurrence avec des mauvaises herbes lors de sa croissance. Un sol bien émietté permettra aux semences de mieux débuter leur croissance.

Le sarrasin se sème de fin avril à fin juin, après les dernières gelées (dates variables selon les régions).

Placez une graine de sarrasin tous les 5 cm, à 3 cm de profondeur. Les lignes sont quant à elles espacées d'une quinzaine de centimètres. Le sarrasin apprécie les sols compacts ; tassez la terre après le semis.

Enfin, comme l'enveloppe des grains est assez dure, arrosez généreusement pour faciliter la germination (attention aux températures négatives).

La plante grandit relativement vite. Pensez à arroser de temps en temps en période sèche, et à désherber pour limiter la concurrence des adventices.
Durant les mois de juillet et d'août, de petites fleurs blanches et roses vont se développer (plusieurs par plant) et donner naissance aux grains.



Quand récolter le sarrasin ?

Fin septembre, les grains de sarrasin arrivent à maturité, mais pas simultanément... La récolte devient vite un véritable travail de fourmi, difficilement mécanisable.

Fabriquer sa farine de sarrasin pour faire des crêpes au blé noir

L'enveloppe des graines est très dures et non comestible. Il faut donc débarrasser les grains de leur coquille avant de les moudre.

Pour des crêpes pour 4 personnes, comptez :

  • 3 oeuf
  • 500 g de lait écrémé
  • 100 g de farine de sarrasin
  • 50 g de farine blanche T45
  • 50 g de beurre
  • une pincée de sel

Dans un saladier, mélangez les oeufs et le lait, puis incorporez petit à petit la farine de sarrasin. Ajouter ensuite la farine blanche, le beurre et le sel. Remuez jusqu'à obtenir une pâte onctueuse et homogène.

Recouvrez le fond d'une poêle large d'un peu d'huile (ou de beurre), faites chauffer. Ajouter une bonne louche de pâte jusqu'à former une couche assez épaisse (3 mm). Une fois le premier côté roussi, retournez avec une spatule (ou en faisant sauter la crêpe au plafond pour les plus doués...).

Sur le blog vous trouverez également !

Crêpes au saumon et fromage frais
crêpes au saumon fumé à la pomme et au concombre
crêpes"melba"
Et vous ? Vous la mangez comment votre crêpe ?
idées de garniture...pour des crêpes bretonnes
Pate à crèpe aux épinard
Pâte a crèpes au chocolat
un gâteau de crêpes au nutella cela vous dit ?
Vous en avez marre de toujours cuisiner vos crêpes de la même façon ?



La première crêpe est généralement loupée. C'est normal : il faut un certain temps pour que la température de la poêle soit homogène et stable.



Je vous invite à laisser un com pour partager votre avis, votre expérience ou poser vos questions sur le sujet.




Astuces et conseils de I terroir

Les plantes sauvages

 29/03/2017
C'est le moment de consommer des nombrils de Vénus. Profitez en car d'ici un mois ou deux ils vont monter en fleurs...


En haut l'ail des ours, délicieuse. En bas de la photo l'arum, toxique...
L'ail des ours pousse souvent en compagnie de plantes toxiques, soyez vigilants !



En haut l'ail des ours, délicieuse. En bas de la photo l'arum, toxique...
L'ail des ours pousse souvent en compagnie de plantes toxiques, soyez vigilants !



Voici des jeunes pousses de ficaire, à consommer en salade, avant la floraison. Elles sont riches en vitamines C.



Mon jardin pharmacie

 14/02/2017

Les tisanes aux herbes comme les fleurs du jardin peuvent être de bons remèdes pour reprendre votre santé en main… naturellement.

Et si nous retrouvions les bons réflexes pour soigner les petits maux du quotidien ?
Voici quelques pistes pour vous constituer un " jardin-pharmacie ". Pour en tirer parti, les tisanes sont un bon début. " Le terme tisane recouvre les infusions, les décoctions et les macérations, trois méthodes légèrement différentes qui offrent toutes un moyen simple et rapide de profiter des propriétés thérapeutiques des plantes.
Simples à préparer, elles se conservent toute la journée, dans une thermos ".

source! Sophie Lacoste auteur de mon cahier de tisanes et ma gentille Pharmaciene !


le sureau pour faire baisser la fièvre

La tisane de fleurs de sureau chasse les microbes. Faites infuser une cuillère à soupe de fleurs séchées dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes. Filtrez, buvez et mettez-vous sous une couette ou une couverture pour transpirer et évacuer la fièvre .
Pensez aussi à l’oignon, également efficace contre la fièvre et les virus de l’hiver, tout en étant bon pour la sphère ORL qui plus est ! 
Coupez deux oignons en petits morceaux et couvrez-les avec un demi-litre d’eau froide. Laissez macérer une nuit et prenez ce demi-litre en trois fois : au milieu de la matinée, dans l’après-midi et avant de vous coucher .


De la reine-des-prés, aspirine naturelle, contre les douleurs

 

Antidouleur et anti-inflammatoire, la reine-des-prés doit être préparée en infusion mais pour obtenir une réelle efficacité, il faut utiliser les sommités fleuries et les feuilles fraîches.

 

Mettez une cuillère à soupe de sommités fleuries dans une tasse d’eau chaude (pas bouillante) et laissez infuser 10 minutes.



Une ronce à mûres contre le mal de gorge

Le docteur Valnet, célèbre phytothérapeute, obtenait des résultats inégalables pour soigner l’angine avec une simple feuille de ronce.
Faites une infusion forte de feuilles de ronce (60 g par litre d’eau, infusés un quart d’heure) et prenez aussi une tasse avant chaque repas. Vous pouvez aussi l’utiliser en gargarisme .
ma pharmacienne à aussi conseillée aussi de faire infuser 6 à 7 boutons de fleurs de ronce en la buvant lentement pour apaiser votre gorge .



Du thym et du romarin pour lutter contre les infections

Une pincée de feuilles de thym et une autre de romarin dans le fond d’une tasse, couvrez d’eau bouillante et attendez dix minutes. Filtrez… Voici une tisane qui chasse les microbes !
ma pharmacienne complète : Contre les rhumes, les coups de froid et la toux quinteuse, infusez 20 à 25 g de feuilles de thym et/ou de serpolet (thym rouge) par litre d’eau bouillante et buvez une à deux tasses par jour… Même posologie (thym commun) pour les infections urinaires, comme vermifuge et comme stimulant intellectuel !



Du laurier pour améliorer la digestion

  Réalisez une décoction de feuilles séchées de laurier (3 feuilles sèches dans une tasse d’eau) pour éviter les ballonnements en augmentant la sécrétion de sucs gastriques me suggère ma pharmacienne  . Elle soulage également les migraines dues à un embarras gastrique ou hépatique .



De l’ortie contre le mal de dos, les rhumatismes et la fatigue

Faites bouillir les feuilles hachées dans l’eau et buvez cette décoction 3 fois par jour en cure de 21 jours … Très utile aussi contre la fatigue et l’hyperglycémie. Vous pouvez aussi ajouter de la reine-des-prés en complément.

 




Les oiseaux nous on fait un beau cadeau  ! ! !

Le Chou géant de Jersey est une variété ancienne et curieuse de chou qui peut atteindre plus de 2,50 m de hauteur. Ce chou impressionnant cultivé traditionnellement à Jersey depuis 1827 produit de grosses tiges qui sont récoltés et séchés pour en faire des cannes et bâtons de marche. A l’époque, l’île de Jersey exportait plus de 30.000 " bâtons de chou " chaque année.
Aujourd’hui, ce chou typique de Jersey est cependant de plus en plus rare dans le paysage de l’île !


 
Culture :
semis fin mars à avril à 1 cm de profondeur, en sillons espacés de 75 cm, dans un sol riche, bien fertilisé, frais en situation ensoleillée et abritée. C’est une plante cultivée en bisannuelle, qui fleurit en août. A maturité on peut récupérer les graines pour les ressemer. On peut aussi le multiplier, comme le chou Daubenton, en mettant une feuille en terre. 

Récolte :
de septembre à octobre prélever les feuilles au fur et à mesure des besoins. Elles sont comestibles mais on préfère les donner au bétail. Autrefois elles étaient utilisées pour envelopper le beurre pour le marché. On peut aussi les consommer de préférence après la gelée. C’est une très bonne source de vitamines A, C, K et d’acide folique. Une seule portion de 80g apporte 50% des besoins quotidiens.







En le laissant grandir il pourra atteindre jusqu’à 3m. Lorsqu’il atteint la taille qui convient, il peut être coupé, taillé et verni pour devenir un bâton de marche très original pour nos ballades entre amies ( une pensée a ma Gigi).
La canne de Charlot  a été faite à partir d'un chou de Jersey...
La tige est ensuite laissée pour une année entière à sécher avant qu’il puisse être utiliser pour en faire une canne. La racine est également laissé intact car elle peut être utilisée pour faire une poignée. Le résultat final est un bâton creux, léger mais très solide, comme le bambou.



Un des meilleurs moyens pour préserver leurs caractéristiques, leurs parfums et leurs propriétés consiste certainement à faire sécher les herbes aromatiques. Mais comment y parvenir, en tout simplicité et sécurité ?

Avant toute chose, voyons ensemble les précautions à adopter, avant et après la cueillette des herbes.

Avant de faire sécher les herbes aromatiques, quelques précautions :

Ne récoltez que les herbes que vous connaissez, ceci afin de ne pas prendre le risque d’une intoxication dangereuse ou d’un empoissonnement

Évitez les sacs plastiques, qui feraient rapidement moisir et faner les plantes ; utilisez au contraire des récipients ouverts ou d’amples sacs de toile.

N’arrachez jamais les racines des plantes ; ne prélevez qu’une petite portion, à l’aide de ciseaux, des parties à l’air libre, afin d’assurer la survie de l’espèce

Le meilleur moment de la journée pour partir à la cueillette est le matin, quand la rosée s’est évaporée

Cueillez les herbes à dessécher peu de temps avant que les fleurs ne se referment (sauf si vous souhaitez faire également sécher les fleurs)

Bien sûr, ces suggestions ne vous seront utiles que dans le cas où vous souhaiteriez faire sécher les herbes aromatiques ou les plantes officinales récoltées lors de vos promenades. Vous pouvez plus simplement (mais de manière moins attrayante) procéder au séchage des plantes aromatiques cultivées directement chez vous ou achetées en pots.

Comment procéder pour faire sécher les herbes aromatiques

Basilic, marjolaine, ciboulette, thym, sauge, persil, romarin, origan, menthe : la liste des herbes aromatiques à sécher est réellement longue. Beaucoup de plantes sont parfaitement adaptées au séchage et dans certains cas, les fleurs, les feuilles et les tiges peuvent également être utilisées afin de ne rien perdre de la plante.

Le laurier, le thym, la sauge et le romarin, et d’une manière générale, toutes les plantes aromatiques à grandes feuilles ou à feuilles résistantes, apportent un haut degré de satisfaction en la matière, car conservant leurs couleurs et leurs formes de nombreux mois. Le séchage des plantes à feuilles larges et fragiles s’avère plus difficile, à l’instar de la menthe et du persil, qui tendent à perdre leurs couleurs et leurs aspects originaux.
Pour dessécher au mieux les herbes aromatiques, veillez impérativement à réduire au minimum le temps entre la cueillette et le séchage. Après avoir choisi les herbes, lavez-les délicatement avec un linge humide ; ne les laissez pas exposer à la poussière ou à l’humidité, cela pourrait les faire moisir rapidement et abîmer l’arôme, la couleur et l’aspect de la plante à peine cueillie. Les plantes récoltées en un champ terreux doivent être passées rapidement sous l’eau froide puis agitées délicatement, afin d’éliminer l’eau en excès.

Le choix de l’endroit où vous allez faire sécher vos plantes aromatiques revêt une grande importance. N’oubliez pas que le séchage est un mode de conservation naturel basé sur la déshydratation graduelle des aliments ; il est donc nécessaire qu’il ait lieu en un lieu sec, suffisamment ventilé. L’idéal est de le faire à l’air libre, mais pas en plein soleil : la lumière pourrait en effet ôter parfum et couleurs.

Si vous ne disposez pas d’un espace extérieur ou d’un balcon, le séchage des herbes aromatiques peut se faire en un endroit clos ; disposez les branches, les feuilles et les fleurs sur un torchon de cuisine posé sur une surface plane, une grille ou du papier absorbant.

Attention : les herbes doivent être éloignées les unes des autres. Retournez-les régulièrement pour éviter la stagnation de l’humidité et la moisissure. Il est également possible de faire sécher les herbes récoltées en petits bouquets ; liez les tiges avec un élastique et suspendez-les la tête en bas.

Une méthode, certes moins naturelle, consiste à dessécher les herbes aromatiques au four, à basse température, avec la porte ouverte. Disposez les herbes dans un plat en pyrex ou tout autre plat garni de papier sulfurisé ; placez-les au niveau le plus bas et attendez qu’elles deviennent ‘croustillantes’.

Le temps de séchage varie en fonction de la quantité et du type des herbes à dessécher, sans oublier l’environnement, mais en général, après quelques heures, les feuilles commencent à se friper et à ‘bruisser’ ; elles ont alors tendance à s’effriter entre les doigts. A partir de ce moment-là, vous pouvez les conserver une année dans des pots en verre bien étiquetés, en un lieu sec et de préférence obscur.




Vous voulez un balcon fleuri, un potager de jardin ou de terrasse ? Vous avez les graines ? Il ne vous manque plus que… les semis ! Voici comment faire des semis à base de coquilles d’œufs ou de demi citrons.

Pour réussir vos semis, il vous faudra :

  • Des coquilles d’œuf
  • Du terreau
  • Une boîte à œuf vide

Semis : les étapes

Avant de semer vos graines dans votre jardin ou sur votre balcon, utilisez des coquilles d’œufs comme récipient à semis. Veillez à utiliser des œufs brisés sur la partie supérieure.

Attention de bien nettoyer et de sécher complètement les coquilles avant de les utiliser. Commencez par faire un petit trou sur le sommet opposé à l’ouverture de l’œuf. Ce trou servira aux drainages de vos semences.

Remplissez vos œufs de terreau et plantez vos semis. Vous pouvez utiliser une boîte à œufs pour conserver vos pots à semis biodégradables le temps de la germination.

Au moment de planter vos semences, élargissez le petit trou afin de laisser de la place pour les racines. Plantez ensuite le plant et la coquille dans la terre de votre jardin ou de votre jardinière de balcon. L’œuf est un excellent terreau et il protège des limaces.




Pour décorer votre jardin, votre balcon ou même votre intérieur, recyclez des boîtes de conserve en fabriquant des cache-pots sobres et raffinés.

Pour fabriquer vos cache-pots à base de cordage, il vous faudra :

Des boîtes de conserve
De la colle forte ou de la colle de pistolet et de la colle néoprène
Une bobine de ficelle ou un de corde sisal
De l’huile de lin

Fabriquer un cache-pot à base de cordage : les étapes

Prenez une de vos boîtes de conserve. Retirez avec précaution la partie supérieure de la boîte de conserve à l’aide d’un ouvre-boîte

Appliquez une grosse goutte de colle forte ou de colle de pistolet sur la partie basse de votre boîte de conserve.

Collez à cette goutte l’extrémité d’une bobine de ficelle ou de corde sisal.

Répartissez de la colle néoprène sur l’ensemble de la boîte de conserve, puis enroulez la corde tout autour de la boîte de conserve.

Dès que vous arrivez en haut de boîte de conserve, appliquez de nouveau une goutte généreuse de colle chaude ou très forte à l’intérieur de la boîte de conserve.

Fixez le bout de la corde sur cette goutte cachée et maintenez la corde jusqu’à ce qu’elle soit bien fixée.

Pour finir, appliquez de l’huile de lin sur la boite de conserve recouverte de corde. Répétez cette opération sur les autre boîtes.

Astuce :
vous pouvez appliquer la corde directement sur un pot de fleur en gré.




Pour s’y retrouver dans ses jardinières de balcon, ou ses semis, le plus simple est… d’utiliser des étiquettes. Mais pas n’importe lesquelles : de jolies étiquettes faites par vous ! Pince à linge, bout de bois poli, bouchon, cuillère à soupe, galets de l ardoise… Voici nos idées pratiques et déco.

Pour étiqueter les plantations du balcon, il vous faudras;

Un marqueur fin de couleur noire
Des marqueurs de couleur
Des bouchons de liège
Des pics à brochette
Des pinces à linge
Des branches de bois de différentes tailles
Du papier de verre

Etiqueter les plantations du balcon : les étapes

À l’aide d’un marqueur fin, écrivez le nom de votre plante sur un bouchon de liège. Préférer un bouchon de couleur pâle pour que l’inscription soit bien lisible. Vous pouvez utiliser des marqueurs de couleur. Pour terminer, plantez le bouchon dans un pic à brochette puis enfoncez la pique dans la terre.

Vous pouvez aussi écrire le nom de la plante sur une pince à linge en bois. Accrochez la pince à linge sur un grande pique à brochette et plantez le bout de bois dans la terre.

Autre option, pour étiqueter les plantations du balcon, ramassez des branches de bois de différentes tailles lors d’une balade. A l’aide de papier de verre poncez-les sur l’extrémité haute. Une fois que la surface est bien plate, suffisamment lisse et large, inscrivez-y le nom de la plante que vous voulez signaler.




Pour fabriquer un jardin d’intérieur à suspendre au mur, il vous faudra :

Une palette en bois de grande taille
Des planches de bois de la largeur de la palette
Des vis, un tournevis
Des petites équerres métalliques
Des crochets
Une chaine métallique

Fabriquer un jardin d’intérieur à suspendre au mur : les étapes

Avant de commencer, assurez-vous que vous avez bien autant de planches que d’interstices dans la palette. La longueur des planches ne doit pas dépasser la profondeur de la palette.

Retirez les planches de bois de l’arrière de la palette afin de libérer de l’espace.

Intégrez les planches de bois sous les interstices. Fixez-les à l’aide de vis et de petites équerres métalliques.

Déposez des plantes empotées sur les planches de bois. Les plantes feuillues sont plus adaptées à cette « jardinière d’intérieur », car leurs feuilles jaillissent des interstices.

Pour fixer la palette au mur, vissez des crochets en haut de la palette et accrochez-y des chaines. Vous pouvez insérer des crochets au mur et y accrocher les chaines.




Décorez votre jardin de balcon ou de terrasse de jacinthes en utilisant de vieux bocaux ou de grands pots de confiture vide. Non seulement ces bocaux vont votre balcon ou votre terrasse mais ils vont aussi répandre une odeur délicieuse !


Pour fabriquer des bocaux de jacinthes, il vous faudra :

Des bocaux
Des cailloux
Du terreau
Des bulbes de jacinthes

Fabriquer des bocaux de jacinthes: les étapes

Munissez-vous des bocaux et déposez dans leur fond des cailloux de toutes les tailles, formes et couleurs.

Agrémentez également le fond des bocaux de terreau. Pour un résultat plus joli, assurez-vous que la terre est bien « encerclée » par les cailloux.

Placez les bulbes de fleurs au fond des pots, dans la terre.

Agrémentez la base du bulbe de mousse végétale.




Pour fabriquer des mobiles pour décorer vos arbres ou éloigner les oiseaux,il vous faudra :

Des couvercles de pots de confitures ou pots de peinture en métal
Du fil de nylon
De la colle forte

Fabriquer des mobiles pour décorer vos arbres ou éloigner les oiseaux : les étapes

Commencez par nettoyer et bien sécher les couvercles.

Une fois bien propres, recouvrez-les de peinture pour métal. Pour les couleurs, optez
pour des tonalités proches, choisissez un camaïeu différent pour chaque mobile.
N’hésitez pas à passer différentes couches de peinture sur les couvercles, en veillant
à bien laisser sécher entre les différentes couches


Assemblez les couvercles : à l’aide d’une pointe et d’un marteau , percez chaque extrémité des couvercles.

Glissez le fil de nylon dans les orifices.

Fixer le fil en le nouant fermement et en ajoutant une grosse goutte de colle forte. Attachez l’autre extrémité du fil de nylon à l’arbre.




Pour fabriquer une mangeoire pour les oiseaux, il vous faudra :

Une bouteille d’eau en plastique
Un cordage épais ou du raphia
Une paire de ciseaux pointus ou un cutter
Deux cuillères en bois
Des graines pour oiseaux

Fabriquer une mangeoire pour les oiseaux : les étapes

Rincez la bouteille et faites-la sécher.

Percez le bouchon au centre et introduisez-y un cordage épais, ou du raphia.Laissez dépasser le cordage de 15 centimètres.

Quand elle est bien sèche, rebouchez la bouteille.

A l’aide d’une paire de ciseaux pointus ou d’un cutter, faites quatre trous de 2 centimètres de diamètre au niveau du premier tiers de la bouteille. Deux trous opposés doivent être légèrement au-dessus ou au-dessous des deux autres.

Insérez une première cuillère en bois dans les deux premiers trous opposés. La seconde cuillère sera à loger dans les deux autres trous.

Débouchez la bouteille et versez-y des graines pour oiseaux.

Refermez la bouteille, et accrochez-la à une branche d’arbre. Déposez quelques graines sur les cuillères en bois, pour prévenir les oiseaux que le repas est servi !




Pour customiser des jolies branches de bois
pour décorer son jardin,
il vous faudra :

Des bâtons de bois d’un mètre ou plus
Du papier de verre
Du scotch de papier
Des pinceaux brosse souples
De la peinture acrylique
Une laque mate

Polissez les bâtons à l’aide de papier de verre. Insistez particulièrement sur les nœuds afin d’avoir un rendu le plus lisse possible, mais pas de panique si le résultat n’est pas totalement droit, ce n’est pas le but !

Enroulez des bouts de scotch de papier de manière aléatoire autour des bâtons.

Avec de la peinture acrylique, remplissez les espaces non cachés par le scotch. Utilisez des pinceaux brosse souples de différentes tailles.

Choisissez un éventail de couleurs assez large, n’hésitez pas à combiner sur le même bâton des couleurs contrastées.

Quand la peinture est sèche, appliquez une seconde couche.

Pour finir, utilisez un vernis pour protéger la peinture de vos bâtons : une laque mâte sera parfaite.



Quand j’étais petite, durant mes vacances d’été chez mes grands-parents de lait, j’ai eu la chance de faire la connaissance de deux petits compagnons : Laurel et Hardy, deux hérissons aux gabarits bien différents (vous l’aurez compris) !!!
il avaient élu domicile dans le jardin de mes aïeuls, du moins dans une cabane !

Ma mémé jolie plaçait tous les soirs pour les attirer les restes de repas dans une assiette ainsi que de l’eau dans une écuelle. Nos amis épineux nous gratifiaient chaque soir de leur visite en arrivant à heure fixe d’un air débonnaire mais d’une allure décidée.

Un beau matin, mon pépé me proposa d’offrir le gîte en plus du couvert en construisant une petite cabane de bois pour hérissons. C’est cette cabane que je vous propose de réaliser…

Offrez-leurs un abri fixe !

Récupérez des vieilles planches en bois ou des chutes de médium.

Découpez un rectangle de 40 cm sur 60 cm qui formera le sol de la cabane.

Placez à chaque angle du sol quatre cales afin que le plancher du gîte ne repose pas directement sur le sol humide.

Percez quelques trous à la perceuse afin de permettre l’évacuation de l’humidité.

Jouez à l’architecte avec la maison pour hérissons !

Découpez maintenant ce qui va servir de murs pour l'abri : faites en sorte de créer des murs dont la hauteur sur les deux grands côtés est inégale afin de placer ensuite un toit avec une légère pente (par ex : 30 cm d’un côté et 40 cm de l’autre). L’entrée du gîte se fera par le plus petit côté.

Percez un orifice d’environ 12 cm qui sera suffisant pour le passage de notre compagnon « hérissante ». Cette entrée se situera en décalé sur la droite ou la gauche, vous allez comprendre pourquoi.

Placez à l’intérieur à environ 20 cm de l’entrée une paroi verticale qui va créer un couloir dont l’accès vers la pièce de vie sera placé en décalé par rapport à l’entrée principale afin de limiter au maximum les courants d’air.

Faites passer un décorateur à cabane à hérissons !

Découpez un petit orifice en haut du mur du fond afin de créer une aération du lieu.

Placez la litière garnie de journaux (le hérisson aime la lecture) de feuilles mortes ou de paille (surtout pas de foin car il est allergène, moisit et peut transmettre la gale).

La maison pour hérissons est prête !

La cabane à hérisson

Il ne vous reste plus qu’à poser le toit en prenant soin de placer sous celui-ci deux petites cales pour le maintenir en position.

Ne le collez pas pour que vous puissiez accéder facilement à la cabane pour son bon entretien

Vous ne devez en aucun cas vernir, ni peindre l’intérieur de la cabane à hérissons au risque de les empoisonner.

Placez la cabane dans un recoin ombragé de votre jardin et placez vous à distance (la nuit) équipé de vos lunettes à intensification de lumière ou tout comme moi simplement de vos yeux grands ouverts...lol

 



 

Dans les lignes qui suivent…
Vous allez découvrir comment transformer radicalement votre façon de
faire
pousser des tomates
, pour éviter les risques de maladies et obtenir de belles

récoltes, même si vous n’avez pas la main verte!!!...

Vos problemes ressemblent-ils a ceci ?

tomate-malade

Vous est-il déjà arrivé de perdre toute votre

production de tomates

en quelques jours, à cause du mildiou, cette

maladie qui se propage comme le feu ?

Ou bien avez-vous été déçu par des plants de

tomates qui restent chétifs, qui ont les fleurs

qui tombent ou qui produisent trop peu de

fruits ?

 

N'en avez-vous pas

marre de ces étés pluvieux qui, année après

année, compromettent vos récoltes de

tomates ?

Vous allez découvrir tout de suite comment faire pour avoir des plants de
tomates en pleine santé et comment assurer une bonne récolte de tomates,
même si l'été est "pourri".

De mois en mois, vous allez pouvoir améliorer chaque étape de la culture
des

tomates et constater les résultats dès la première saison.

Mais avant d'entrer dans les détails, je voudrais vous parler de mon parcours,
parce qu’il ressemble peut-être un peu au vôtre :


Je suis parti du même point…


Quand j’ai commencé mon premier potager il y a 5 ans,
j’imaginais que les

plants de tomates allaient forcément
“pousser tout seuls”. Je croyais que

les semis réussiraient à tous les coups, que les tiges
se développeraient bien

sagement en portant de nombreux fruits.
Je pensais que
les maladies des

tomates étaient quelque chose d'exceptionnel au
potager.

Vous vous en doutez :
je me suis rendu compte bien vite que ce n’était pas le

cas.

Alors j’ai commencé à regarder comment faisaient les
autres jardiniers et à é
tudier tous les livres possibles
sur la culture des tomates. Puis j'ai testé
leurs
techniques sur de nombreux pieds de
tomates - avec des résultats très mitigés.
Ma conclusion ?

La plupart de ces méthodes étaient trop compliquées
à mettre en oeuvre
ou utilisaient des engrais chimiques
et des pesticides.beurkkk


A ce moment-là j’ai décidé d’utiliser une autre approche.
Complètement différente!!!

J’ai décidé de revenir aux sources du jardinage
biologique, au respect
du sol, des plantes et des êtres vivants.

J'ai pu isoler au fil des années les choses qui
fonctionnent vraiment
et je les
ai traduites en
techniques simples, adaptées au monde dans lequel
vivent les
jardiniers d'aujourd'hui.

Cette méthode, vous allez pouvoir la suivre tout de suite.
Elle comporte 9
étapes pour bien faire pousser ses
tomates, du semis à la récolte.



 

Le plan d'action en 9 étapes :

Ce que nous vous partageons !

Etape 1 : Le choix des variétés de tomates tolérantes aux maladies et adaptées à votre potager

Tous les critères pour bien choisir vos variétés de tomates.

Vaut-il mieux choisir des variétés précoces ou tardives ?

Anciennes ou modernes ?

A a fin de la 1ère étape, vous aurez les idées claires sur les meilleures variétés de tomates qui correspondent à vos besoins.

Il vous reste à les semer pour obtenir de beaux plants à repiquer :

Etape 2 : La technique du semis en bouteille pour obtenir des plants trapus et résistants :

Ma technique simplifiée pour semer les tomates dans des bouteilles.

Terreau ou compost ? A chacun son rôle.

Une opération très importante pour fortifier les jeunes plants de tomate.

Six semaines après le semis, vous possèderez des plants qui n'ont rien à voir avec ceux du commerce.

Il vous reste maintenant à endurcir vos plants pour qu'ils gagnent encore en robustesse...

Etape 3 : Comment endurcir vos plants, même si vous les avez achetés en jardinerie :

Pourquoi il ne faut pas négliger la phase d'endurcissement.

En jardinerie, savoir bien choisir ses plants de tomates.

Vos plants sont maintenant assez forts pour faire face aux aléas qu'ils vont rencontrer en plein air.

Il vous reste à les planter définitivement dans votre potager :

Etape 4 : L'art de bien planter les tomates :

Le choix crucial du bon emplacement.

Comment préparer sa terre, même si le sol est très dur.

La chose à faire pour un meilleur développement des racines.

Vos pieds de tomates vont pouvoir s'enraciner profondément et prendre un bon départ au potager.

Il vous reste à décider si vous allez les tailler sur une ou plusieurs tiges et à les accompagner dans leur croissance :

Etape 5 : La taille, la fertilisation et l'arrosage :

Vaut-il mieux tailler les tomates sur une seule tige, sur plusieurs tiges ou ne pas tailler du tout ?

Comment obtenir plus de fleurs

(et donc de fruits) sur vos plants de tomates.

L'arrosage : quand et combien ?

Grâce au bon choix sur la manière de les tailler, vos pieds de tomates vont assurer une production régulière pendant tout l'été.

Il vous reste à les fortifier avec des préparations naturelles pour les protéger des maladies.

Etape 6 : Protéger ses tomates des maladies :

Nourrir et fortifier ses pieds de tomates avec des préparations naturelles.

Les recettes du purin d'ortie, de consoude et de la décoction de prêle.

Deux traitements naturels à faire d'urgence en cas de pluie en juin-juillet.

A la fin de cette étape, vous aurez à votre disposition pas moins de 7 préparations pour renforcer les défenses de vos tomates.

Il vous reste à préparer votre arsenal contre le mildiou si le temps vire à la pluie pour plusieurs jours.



faire pousser des tomates sans maladies

Etape 7 : De quelle manière réagir en cas d'attaque du mildiou ?

Dans quelles conditions exactes apparaît le mildiou ?

Les 3 choses à faire pour chercher à sauver ses plants de tomates.

Comment tenter de neutraliser une attaque de mildiou.

Il n'est pas toujours facile d'enrayer le mildiou, mais vous pourrez essayer ces deux remèdes naturels qui ont fait leurs preuves selon les expériences de nombreux jardiniers.

Après toutes ces émotions, il vous reste à récolter et à déguster vos savoureuses tomates !

Etape 8 : Comment profiter au mieux de sa récolte de tomates

La meilleure façon d'aider les derniers fruits à mûrir en automne.

Que faire des restes de tiges et de feuilles de tomates à la fin de la saison ?

Les cueillettes ne sont pas encore finies ! Vous allez profiter de vos tomates jusqu'en octobre-novembre.

Il vous reste à faire vos propres semences pour l'année prochaine.

et enfin l'Etape 9 :

Faire soi-même ses graines

C'est plus facile qu'on ne le pense grâce à un procédé express.

Voilà, la boucle est bouclée. Maintenant vous allez pouvoir faire chaque année des économies sur l'achat de vos semences.

 

Les résultats ?

Les techniques simples que vous allez utiliser pour cultiver vos tomates sont exactement celles que j'emploie chaque année et qui m'ont permis :
de faire mes semis et d'obtenir des plants bien plus résistants que ceux du commerce,
de récolter plusieurs kilos de tomates anciennes sur chaque plant,
d'arriver à faire pousser de beaux pieds de tomates en sol pauvre,
d'avoir une production régulière de tomates, même les mauvaises années,
d'éviter de subir des maladies fatales comme le mildiou.

...et tout cela sans utiliser de produits chimiques.

 

Vous allez avoir entre les mains le détail des méthodes que j'utilise, sous une forme simple et directement applicable dans votre propre potager, même si vous êtes un jardinier débutant.

Mais ce n'est pas suffisant, parce qu'il va falloir vous retrousser les manches. Je vous ai mâché le travail en décomposant toutes les choses à faire dans l'ordre, pas à pas. C'est maintenant à vous d'appliquer sérieusement toutes les étapes.




 

Avis aux tricoteuses, crocheteuses!
Ne jetez plus vos bouts de laine,
conservez-les pour créer un distributeur de bouts de laine dans votre jardin, sur votre balcon,
pour que les oiseaux s’en servent pour construire leurs nids.
En plus,
cela apporte une belle touche de couleurs dans le jardin .




 

Matériel nécessaire :
- 1 seau
- 1L d'eau...
- 1 sécateur
- 1 marteau
- des branches de saule d'au moins 1cm de diamètre (peu importe l'espèce)

 

 

Écrasez au marteau la base des branches de saule et faites les trempez dans 1L d'eau.

Après 24h de trempage, les branches ont commencé à libérer leur acide salicylique, indispensable à la formation des jeunes racines de toute plante.
Plus vous aurez de branches et plus vous attendrez, meilleur sera votre hormone de bouturage.

Après 15 jours, l'eau se transforme en gel. Vous pouvez trempez vos boutures de plantes dedans, elles pousseront à coup sûr!!

 

participation de: Nicolas




Les nœuds du quotidien au jardin, ils sont utiles partout, pour nouer des piquets, pour tuteurer, pour tirer des charges lourdes ou pour fabriquer une corde plus épaisse, ou fixer solidement un crochet, attacher une bête ou nouer des cordes entre elles.
Ce savoir-faire se perd et c'es...t bien dommage ça devrait être un sujet du bac !!
Alors amusez vous, entraînez vous on a toujours besoin de savoir faire des nœuds.qui sont utiles en voyage ou dans la vie quotidienne....


 










Je vous propose la suite de l'apprentissage des principaux noeuds.
















Je vous propose la suite de l'apprentissage des principaux noeuds.















Style de jardin...

 21/05/2015
La culture alimentaire a longtemps été la fonction principale des jardins . Aujourd’hui, avec la mode du « bio » qui déferle sur nos assiettes, le potager vegétale revient sur le devant de la scène.

•Préparer son terrain.

Comme il demande beaucoup d’entretien, il peut ne couvrir qu’une portion de l’espace à aménager et se combiner à un jardin plus classique (voir jardins anglais, français, japonais et contemporain). Il s’agit alors de le mettre en évidence, par exemple en le surélevant (pratique pour ceux qui ont des problèmes de dos) ou en le délimitant par quelques planches de bois jointes entre elles par des clous, jamais par de la colle celle-ci étant toxique.

Labourez dans un premier temps votre terre en la délestant des cailloux et des pousses de mauvaises herbes. Fertilisez-là avec du compost et, si nécessaire, un engrais organique en fonction des plantations que vous envisagez d’effectuer. Ce travail doit être fait chaque année. Pensez également à alterner les cultures pour ne pas épuiser la terre et éviter que certaines maladies végétales ne contaminent vos plants (une rotation qui s’étend sur 3 ans est préférable).
•Que planter et quand ?

Comme le climat belge est des plus incertains et des plus capricieux, l’astuce est bien entendu de choisir la meilleur orientation pour la culture pour mettre toutes ses chances de son côté. Optez pour le coin le plus lumineux de votre jardin.

Chaque légume doit être planté au moment opportun. Le calendrier suivant n’est pas exhaustif tant les variétés existantes sont nombreuses. Sachez aussi que certains légumes, herbes ou fruits peuvent être plantés tout au long de l’année, comme le chou, mais certaines précautions devront être prises pour assurer la réussite de la pousse.


Hiver
Janvier : cresson, carottes, poireaux

Février : oignons, fraisiers

Mars : aubergines, basilic, concombres, melons
Printemps
Avril : tomates, thym, cornichon, pois, radis

Mai : toute variété de chou, laitue, persil, potiron

Juin : épinards, cerfeuil (à l’ombre)
Eté
Juillet : haricots, rutabagas

Août : mâche, pissenlits

Septembre : oseille, oignons de couleur, asperges
Automne
Octobre : Pois, épinards, mâche

Novembre : carottes, fèves

Décembre : pois, salsifis, échalotes


Conseil : protéger votre sol du froid à l’aide de feuilles mortes !

Conseil : apporter de l’engrais aux jeunes légumes repiqués et désherber

Conseil : ne pas arroser aux heures les plus chaudes de la journée quand le potager est en plein soleil.

Conseil : aérer le sol la journée et protéger le la nuit.


Pour protéger les cultures du froid, des insectes ou des animaux tout en les laissant exposées aux rayons du soleil, on peut couvrir l’entièreté ou une partie du potager d’une serre. Elles sont disponibles dans de très nombreuses tailles et s’adapteront donc aux dimensions de votre jardin. Leur efficacité contre les « indésirables » est beaucoup plus probantes que les fils ou les filets et que les épouvantails.
Si votre soucis est avant toutd’écarter les volatiles et les insectes, d’autres solutions s’offrent à vous.
Si l’on pense davantage à planter des légumes, des herbes voire des fruits lorsqu’il s’agit de potager, il ne faut pas pour autant hésiter à décorer de fleurs qui, en plus de rendre le résultat agréable à l’œil, détournent les insectes des plantations. Les tagètes, par exemple, de par l’odeur qu’elles dégagent, écartent certains insectes. Concernant les oiseaux, les épouvantails peuvent être remplacés par des mobiles qui reflètent la lumière et produisent un léger son qui effraye les oiseaux. ou pas....comme notre Robinne hahaha (pour ceux qui suivent).

Enfin, il est facile de donner un peu de cachet à son potager en y plaçant çà et là quelques accessoires : les bassines, cruches et arrosoirs de nos grands-mères connaîtront une seconde jeunesse en devenant, par exemple, d’originaux pots de fleurs.
Le jardin potager, parfaitement modulable selon les besoins et les envies, permet de mêler l’utile à l’agréable et le fonctionnel à l’esthétique.


Le jardin japonais : lieu de méditation et d'harmonie, il vous apaisera de par son calme et sa plénitude
Il existe 5 types de jardin :
•1 Le jardin cour intérieure
 Idéal pour les petites surfaces. Mélange de lanternes japonaises, de pierres, de pas japonais (pavés dans l’allée) et de plantes telles que du bambous nains et des fougères
•2 Le jardin Zen 
Le jardin Zen est composé de trois pierres (une pierre haute posé à la verticale, une pierre basse également posée à la verticale et la troisième plate à l’horizontale) ainsi que du sable extra blanc à blanc grisé. Il n’y a pas de plantes dans ce jardin. Le jardin Zen également appelé jardin sec car l’eau y est absente et est représentée par des graviers.
•3 Le jardin de thé
 On y retrouve principalement des lanternes, des pierres, des pas japonais et un tsukubai (puit) qui se place à l’entrée du jardin.
•4 Le jardin promenade
 Il nécessite un espace important. Ce type de jardin porte très bien son nom, il s’agit littéralement d’une promenade aux travers des différents éléments comme lacs, ruisseaux, ponts, bassins, lanternes japonaises et plantes.
•5 Le paysage emprunté
 Ce type de jardin suppose la présence d’un paysage naturel en fond de décor et au premier plan on retrouve la végétation. Les éléments qui le compose sont : un pont, des pierres, un lac et des lanternes japonaises. Le paysage emprunté est un jardin de contemplation. Il s’agit d’une technique pour donner une impression d’infini.
Les fondements du jardin japonais :
1.Dans un jardin japonais il n’y a pas d’herbes mais de la mousse.
2.Il faut jouer sur les perspectives pour des sensations de grandeur soit en miniaturisant les éléments du jardin soit avec des plantes et pierres placées au premier plan.
3.Il faut préserver l’harmonie
4.Le jardin japonais est asymétrique


•Le jardin « à la française » se développe en France au XVIIème siècle

pour connaître son apogée entre les mains du célèbre paysagiste André Le Nôtre, auteur des Jardins de Versailles de Louis XIV. Inspiré de la mode italienne, le style français aura vite fait de s’imposer et de laisser cours aux plus ambitieux des projets de composition comme en témoignent certains ouvrages dans les châteaux de France.
•La symbolique de ce style est celle de l’ordre et de l’ascendance de l’homme sur son environnement :

le jardinier cherche à corriger la Nature en la pliant à des règles mathématiques de proportion, symétrie (effet « miroir ») et de perspective. Le jardin français s’oppose donc en tout point au jardin anglais . Ainsi, outre la présence de tracés géométriques absents dans le modèle d’Outre-manche, le parcours du visiteur au sein du jardin est préétabli par la présence de balises que forment des bordures régulières. La régularité et l’harmonie sont les principes clés de la composition puisque celle-ci doit être cernable d’un seul coup d’œil, en un mot, prévisible.

Les jardins de Versailles
•Les parterres de fleurs prennent la forme de figures géométriques parfaitement proportionnées

dont le contour est souligné le plus souvent par un buisson bien taillé. Les plantes se trouvent de préférence à intervalles réguliers les unes des autres et le gazon, soigné, est coupé à ras. Pour donner un effet encore plus sophistiqué au tableau, le jardin peut être agrémenté de statues (souvent d’inspiration mythologique et blanches), d’une fontaine, de marbre et de topiaires (arbustes de type buis ou troène taillé en rond, carré, triangle…).
Le jardin à la française permet à l’homme d’imposer à la Nature son idéal rationnel à force de beaucoup de travail et d’entretien.


•Le jardin anglais apparaît en Angleterre dans le courant du XIXème siècle

en réaction aux jardins à la française qui dominent jusqu’alors le paysage. Il se charge rapidement d’une dimension symbolique d’émancipation qui se traduit parfaitement par sa composition qu’il veut proche de l’état sauvage. Il connaît de nombreuses évolutions jusqu’à aujourd’hui et se décline actuellement en différentes catégories (pittoresque, sublime…) selon qu’il est plus ou moins sombre, sauvage, sensuel…

Contrairement à la mode française, le jardin anglais laisse libre court à la Nature, bien qu’il ne s’agisse pas de laisser le jardin « au naturel » mais bien de procéder à une « reconstitution » propre et organisée de celle-ci.

Le charme du jardin à l’anglaise s’impose dès l’entrée en invitant le visiteur à franchir le seuil d’un portique décoré ou d’une barrière recouverte de plantes vivaces.

•Une fois à l’intérieur, tout suscite la curiosité et l’attrait de la découverte.

On privilégie les chemins sinueux qui conduisent aux surprises qu’offre l’espace, l’exploitation des « accidents de terrains » plutôt que leur banalisation…

Les massifs de fleurs et de plantes sont irréguliers en taille, hauteur, profondeur, formes et couleurs. La rose est sans aucun doute la plus pittoresque des fleurs de ces jardins, mais le jardinier reste libre d’opter pour tout autre type de plantes, comme des variétés annuelles qu’il change en fonction des saisons et surtout, en fonction de ses goûts et de ses envies.

•L’objectif du jardin anglais est de trouver un certain équilibre dans les variétés et les couleurs.

Ces dernières, le plus souvent au nombre de quatre maximum, peuvent allègrement jouer les contrastes en mariant le vert à l’orange et au rouge profond, le bleu au jaune, tout en tenant compte des accessoires qui s’ajoutent au décor comme une statue ou un point d’eau, le tout sur un gazon soigné et régulier , so british.

Le jardin à l’anglaise propose donc un retour à la Nature, permettant de réconcilier l’homme et son environnement sur lequel il agit non plus comme un dominateur, mais comme complice.



préparer son jardin

 21/05/2015
Le printemps approche et la nature va se réveiller. Les journées, bien qu’encore fraîches, seront de plus en plus ensoleillées et il sera temps de préparer le jardin pour l’été.
C’est donc dès à présent qu’il faut commencer à entretenir, planter, repiquer, tailler, … afin que les fleurs, arbustes, fruits et légumes se développent pleinement pendant les beaux jours.

Au fil des mois du printemps, quelques tâches, toujours accomplies avec plaisir, seront indispensables
Au jardin


•Mars

C’est au cours du mois de mars que vont réellement commencer les travaux, même si le temps n’est pas encore au beau fixe. Profitez des premières journées ensoleillées pour débuter la préparation de votre jardin.
Commencez par désherber les plantations à la binette et retirez les feuilles mortes, qui favorisent l’humidité.
Apportez de l’engrais biologique au pied de vos massifs.
Si le temps n’est pas trop froid et humide, plantez en pleine terre les fleurs printanières, telles que les jacinthes, tulipes, crocus, iris, … ayant passé l’hiver au repos et qui ont dû commencer à fleurir à l’intérieur.

Préparer son jardin et son potager pour l’hiver
Si nécessaire, faites une dernière taille des rosiers. Toutes les plantes grimpantes, comme par exemple la glycine, peuvent être taillées aussi.
Faites une première taille de vos haies. Vous pouvez aussi commencer à planter les haies et arbustes persistants.
C’est aussi le moment de semer une nouvelle pelouse.

Comment entretenir sa pelouse?
Divisez les vivaces (seulement si elles sont devenues trop touffues. Cette division peut se faire 1 fois tous les 3 ans environ), et les bambous. Déterrez-les avec une bêche en gardant de la terre autour des racines, puis divisez la motte en deux à la main ou à la bêche. Replantez rapidement une partie à l’endroit initial et le reste ailleurs.


•Avril

Continuez à diviser vos vivaces, à biner et désherber. Poursuivez aussi les tâches commencées en mars, comme le semis d’une pelouse, le repiquage des semis faits à l’intérieur, …
Faites un apport d’engrais, particulièrement au pied des rosiers et arbustes.
Retirez les paillages d’hiver, sauf au pied des plantations les plus fragiles.
Ce sera le moment de semer les annuelles en terre : pavots et coquelicots, capucines, soucis, … et de planter les bulbes d’été comme les glaïeuls, lys et dahlias, …
Posez des tuteurs sur les plantes à grandes tiges risquant de plier au vent.
Commencez la tonte de vos pelouses, attendez ensuite 3 jours pour y apporter un complément d’engrais.
Supprimez les mauvaises herbes et leurs racines avant qu’elles ne prolifèrent et scarifiez votre gazon.
Réparez les parties endommagées en griffant le sol à nu pour ensuite y déposer un mélange de graines et de terreau, tassez et arrosez.


Comment entretenir sa pelouse?
Taillez les houx, buis, troènes, saules, cognassier du japon, …
Vous avez jusqu’à la fin du mois pour planter rhododendrons et azalées (qui fleuriront en mai) dans de la terre de bruyère bien drainée, sans enfoncer les racines, et de préférence à mi-ombre.
•Mai
Continuez les tâches commencées en avril, comme l’entretien et la tonte de la pelouse, la taille des haies et arbustes à fleurs et l’élimination des mauvaises herbes.
C’est la dernière limite pour planter les bulbes, annuelles d’été et bégonias.
Il n’y a plus de risque de gel, sortez les dernières plantes encore à l’intérieur.
Au 15 du mois, sortez et fleurissez vos pots et jardinières sur les balcons.

Les plantes en pots pour la terrasse et le jardin
Arrosez régulièrement, surtout les plantations récentes.
Préparez et plantez vos massifs de géraniums, bégonias, … pour l’été ainsi que les plantes de rocailles.
Traitez vos rosiers contre les pucerons et maladies avec de la bouillie bordelaise (mélange d'eau, de sulfate de cuivre et de chaux) et supprimez les gourmands et fleurs fanées.
Taillez les lilas, en coupant la moitié de la branche ayant fleuri.
Arrachez les bulbes et oignons de printemps déjà fleuris et fanés, étalez-les et séchez-les à l’ombre pour les stocker au sec à l’abri de la lumière jusqu'à l’automne prochain.
Si certaines fleurs de printemps, comme la pivoine et l’azalée par exemple, sont fanées, coupez-les. Taillez également les arbustes comme le forsythia.


Au potager



•Mars


Les semis et repiquage de plantations se feront encore en majorité sous abri car il faut prévoir une protection contre le gel qui peut encore sévir en mars.
Binez, éliminez les mauvaises herbes et apportez un peu d’engrais ou de compost à votre terre, tout particulièrement autour des fraisiers.
Sous abri, tout au long du mois, vous pouvez planter entre autres, aubergines, carottes longues, courgettes, poireaux, céleris, laitues, choux et tomates. Ouvrez vos châssis les beaux jours et gardez les semis légèrement humides.
Attendez la fin du mois pour planter vos poireaux en pleine terre. Rien ne presse mais vous pouvez aussi mettre en place les pommes de terre germées dans une terre enrichie de compost.
Plantez les arbustes fruitiers.
Récoltez les derniers légumes plantés en automne, poireaux, persils, …
Attention aux rats, campagnols et oiseaux qui pourraient causer des dégâts au potager.


•Avril

Vous trouverez à partir d’avril et durant tout le mois de mai de quoi faire tous les jours dans votre potager.
Binez entre les rangs pour aérer la surface et supprimez les mauvaises herbes.
Repiquez et butez les pommes de terre quand vos plants atteignent 25 à 30cm de haut

Veillez à ce que la terre reste humide ; dans ce cas pas besoin d’arrosage.
Semez laitues, choux, carottes, poireaux, courgettes, oignons et aromatiques.
Ensuite, quand les graines ont bien levé, éclaircissez vos rangs de semis de carottes, laitues, poireaux, … pour leur donner de l’espace et faciliter leur croissance.
Pour ce faire, supprimez des plants en les déterrant ; les distances varient selon les légumes. Quelques exemples : de 8 à 10 cm pour des carottes, de 10 à 12 cm pour les poireaux et les oignons et jusqu'à 25 - 30 cm pour les laitues.
Les escargots vont commencer à dévorer vos salades, jusque fin septembre … Vous pouvez étaler de la cendre sèche ou de la sciure de bois entre vos plants pour faire barrage.
Mettez vos tomates en pleine terre à la fin du mois et posez des tuteurs.


Si le temps est sec, il faudra arroser mais uniquement le matin et le soir, pas durant les heures les plus chaudes de la journée.
Vous pouvez désormais retirer les protections d’hiver, paillage et voile.
Il y aura sûrement déjà quelques récoltes à faire, laitues, carottes, … que vous avez semées en automne.

Voir : Préparer son jardin et son potager pour l’hiver
Semez sur les parcelles qui se libèrent les légumes à récolter en automne, haricots, courgettes et concombres.
Posez des tuteurs sur vos arbustes fruitiers.



•Mai


Dès le 15 mai, vous serez normalement à l’abri des gelées matinales.
Poursuivez les travaux entrepris en avril :
continuez vos travaux de semis, repiquage et éclaircissement pour vos pommes de terre, carottes, laitues, poireaux, …
Binez régulièrement les rangs pour aérer, cela facilite l’assimilation de l’eau et des nutriments tout en supprimant les mauvaises herbes.
Finissez de planter vos tomates. Vous pouvez placer des feuilles d’ortie dans le trou lors de la plantation. Cela apporte de l’engrais et c’est un moyen biologique de lutter contre les maladies.
Traitez-les, feuillages uniquement, à la bouillie bordelaise.
Remuez le compost.


Les mois de septembre à novembre vont vous permettre de préparer votre jardin pour l’hiver. Cela peut sembler tôt dans la saison, mais c’est la période de l’année où le jardin commencera à se mettre au repos. Les températures seront déjà plus basses, surtout sous nos latitudes, et les premières gelées feront vite leurs apparitions.

L’automne est aussi la meilleure période de l’année pour les plantations.
Le jardin


•Septembre
Récoltez les graines des annuelles à mettre au sec pour le printemps prochain. Étalez les graines et faites-les sécher avant de les mettre dans un bocal hermétique à l’abri de la lumière, sans oublier de les identifier à l’aide d’étiquettes.
Arrachez les mauvaises herbes, y compris les racines, manuellement et à la binette pour éviter les désherbants chimiques.
Supprimez les fleurs fanées dans vos allées et massifs. Pour les plantes en pots ou bacs, un apport d’engrais sera sûrement nécessaire.
Jusqu’à la mi-septembre maximum, vous pouvez encore semer et réparer votre gazon.
Taillez vos haies une dernière fois, attendez la fin de la floraison pour les haies fleuries.
Si vous voulez faire des boutures de rosiers et de conifères, c’est le moment


•Octobre
Vous pouvez planter vos bulbes printaniers et les vivaces qui fleuriront au printemps : tulipes, jacinthes, crocus, iris, perce-neige, narcisses et jonquilles, … entre autres.
Déterrez les bulbes d’été (dahlias, glaïeuls, bégonias), laissez-les sécher, puis entreposez-les à l’abri de la lumière et du gel.
Faites une dernière tonte de votre gazon.
Vous pouvez planter des conifères, des arbustes à feuillage persistant, des pivoines arbustives ainsi que des plantations qui apprécient la terre de bruyère comme l’azalée.
Vous pouvez commencer à planter des rosiers (jusqu’à fin mars)
Videz les pots et jardinières inutilisés au fur et à mesure de la défloraison et nettoyez-les avec un peu de javel et d’eau pour éliminer les maladies.
Si vous ne les rentrez pas, rassemblez les pots et isolez-les du sol (sur une palette ou une planche posée sur des briques), disposez de la paille au pied des bacs et un voile d’hivernage sur le feuillage.
Les plantes en pots pour la terrasse et le jardin
(En février - mars, vous pouvez déjà planter vos bulbes pour la saison prochaine.)
Coupez les branches mortes de vos arbres et élaguez si nécessaire.

Des fleurs pour Noël :

Début octobre, dans des pots résistant au froid, plantez des narcisses "jonquilles", des tulipes hâtives, jacinthes, crocus,… qui resteront à l’extérieur environ 2 mois. Ensuite, rentrez-les, ils fleuriront à l’intérieur au bord d’une fenêtre, avec un arrosage régulier.


•Novembre


Les derniers travaux de jardinage se feront en novembre. Après ceux-ci, votre jardin pourra passer l’hiver sereinement :
Rentrer vos pots et balconnières (avant les premières grosses gelées sous peine de les voir éclater sous l’effet du gel).
Il n’est plus nécessaire de tondre la pelouse, mais il faut ramasser régulièrement les feuilles mortes et idéalement les mettre au compost.
Scarifiez votre gazon et si besoin vous pouvez nourrir la terre d’une fine couche de terreau.
Nettoyez et rangez votre tondeuse.
Taillez vos rosiers et traitez ceux qui portent des taches noires à la bouillie bordelaise. Taillez aussi vos arbres et arbustes.
Plantez aussi les pensées, primevères, mais aussi plantes de bruyères et arbustes persistants.
L’automne est bien là, protégez vos plantes les plus fragiles à l’aide d’un paillis.




Le potager


C’est le moment des principales et dernières récoltes de fruits et légumes, … mais aussi de planter poireaux et radis.

Le temps également de préparer le potager à passer l’hiver dans de bonnes conditions pour de futures bonnes récoltes.
•Septembre
Éliminez les mauvaises herbes dans vos rangs de légumes et espacez les arrosages.
Vous pouvez semer : oignons, oseille, poireaux, radis et épinards.
Plantez aussi vos fraises.
Récoltez les pommes de terre restantes et la rhubarbe.
N’arrosez plus vos plants de tomates et supprimez les feuilles leur faisant de l’ombre.
C’est la dernière limite pour planter du persil.
Veillez à ce que vos potirons ne soient pas trop en contact avec l’humidité (posez-les, au besoin, sur des morceaux de pots en terre cuite).


Octobre

Il est temps de récolter le reste de vos fruits et légumes (courgettes, carottes, navets, choux fleurs, betteraves, pommes et poires,…), mais aussi les herbes aromatiques et les potirons avant les gelées.
Pour conserver vos légumes et éviter qu’ils ne pourrissent, faites vos récoltes et cueillettes le matin et attendez que la récolte sèche à l’air libre avant de les entreposer bien au sec.
Si vos plants de tomates n’ont plus de fruits, arrachez-les et détruisez-les pour éviter les maladies.
Vous pouvez semer les radis sous un châssis, mais aussi épinards, laitues d’hiver et chicorées (chicons).
Sur les parcelles vides, il est aussi temps de répandre fumier et compost et de les aérer en bêchant.
Plantez les framboisiers et taillez les groseilliers.


Buttez vos poireaux :
1 - Quand les poireaux sont repiqués, ils le sont dans une rigole de 10 à 15 cm, pour faciliter l’arrosage.
2 – Ensuite, fin octobre, rabattez la butte de terre sur les poireaux : ils donneront plus de blanc.



•Novembre


Plantez vos futurs arbres et arbustes fruitiers (possible tout au long de l’hiver) ainsi que l’ail et les oignons.
Dès que les toutes les feuilles sont tombées de vos arbres et arbustes fruitiers (à pépins et noyaux), taillez-les et traitez-les à la bouillie bordelaise. Bouturez aussi framboisiers et groseilliers.
Récoltez les châtaignes, la mâche ainsi que l’oseille, les dernières carottes, betteraves et poireaux.
Nettoyez la terre des fruits et légumes restants, bêchez le potager avant les gelées et ajoutez fumier et compost.

Le jardin potager



Paillage d’hiver


Au jardin ou dans le potager, le paillage se pratique toute l’année. En été, il aura entre autre pour but de limiter l’évaporation d’eau et la pousse des mauvaises herbes. En automne, il a aussi plusieurs avantages :
Il protégera les plantes et racines des fortes gelées.
En se décomposant, il va nourrir le sol et évitera que la terre ne se tasse sous l’effet de la pluie.

Avant de poser le paillage, ameublissez le sol et désherbez.
Conservez les feuilles mortes, vos déchets de tailles et tontes : passez le bois au broyeur à végétaux. Pour les déchets de tontes, laissez-les reposer et sécher quelques jours avant de les poser (riches en azote, ils brûleraient les jeunes plants). Posez une couche d’environ 5 à 7 cm de paillis et arrosez.
Ne paillez pas un sol déjà gelé, cela aurait l’effet inverse, c’est-à-dire que le paillis garderait le sol froid. N’oubliez pas de retirer le paillage d’hiver au printemps.
Vous trouverez aussi en magasin de nombreux matériaux de paillage organique prêts à l’emploi : paille coupée, écorces,… mais également des films (plastique ou toile) et de nombreux minéraux. Ces derniers enrichiront le sol mais ne le protègeront pas de manière efficace pendant longtemps.

Mobilier et outillage

Certains de vos équipements, tels que le mobilier, les pots et jardinières ainsi que l’outillage redoutent eux aussi la saison hivernale. Ils auront besoin d’un minimum d’entretien et d’un entreposage à l’abri pour la saison froide.
Nettoyez-les et entreposez-les au sec.



Depuis quelques années, un ingénieur en agroculture a développé une méthode de culture de potager sans travail. En effet, sans bêcher, sans sarcler, sans biner, il réussit à cultiver ses légumes dans un sol riche et engraissé grâce au compostage perpétuel dans ses planches de culture. En automne, ses planches sont couvertes des feuilles mortes tombées en abondance sous notre climat. Au cours de l'été, il effectue les paillages avec des balles de foin, des tontes de gazon et toute autre matière biodégradable propre à couvrir le sol et empêcher les mauvaises herbes à se développer.

Fini le motoculteur, le bêchage, le sarclage!! Place aux vers de terre et autres petits insectes qui transforment les déchets biodégradables en merveilleux sol propre à la culture de nos légumes, fruits, herbes et fleurs!!

 

 Petit vidéo de Dominique Soltner expliquant sa méthode

http://www.youtube.com/watch?v=t69-kZ8zCXo&feature=related

 

Petit vidéo de Dominique Soltner expliquant sa méthode pour les petits jardins

http://www.youtube.com/watch?v=kg50ljsV8Xo

 

Livre sur la méthode

http://www.soltner.fr/pdf/pros-jardin.pdf?osCsid=96ff124368fcdb8fae5cd1369e9dbed2




La terre

 19/05/2015

SourirePour ceux qui désirent monter une couche chaude ou tiède, c'est la période idéale.

La couche, c'est la source naturelle de chaleur à l'intérieur du coffre.
Elle est ordinairement constituée d'un mélange de débris végétaux et de fumier (celui de cheval est le plus chaud).
La fermentation de ce mélange s'accompagne d'une importante élévation de température qui se stabilise au bout de quelques jours autour d'une vingtaine de degrés, selon la nature des matériaux mis en oeuvre.

On distingue ainsi 3 sortes de couches:

- 1 - La couche chaude:
presque exclusivement constituée du fumier frais de cheval sur une épaisseur importante (40 à 60 cm) et qui peut fournir 25°C pendant 4 à 5 semaines. On l'emploie surtout entre novembre et mars.

- 2 - La couche tiède:
de température plus faible (15 à 18 °C) parce que due à une fermentation plus lente et modérée des matériaux.
On utilise en général du fumier vieux (entassé depuis plusieurs mois) ou des feuilles mortes (chêne, châtaignier, orme, hêtre) que l'on brasse avec un peu de fumier frais (moitié/moitié ou 2/3 de fumier vieux ou feuilles pour 1/3 de fumier frais).

La constitution d'une couche tiède peut s'échelonner entre Janvier et avril; sa durée d'activité est d'environ 2 mois, surtout si l'on prend soin de regarnir périodiquement (tous les 15 jours) les côtés des coffres avec du fumier frais : ce sont les réchauds.

- 3 - La couche sourde:
appelée encore couche enterrée, que l'on utilise quand les grands froids ne sont plus à craindre.
On l'établit dans une fosse creusée aux dimensions des coffres et sur 50 cm environ de profondeur.

On l'emplit avec du fumier vieux ou des débris de végétaux (vieux foin, paille, mauvaises herbes) mêlés d'un peu de fumier frais, de cheval ou de mouton, voire de poule (3/4 - 1/4).
Ce type de couche ne fournit qu'une faible chaleur mais n'exige en revanche que peu de fumier.

Les déperditions de chaleur sont limitées, la terre des parois formant un excellent isolant.
On emploiera cette formule de culture hâtée pour les semis en place de concombre ou de melon ou pour la mise en nourrice des plants devant subir plusieurs repiquages.


Montage d'une couche maraichère.

couche réalisée avec du fumier

La couche chaude est montée à partir d'un mélange de fumier de cheval, de feuilles mortes .
Un mélange de ces éléments est placé dans une tranchée (longueur variable), largeur 1,50 m maximum (suivant châssis dont on dispose).

Le fumier de cheval pailleux et riche en déjections est mélangé aux feuilles mortes qui agissent comme modérateur de température.
La couche chaude (20 à 30°C) se compose d'environ 2/3 de fumier et de 1/3 de feuilles ou paille, sur 80 à 90 cm d'épaisseur.

On l'utilise peu en culture maraîchère, mais surtout en floriculture.
La couche tiède est composée par moitié de fumier et de feuilles, sur 50 à 60 cm d'épaisseur.
Une couche de paille (ou feuilles) est placée dans le fond de la tranchée, puis le mélange employé (fumier + feuilles) est disposé en couches successives, en tassant très fortement et en humectant d'eau ou mieux de purin.

Lorsque le travail est terminé, on recouvre de châssis et on laisse passer le « coup de feu », c'est-à-dire l'élévation à forte température.
Lorsque cette température est normale (15 à 18° C) on place le mélange de terre et de terreau sur une épaisseur de 20 à 25 cm et lorsqu'il est réchauffé on peut commencer la culture.

Sur cette couche, vers le 20 janvier, on peut semer des carottes courtes, laitues Gotte ou autres de printemps, radis rond rose, cressons etc...



Analyser la terre de son jardin

 

Il est primordial de connaître la nature du sol de son jardin car le choix des cultures, les techniques d’entretien, d’amendement et de fertilisation en dépendent. 

La plante doit pouvoir trouver dans le sol ses nutriments essentiels. Une plante peut se développer à merveille sur un sol sableux quand une autre a besoin d'un sol organique et frais. Il faut donc, avant toute plantation, connaître le sol requis par les plantes (il sera précisé sur leur emballage). Sachant qu'elle est différente selon les régions et parfois, selon les jardins, l'analyse de la terre est impérative.

 

La terre franche

Très légèrement acide, la terre franche est la terre arable idéale pour un jardinier. Elle se compose de 60 à 65 % de sable, 20 % d'argile, 10 % de calcaire et 5 à 10 % d'humus. Le sable, qui domine dans une terre équilibrée, offre un bon drainage et laisse passer l’air et les rayons du soleil.

Selon la prédominance de l'un de ces 4 éléments, on parle de terre sablonneuse, argileuse, calcaire ou humifère.

 

Terre calcaire ou terre acide ?

Le pH (potentiel Hydrogène) est capital dans l'analyse de la terre. Il sert à mesurer la réaction acide, neutre ou basique (alcaline) d'un sol, sur une échelle de 1 à 14.

Pour la majorité des sols, le pH est compris entre 4 et 9.

  • Si le pH est supérieur à 7, le sol est calcaire et dit "alcalin" ou "basique".
  • Si le pH est inférieur à 7, le sol est acide.
  • Si le pH est égal à 7, le sol est neutre.

Une grande partie des plantes aiment les sols neutres ou légèrement acides, dotés d'un pH compris entre 6.5 et 7.2. Un pH de 6,5 est idéal.

Les sols sableux et humifères sont plutôt acides et les sols calcaires plutôt alcalins.

 

Quelques prélèvements pour l’analyse

Pour déterminer de manière fiable le pH de votre sol, vous pouvez le mesurer à l’aide de testeurs. Vous en trouverez en magasins. Il existe également des kits d’analyse plus complets qui vous permettront de connaître précisément la composition chimique de votre sol. Cette analyse est vivement préconisée, notamment si vous ne comprenez pas certains de vos échecs. Grâce aux résultats de l'analyse, vous saurez comment améliorer votre terre.

Recueillez plusieurs échantillons de terre à différents endroits du jardin. Veillez à prélever ces échantillons dans la couche « arable », c'est à dire entre 30 et 60 cm de profondeur. C'est à ce niveau que les racines des plantes et des légumes vont chercher les nutriments essentiels à leur croissance. Puis, mélangez les mottes de terre prélevées pour obtenir quelque chose d’assez représentatif de votre jardin qui pourra être analysé par un mini-laboratoire.

 

Terre lourde ou terre légère ?

La terre idéale forme facilement une boule quand on la malaxe et se casse en tombant. 

Un sol qui semble absorber rapidement l'eau à la suite d'une grosse pluie est certainement léger. Pour en être sûr, pétrissez une poignée de terre, mouillez-la un peu et malaxez-la entre vos doigts. Une terre légère ne s’agrègera pas et refusera de former une boule.

En revanche, si le sol garde de l’eau en surface après une forte averse et laisse apparaître des fissures par temps sec, il est probablement lourd. Vérifiez-le en malaxant un peu de terre : elle doit coller et se rouler facilement en boule.

Quand vous connaîtrez mieux votre terre, vous choisirez les cultures qui auront les meilleures chances de s’y développer. Cette adaptation à la nature de votre sol est essentielle. Vous pourrez aussi combler certains manques en apportant des amendements. Ces corrections ne seront pas miraculeuses mais elles amélioreront votre terre au fil des années. Il est de toute façon important d'amender sa terre, c'est-à-dire de la rééquilibrer avant de la fertiliser.



La terre argileuse et les plantes pour terre argileuse


La terre argileuse, ou terre glaise, est une terre lourde composée de 30 à 45% de sable. Elle est fertile et riche en potasse. A quelles plantes convient une terre argileuse ?




Comment reconnaître une terre argileuse ?

A la différence de la terre calcaire, la terre argileuse ne contient pas de chaux. Légèrement blanche, elle colle à la bêche lorsqu'elle est humide. En séchant, elle forme des mottes très dures et sa surface se fendille. Si on la mouille un peu, on peut facilement former une boule. Si on la fait tomber, elle ne se casse pas.



Quels sont les avantages d'une terre argileuse ?
Elle retient l'eau.
Elle fixe les engrais.



Quels sont les inconvénients d'une terre argileuse ?
Elle pompe l’eau, se sature, devenant imperméable et difficile à travailler.
L’été, elle absorbe mal les pluies d'orage.
L'hiver, elle peut être un problème pour les végétaux qui souffriront de trop d'humidité.



Comment amender une terre argileuse ?
Apportez-lui de la chaux éteinte tous les trois ans et procédez à un bêchage à l’automne.
Vous pouvez également l'enrichir en y incorporant du sable, du fumier, du compost...



Quelles plantes aiment la terre argileuse ?

Arbres : bouleaux, charmes, chênes, hêtres
Arbustes : berberis, chèvrefeuilles, cornouillers, forsythias, lilas, rosiers, seringats
Arbres fruitiers : cassissiers, groseilliers à fleurs, poiriers, pommiers + fraisiers si pas trop d'humidité
Fleurs : pivoines, oeillets d'Inde
Vivaces : digitales, muguets, myosotis, primevères
Plantes potagères : brocolis, choux, navets, salades + tomates si pas trop d'humidité



Notez qu'en revanche, la culture des bulbes et des plantes de rocaille s’avère difficile sur un terrain argileux.


La terre humifère (riche en humus) et les plantes pour terre humifère


La terre humifère est composée d'argile, de sable et de plus de 10 % de matière organique décomposée (humus). C'est la terre des forêts. A quelles plantes convient une terre humifère ?




Quelles sont les caractéristiques d'une terre humifère ?
On la trouve souvent près des bois.
Elle est d’un brun foncé quasiment noir.
Elle forme des grumeaux et contient des restes végétaux.
La présence d’une mauvaise herbe, le mouron des oiseaux (mouron blanc ou stellaire) est révélatrice, à l'instar des fougères, genêts et bruyères.



Quels sont les avantages d'une terre humifère ?
Elle retient très bien l'eau, bien qu’elle soit perméable.
Elle est spongieuse et reste fraîche, facile à travailler.
La végétation y est précoce.



Quels sont les inconvénients d'une terre humifère ?
Elle est souvent trop acide.
Elle est parfois trop humide (jusqu'à devenir dans certains cas marécageuse !).
Elle se dessèche rapidement en été.



La terre humifère : les bonnes pratiques
Il est conseillé de chauler un terrain humifère tous les 2 ans afin d'en neutraliser l'acidité.
Un drainage est également préconisé, si nécessaire.
En matière d'amendement sont recommandés les engrais à base d'acide phosphorique ou de potasse mais limités en azote.



Quelles plantes aiment la terre humifère ?

Plantes de terre de bruyère : rhododendrons, azalées, hortensias, fougères, clématites, camélias, érables du Japon
Arbres : aulnes, bambous, saules, sapins, faux cyprès
Fruits et légumes : rhubarbe, cucurbitacées, salades, poireaux, céleri, choux



Si votre terre est riche en humus, oubliez les bulbes (sauf les arums et les anémones à qui ce type de sol convient), les vivaces, les arbustes à fleurs, les arbres fruitiers, les plantes de rocaille et les rosiers !


La terre calcaire et les plantes pour terre calcaire


La terre calcaire, aussi appelée alcaline ou basique, est composée de 12 à 30 % de carbonate de chaux. Caillouteuse, elle peut gêner le travail des jardiniers. A quelles plantes convient une terre calcaire ?




Quelles sont les caractéristiques d'une terre calcaire ?
C'est un sol typique du sud de la France, en général bien drainé, qui se réchauffe vite.
Il se travaille bien, mis à part en cas de pluie, où il devient boueux et collant. En été, il se dessèche.
Des cailloux remontent régulièrement en surface.
On trouve sur un sol calcaire en friche des trèfles blancs, coquelicots, chardons, moutarde.



La terre calcaire, souvent à l'origine de chlorose

La chlorose est une carence en nutriments (en fer ou en magnésium par exemple) qui provoque le jaunissement des feuilles de la plante.

Comme de nombreuses plantes n'aiment pas le calcaire, il est nécessaire d'amender fréquemment ce type de sol afin de lui faire gagner en acidité. Pour cela, il existe 2 moyens :
lui apporter les matières organiques appropriées (terre de bruyère, tourbe blonde, fumier de bovins...)
installer des engrais verts (trèfle, lupin blanc, vesce...) et patienter jusqu'à la prochaine culture



La terre calcaire : les bonnes pratiques
La terre calcaire sera bêchée avant l'hiver, sans être retournée trop profondément.
Les semis et les plantations seront réalisés à l'automne plutôt qu'au printemps.



Quelles plantes aiment la terre calcaire ?



Se plaisent sur un terrain calcaire le coquelicot, la matricaire (camomille sauvage), le chardon, la campanule et la chicorée sauvage. Les œillets et la Nigelle de Damas s’en accommodent également bien.



Et aussi :

Arbustes à fleurs : deutzias, kolkwitzias, lilas, boules de neige
Arbres : érables, noyers, sorbiers, hêtres, tilleuls, quelques variétés de cerisiers, ifs et genévriers
Plantes de rocaille : asters des alpes, aubriètes, oeillets, daphnés, pavots d'Islande
Plantes à bulbes : ail d'ornement, narcisses et lys géants



Au potager, il sera nécessaire de bien amender la terre pour cultiver des légumes.


La terre sableuse et les plantes pour terre sableuse

Une terre sableuse, également nommée siliceuse, contient plus de 70% de sable siliceux. Elle est très proche de la terre franche, la terre idéale. A quelles plantes convient une terre sableuse ?




Quelles sont les caractéristiques d'une terre sableuse ?
Elle est rugueuse et s’effrite au toucher (les particules de sable, plus ou moins fines, n'adhérant pas entre elles).
Elle est plutôt acide, légère, peu stable et on la trouve souvent en bord de mer.



Quels sont les avantages d'une terre sableuse ?
Facile à travailler, elle se réchauffe très vite au printemps, rendant les cultures précoces.
En hiver, elle aide les plantes à mieux supporter les températures extrêmes car, très perméable, elle laisse passer l'air et l'eau.



Quels sont les inconvénients d'une terre sableuse ?
En été, elle sèche rapidement et nécessite de ce fait des arrosages fréquents.

--> Comme il a du mal à retenir l'eau, pensez alors à pailler votre sol (paille, feuilles mortes, tonte de gazon…) afin de limiter l’évaporation de l’eau.



Comment amender une terre sableuse ?

Pour palier au manque de magnésium et d’oligo-éléments d'une terre sableuse, qui ne retient pas suffisamment les minéraux et les matières fertilisantes (entraînés par l’eau en profondeur), apportez-lui :
des matières organiques
du fumier décomposé
de l’argile
des engrais verts

et travaillez le sol au minimum.



Quelles plantes aiment la terre sableuse ?

Plantes acidophiles : celles qui supportent la sécheresse
Rocailles & plantes à bulbe : sauf les callas, anémones, nivéoles, narcisses, bégonias, dahlias qui aiment les sols humifères
Arbustes : céanothes, coronilles, genêts, spirées, buddléias, potentilles, millepertuis, cytise, berbéris, cotonéaster, lavande
Arbres : bouleaux, châtaignier, pin maritime, eucalyptus, hêtre, acacia, frêne, sorbier, albizzia, phœnix, cèdre de l'Himalaya, figuier
Potager : pommes de terre, carottes, alliacées, asperges, haricots



vu  le prix (- de 5 euro) il ne faut pas s attendre à de la super qualité mais la bordure fait son boulot , il faut faire les trous avant pour eviter de taper trop à la masse dessus....Cool


Des allées inspirées pour votre jardin

 

Graviers quartz en pierre naturelle, jaune, 6/14 mm, 25 kg



Des allées inspirées pour votre jardin

 

Couleur : Champagne
Largeur du produit
(en cm) : 35
Longueur (en cm) : 45
Avec trou pour insertion d'un spot lumineux;
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le lot de 4 spots à encastrer solaires Grenada, 20 lumens, inox, INSPIRE




Les haricots verts

 19/05/2015
Les haricots verts, grands classiques parmi les légumes d’été, sont devenus encore plus incontournables avec l’arrivée de nouvelles variétés exemptes de fils.

De mai à fin juillet, au soleil, semez directement en place 6 graines ,distants de 40 cm en tous sens, en sol frais, léger, ameubli, riche en humus, peu calcaire. Pour accélérer la germination, faites tremper les graines quelques heures dans un bol d’eau tiède.
Binez après la levée des plantules, arrosez s’il ne pleut pas, buttez 15 jours plus tard. Renouvelez les semis tous les vingt jours, afin d’échelonner les récoltes.
Si vous tenez compte des associations, bonnes ou mauvaises, entre les légumes, le haricot est très sensible à son voisinage.

Les haricots nains et la pomme de terre
La pomme de terre éloigne la coccinelle mexicaine des haricots alors que les haricots protègent la pomme de terre des doryphores. Plantez en rangs alternés.

Les haricots nains et la sarriette
Cette herbe aromatique les protège de la chrysomèle du haricot. Disséminez quelques plants autour des rangs.

Les haricots nains et les fraisiers
Ces plantes s’entraident et se développent plus rapidement. Alternez les rangs.

Le haricot nain s’unit aussi pour le meilleur
Avec l’aneth, les carottes, la betterave, la bourrache, les céleris, les choux, le concombre, les pois, les radis, la tomate…

Et les œillets d’Inde
Les œillets d’Inde, si utiles au potager, protègent efficacement les haricots des parasites divers. 

Voisinage déconseillé pour le haricot nain
Le fenouil, les haricots à rames, les oignons, l’ail, l’échalote, les poireaux, la ciboulette…



Les radis

 19/05/2015

Cette variété traditionnelle vous donnera des radis demi-longs, rose à petit bout blanc.

 

 

Conseil  :

Ce radis se sème à 2-3 cm de profondeur et préfère une exposition mi-ombragée. Pour avoir des radis savoureux et non piquants, arrosez-les régulièrement.

 

 

Le geste BIO :

Pour des recoltes sur une plus longue periode, espacez vos semis de 15 jours.

 

 

Conseil culture :

1. Semis : Semez de mars à avril en pots sous abris ou en pleine terre à partir de mai, en lignes distantes de 25 cm, à exposition ensoleillée.
2. Eclaircissage : Dès que les plants ont 4 à 5 feuilles, arrachez les plus petits pour n'en laisser qu'un tous les 15 cm.
3. Récolte : Récoltez de mai à octobre.

 

 

Plante(s) compagne(s) :

La proximité des carottes et des pois favorise une bonne production. Luttez préventivement contre l'altise (insecte nuisible) en semant quelques laitues au milieu de vos radis.

 

Je vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée .

séve & coco

 




Gros radis noirs

 19/05/2015

Cette variété produit de gros radis noirs à la chair blanche très ferme, et se conserve très bien pendant l'hiver. Le radis est délicieux coupé en fines lamelles dans les salades, ou en rondelles avec du sel et du beurre.

 

 

Conseil culinaire :

Le radis noir peut être utilisé en salade ou cuit comme le navet.

carpoccio de radis noir aux baies roses 

 

 http://www.certiferme.com/blog/article-632-103849-normale-carpaccio-de-radis-noir-aux-baies-roses.html

 

 

 

Conseil pour le sol :

Pour des récoltes sur une plus longue période, espacez vos semis de 15 jours. Ce radis se sème à 2-3 cm de profondeur et préfère une exposition mi-ombragée.

 

 

Conseil culture :

1. Semis : Semez de mi-juin à août dans des sillons profonds de 2-3 cm, distants de 25 cm et tassez le sol.
2. Éclaircissage : Au stade 3-4 feuilles, éclaircissez en arrachant les plus petits plants pour ne laisser qu'un radis tous les 15 cm. Arrosez régulièrement.
3. Récolte : Récoltez de mi-septembre à novembre.

 

 

Plante(s) compagne(s) :

Le radis aime la proximité de la laitue car en intercalant leurs semis, les radis pousseront à l'ombre et les laitues ne seront pas trop serrées.

 

Les étapes du semis :




Tomate yellow steffer

 19/05/2015

Ces tomates jaune vif, très originales à l'allure de poivron, ont une saveur très douce. Cette tomate de grosse taille sera parfaite pour réaliser vos farcies.

 

 

Conseil culinaire !

Cette tomate de grosse taille sera parfaite pour réaliser vos farcies.

 

 

Conseil pour le sol !

Ne gardez qu'une tige principale et supprimez les pousses à la base des feuilles. Puis étêtez la plante à la 2e feuille après le 5e bouquet de fleurs.

 

 

Conseil culture !

1. Semis : Semez d'avril à mai sous un abri dans une terre fine et riche.
2. Repiquage : Au stade 3-4 feuilles, replantez les plants les plus vigoureux toujours sous un abri. Entre fin mai et juin, plantez les pieds de tomates obtenus à 50 x 80 cm de distance et placez un tuteur.
3. Récolte : Récoltez d'août à octobre. Pour avoir vos tomates dès juillet, semez à l'intérieur de février à mars.

 

 

Plante(s) compagne(s) !

La tomate aime la proximité des herbes aromatiques car leur présence la protège des ravageurs.

 

Les étapes du semis :

 

 

 

 




Les fraisiers

 19/05/2015

Si les grosses fraises actuelles n'ont été introduites du Chili qu'en 1714, la fraise des bois figurait dans les potagers du Moyen-Âge et les Romains en faisaient des masques de beauté.
Plantes vivaces rencontrées à l'état sauvage dans nos sous-bois, les fraisiers ont aussi subi des améliorations qui ont favorisé la grosseur des fruits.
L'une des caractéristiques de cette plante vivace est l'émission de stolons. Ils s'enracinent naturellement et forment alors de nouveaux pieds de fraisiers.
Préparez-vous à récolter vos propres fraises dans de grands paniers

Quand planter vos fraisiers?

La meilleure période se situe entre la mi-août et la mi-octobre. Les plants ont ainsi le temps de s'enraciner avant l'arrivée de l'hiver et du froid. Ils fructifient dès l'année suivante.
Les variétés remontantes qui produisent à la fin de l'été, et les fraisiers des Quatre saisons, préfèrent toutefois être mis en terre en mars-avril, quand le printemps réchauffe la terre.

Où planter vos fraisiers?

Climat : les fraisiers aiment les climats froids, ils ont besoin d'un temps de repos marqué par le froid. Ils supportent sans crainte les -15 à -20°C de l'hiver. Mais ils craignent les gelées tardives du printemps : leur floraison survenant en avril-mai. Pour éviter tout dommage, prévoyez un tunnel de forçage.
Exposition : une exposition ensoleillée pour les variétés à gros fruits, plutôt mi-ombragée pour les petits fruits ou "quatre saisons". Les fraisiers se cultivent au potager.
Sol : une terre silico-argileuse, riche en humus et légèrement acide à neutre. Évitez-lui les sols très calcaires ou excessivement humides !
Densité : 4 à 6 plants/m²
Dans un potager en carré 3 pieds de fraisier par carré. On les plantera près des bords, en les plaçant à équidistance les uns des autres.

A savoir : les fraisiers se cultivent aussi en pot, pour

A savoir : les fraisiers se cultivent aussi en pot, pour un potager au balcon.

Plantez les fraisiers en ligne, sur une butte

Comment planter vos fraisiers?

- Préparez le sol de culture au moins 1 mois en avance : supprimez toute mauvaise herbe ou déchet, et incorporez à la terre du fumier ou du compost bien décomposé et un engrais de fond.
- Plantez vos fraisiers en ligne sur des buttes (pour éviter tout risque d'eau stagnante) séparées par un sentier large de 60cm (pour faciliter les futures cueillettes). Espacez-les de 30-40 cm sur le rang.
- Tassez au pied de chaque fraisier, et ménagez une petite cuvette d'arrosage autour de son collet.
- Paillez à la surface : les fruits sont isolés du sol, les mauvaises herbes sont stoppées, l'humidité du sol est gardée. En savoir plus sur les avantages du paillage.
A savoir : Les fraisiers se multiplient facilement grâce à leurs stolons, mais on les multiple aussi par des semis.

 

*photo protéger du jardin de la roche:
future récolte....

 




Le pissenlit

 19/05/2015

Toute la complexité, la beauté de la nature, dans la première fleur du printemps. Celle dont on ne se soucie pas, qu'on ne regarde même plus et qui nous a tant amusé enfant, au moment où vient le temps de sa transformation. Celle qui nous a aiguisée les papilles en salade. Cette plante est utilisée comme remède, vin médicinal, décoction, jus de pissenlit et même comme teinture.

 Au potager il éloigne les doryphores. Des champs entiers, des vergers de cerisiers blancs en Provence, et aux pieds des milliers de petits soleils jaunes. Ils captent et projettent déjà la chaleur du grand Soleil. La vie est belle car où que nous regardions, dans la nature,

 " Le rêve qu’on a en soi,on le retrouve hors de soi."      

                               Victor Hugo.

 

  Merci à Super mamie Suzanne

(qui à donner l'idée de cette article)




les légumes associés

 19/05/2015

les légumes sont associés... ça peux ce contrarier ou ce bonifier c'est comme les gens c'est pas mis au hasard...comme par exemple : poireaux / carotte oui mais jamais de chou avec les poireaux ...assurer les rotations tous les 4 à 5 ans car on s'est très bien que les choux (les crucifères) ne doivent pas y retourner avant...2 fois par an faire absolument un plan de son jardin pour ne pas remettre la même chose au même endroit et on reprends ces plans de l'année précédente pour voir là ou on va mettre les crucifères ...donc les rotations , les associations
CULTURES : Les bonnes associations au potager... quelques bases...
Dans nos cultures aucun engrais, ni pesticides.
Nous utilisons le "temps nature" et la polyculture. Autant dire que les variétées et les quantitées plantées, semées et récoltées sont nombreuses et que les résultats sont là. Le constat est simple : Nous devons mettre notre intelligence au service de la nature et pas l'inverse.





 La plante possède plusieurs noms vernaculaires : herbe à dindes, herbes à dindons, herbe aux charpentiers, herbe de la Saint-Jean, herbe de Saint-Joseph, aux cochers, aux militaires, herbe aux coupures, saigne-nez, sourcil de Vénus.

Cette plante à stolons peut être utilisée comme couvre-sol sur de grandes surfaces. Elle permet alors de s'affranchir de la tonte nécessaire à un gazon classique.

La jardinière peut confectionner un produit phytosanitaire avec ses fleurs, après une infusion à froid de 24 heures, pour renforcer des fongicides "naturels "

La culture & utilisation de l’achillée millefeuille

Emplacement :
L’achillée millefeuille appréciera un emplacement ensoleillée à mi- ombre.
Au jardin d'ornement elle s’invitera agréablement dans vos massifs.
Au potager il est possible de la laisser se développer parmi la végétation spontanée, elle servira ainsi régulièrement de paillage. Autre possibilité, c'est de l'incorporer dans les allées enherbées du potager, comme une pelouse il est possible de la tondre et elle résiste très bien au piétinement.
Au verger, laissez l’achillée se développer au pied de vos fruitiers.

Multiplication:
L’achillée se multiplie de diverses façons :
Par semis, d'avril en juillet, en terrine dans un mélange bien drainé. La levée arrive au bout de 15 jours à 3 semaines. Maintenez bien la terrine humide. Semailles propose des graines à prix très abordable.
Par bouturage, pour les variétés horticoles c'est très bien car l'achillée s'hybride facilement par semis.
Par division de touffe. Idem que pour le bouturage.

Utilisation au potager bio
Plante compagne idéale, l'Achillée millefeuille repousse les insectes dits nuisibles aux cultures par son odeur âcre et non appètente. Par ailleurs, ses capitules de fleurs sont très appréciés par les pollinisateurs (abeilles, papillons) et autres insectes auxiliaires dont les redoutables syrphes.

Une décoction  non diluée (100g/L) de capitules fraîches d'Achillée millefeuille va activer la décomposition du compost.

En préventif, une macération de fleurs sèches d'Achillée millefeuille (20g/L) limitera les maladies cryptogamiques, dont le mildiou.

En biodynamie l’achillée millefeuille est lune des sept plantes qui permet de guérir le sol, elle rentre dans le prépara 502. Elle est utilisée, entre autre, pour améliorer la fumure."
L'achillée rentrera enfin dans la composition d'un foin de qualité pour vos animaux les bovins rechignent, mais les ovins et certains cervidés aiment bien.
Plante médicinale, idéale pour attirer les auxiliaires, renforcer la teneur en huiles essentielles des aromates , éloigner de nombreux insectes, L'Achillée sera semée sur les " Jardins de la roche " dès cette année.
Et chez vous ?



Les bons réflexes du printemps

Si vous vous réveillez au printemps pour préparer votre jardin, de vous à moi :

 il est un peu tard ! C’était en octobre, avant la période hivernale, qu’il fallait le faire.

Au printemps, dès le mois d’avril quand les beaux jours reviennent la nature se remet à vivre et elle accélère son processus de croissance La nature pousse vite, alors pas question d’avoir un temps de retard. Voici résumés tous les bons réflexes de printemps à avoir pour que votre jardin soit au top de sa forme en été. Parce qu’il le vaut bien !

Vous êtes prêt ? C’est parti !

Vous possédez une pelouse

En avril

Semez les nouvelles pelouses.

Tondeuse gazon

Appliquez un engrais anti mousse pour détruire efficacement la mousse et assurer un effet reverdissant pour un gazon plus vert, plus dense et plus robuste.

Scarifiez les pelouses qui en ont besoin pour leur redonner un petit coup de jeune et réparez les zones clairsemées ou les trous.

En mai

Tondez votre pelouse une fois par semaine. En cette saison et pendant au moins un mois (plus si le printemps est pluvieux) elle est très grasse et humide et pousse (presque) à vue d’oeil. Oubliez une seule tonte et votre pelouse vous le fait comprendre : elle se couche au passage de la tondeuse. Elle est, de plus, très lourde et volumineuse et remplit très vite le sac de votre tondeuse.

En juin

Tondez votre pelouse tous les 15 jours. Le mois de juin étant plus sec, la pelouse pousse donc moins vite et l’herbe est moins grasse. Si vous vivez dans une région très chaude, ne tondez pas votre pelouse à raz vous allez l’assécher artificiellement. Laissez 5 à 7 cm de pousse, ce petit tapis d’herbe créera un micro-climat au niveau du sol qui favorisera la préservation de l’humidité.

Vous avez des fleurs dans votre jardin

En avril

Fertilisez les rosiers avec un engrais spécifique. Déposez à leur pied votre mare de café ou la cendre de votre cheminer dilué avec de l'eau

Plantez les bulbes et tubercules qui fleuriront durant l’été comme les glaïeuls, les dahlias et les bégonias.

En mai

Plantez les fleurs dans les massifs d’été.

Arrachez les bulbes des fleurs défleuries et mettez les de côté.

En juin

Il faut déjà penser à l’automne ! Eliminez les gourmands qui apparaissent aux pieds de vos rosiers (les gourmands sont des pousses non désirées émises par le porte-greffe au bas de la plante et qui peuvent l’épuiser dans la croissance des pouces et des greffons souhaités).

Traitez vos rosiers contre les insectes et les maladies.

Vous avez des arbustes et des haies

En avril

Taille haie

Taillez les arbustes de printemps défleuris.

Fertilisez les arbres et arbustes avec un engrais spécifique. Compost et des écorces au pied .

En mai

Taillez vos haies de thuyas.

En juin

Taillez les arbustes défleuris pour leur donner un petit coup de jeune !

Pour vos fleurs en pots et vos jardinières

En avril

Rien pour l’instant ! Attendez le mois de mai.

En mai

Plantez des annuelles et des plantes de saison dans vos bacs et jardinières de balcon.

En juin

C’est le bon moment pour fertiliser vos fleurs.

Pour vos arbres fruitiers

En avril

Lors de la floraison, si vous constatez des branches sans fleurs, coupez-les pour qu’elles n’épuisent pas l’arbre. Si ces branches sont grosses : une fois coupées n’oubliez pas d’appliquer un mastic cicatrisant sur la blessure, cela fermera la porte aux parasites et aux maladies et infections.

En mai

Traitez les arbres fruitiers contre les parasites.

Traitez les arbres fruitiers contre les maladies.

En juin

Eclaircissez les fruits en surnombre (enlevez les fruits abîmés et gardez les fruits en périphérie des branches) les fruits restants n’en seront que plus gros et votre arbre pourra les supporter sans souffrir de leur poids.

Vous pouvez également enlever les plus grosses feuilles si elles font trop d’ombre aux fruits.

Protégez vos arbres et votre future récolte des oiseaux, par des filets qui s’appliquent aussi sur les petits fruits comme les groseilles et les framboises.

Pour votre potager

En avril

Ne te découvre pas d’un fil ! Aussi ne plantez que les légumes qui ne sont pas trop frileux : carottes et betteraves.

En cas d’humidité surveillez la présence des limaces et escargots. En général nous utilisons du sel et ses radical il y a d'autre méthode comme de couper quelques rondelles de concombre, placez les dans un bol ou et placez le bol ou assiette dans un coin du jardin ...

En mai

Repiquez en place les plants provenant des semis d’avril.

Continuez les semis

En juin

Continuez les semis.

Plantez les herbes aromatiques.

Enrichissez votre sol avec un engrais.

Petits conseils généraux d'entretien de votre jardin

En avril

Les adventices (mauvaises herbes et plantes non désirées) poussent aussi, alors commencez le désherbage.

En mai

Si le temps est à la chaleur et sec, pensez à arroser vos cultures.

Il est fort probable que vous ayez à subir des attaques de pucerons, de rouille et d’autres maladies et champignons … Alors, n’attendez pas qu’ils prolifèrent et agissez dès les premières apparitions avec les traitements adéquats.

En juin

Le temps est - normalement - encore plus chaud : alors, arrosez vos cultures.

Si vous avez une véranda ou de grandes baies vitrées :
pensez à l’aérer et si possible à créer de l’ombre pour éviter "la cuisson" de vos plantes sur pied




Avec sa grande diversité de climats et de sols, notre beau pays produit des légumes variés. Au fil des siècles, les jardiniers et maraîchers ont su sélectionner des variétés régionales, parfaitement adaptées aux conditions locales : climat et microclimat, sol… tout ce qui fait un terroir. Si certaines variétés ne réussissent bien que dans certaines conditions régionales, d'autres s'avèrent heureusement plus accommodantes et, de fait, cultivables ailleurs. Ces variétés ont certes souvent été améliorées génétiquement, mais les semences types, anciennes, restent bien ancrées dans leur terroir avec des qualités adaptatives, gastronomiques et de conservation réputées et reconnues.

 

Quels sont les meilleurs légumes à cultiver :

en Bretagne, en Normandie, en Pays de Loire, en Aquitaine, dans le Midi, en Rhône-Alpes, dans le Centre-Ouest, dans l'Est, dans le Nord, dans le Centre, en région parisienne. 



Quels légumes cultiver en Bretagne

Patrie des choux-fleur et des artichauts, elle fut longtemps celle de la fraise abondamment cultivée à Plougastel. Dans les catalogues trônent encore le melon 'Petit-Gris de Rennes', le pois 'Merveille de Kelvedon', le célèbre oignon 'Rosé de Roscoff' jadis exporté par les Johnnies à vélo jusqu'en Angleterre. Sans compter, parmi les légumineuses, les roboratifs haricots 'Coco Paimpolais' et 'Rognon de Pont-L'Abbé'.

Quels légumes cultiver en Normandie

Les plaines alluviales et maraîchères environnant Créances sont réputées pour leur provende de carottes goûteuses. A l'opposé, dans la baie de la Somme, se cultive la Carotte 'de Saint Valéry'. Les poireau 'Monstrueux de Carentan' et 'd'Elbeuf' assurent des récoltes de garde et la mâche 'Coquille de Louviers' se récolte aussi tout l'hiver durant. En saison, c'est le tour des chicorée hirsutes à l'instar de la frisée 'Fine de Louviers'. Quant au chou géant 'de Saint Saëns' c'est un géant pouvant atteindre jusqu'à 20 kg !



Quels légumes cultiver en Pays-de-Loire

Les riches terres alluviales sont mises à profit pour des cultures maraîchères. C'est aussi la patrie de la sélection de nouvelles variétés de fraises. En Sologne, moins courantes, les cultures d'Igname de Chine profitent de terres souples et profondes alors que les asperges font florès.

Parmi les semences potagères vous trouverez le chou-fleur 'Extra hâtif d'Angers', le chou Cabus 'Nantais' qui se dispute la vedette avec la fameuse carotte hâtives 'Nantaise' et celle 'De Chantenay'. La région nantaise est aussi très réputée pour la production de mâche (comme le forçage du muguet). Chez les salades, adoptez la scarole 'Cornet de Loire'. Vous y apprécierez aussi le réputé haricot 'Flageolet de Touraine'.

Quels légumes cultiver en Aquitaine

Les cultures de fraises et d'asperges sont légion autour de Bergerac. Le poivron doux "très long des Landes" se colore peu, mais, accommodant, il est capable de produire d'abondance même en région parisienne. Tel n'est pas le cas du célèbre piment d'Espelette, vénéré dans le Pays Basque. Le haricot 'Tarbais', traditionnellement cultivé avec comme support le maïs, n'a pas son pareil dans le célèbre cassoulet. Dans le Bordelais, c'est la carotte 'de Luc' qui est plébiscitée.



Quels légumes cultiver dans le Midi

Une sélection française de l'oignon de Florence, la race de Simiane, est appréciée en condiment, dans les salades estivales. Ses cousins les oignons 'de Rebouillon' et 'de Lézignan' sont parfaitement adaptés aux productions méditerranéennes. Les basilics ou "pistous" apportent une note typique à la gastronomie provençale. Plus loin, c'est l'oignon jaune des Cévennes qui se distingue. Les joutes ou poirée à cardes au feuillage succulent supportent bien la chaleur méridionale à l'image des poirées 'd'Ampuis'
et 'de Nice'. Inévitables, les melons de 'Carpentras' font les délices des estivants.
Parmi les ingrédients indispensables à la fameuse ratatouille, citons la courgette 'ronde de Nice', l'incontournable tomate de Marmende, l'aubergine 'Violette de Barbentane' et les poivrons 'Petit Marseillais' ou 'Sucette de Provence'.
L'artichaut 'Violet de Provence' se prête à des recettes en Farigoule. Parmi les primeurs succulentes, les petits pois primeurs sont attendus tels le 'Nain hâtif d'Annonay' et le 'Petit Provençal'. Les salades les plus résistantes à la chaleur grâce à des feuilles succulentes comptent les laitues 'Craquerelle du Midi' aussi appelée 'Craquante d'Avignon' comme la 'Rougette de Montpellier'. Pour varier les plaisirs, adoptez la chicorée d'hiver 'De Provence'. La courge muscade de Provence signe la fin de l'été ainsi que le haricot 'Coco de Carpentras'. Côté chou se remarque le cabus 'Pointu de Châteaurenard'.

Quels légumes cultiver en Rhône-Alpes

C'est la royaume des cardons comme 'Vert de Vaulx-en-Velin', traditionnellement servis "à la moelle" dans les classiques "bouchons" lyonnais. Plus au nord le piment de la Bresse s'accommode des fameuses volailles du cru à moins de lui préférer la poirée verte à carde blanche 'race bressane'. Chez les laitues se distinguent les variétés 'Merveille du Dauphiné' et 'Rouge Grenobloise'.

Quels légumes cultiver en Centre-Ouest

Les îles permettent des récoltes primeurs à l'image de la fameuse 'Bonnotte', pomme de terre de Noirmoutier poussant dans les sables. Les Charentes offrent le célèbre melon 'Cantaloup' à déguster avec un pineau local. Autre déclinaison locale à découvrir, la 'Melonnette jaspée de Vendée'. L'angélique à confire est une des spécialités des terres mouillées du Marais Poitevin ainsi que la goûteuse 'Mogette de Vendée', un haricot sec délicieux. Du Poitou, vous apprécierez le poireau 'Jaune du Poitou' au fût gros et jaune. Il ne passe pas bien l'hiver et se déguste surtout en automne. Egalement produite localement, l'échalote 'Cuisse de Poulet du Poitou' dévoile des saveurs douces. Les plats d'automne roboratifs s'enorgueillissent de la 'rave du Limousin' sans compter la verdure de la chicorée frisée 'de Ruffec'.

 



Quels légumes cultiver dans l'Est

Avec moult soins prodigués s'y récolte le melon 'de Lunéville'. Bien plus rustiques les carottes de 'Colmar et 'Blanche longue des Vosges' sont toujours semées ainsi que la laitue 'Merveille de Nancy' et le navet de 'Nancy'. Moins connu, l'oignon 'de Mulhouse type Auxonne', dévoile pourtant des saveurs délicates. Le chou 'Quintal d'Alsace', si plantureux, reste indispensable pour confectionner les traditionnelles choucroutes. En hiver, le poireau long de Mézières s'avère indispensable pour les soupes relevées de quelques feuilles de "maggi", nom local de l'ache des montagnes autrement dit le céleri perpétuel.

Quels légumes cultiver dans le Nord

C'est la patrie des chicons ou witloofs autrement dit des endives tout comme de la chicorée à torréfier. Autre salade du terroir, la mâche 'de Cambrai' se dispute la vedette avec la laitue 'Lilloise'. Parmi les légumes racines y prospère la carotte 'de Tilques'.

Quels légumes cultiver dans le Centre

Qui ne connaît la célèbre lentille 'Verte du Puy' qui croît dans les monts du Velay. En altitude se plaît aussi la rave 'd'Auvergne' alors que la courge 'Sucrine du Berry' fait honneur à la cuisine d'arrière-saison.



Quels légumes cultiver en région Parisienne

L'ancienne ceinture verte approvisionnant la capitale a laissé dans le patrimoine maraîcher de nombreuses variétés locales. Il en est ainsi du flageolet 'd'Etampes', ainsi que du potiron 'Rouge vif d'Etampes'. Non loin, le 'Flageolet Chevrier' natif d'Arpajon y est encore fêté chaque automne. Quant au haricot 'de Rocquencourt' il a dû déserter quelque peu cette banlieue chic et fortement urbanisée. La petite ville de Crosne a été le lieu d'expérimentation et de divulgation du légume éponyme.
La plaine d'Argenteuil était le siège de nombreuses aspergeraies avec la variété locale 'd'Argenteuil'. Quasi oublié, le cornichon 'Fin de Meaux' mérite d'être redécouvert pour sa fine saveur. Dans l'Ouest parisien et ailleurs, le radis 'Violet de Gournay' est toujours cultivé tout comme les oignons 'Blanc de Paris ou encore le 'Très hâtif de Vaugirard'. Côté condiments l'oseille 'Large de Belleville' est intemporelle. D'autres variétés typiques se rencontrent dans les catalogues et les potagers, à l'instar de diverses salades: laitue 'Val d'Orge', batavia 'Blonde de Paris' ou chicorée 'Frisée de Meaux', l'épinard 'Monstrueux de Viroflay', le chou de Milan 'De Pontoise' ou encore la carotte 'Longue lisse de Meaux'.




Heureusement que les semences peuvent germer d'une année à l'autre, et cela, même si elles sont entreposées pendant quelques années. Sinon, comment faire pour préserver tout notre héritage potager et florifère? Toutefois, plus le temps passe, moins elles conservent ce pouvoir de germination.

Voici un aperçu approximatif du nombre d’années où les semences conserveront leur capacité de germer. Elles devront être entreposées dans des sachets de papier ou des contenants de verre ou de métal afin de les mettre à l'abri des rongeurs, de la chaleur et de l'humidité.

 

Les betteraves                                             5 ans

Les bettes à cardes ou poirées                   4 ans

Les brocolis                                                 4 ans

Les carottes                                                4 ans

Les céleris et les céleris-raves                  7 à 8 ans

Les cerfeuils                                               2 ans

Les chicorées, endives, laitues, 
épinards, oseilles et autres verdures         4 à 5 ans

Tous les choux                                            4 ans

Les ciboules, ciboulettes et oignons          1 à 2 ans

Toute la famille des cucurbitacées:
citrouilles, concombres, courges,
melons, pastèques et potirons                     environ 6 à 8 ans

Les épinards et les tétragones                     4 ans

Les fines herbes: aneth. basilic,                  4 à 5 ans mais il est préférable
bourrache, marjolaine, origan,                   d'utiliser les semences de l'année
romarin, sarriette, thym, etc                       précédente

Les haricots, fèves, gourganes, petits pois   4 ans minimum

Les maïs                                                      10 ans et plus*

Les navets et les rutabagas                          5 ans

Les panais                                                      2 ans

Les persils                                                     3 ans

Les piments et les poivrons                          3 ans

Les poireaux et les salsifis                           3 ans

Les radis d'été et les radis d'hiver                2 à 5 ans

Les tomates                                                  Jusqu'à 8 ans, parfois plus

Les tournesols                                               3 ans

 

*Expérience personnelle menée le 1er mai 2009:  j'avais acheté un petit bouquet d'automne pour décorer ma table de cuisine. Ce bouquet était composé de différentes variétés de maïs et de graminées. À titre d'expérience, j'ai égrené deux de ces maïs: le premier aux gros grains multicolores rouge/beige/violet et l'autre aux petits grains couleur framboise. J'ai fait tremper les grains dans de l'eau toute une nuit et le lendemain, les ayant égouttés, je les ai remis dans leur pot en fermant le couvercle pour conserver l'humidité. Quelques jours plus tard, lors de ma vérification quotidienne, plusieurs grains de maïs avaient un petit germe!



Pas trop tôt, pas trop tard, juste à temps pour obtenir une croissance qui permettra une récolte de beaux légumes ou de semences pour l'année suivante.

1- une double-cloche produit l'effet d'une mini-serre et est très facile à réaliser avec des bouteilles de liqueur douce dont on enlève la partie du fond: au jardin, sur un plantule qu'on vient de transplanter, posez une bouteille de 1 litre et une autre bouteille de 2 litres par-dessus.

2- les tunnels faits de plastique transparent permettent de semer une semaine plus tôt, directement au potager, des plantes potagères qui endurent et aiment le froid (betteraves, carottes, épinards, laitues, petits pois, etc); utilisés en fin de saison, ces films de plastique permettront également de prolonger la récolte.

 

 

Semis intérieurs

1 ière semaine

2 ième semaine

3 ième semaine

4 ième semaine

Février

 

 

 

céleri*

 

 

 

 

 

Mars

 

 

 

 

aubergine
céleri*
piment
poivron

 

 

 

aubergine
céleri*
oignon
piment
poireau
tomate tardive

 

 

brocoli
chou
chou-rave
chou-fleur
chou-Bruxelles
piment
tomate tardive

brocoli
cantaloup
chou
chou-rave
chou-fleur
chou-Bruxelles
concombre
laitue pommée
melon
piment
tomate hâtive 

 

 

 

 

 

 

Avril

brocoli
cantaloup
chou
chou-rave
chou-fleur
chou-Bruxelles
concombre
fines herbes (marjolaine, sarriette, sauge, romarin, thym)
laitue pommée
melon

tomate

 

 

 

 

 

aubergine
cerise de terre tomatillo
piment
poivron
tomate

 

 

 

 

 

 

chou chinois
fines herbes

 

 

 

 

 

chou chinois
okra
courgette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 * au lieu du céleri, cultivez de la livèche (ou ache), un céleri vivace au Québec. Les feuilles se récoltent tout au long de la saison et parfument les soupes, potages, ragoûts, salades etc. Les tiges peuvent être cuisinées dans les plats où le céleri est habituellement utilisé.  Les semences peuvent être utilisées comme les graines de céleri, dans les marinades et les vinaigres.

 

 

 

Semis extérieurs
dès que la terre peut se
travailler facilement

Repiquage des plants lorsque tout danger de gel au sol est passé et que la terre est réchauffée

Avril à Mai

bette à carde ou poirée
betterave
brocoli
carotte
cerfeuil
cerfeuil tubéreux
chou
chou-rave
chou-fleur
chou-Bruxelles
ciboule
ciboulette
citrouille
courge
cresson de fontaine
échalotte
épinard
fève des marais (ou gourgane)
fève de Lima
haricot
laitue
navet
oignons égyptiens
petit pois
pomme de terre
rabiole (navet de printemps)
rutabaga
topinambour


brocoli
chou chinois
chou-rave
chou-fleur
chou de Bruxelles
fines herbes
laitue
oignon
poireau

Mai à Juin cerise de terre et tomatillo
chou
chou chinois
chou-rave
chou-fleur
chou-Bruxelles
chou d'été
chou mi-saison
haricot
fines herbes (marjolaine,
sarriette, sauge, basilic)
laitue pommée
tomate hâtive
maïs
okra

aubergine
concombre
cantaloup
courgette
melon
okra ou gombo
piment
poivron
tomate

 

Jusqu'au
15 juillet

betterave
carotte
épinard
haricot hâtif
laitue
petit pois hâtif
radis


Etique...tage et entre...posage

 

Lorsque vous préparez vos semences d'aubergines, de concombres, de melons, de tomates ou d'autres légumes annuels qui demandent un nettoyage par fermentation, assurez-vous de bien rincer vos mains et votre tamis avant d'entreprendre la variété suivante. Pour les semences de piments forts, portez des gants; évitez de toucher à votre bouche, à votre nez, à vos yeux ou à ceux de quelqu'un d'autre.

Pour vos semences de haricots, fèves ou petits pois, en plus d'avoir laissé les gousses ou cosses à sécher sur les plants, laissez-les à l'air libre encore au moins 3 semaines avant de les entreposer.

Pour les grosses semences (maïs, haricots, pois, tournesols, etc), n'utilisez que des enveloppes et des sacs en papier ainsi que des pots de verre avec couvercle. Si vous craignez l'humidité, remplissez-les aux 2/3 avec du riz, des gels de silice ou du sable sec. Les sachets ou les contenants de plastique, comme par exemple les contenants pour rouleaux de pellicule photographique ou les petits pots de pilules, ne sont utilisés que pour les semences fines et absolument sèches.

Evitez les sacs de plastique parce qu'ils conservent l'humidité et pourraient provoquer un pourrissement des semences ou une germination prématurée. Si vous les utilisez, percez de très petits trous avec une aiguille fine. Entreposez vos semences dans un endroit frais et sec. La température ambiante ne doit pas dépasser 15°C.
 
Personnellement, je réunis toutes les variétés d'un même légume dans un contenant de métal, comme par exemple, toutes mes variétés de carottes sont réunies dans une boîte métallique qui contenait originalement des biscuits. Il en est de même pour mes laitues, mes haricots etc. Mes semences sont donc à l'abri des rongeurs également. Les semences de tomates peuvent être réunies dans un cartable dont les pages sont constituées de feuilles plastique autrefois destinées aux diapositives photographiques familiales, sortes de petites pochettes qui sont à peu près suffisamment grandes pour mes petits sachets bien identifiés.

Entreposez vos légumes-racines comme vous le faites pour vos rhizômes de dahlias ou de cannas, c'est-à-dire dans un endroit sombre, sec et frais: un caveau, une chambre froide, un garage ou même, un réfrigérateur. Dans certains cas, vous pourrez également les mettre dans un bac rempli de mousse de tourbe légèrement humide (comme on le fait pour les plants de géraniums). La température doit osciller entre 3°C et 5°C, ni plus ni moins.

Pour l'entreposage d'hiver de vos légumes (carottes, betteraves, choux, pommes de terre, poireaux, oignons etc), utilisez des sacs en filet, des poches de jute, des cageaux en bois, des plateaux grillagés en plastique, des paniers d'osier. Certains légumes, les choux par exemple, ne doivent pas se toucher entre eux sinon, leurs feuilles développent des moisissures qui finissent par attaquer tout le plant. Soyez attentifs à ce phénomène en vérifiant leur état à chaque semaine.



piège à perce oreilles

 

Les perce-oreilles raffolent des endroits abrités sombres et humides. Conservez vos boîtes de carton ondulé et découpez-les en carrés de 12x12 (90x90 cm), mouillez d'eau puis laissez à plat sur le sol durant 2 ou 3 jours consécutifs aux endroits où vous soupçonnez la présence des insectes. Si le carton ondulé vous fait défaut, quelques épaisseurs de vos circulaires d'aubaines pourront servir de piège également. Incroyable comment ces simples pièges peuvent attirer des dizaines de perce-oreilles à la fois! Attentionpour les observer tenez vous près, parce qu'ils veulent sortir vite, quand on bouge le piege!!!



Purée d'insectes

La purée d'insectes a été utilisée depuis des centaines d'années. A l'époque, on croyait que les insectes détectaient l'odeur des cadavres de leurs congénères; alors, ils s'éloignaient de l'endroit vaporisé. Aujourd'hui, d'après certaines recherches scientifiques, il semble que les virus véhiculés par les insectes agissent par transmission de maladies aux insectes normaux.

Dès que les larves ou des colonies d'insectes font leur apparition sur ou sous les feuilles de vos arbustes, récoltez-les et réduisez-les en purée avec de l'eau. Plus vous en recueillerez, plus votre purée sera efficace. Ajoutez de l'eau, filtrez et ajoutez quelques gouttes de détergent à vaisselle écologique.

Vaporisez vos plantes avec la solution. C'est un moyen peu ragoûtant, je vous le concède, mais c'est très efficace et des plus écologiques pour contrôler les insectes nuisibles dans votre jardin.



Feuilles de rhubarbe

 

Dans un chaudron, mettez sept à huit feuilles de rhubarbe, d'absinthe, de tabac ou de tanaisie, couvrez d'eau et cuisez environ 30 minutes. Laissez refroidir, filtrez, ajoutez 3 ou 4 gouttes de liquide à vaisselle et un soupçon de poivre de Cayenne, puis vaporisez. Excellente solution contre les pucerons et les chenilles mineuses et autres.



piège à la bière

Placez des petits contenants vides peu profonds (des conserves de sardines, des vieilles soucoupes de porcelaine ou des petites assiettes à pâté en aluminium) en les enfouissant jusqu'au bord dans le sol autour des plantes. Remplissez-les avec de la bière mais déposez quelques brindilles d'arbustes afin de permettre à la carabe (insecte utile) d'échapper au piège. Recueillez les insectes morts le lendemain matin afin d'en faire une purée-insecticide.



plantes pièges

 

Quelquefois, on déjoue la naïveté des insectes en leur procurant délibérément une plante dont elles se délectent afin de mieux les contrôler!!! Ainsi, les doryphores raffolent des feuilles des pommes de terre et des aubergines. C'est alors un jeu d'enfant de les récolter sur le feuillage de ces plantes-pièges disséminées ça et là dans le jardin. De plus, les petites patates et les aubergines fourniront de bons plats savoureux à toute la famille


Fleurs de pyrèthre

 

Faites bouillir dans un litre d'eau environ une trentaine de fleurs fraîches ou séchées de pyrèthres. Filtrez dans 3 ou 4 épaisseurs de coton fromage et vaporisez vos plantes. Non-toxique pour les humains. Excellente contre les insectes à corps mou et les pucerons.



Pièges lumineux

 

Ce piège fonctionne durant la nuit. Creusez un trou dans la terre et insérez une petite boîte de conserve ouverte (ex., conserves de tomates). Remplissez-la d'eau savonneuse et placez-y un entonnoir. Tout près du piège, piquez un cierge allumé ou encore fixez une lampe de poche à un tuteur, la source de lumière dirigée vers le piège. La lumière attirera les insectes nocturnes. Retirez-les au matin sans faute et renouvelez la solution au besoin.

Précaution: surveillez si vous utilisez un cierge allumé car les enfants aiment jouer avec le feu, ce qui peut devenir un danger pour eux ainsi que pour vous et vos voisins.

Selon mon expérience, c'est à la nuit tombante qu'il faut débuter la capture. Les premiers butineurs nocturnes sont surtout des noctuidés . De nombreux insectes aquatiques, des coléoptères, et toutes les familles de papillons nocturnes sont au rendez-vous !

pour l'idée du drap suivre le lien ci-dessous

http://www.lesinsectesduquebec.com/commande.htm



Eau bouillante

 

Lorsqu'on soupçonne que le sol du potager est envahi par des larves et pupes d'insectes (on peut se permettre de soupçonner lorsque l'année précédente, des problèmes sont apparus et que certains légumes ont été bouffés par les vers blancs, vers gris ou pucerons du sol), au printemps, avant de semer ou de repiquer quoi que ce soit, ébouillantez le sol avec de l'eau très chaude. Utilisez un arrosoir à jardin. C'est très efficace contre les vers blancs et gris ainsi que pour la plupart des larves qui ont commencé à reprendre vie dans le sol et qui sont en surface. Le procédé épargne les bons vers de terre qui se logent plus en profondeur dans le sol car l'eau, qui était bouillante en surface, se refroidit en pénétrant dans le sol.



Cartons jaunes

 

Pour attirer toutes sortes d'insectes, colorez en jaune des pièces de papier rigide de la grandeur d'une carte à jouer à l'aide d'un crayon marqueur à pointe feutre large. Enduisez-les de gelée de pétrole des deux côtés. Fixez les pièces de papier aux feuilles de vos différentes plantes par-ci par-là dans votre jardin. Les insectes se colleront à la gelée de pétrole. Cette méthode est parfaite pour les cultures en serres.

Gelée de pétrole

Plusieurs insectes sont friands des feuilles et des fleurs, mais n'aiment pas les substances gélatineuses ou agglutinantes. Enduisez généreusement de gelée de pétrole les rebords extérieurs de vos jardinières, bacs et pots à fleurs. Vos plantes seront ainsi épargnées de la visite des limaces et des chenilles.


Tiges et feuilles de tomates

 

Faites bouillir dans de l'eau quelques tiges et feuilles de plants de tomates (gourmands éliminés sur le plant). Laissez refroidir puis filtrez dans 3 ou 4 épaisseurs de coton fromage. Vaporisez sur les plantes affectées par les mouches noires ou vertes et les chenilles.


Contre les poux et les araignées

 

Cette solution est efficace pour toutes les plantes de maison. À un litre d'eau, rajoutez 1 c. à tab. de détergent à vaisselle et 1 c. à tab. d'huile de maïs. Brassez et vaporisez sur le feuillage de vos plantes.



Piments et oignons

 

Dans votre mélangeur électrique, avec de l'eau, broyez trois ou quatre piments forts auxquels vous aurez ajouté deux ou trois oignons et une tête d'ail complète. Après l'obtention d'une purée liquide, rajoutez deux ou trois tasses d'eau pour diluer cette préparation, puis filtrez dans 3 ou 4 épaisseurs de coton fromage et vaporisez.



Ail contre les pucerons

 

L'ail est un aliment formidable. D'abord pour la santé des humains mais il est également très efficace dans le jardin. Pour en faire un insecticide puissant, pressez trois à quatre têtes d'ail (environ 30 gousses d'ail) pour obtenir un jus d'ail. Pour chaque once de jus d'ail, ajoutez une once d'alcool (ou de lotion après rasage) et une tasse d'eau. Filtrez la solution dans 3 ou 4 épaisseurs de coton fromage. Vaporisez directement sur vos rosiers et vos plantes. Excellent contre les pucerons et les mouches. J'emploie cette solution sur ma brosse à tiges de rosiers.



Insecticides à faire chez soi

Souvent, entre femmes soucieuses de conserver nos potagers exempts de produits chimiques, nous échangions nos recettes héritées de nos parents ou grands-parents. Ces insecticides et pièges sembleront étranges, soit! mais ils n'en sont pas moins efficaces que bien d'autres du commerce. En tous les cas, ils ont l'immense avantage d'être absolument économiques, de respecter l'environnement et ne sont pas dangereux pour les êtres humains ni les petits animaux de compagnie.




les légumes a racines, feuilles,fleurs,fruits & graines du potager...

 

                   Les légumes racines du potager : 

 ail, betterave, carotte, céleri-rave, cerfeuil tubéreux, crosne, échalote, endive (du semis à l’arrachage), navet, oignon, panais, poireau, pomme de terre, radis, raifort, rutabaga, salsifis, scorsonère, topinambour.

 Semis
Affiner soigneusement la terre afin d’obtenir un lit de semences léger qui conviendra bien à la reprise. Puis vous ouvrir des sillons plus ou moins profonds selon la grosseur des graines. Enfin, retirer à la main les petites pierres avant de refermer les rangs.

 

Les légumes feuilles du potager :

aromatiques (récolte), asperge, cardon, céleri à côtes, chicorées (frisée et scarole), choux (de Bruxelles, de Chine, pommé, frisé, non pommé), cresson, endive (du forçage à la récolte), épinard, fenouil doux, ficoïde glaciale, laitue (pommée, à couper, batavia, romaine), mâche, oseille, pissenlit, poirée, pourpier, rhubarbe, roquette, tétragone.

 Semis
Emietter finement la terre de des planches, et ce, d’autant plus que les graines sont petites. Ces légumes préfèrent un terrain frais afin de bien germer. Arroser si nécessaire tous les sillons ouverts.

 

Légumes-graines et fruits :

 aubergine, concombre, cornichon, courge, courgette, fève, fraisier, haricot, lentille, melon, pastèque, pâtisson, piment, pois, poivron, tomate, petits fruits (cassissier, groseillier, framboisier, mûrier, myrtille…), céréales cultivées pour leurs grains (avoine, blé, maïs, orge, seigle, épeautre, sarrasin, etc.).

 Semis
Les graines des légumes qui se sèment en place étant relativement grosses, la terre n’a pas besoin d’être finement émiettée. Retirer cependant les plus gros cailloux

 

Les légumes fleurs du potager :

 artichaut, brocoli, chou-fleur.

 Semis
Préparer soigneusement le terrain pour obtenir un lit de semences fin et léger.
Ajouter si nécessaire du terreau ou encore du compost bien tamisé à la terre du coin pépinière. Sinon, semer directement dans les sillons pour les semis en place.




1 Prêle

Cueilllette

pousse, mars-mai.Ells sont de deux ortes et stériles.Ils faut les récolter très tôt lorsqu'elles viennent juste de sortir de terre car elles s'imprègnes rapidemment de silice etdeviennent troop dures.

Habitat

champs, près, chemin, leux sableu, toute la France, Sisse, Belgique, toute l'Europe.

2 Fougère Aigle

Cueillette

Rhizonne, presque ute l'année/pousses, mars-mai.Il ne faut ramasser les pousses que lorsqu'ellessont très jeunes et très tendres. Elles se cassent alors facilement entre 2 doigts. Plus tard, elles deviennent ligneuse et immegeable.

Habitat

Bois, landes, champ sur terrain silicieux, toute la France, Suisse, Belgique, toute l'Europe.

3 Sapin

Cueillette

 Jeunes pousses, avril- juin.Les pousses se cueillent entre le moment où elles sortent des bourgeons au ébut du prinemps et celui où celles commence à durcir.Elles doivent être d'un vert clair et très tendres, elles se coupent alors facilement entre le poue etl'index.

Habitat

Forêt de l'étage montagnard, natif de Vosges aux Pyrénées.

4 Mélèze

Cueillette

Jeunes feuilles, avril- juin . Elles se rmassent lorsqu'elles sont d'un vrt clair et tès tendre.Elles se coupent alors facilelent entrele pouce et l'index.

Habitat

Savoie aux Alpes-Maritimes Suisse, centre de l' Europe.

 

 



5 Description de l'Epicéa 
L’épicéa est un arbre à port conique qui reste vert toute l’année et qui atteint 20–30 m de haut. Ses épines sont solitaires, anguleuses et pointues.

Habitat
L’épicéa se plaît sur les terrains humides. Il est très répandu dans toute la Finlande. Toutefois, il ne pousse pas dans la partie la plus septentrionale du pays, dans la région lapone d’Enontekiö. On procède également à la plantation d’épicéas.

Récolte
Les jeunes pousses annuelles souples vert clair sont cueillies à la main du printemps jusqu’à la mi-été avant qu’ils se durcissent en épines. On ramasse les branches à la main tout au long de l’année. La cueillette des jeunes pousses et des branches requiert l’autorisation du propriétaire foncier.

Utilisation
Les jeunes pousses annuelles sont utilisées en cuisine. Elles ont un léger goût sucré de résine de conifère. Les jeunes pousses se prêtent bien pour aromatiser une salade fraîche ou telles quelles sur une tranche de pain, dans les soupes, les hachis et les plats de gratins ainsi que pour faire des confitures, de la mélasse et des sucreries. Ces jeunes pousses décorent joliment les plats. Outre ces jeunes pousses, on peut utiliser des branches plus mûres pour préparer du thé ou la boisson traditionnelle « sima ». Il est bon de noter que l’épicéa risque de provoquer des réactions allergiques chez certains individus.

6 Pin -Pignon

On désigne par pignon, la graine à la coquille dure, qui se développe sous chaque écaille du cône du pin parasol (pin pignon). Ce cône est appelé pomme de pin ou parfois pigne. Ce n’est pas un fruit au sens strict (botanique) du terme.

De forme oblongue et de couleur ivoire, on peut le récolter pendant une très large période.

Durant la préhistoire, les graines étaient l’objet de trocs. Les Romains et les Grecs croyaient aux propriétés aphrodisiaques des graines et recommandaient de les consommer avec du miel et des amandes au coucher pour de meilleurs résultats.

Au Moyen Âge, on fait mention d’une friandise à base d’amandes, de pistaches, de pignons et de sucre. Ce « pingnole » (ou pignolat) est en fait l’ancêtre du nougat .

Les pignons peuvent être mangés tels quels. Ils sont très riches en huile (d’où leur rancissement rapide) et très nutritifs. Au goût proche de l’amande, ils sont consommés en apéritif, dans la salade ou en pâtisserie (pilés avec du miel) ou entre deux tablettes de chocolat noir, ou sur une pizza dite pizza Palermo. Cette dernière technique étant très pratiquée dans le sud-est de la France.

Les pignons et les raisins secs sont souvent utilisés en binôme pour parfumer des plats cuits en casserole, en terrine ou en tajine, pour parfumer des volailles, viandes et poissons. Ils interviennent aussi dans des recettes à base de légumes, comme les épinards à la catalane, ou des préparations telles que le pesto.

En Tunisie, les pignons du pin pignons servent à parfumer le thé.

DANGER;

Depuis quelques années sont vendus en France et en Belgique des pignons importés d’Asie (Pakistan , Chine et Corée notamment "référence à confirmer"), lesquels provoquent, chez certaines personnes les ayant consommés, un goût très amer dans la bouche réapparaissant lors de chaque prise d’aliment ou de boisson. Cette dysgueusie disparaît d’elle-même au bout d’un temps variable, pouvant aller de deux à quarante-cinq jours. D’autres symptômes y sont parfois associés. Le mécanisme biologique de cette intoxication reste incompris à ce jour, mais il semble établi que le problème soit lié à des importations de pignons non comestibles, d’espèces de pin différentes de celles habituellement utilisées dans l’alimentation humaine. L’étiquetage de ces produits ne permet malheureusement pas de les distinguer des pignons comestibles.

Attention toutefois à ne pas confondre cette dysgueusie avec l’allergie au pignon de pin, assez rare, mais en augmentation depuis quelques années, et parmi les plus violentes allergies alimentaires. Cette allergie peut engendrer un choc anaphylactique pouvant entraîner la mort.

 

7 Génévrier commun

Habitat
• Il croît un peu partout en Europe de préférence sur terrain bien ensoleillé, même pauvre, jusqu’à 2000 m. d’altitude ou il se rabougri pouvant nous offrir les formes d’un superbe bonzaï.
• On le trouve en Europe, mais aussi en Asie, en Amérique du Nord et Afrique du Nord.
• L’endroit où croissent les Genévriers est une «genévrière».

Cueillette
• Les baies peuvent être récoltées, bien mûres, donc bien noires, aux mois d’octobre et novembre. Elles seront mises à sécher dans un endroit sec et sombre. Vous pourrez en parfumer vos choucroutes, marinades…
• Le Genévrier est en voie de disparition dans certaines régions. Il est protégé en Allemagne. Seuls les fruits peuvent être récoltés.

Utilisation
• Les baies sont utilisées pour fabriquer diverses eaux de vie, genièvre, gin…
• Le bois est souple et il est considéré comme un des plus durs. On dit “qu’il peut durer plus de cent ans”.
• Certains “peaux rouges” en faisaient leurs arcs.

Phytothérapie
• Propriétés : antiseptique, apéritif, carminatif, dépuratif, diurétique, emménagogue, rubéfiant, stimulant
• Constituants : acides organique, glucide, huile essentielle, résine
• Déconseillé aux femmes enceintes et aux malades des reins. A haute dose, les fruits peuvent s’avérer irritant pour les voies urinaires.
• L’infusion (± 35 g. de baies concassées pour 1 l. d’eau bouillante, infusées 10 mn. – 3 tasses/jour) augmente les urines et sera conseillée pour soulager une cystite, prostatite, cirrhose, diabète.
• Le vin de genièvre : ± 50 g. de baies concassées à laisser macérer 15 jours (remuez de temps en temps), dans un litre de bon vin blanc. Filtrez.
• La fumigation est recommandée pour soulager du coryza

 

 

nous sommes à la recherche de ses plantes sauvages ...hi hi hi....a suivre...

 




L’air de notre maison est plus pollué que celui de l’extérieur. Vous avez beau être la reine ou le roi du ménage, acariens et champignons ne cessent tout de même de proliférer. Et c’est là que les plantes dépolluantes nous sont très utiles!

 

L’air dans nos habitations peut être 2 à 100 fois  plus pollué que celui de l’extérieur. En cause, les nombreuses substances chimiques et polluantes, libérées par nos appareils électroménagers, nos produits d’entretien ou encore la fumée de cigarette. Ammoniaque, nicotine, formaldéhyde, trichloréthylène, benzène… La majorité de ses substances sont cancérigènes. Le problème c’est qu’à long terme, ces produits sont nuisibles pour notre santé, il y a donc vraiment tout intérêt à essayer de réduire toute cette pollution chez soi.

C’est là qu’interviennent les plantes d’intérieur dépolluantes. En plus d’apporter une magnifique touche de décoration à nos maisons, elles peuvent également faire office de véritables stations d’épuration naturelles. La Nasa est à l’origine de cette découverte, quand ils cherchaient des solutions, pour remédier à la pollution de l’air dans les stations orbitales. Le système est très simple, les substances polluantes sont absorbées par les racines, les tiges et les feuilles de la plante et sont ensuite éliminées, le plus naturellement du monde.

Ces polluants que l’on rencontre dans les bureaux ou les logements sont le plus souvent dégagés par les produits ménagers, les meubles neufs, les matériaux de construction ou les appareils de combustion à gaz ou au mazout :

Les plantes dépolluantes ont la particularité de rejeter de la vapeur d’eau et de l’oxygène en quantité bien supérieure que le co2 qu’elles rejettent. Les plantes dépolluantes récupèrent les particules nocives, les décomposent chimiquement pour les transformer en un air purifié. Ce sont des espèces de petits trous appelés stomates qui se trouvent sur les feuilles qui effectuent ce travail  de dépollution. Les tiges et les racines ont également ce pouvoir de régénérateur d’air.

Ces plantes peuvent détruire moisissures et champignons microscopiques, l’oxyde d’azote, le monoxyde de carbone, tous les COV, toluène, benzène, trichloréthylène, le xylène, l’ammoniac, le pentachlorophénol, le formol (formaldéhyde) ;Elles peuvent absorber les polluants (jusqu’à 96 % de dépollution en 24 h).

 

Effets de ces produits sur l’ Homme :

- Le formaldéhyde : fatigue, maux de tête cancérigène

- Le benzène : cancérigène,

- Le toluène et xylène : cancérigène

- L’ammoniac : irritation des voies respiratoires,

- Trichloréthylène : perturbe les hormones, cancérigène,

- Monoxyde de carbone : vertiges, nausées, maux de tête

- Ondes électromagnétiques : irritabilité, maux de tête troubles du sommeil

- Pentachlorophénol : cancérigène.



Voici une petite liste de plantes dépolluantes pour vous aider à purifier l’air de votre intérieur; Elle n’est pas complète, j’ai enlevé quelques plantes d’extérieur, souvent citées, qui n’ont aucune chance de se conserver en appartement :

Nom Plantes

Actifs contre :

Sources des polluants

 

Aglaoména Benzène, formaldéhyde,toluène Peintures, colles, détachants, bois
Anthurium Ammoniac Produits dégraissants, javel,fumée de tabac, engrais
Lierre et Aralia Benzène, formaldéhyde, monoxyde de carbone, trichloréthylène vernis, résines, adhésifs, encres, colles, fumée de cigarette, appareils de chauffage, produits ménagers, détachants
Scheffléra Formaldéhyde, monoxyde de carbone,toluène, trichloréthylène Colle des moquettes, peinture et solvants, tissus d’ameublement, appareils de chauffage, produits ménagers, laques
Arbres > bonsaï, citronnier, oranger Éliminent les ions positifs par production de ions négatifs Appareils électriques
Aréca, Palmiers Formaldéhyde, toluène, xylène Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac, laques, vapeurs d’essence, insecticides
Azalée Ammoniac, formaldéhyde Liquide vaisselle,produits dégraissant du sol, fumée de tabac, engrais
Beaucarnéa Benzène, formaldéhyde, toluène, xylène Peintures, vernis, résines, plastiques, adhésifs, encres, colles, fumé de tabac, insecticides
Sclumbergera, cactus de noël formaldéhyde Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac
Ficus élastica, caoutchouc Ammoniac, Formaldéhyde, toluène, xylène produits dégraissant du sol, laque, colles, adhésifs, insecticides
Céréus, Cierge du Pérou Ondes électromagnétiques Ondes électromagnétiques des écrans d’ordinateur, wifi
Crotton, caedium Benzène, formaldéhyde Peintures, vernis, résines, plastiques, adhésifs, encres, colles, fumé de tabac, insecticides, bois agglomérés et contreplaqués
Diffenbachia Formaldéhyde, toluène, xylène Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac, encres, vapeurs d’essence, solvant , peinture, insecticide
Dracaéna Benzène, formaldéhyde, toluène, xylène Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac, encres, vapeurs d’essence, solvant , peinture, insecticide
Fatsia japonica, Faux aralia formaldéhyde, monoxyde de carbone, toluène, trichloréthylène Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac, encres, vapeurs d’essence, solvant , peinture, insecticide
Ficus benjamina Formaldéhyde Colles, bois, mousses, imprimantes, photocopieurs
Spathiphylum Acétone, alcool, ammoniac, benzène, formaldéhyde, toluène, trichloréthylène Isolants, textiles, colle, solvants, peinture, désodorisant, produits ménagers, fumée de tabac,encres, plastiques, insecticides
Fougère de Boston Formaldéhyde Colles, bois, mousses, imprimantes, photocopieurs
Sancéviéria formaldéhyde, monoxyde de carbone Colles, bois, mousses, imprimantes, photocopieurs
Aréca, palmier Ammoniac, formaldéhyde, toluène, xylène Produits dégraissants, fumée de tabac, bois agglomérés, contreplaqués,colles moquettes, solvants peintures, vapeurs d’essence, insecticides
Papyrus Formaldéhyde Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac
Chlorophytum formaldéhyde, monoxyde de carbone, toluène Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac, appareil de chauffage, vapeurs d’essence
Philodendron monstéra Formaldéhyde Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac
Poinsettia, étoile de Noël Formaldéhyde Bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac
Pothos formaldéhyde, monoxyde de carbone Appareil de chauffage, bois agglomérés, contreplaqués, parois d’isolation, colles moquettes, peintures, tissus d’ameublement, produits ménagers, cosmétique, fumées de tabac

 

Ce tableau n’est qu’une approche, j’avoue qu’il est assez impressionnant de constater toute la pollution que nous pouvons subir dans notre appartement.

Il a été calculé qu’ il faut mettre en moyenne une plante dépolluante pour 10 M2, soit une dizaine de plantes pour un appartement de 100 M2

 

Sources:
Plantes d’intérieur et de santée de Jean Paul PES éditions jouvence
Le pouvoir des fleurs

 

 

 

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.séve & coco

 




Pour la bonne santé de vos plantes vertes, il est parfois nécessaire de les tailler. Oui, mais comment ? Vous trouverez ci-dessous quelques conseils de base pour leur redonner beauté et vigueur.

Sachez qu’il existe trois raisons principales de tailler ses plantes vertes...


- la taille esthétique ou de formation :

celle-ci à pour but de donner une forme harmonieuse à la plante. Il convient notamment d’éliminer les pousses qui deviennent trop grandes, celles dont l’orientation n’est pas en harmonie avec le reste de la plante, celles qui sont mal placées ou en surnombre. Il est également possible de réaliser des pincements pour obtenir de nouvelles ramifications. Cette taille de formation doit être effectuée au printemps ;


- la taille de rajeunissement :

cette opération consiste à supprimer lesparties de la plante qui sont devenues trop vieilles et qui gênent le développement des nouvelles pousses. Cette taille favorise donc la repousse et éventuellement la floraison de la plante. En effet, lorsque l’on taille une plante, la sève est sécrétée en abondance jusqu’à la coupure provoquant la croissance de nouvelles pousses ;


- la taille d’entretien :

celle-ci doit être réalisée régulièrement. Il s’agit surtout d’éliminer les feuilles mortes, les fleurs fanées, les parties abîmées du végétal. Les pousses qui ont porté des fleurs doivent être taillées bien court, une fois la floraison terminée.

Comment procéder ?


La taille des plantes vertes n’est ni compliquée, ni risquée, à condition de respecter quelque règles. Ainsi :

- les outils utilisés doivent avoir été nettoyés et désinfectés ;
- la coupe réalisée doit toujours être bien nette, c’est pourquoi vos outils doivent être bien aiguisés. Si la ramification coupée est un peu épaisse, vous pouvez appliquer du mastic pour une meilleure cicatrisation ;
- la coupe doit guider l’orientation de la nouvelle pousse ;
- il est préférable de réaliser la coupe entre novembre et mars, lorsque la plante est au repos.

Bouturer une plante grasse


Rien de plus simple que le bouturage des cactées et plantes grasses, la meilleure période est le printemps mais peut s'étaler durant tout l'été. Il vous suffit de couper un morceau de la plante et de le replanter dans un mélange de terreau et de sable sec. Pour les cactus cierge, coupez un tronçon à l'aide d'un couteau bien tranchant et laissez sécher pendant quelques jours voir semaines selon la grosseur du spécimen, une fois la plaie bien cicatrisée, vous pouvez planter la bouture dans un mélange terreau/sable sec.Surtout n'arrosez pas votre bouture tant qu'elle n'aura pas produit de racines !




Les plantes en pots

 18/05/2015

C’est le retour du beau temps et vous avez acheté des plantes, des fleurs et/ou des arbustes que vous voulez mettre en pots ou en jardinières.

En bord de fenêtre, sur le balcon et/ou sur la terrasse, les pots, jardinières et vasques donneront du rythme et de la perspective ainsi que de la couleur à votre espace vert. Ils le personnaliseront en créant des reliefs, étages et points d’intérêt.


•Choisir le bon pot
Sous nos climats tempérés, la plupart des plantes ont un volume de racines à peu près égal à celui de la partie visible (branches, feuilles et fleurs).
Il est important de choisir un pot aux bonnes dimensions, en tenant compte de la taille adulte de votre plantation. Un pot trop petit risque de freiner le développement d’une grande plante ; celle-ci risque même de mourir d’étouffement. À l’inverse, il ne serait pas esthétique de placer une plante encore petite dans un trop grand bac …

Pour éviter cela, il est conseillé de suivre la croissance de vos plantes chaque année, en les rempotant dans un pot de plus en plus large. Cela vous permettra également de remplacer le mélange de terre et terreau.
Optez pour des pots qui s’accordent avec l’environnement et les matériaux de votre terrasse ainsi qu’avec l’architecture de votre maison.

En terre cuite naturelle ou émaillée, en fonte, en ciment, en polyester imitant le zinc à la perfection, ronds, carrés, hauts, bas, unis, décorés, colorés, … Il existe suffisamment de pots de toutes formes et tailles. Vous trouverez facilement le pot adéquat dans nos magasins.
•Choisir ses plantes

Choisissez vos plantes en tenant compte de leurs besoins en lumière et de l’endroit où elles seront placées. Pour qu’elles durent, choisissez des plantations qui soient adaptées à notre climat et aux hivers plus ou moins froids selon les régions.
Lors de l’achat, évitez les plantes dont de nombreuses racines sortiraient du fond du pot. (Ces dernières seront mieux en pleine terre plutôt qu’en jardinière.)
Préférez une plante dont le feuillage est sain et qui n’est pas en pleine floraison, la reprise sera plus facile et surtout elle fleurira dans votre jardin, pas en magasin. (Cela dépendra également du moment dans l’année où vous acquerrez vos plantations.)


Outillage


Marche à suivre



•Le pot ou la jardinière :

Choisissez un pot ou une jardinière ayant un ou plusieurs trous dans le bas ou dans le fond. S'il n'y en a pas, faites-en vous-même à l’aide d’une perceuse (sans la percussion et à vitesse lente).

Ces trous sont très importants car ils permettront à l'eau de s'évacuer. Sans cela, les racines puis les plantes risqueraient de pourrir.

En cas de rempotage, votre nouveau pot devra être au moins plus grand de 10 cm de diamètre. Si le pot a déjà été utilisé, nettoyez-le correctement avec de l’eau et un peu de javel, puis rincez–le bien pour supprimer les germes éventuels.

  • •Respiration :



    Ajoutez dans le fond du pot, 4 à 5 cm de cailloux de taille moyenne ou de l’argile expansée (billes d’argile).

    Ils permettront une bonne répartition des racines dans le pot, ce qui favorisera l’absorption de minéraux et d’eau. De cette manière la croissance de la plante sera meilleure.

  • •Le substrat :





    Ajoutez ensuite un mélange avec :
    Un peu de sable de rivière pas trop fin ou de fines billes d’argile
    2/3 de bon terreau
    1/3 de terre du jardin

    Ce mélange permettra d'accueillir la majorité des plantes en pots.

    Pour les grandes quantités, préparez votre mélange à l’avance, dans une brouette ou sur une bâche.

    Vous pouvez ajouter quelques grammes d’hormones de croissance, éventuellement un insecticide (bio) et de l’engrais (environ 20 grammes pour 100 litres de terre, voyez les recommandations du fabricant).

    Ajoutez ensuite un mélange avec :
    Un peu de sable de rivière pas trop fin ou de fines billes d’argile
    2/3 de bon terreau
    1/3 de terre du jardin

    Ce mélange permettra d'accueillir la majorité des plantes en pots.

    Pour les grandes quantités, préparez votre mélange à l’avance, dans une brouette ou sur une bâche.



Plantation :

Avant de rempoter, laissez sécher un peu le godet de la plante de façon à ce que la terre et les racines sortent plus facilement.
Arrosez ensuite en trempant dans un seau d’eau, par exemple et démêlez un peu (et délicatement) les racines sans les casser.

Faites un trou dans votre mélange et placez-y votre plante, arbuste ou fleur. Tassez et nivelez la terre légèrement pour bien maintenir votre plantation.



•Arrosage



Arrosez immédiatement autour du pied, en pluie fine avec un arrosoir à pomme.

Pour éviter un arrosage trop brutal, placez des gravillons sur la terre. Cela empêchera les éclaboussures et également que des cratères ne se forment et que la terre ne se tasse. De plus, cela réduira l’évaporation en été.



Entretien

Les plantations en pot auront tendance à être un peu plus sensibles aux aléas climatiques. Le contenu du pot refroidit plus vite que s’il était en pleine terre. L’évaporation de l’eau sera, pour les mêmes raisons, également plus rapide.
Pour avoir de belles plantes en pots tout au long de l’année, suivez ces quelques conseils d’entretien saisonnier :

•Au printemps

Vers avril, renouvelez une partie ou, de préférence, la totalité de la terre (mélange sable, terreau, terre de jardin, comme expliqué ci-dessus).
Profitez-en pour vérifier l'exposition de vos plantes, trop de soleil sera parfois néfaste. Evitez donc de les placer près d'un mur clair en plein sud ou ouest.
Vérifiez vos treillis et les attaches des pots suspendus.
Effectuez un arrosage léger mais régulier, ainsi qu'un apport d'engrais (sur sol humide, pas plus d'une fois par semaine).
Supprimez les feuilles mortes, en mauvais état et les fleurs fanées.
Aérez la terre avec la serfouette et le râteau.
Pincez, avec vos ongles ou à l'aide d'un couteau, l'extrémité des tiges en éliminant le bourgeon terminal. Les tiges latérales se développeront et formeront des plantes touffues et florifères.

  • •En été :
    Arrosez uniquement le soir et surtout jamais quand vos plantes sont en plein soleil.
    Faites un apport d’engrais régulier (dans l’eau d’arrosage ou en granulés).
    Aérez la terre avec la serfouette et le râteau
    Supprimer les feuilles mortes, en mauvais état et les fleurs fanées. Elles sont peu esthétiques et épuiseraient la plante en produisant des graines (évolution naturelle des fleurs fanées) inutilement.
    Effectuer les tailles nécessaires.

    Tailler et élaguer dans le jardin

    •A l’automne :
    Commencez à prévoir vos plantations pour la saison prochaine.
    Effectuer les tailles nécessaires.

    Tailler et élaguer dans le jardin

    •En hiver :

    Si vous ne les rentrez pas, rassemblez les pots et isolez-les du sol (sur une palette ou une planche posée sur des briques), disposez de la paille aux pieds des bacs et un voile d’hivernage sur le feuillage.
    En février - mars, vous pouvez déjà planter vos bulbes pour la saison prochaine.

    Ces quelques conseils sont bien sûr à adapter en fonction du type de plantes et de leurs floraisons plus ou moins tardives.




Calendriers

 18/05/2015











L'eau est indispensable à la survie des plantes. La pluie apporte au jardin l'eau dont il a besoin mais, si celle-ci fait défaut, alors il faut procéder à des arrosages adaptés.

 

Où, quand et comment arroser ?

Commencez par recueillir un maximum d'eau de pluie via l'installation d'une une citerne de stockage et d'un système de récupération par la gouttière.

Retenez que l’arrosage au jet d’eau, violent et consommateur d’eau, n’est pas adapté. Il génère l'apparition de maladies et de limaces. 

L’arrosage doit idéalement être effectué avec une eau à température ambiante, au pied des plantes, et épargner le feuillage. Il doit être réalisé tôt le matin ou le soir. A ces moments de la journée, l'eau s'évapore moins, ce qui permet aux plantes de s’abreuver au maximum. Un arrosage en plein soleil, en milieu de journée, peut s'avérer catastrophique pour les plantes. Combinant chaleur et humidité, il favorise notamment les maladies.

L’été, on peut laisser l’eau s’infiltrer tout doucement dans la terre en enfonçant des bouteilles d’eau renversées aux pieds des plants nécessitant des arrosages réguliers comme les courgettes ou les tomates. La meilleure pratique consiste toutefois à arroser au goutte à goutte, avec des tuyaux d’arrosage microporeux installés au sol.  Ce système est très simple et très économique en eau. En effet, l'eau s'évapore beaucoup moins lorsque l'on a recours au ruissellement plutôt qu'à l'arrosage par aspersion.

 

A quelle fréquence arroser ?

Il est recommandé d'arroser généreusement et d'attendre que la terre sèche avant d’arroser de nouveau, plutôt que d’arroser fréquemment et en faible quantité. Cela permet aux racines d'aller puiser l'eau profondément dans le sol et de limiter la formation d'adventices (herbes folles qui se développent à un endroit non désiré). 

En période sèche, l’arrosage doit toutefois être suffisamment régulier pour éviter tout stress hydrique, qui provoque des dommages sérieux par manque d’eau. 

  • Les plantations récentes et les plantes du potager auront davantage besoin d'eau que les plantations anciennes, aux longues racines.
  • Les vivaces, les arbustes et les arbres, grâce à leurs importantes racines, seront donc beaucoup moins fragilisés par le manque d’eau que les fleurs annuelles.
  • Les plantes fortement exposées au soleil seront quant à elles plus assoiffées que celles se trouvant dans une zone ombragée.
  • Les plantes mises dans des jardinières ou des pots de terre, qui laissent s’évaporer l’eau, seront gourmandes en eau.
  • Enfin, notez que plus une plante aura de grandes feuilles, plus elle aura besoin d'eau…

 

Faire des économies d'eau au jardin avec le binage et le paillage

Avec le réchauffement de la planète, économiser l'eau est une urgence et une nécessité, surtout en été. Au jardin, deux techniques permettent d'économiser l'eau : la binage et le paillage.

 

Un binage vaut deux arrosages !

L'action de biner consiste à retourner la terre pour l'ameublir. Cela permet à l’eau de pénétrer plus facilement jusqu’aux racines et d’y rester, tout en éliminant les mauvaises herbes qui profitent elles aussi des arrosages ! 

 

Le paillage

L'action de pailler consiste à revêtir le sol, au pied des plantes, d’une couche protectrice et perméable constituée de déchets végétaux ou de matériaux naturels. Celle-ci limitera considérablement l’évaporation de l’eau, conservant la fraîcheur et l'humidité du sol. De plus, elle évitera, au même titre que le binage, le développement d'adventices, qui elles aussi, aiment l’eau. 

Pour terminer, pensez à planter des haies ! Elles contribuent également à économiser l’eau au jardin parce qu'elles augmentent la rétention en eau du sol et parce qu’elles ralentissent les vents, diminuant ainsi l’évapotranspiration.

 

a voir  en complément les liens suivant:

 

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104571-normale-le-paillage-une-methode-de-protection-des-sols-ecologique-et-intelligente.html

 

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104569-normale-le-binage-un-geste-indispensable-au-jardin.html




La tonte est nécessaire si l’on désire un beau gazon, vigoureux et dense ! Elle permet aux rayons du soleil de parvenir jusqu’à la base de l’herbe et de lui éviter de jaunir. 

Chaque gazon a ses spécificités. Certains poussent plus vite que d’autres et demandent par conséquent des tontes plus rapprochées.

 

Quelle hauteur ?

Idéalement, la hauteur du gazon doit être comprise entre 3 à 5 cm.

Retenez qu'un tiers de l’herbe doit être coupé à chaque passage.

Attention aux coupes trop courtes qui affaiblissent le gazon et favorisent la pousse de mauvaises herbes !

 

Tondre en fonction des saisons

Au printemps, les végétaux sont en pleine croissance. C'est la seule saison propice à des tontes courtes. Celles-ci seront faites environ une fois par semaine afin de fortifier l’herbe avant l’été. 

A l'arrivée de l'été, il faudra relever petit à petit la hauteur de coupe et tondre peu pour maintenir un gazon assez haut, d’au moins 6 cm.

A l’automne, nouvelle période de croissance des végétaux, il faudra tailler un peu plus court.

En hiver, seulement quelques tontes devront être effectuées. Elles seront hautes afin de laisser l'herbe se reposer.

 

Tondre en fonction du terrain

L'herbe ne pousse pas de la même manière sur un terrain. Par exemple, les endroits peu exposés au soleil nécessitent une coupe plus modérée.

Une pelouse nouvellement semée sera tondue quotidiennement pendant quinze jours.

Par ailleurs, une pelouse très fréquentée devra être coupée plutôt haute.

Notez aussi qu'au moment de la tonte, l’herbe ne devra pas être humide au risque de s'agglutiner et de boucher la tondeuse. 

 

Pensez au recyclage !

Les tontes de gazon sont excellentes au compost. Par ailleurs, épandues sur le sol, elles éviteront à l'eau se d'en évaporer et donc de devoir arroser trop fréquemment. Les tontes représentent un paillage protecteur à placer aux pieds des fleurs ou du gazon. Pourquoi s'en priver ?

 

Quelques recommandations

  • Veillez à entretenir et à affûter correctement les lames de votre tondeuse pour assurer une coupe bien nette : une lame mal aiguisée risque d’arracher l’herbe et de l’affaiblir.
  • Contre les projections, les lunettes protectrices sont de rigueur.
  • Attention à ne pas sectionner le fil de la tondeuse.
  • Soyez prudent lors de l'amorçage des éventuelles pentes de terrain (l’opération est potentiellement dangereuse).



A l'instar du semis, le bouturage est une technique qui permet de multiplier les plantes et que les jardiniers apprécient pour son petit côté expérimental.

 

Le bouturage, c'est du clonage !

Le bouturage, comme le marcottage ou la culture in vitro, est un mode de multiplication végétatif, asexué.

En revanche, le semis est un mode de multiplication sexué, incluant une hérédité, avec tous ses imprévus...

 

Le bouturage, un phénomène naturel se produisant en intérieur ou en pleine terre

Bouturer désigne le fait de prélever un élément jeune et sain d'une plante (le plus souvent, du début du printemps à la fin de l'été) et à le mettre dans l’eau ou dans la terre afin que des racines se forment. Un nouveau pied apparaît ainsi.

Il faut toutefois savoir qu'en fonction des variétés de végétaux, on ne coupe pas le même fragment. Il s'agira selon les cas d'une feuille, d'un bout de racine, d'un rameau...

 

Le bouturage, une technique expérimentale

Le bouturage ne fonctionne pas pour les arbres fruitiers, le chêne, le cèdre, les fougères…

De plus, il n'est, en règle générale, pas adapté aux plantes aux annuelles et bisannuelles que l'on choisira plutôt de multiplier par semis.

On ne peut jamais être certain de réussir un bouturage. Toujours est il que c'est une technique qui, mis à part de la patience et de la surveillance, ne coûte rien ! Ce qu'on aime surtout dans cette méthode, c'est son aspect expérimental !

 

Quelques conseils pour mener à bien un bouturage

Idéalement, le bouturage doit être effectué de bon matin, au moment où la réserve en eau de la plante est la meilleure, dès que le fragment de la plante a été prélevé.

Il faut privilégier une belle pousse, sans fleurs, la couper net avec un outil correctement aiguisé et propre, quelques millimètres sous un nœud (l’œil), dans cette partie souvent bombée où viennent s’insérer feuilles, fleurs ou bourgeons. C’est sous ce noeud que les radicelles, ou nouvelles racines, vont se former. On peut également couper juste sous une intersection entre la jeune pousse et la tige plus âgée.

La tige prélevée doit mesurer environ 10 cm pour les plantes herbacées (tiges molles) et 15 cm pour les ligneux (arbustes, arbres, etc. : tiges dures). On supprime les feuilles à partir de la base pour ne conserver que 2 feuilles environ à l'extrémité. Si ces feuilles sont grandes, on les coupe en deux pour limiter l'évaporation.

 

Zoom sur le bouturage en terre, à l’étouffée

Prélevez et plantez la tige, d’avril à juillet, dans un pot rempli de terreau léger pour semis, de vermiculite ou de sable de rivières (quelques centimètres). Les deux feuilles restantes doivent juste dépasser de terre. Vous pourrez en amont saupoudrer la base de la pousse, sur 2 cm environ, d'un peu d’hormones de bouturage qui faciliteront la prise et tapoter pour éliminer le surplus de poudre.

Arrosez puis recouvrez l'ensemble d'un film ou d’un sac plastique transparent. Percez-le de petits trous pour laisser passer un peu d’air, en faisant attention à ce qu’il ne touche pas la plante. Avant de replanter, aérez petit à petit la pousse. Cette démarche favorise l'enracinement, en reproduisant les conditions idéales de la serre : humidité, chaleur et lumière. Arrosez fréquemment mais de manière abondante au risque de voir la plante pourrir.

Ce type de bouturage s'effectue avec des pousses encore souples (herbacées), ou semi-aoûtées, c'est-à-dire en train de durcir, de devenir ligneuses. Dans ce dernier cas, il faut opérer de la mi-août à début septembre.

Quelles plantes sont adaptées aux boutures à l’étouffée ? 

Seringat, chrysanthème, dahlias, millepertuis, œillet, phlox, aster, fuchsia, pelargonium…

 

Zoom sur le bouturage en pleine terre

Cette méthode convient à certaines vivaces ligneuses, aux arbustes d’ornement et à petits fruits (groseilliers, cassissiers, figuiers) mais pas aux variétés fragiles. Vous la ferez à la fin de l’été. Prélevez une pousse (bois mûr ou semi-aoûté, c’est-à-dire une pousse de l'année dont la base est dure et la pointe tendre). Plantez-la dans une terre bien ameublie (si la terre n’est pas suffisamment amendée, rajoutez-y du terreau de bouturage). Plantez si possible à la place définitive qu’elle occupera. Attachez une étiquette portant le nom de la plante bouturée... et patientez !

Quelles plantes sont adaptées aux boutures en pleine terre ? 

Lilas, hibiscus, géranium, camélia, rhododendron, cyprès, buddleia, cognassier, troène, forsythia, lavatère, fuchsia, laurier-rose, chèvrefeuille, lantana, ceanothe, spirée, weigelia…




La bouillie bordelaise est un fongicide à base de cuivre. Bien que ce soit un produit naturel, il est nécessaire de suivre certaines règles quant à son utilisation.

 

La bouillie bordelaise se compose de sulfate de cuivre (20%) et de chaux, que l’on trouve dans le commerce sous forme de poudre ou de micro-granulés à diluer dans l'eau et à pulvériser. Elle se reconnaît facilement grâce à sa couleur bleue turquoise qui permet de savoir quels végétaux ont déjà été traités. A l'origine, on l'utilisait principalement dans les vignes, contre le mildiou.

 

Désormais, on a recours à la bouillie bordelaise pour lutter contre les attaques :

  • mildiou (vigne, tomate, pomme de terre)
  • gommose (arbres à noyau)
  • tavelure (pommier, poirier, pyracantha)
  • chancre bactérien (pommier, poirier)
  • tâche angulaire
  • coryneum ou criblure (arbres à noyau)
  • cloque du pêcher…

 

Attention aux excès !

Une polémique est née suite aux usages abusifs et non appropriés de la bouillie bordelaise. Ce n'est pas parce que c'est un produit naturel qu'il faut l'utiliser excessivement.

La boullie bordelaise doit être utilisée à titre préventif mais elle nuit à la terre et aux plantes si les bons dosages et certaines règles ne sont pas respectés :

  • Il faut toujours maintenir la bouillie bordelaise hors de portée des enfants.
  • De plus, le sulfate de cuivre est toxique pour les animaux.
  • On emploie la bouillie bordelaise seulement contre les maladies cryptogamiques.
  • On ne l’utilise ni en décembre et janvier et on évite les jours de pluie.
  • On ne traite ni plantes fragiles ni légumes avant leur consommation.
  • On traite de manière préventive à l'automne, à la chute des feuilles, et au printemps, avant que la floraison des bourgeons.



Le paillage est une opération qui consiste à déposer sur le sol, au pied des plantes, un matériau protecteur aussi appelé "mulch". 

 

A l'origine, le paillage consistait à répandre de la paille sur une surface. Aujourd'hui, de nombreux autres matériaux naturels ou synthétiques sont utilisés pour pailler. Notez que le paillage est en fait une imitation de la nature qui dépose des débris végétaux en surface sur la terre, pour ne pas la laisser nue.

 

Quels sont les avantages du paillage ?

  • En été, le paillage laisse traverser l’eau dans le sol mais limite son évaporation. La terre reste fraîche, les arrosages sont par conséquent significativement réduits, ce qui est très intéressant, surtout en période de sécheresse.
  • En hiver, le paillage assure aux plantes, ainsi qu'aux organismes vivant dans le sol, une protection contre le gel.
  • Le paillage est par ailleurs un bon moyen de limiter le développement des mauvaises herbes.

 

Avec quoi pailler ?

  • Paillez vos plantes herbacées et votre potager avec des résidus de tonte de gazon, des feuilles mortes, des déchets de taille broyés ou encore de la paille.
  • Pour vos arbustes et plantes ligneuses, utilisez plutôt des écorces d’arbres, du gravier, des débris de végétaux ou de pots en terre.

 

Quand et comment pailler ?

  • Idéalement, paillez après une pluie afin de conserver l’humidité de la terre. 
  • Désherbez, éclaircissez et binez le sol avant de procéder au paillage.
  • Une fois cela fait, répandez votre paillis en couche régulière de 5 cm minimum, entre les plantes : au pied des rosiers, des arbustes, des arbres, sous les haies, entre les rangs du potager, au pied des massifs floraux... 

 

Quelques exemples de paillis :

Les résidus de végétaux

Les feuilles et tailles de haies déchiquetées (ou passées ou broyeur) représentent un revêtement multifonction et naturel qui, répandu en couche de 10 cm d'épaisseur, fertilise le sol et le protège de la chaleur ou, au contraire, du froid. Il est essentiel d'entretenir ce mulch tous les ans en l'agrémentant de nouveaux déchets.

L'écorce de pin

Ce paillis est adapté à nombreuses plantes et notamment aux rosiers. A la fois esthétique et efficace (mais assez onéreux), l'écorce de pin garantit l'humidité et la fraîcheur du sol. Pour cela, 10 à 15 cm d'épaisseur sont nécessaires. Attention si votre sol est acide car l'écorce de pin (tout comme les copeaux de bois, les écorces broyées ou les aiguilles de résineux) favorise l'acidification de la terre et potentiellement, l'oïdium. 

La terre cuite

Encore méconnue bien que très décorative, la terre cuite se colore au gré de l’humidité. Il suffit, pour fabriquer ce type de protection, de récupérer de vieux pots et de les réduire en morceaux. Le sol pourra être au préalable d’une toile cirée.

Il existe d’autres solutions de paillage, dont le coût et l'aspect esthétique varient :

  • la paille
  • les coquillages en morceaux
  • les roseaux
  • la paillette de lin
  • l’écorce des arbres
  • les morceaux de carton
  • les graviers… 

 

Vous pouvez tester de nouveaux « mulch » en associant plusieurs de ces matériaux... du moment qu’ils soient naturels !




Le binage permet d'aérer la terre, d'éliminer les mauvaises herbes et de favoriser l'infiltration de l'eau. D'ailleurs, comme le dit l'adage, "un binage vaut deux arrosages".

 

Pourquoi biner ?

Les plantes sont principalement composées d'eau. L'eau est de ce fait primordiale à leur survie. Aussi, si la pluie n'apporte pas au jardin l'eau dont il a besoin, il est nécessaire de procéder à des arrosages adaptés. Les périodes de chaleur provoquent une déperdition significative des eaux de pluie et d’arrosage. C'est dans ce contexte que le binage apparaît comme une opération essentielle.

Biner, c'est à dire casser la croûte du sol et émietter la terre en surface, permet d'éliminer les mauvaises herbes qui poussent et qui empêchent le développement de celles qui commencent à germer. Il faut savoir que ces adventices (herbes qui grandissent spontanément) captent une quantité d'eau non négligeable, tout en nuisant à la bonne croissance de vos plantes. 

Le binage est par conséquent capital, surtout quand l'eau se fait rare, car il améliore la pénétration de l'eau de pluie ou d'arrosage dans le sol. Sachez que toutes les plantes du jardin peuvent en bénéficier : les légumes, les arbres fruitiers, les rosiers, les fleurs, etc.

 

Comment biner ?

Le binage est une action simple qui s'effectue grâce à une binette, un sarcloir, une griffe ou à tout autre outil vous convenant. Sa largeur devra juste lui permettre de se glisser entre vos plantes, au potager ou dans un parterre. Vous pouvez également le choisir selon la longueur ou de la légèreté de son manche, qui doit vous convenir. Si l’outil comporte une lame, elle devra être affûtée, afin de bien couper les racines des mauvaises herbes.

La terre doit être cassée en surface, en faisant des mouvements de va et vient, sur une profondeur de 2 cm environ. Vous ferez ensuite attention à ne pas piétiner la terre fraîchement émiettée. 

Notez que le binage est également conseillé pour les plantes d’intérieur ou de balcon en pots. Ces dernières ont elles aussi besoin de respirer. Pour cela, il vous suffira de gratter la terre à l’aide d’une fourchette ou d’un crayon.

 

Quand biner et à quelle fréquence ?

Il est recommandé de biner au printemps et à l'été, une ou deux fois par semaine. 

 

En résumé, le binage permet d'économiser de l'eau et de préserver la santé de vos plantes et ce, sans demander trop d'efforts. 




Effectuer un chaulage, c'est apporter de la chaux, ou un autre amendement calcique, au jardin pour fertiliser une terre trop acide ou protéger les arbres fruitiers.




Le chaulage, pour corriger l'acidité de la terre

Le chaulage amende les sols sableux, argileux et humifères. Plus précisément, il augmente leur fertilité en neutralisant les surplus d'acidité (sol présentant un pH trop bas) et en corrigeant les manques en calcium.

De plus, il décompacte les terres lourdes et favorise leur perméabilité, les rendant plus faciles à travailler.

Notez que les effets du chaulage s'observent à moyen et à long terme alors que les engrais fertilisent les sols à plus court terme, pour la saison suivante.



Attention, les chaulages en excès peuvent appauvrir la terre !

Il faut chauler seulement après analyse du sol et de ses besoins ainsi qu'en fonction du type de plante qui y sera cultivé. De trop nombreux chaulages pourraient en effet déséquilibrer les plantes par un excès d’azote. Ce dernier doit être apporté en petites quantités. Et pour cause : les excédents d’azote, transformés en nitrates, polluent sols et rivières, soit parce qu'il sont entraînés par les eaux de ruissellement, soit parce qu'ils s'infiltrent vers les nappes souterraines.

Par ailleurs, en réduisant trop fortement l'acidité par des chaulages abusifs, la matière organique se décompose trop rapidement. Le sol, rendu très fertile pour un moment, sera appauvri pour les récoltes suivantes.



A quel rythme faut-il chauler ?
Si le sol est très acide, soyez patient et faites un chaulage par an jusqu’à rétablir le bon équilibre.
En entretien, un chaulage tous les trois ou quatre ans est suffisant.
Ne faites jamais un chaulage en même temps qu’un apport de fumier ou de compost, la chaux annulant leurs effets.
Pour les terres ayant un pH supérieur à 7,5 (= terres calcaires), le chaulage n’est bien sûr pas requis !



Sous quelle forme faut-il chauler ?

Vous pouvez utiliser de la chaux éteinte (= roche calcaire calcinée) mais elle présente l’inconvénient d’être très soluble.

Vous pouvez aussi opter pour d’autres amendements calciques tels que la dolomie (= roche contenant du calcium et du magnésium), du maërl (= algue calcifiée apportant calcium, magnésium et oligo-éléments) ou de la marne (= roche riche en calcium et en argile et donc idéale pour les sols sableux).



La chaux, l'alliée des arbres fruitiers

La chaux protège très efficacement les arbres fruitiers des insectes et maladies cryptogamiques. Elle élimine les larves d’insectes qui s'abritent dans les replis de l'écorce des arbres ainsi que les champignons qui attendent la fin de l’hiver pour attaquer. On peut ainsi protéger pommiers, poiriers, et autres arbres fruitiers contre les maladies cryptogamiques.

Le chaulage est un procédé trop délaissé, pourtant simple et naturel :
Débarrassez, à l'aide d'une brosse dure voire métallique, le tronc des morceaux d’écorce décollés et des divers parasites : lichens, mousses, lierres, etc.
Elaguez si besoin, c'est à dire dépouillez l'arbre de ses branches superflues.
Badigeonnez de chaux les troncs, à l'aide d'un pinceau, en une ou deux fois. Ne procédez pas à cette opération par temps de pluie !
Utilisez du lait de chaux (= chaux vive diluée dans l’eau à 20% environ) que l'on trouve dans le commerce prêt à l’emploi sous l'appellation de « blanc arboricole ».
Ameublissez, pour finir, la terre autour de l’arbre par un bêchage.


Appliquez de la chaux, à titre préventif, tous les deux ans, en hiver.



Plutôt que d'avoir recours à des produits chimiques, vous êtes à la recherche de méthodes naturelles pour désherber votre potager, votre pelouse ou vos allées ? Découvrez nos solutions 100% écologiques contre les mauvaises herbes.




Comment limiter le développement des mauvaises herbes, aussi appelées "adventices", au potager ?



1. Paillez le sol

Le paillage consiste à répandre sur la terre, au pied des plants, un matériau (paille, tonte de gazon, feuilles mortes, écorces d'arbre...). Ce procédé a pour avantage de maintenir le sol frais l'été, de le protéger du gel l'hiver... et d'éviter la multiplication des mauvaises herbes.

2. Binez le sol

Le binage s'effectue avec une binette ou tout autre outil permettant de briser la croûte du sol et d'émietter la terre en surface. Tout comme le paillage, cette opération a pour bénéfice de réduire les besoins en arrosage et de supprimer les mauvaises herbes.

3. Augmentez la densité de plantations

Les mauvaises herbes ont besoin de lumière pour se développer. Par conséquent, plus vous plantez serré, moins les mauvaises herbes bénéficient de lumière, si précieuse à leur prolifération.

4. Protégez le sol avec une bâche noire

En hiver, lorsque le jardin est nu, le fait de placer sur la terre une bâche en plastique opaque (type bâche noire d’ensilage) bloque la lumière et l’air. Les mauvaises herbes se trouvent ainsi naturellement étouffées.



Comment lutter contre les mauvaises herbes ayant élu domicile dans la pelouse ?



5. Intervenez dès le printemps

Pour limiter le développement des mauvaises herbes qui se forment dans votre gazon, il est recommandé d'intervenir dès le début de printemps, en sectionnant les racines des pissenlits, chardons et autres adventices, avant qu'elles ne fassent des fleurs.

6. Utilisez un évide-pomme

L'utilisation d'un couteau à désherber laisse parfois d'énormes trous dans la pelouse. Avez-vous pensé à vous servir d'un évide-pomme ? Veillez tout d'abord à ce qu'il soit doté d'une lame épaisse et solidement emmanchée. Enfoncez-le ensuite autour de la racine, tournez et retirez. Une solution facile et rapide qui n'enlève pas trop de terre !



Les mauvaises herbes ont élu domicile entre les dalles de votre allée et/ou de votre terrasse ?



7. Vive l'eau salée... de récupération !

Savez-vous que l'eau salée est un formidable désherbant naturel ? Alors, ne jetez plus dans l'évier l'eau de cuisson de vos pommes de terre ou de vos pâtes ! Versez-la bien chaude sur les mauvaises herbes envahissant votre allée ou votre terrasse.

Faites de même si vous utilisez des capteurs d'humidité chez vous. L'eau qui s'accumule dans le bac de récupération est chargée en sel et donc idéale pour désherber.



Tous ces conseils ont fait leur preuve et sont sans danger pour l'environnement. Essayez-les sans hésiter !



le basilic

La prochaine fois que vous achetez un beau bouquet de basilic frais, gardez une branche et placez-la dans l’eau. Plus la tige est longue et fournie, plus la propagation sera facile. Après environ une semaine, la branche aura développé des racines. Après une dizaine de jours, vous pourrez placer ce nouveau plant dans la terre et le garder dans un endroit ensoleillé.



le poireau

Le poireau repousse tout aussi bien que son cousin, l’oignon vert! On met tout simplement le bout dans un verre d’eau, pour nourrir les racines.



Le fenouil

Le fenouil repousse bien, tout comme son cousin le céleri. Tout ce qu’il faut, c’est garder le cœur du bulbe dans un peu d’eau, au soleil. De toutes petites pousses se montreront bientôt le bout du nez, habituellement sur le côté du bulbe.



L’ail

On peut planter une ou des gousses d’ail dans un peu de terre. On arrose bien, une fois par semaine. Lorsque la plante fait une pousse, après 4 à 8 semaines, on garde la partie qui ressemble à de l’oignon vert, mais on enlève la fleur d’ail, c’est-à-dire la partie plus dure et « frisée ». Ceci permet à la plante de se concentrer sur la formation d’un beau gros bulbe. L’ail prend plusieurs mois avant d’arriver à maturité; on le fait repousser davantage pour " l’expérience " que pour en avoir une grande récolte.



Les oignons verts

Les oignons verts font partie des légumes les plus faciles et les plus rapides à faire repousser. Placer simplement le bout d’une tige dans un verre d’eau, avec les racines vers le bas. Ils repousseront à l’infini! Vous aurez désormais toujours des oignons frais sous la main pour des recettes.



Le gingembre

Vous pouvez prendre un reste de racine de gingembre et planter celle-ci (en s’assurant que les « yeux » sont vers le haut) dans un contenant peu profond avec de la terre à rempotage. Le gingembre aime la lumière diffuse et un environnement humide. Une nouvelle plante va pousser et la racine va grossir. Après quelques mois, on peut déterrer la plante et récolter la racine. Ou simplement garder la plante, qui est belle et sent bon!



La citronnelle

La citronnelle est une sorte d’herbe (on l’appelle après tout lemongrass en anglais) et par conséquent, elle repousse… comme de la mauvaise herbe! Vous pouvez simplement placer les restes d’une branche dans un verre d’eau et garder le verre dans un endroit ensoleillé. La plante va développer des racines. Lorsque la citronnelle atteint 30 centimètres, on peut couper ce dont a besoin et laisser le reste pour qu’elle continue à pousser.



la salade

Gardez le cœur d’une pomme de laitue (peu importe la sorte) et placez-le dans un bol avec un peu d’eau. Déposez le bol sur le bord d’une fenêtre ensoleillée. Après quelques jours, vous verrez des minuscules feuilles apparaître au milieu; ces feuilles continueront à pousser et vous pourrez les manger après quelques semaines! Il faut simplement penser à changer l’eau quelques fois par semaine.



Le bok choy

Comme pour la laitue, on peut facilement faire repousser un plant de bok choy à partir du cœur. On le place aussi dans l’eau, sur le bord de la fenêtre



Le céleri

Lorsque vous coupez le coeur du céleri avant de le mettre au frigo, ne le jetez plus! Placez plutôt le cœur dans un bol avec un peu d’eau dans le fond, puis déposez le bol sur le bord d’une fenêtre. Pas une mauvaise idée de le faire pousser soi-même, surtout lorsqu’on sait que le céleri est l’un des légumes cultivés avec le plus de pesticides!



La coriandre est une herbe délicieuse, une fois ajouté dans les plats, elle donne instantanément plus de saveur. Si elle pousse dans la cuisine, il vous sera plus facile de vous en servir pour préparer des mets savoureux. Pour la planter, il faut placer les tiges coupées dans un verre d’eau pour que les racines se développent. Quand elles sont suffisamment grandes, vous pourrez les mettre dans un pot. Après quelques semaines, vous aurez de nouvelles feuilles, et après quelques mois, une plante entière.


C’est assez incroyable, mais c’est tout à fait possible ! Si vous disposez de grains verts de café non torréfié chez vous, placez-les dans un pot dans un endroit lumineux et relativement humide comme près d’une fenêtre. La germination devrait se faire rapidement : en 2 semaines environ. Pendant cette période, ne laissez pas la terre sécher. Après un certain temps, vous verrez un petit arbuste sortir avec de belles feuilles vertes. La chair des petites baies rouges est toxique, mais la graine qui se trouve à l’intérieur peut être séchée et torréfiée pour faire un succulent café.


Certes, l’ananas est un fruit tropical, mais il ne requiert pas beaucoup d’eau, ce qui fait qu’il se sied à l’intérieur d’une habitation. Il peut se développer très bien dans un environnement chaud et ensoleillé, mais aussi à l’ombre. Pour ce faire, achetez un ananas bio, et coupez sa couronne avant de la laisser sécher au soleil pendant quelques jours, puis placez-la dans un petit verre d’eau en faisant en sorte que le bas soit bien recouvert. Après une semaine, vous verrez des racines apparaître. Il est alors temps de placer votre couronne dans la terre. Mais n’oubliez pas de l’arroser régulièrement.



Bien des déchets végétaux en provenance du jardin comme de la cuisine s'avèrent précieux pour obtenir, une fois compostés efficacement, un terreau riche et gratuit. Ce recyclage sera pratiqué de diverses manières selon la configuration, les installations et espaces disponibles ainsi que les souhaits du jardinier.


Le compostage en tas

Il suffit de choisir un emplacement spacieux et reculé du jardin, plutôt à mi-ombre et bien drainé, puis d'y amonceler les déchets par petites couches successives, en formant un andain (tas tout en longueur). Avec le temps, nul doute que la nature fera son œuvre. L'idéal est d'y déposer des matières organiques diverses et variées, avec toutefois quelques limitations: évitez les plantes traitées à l'herbicide ou tout autre produit chimique. Éparpillez bien chaque apport sur toute la surface.
Idéalement, il convient de retourner tous les 4 à 6 mois le tas en en reconstruisant un autre parallèlement. D'où l'intérêt, dès le départ, de prévoir suffisamment de place pour ce faire.
En automne, dispersez les feuilles mortes, idéalement broyées au préalable par des passages de tondeuse, uniformément sur votre tas. Ainsi, il sera protégé des grands froids et restera chaud et actif.

Le truc : Si vous disposez de grosses touffes de consoudes, scalpez-les de temps à autre (elles repousseront bien vite) et disposez-les sur le tas. Elles accélèreront sa décomposition tout en apportant de la potasse en quantité. De même, d'aucuns urinent sur leur tas afin de l'enrichir en azote.
Le compostage en surface

Ici, il convient de disperser les matières organiques sur une surface libre du jardin, idéalement un futur massif dont vous améliorerez ainsi à peu de frais la richesse. Là encore, dispersez chaque apport le plus largement possible. Ceci est particulièrement indispensable pour ce qui concerne les tontes de gazon qui pourrissent rapidement par tassement en donnant alors naissance à une substance gélatineuse, peu transformable.

Une variante : Effectuez la même chose entre des arbustes nouvellement plantés ce qui évitera la croissance des mauvaises herbes tout en améliorant le sol à bon compte.
Le compostage en silo

Qu'il s'agisse d'un bricolage avec des palettes récupérées, maintenues verticalement sur trois côtés grâce à des pieux, de grillage maintenu avec du fer à béton ou bien d'un appareil du commerce en matière imputrescible, vous y accumulerez vos déchets au fur et à mesure des disponibilités. Si vous souhaitez activer le processus, prévoyez de démonter votre tas pour le reconstruire (couche du haut au fond) juste à côté. Souvent, le jardinier averti prévoit des "cases à compost", au nombre de deux ou trois et accolées ce qui facilite grandement la gestion, par retournement périodique, des tas.
Si vous manquez de place et/ou de patience, optez pour un modèle à retournement du commerce, de contenance certes limitée, mais qui permet d'obtenir aisément un bon compost en trois à quatre mois. En effet, un mélange (par rotation) périodique encourage la transformation des déchets par les bactéries aérobies.

L'astuce : Ensemencez votre tas de vers de compost de type Eisenia qui accélèreront la décomposition des matières organiques tout en aérant le tas (vous en trouverez chez les adeptes du lombricompostage) ou bien arrosez régulièrement avec un produit accélérateur spécifique du commerce.
Quelques astuces pour réussir votre compost

- Mélangez des matières herbacées (vertes) et carbonées (ligneuses) pour assurer un bon équilibre et encourager une meilleure aération du tas.
- Proscrivez les végétaux ayant subi un traitement phytosanitaire ou un désherbage chimique, les plantes toxiques et les branches épineuses.
- Broyez menu les divers éléments autant que faire se peut.
- Recouvrez le tas de cartons, vieilles moquettes, tôles afin de maintenir la chaleur et éviter tout excès d'humidité.
- Si votre compost est placé sous des arbres, pensez à l'arroser de temps en temps durant la belle saison.
- Installez votre tas à même le sol au lieu de l'isoler par une feuille de plastique ou de le rehausser.




  • Composter, c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison en les amassant en tas pour qu’ils se décomposent. Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques (déchets de cuisine, déchets verts et de bois) par des micro-organismes et petits animaux (bactéries, vers de terre) en un produit comparable au terreau : le compost. C'est un amendement organique naturel à utiliser directement dans son jardin. Le compost est un fertilisant d'excellente qualité et 100 % naturel. Il allège la terre et permet des économies d'engrais, de terreau et d'eau. Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d'éviter les transports jusqu'à la déchetterie pour s'en débarrasser.



    Qu'est ce que le compost ?

    ‘Compost’ signifie ‘Engrais composé’. C’est un fertilisant à base de déchets d’origine végétale ou animale. Une fois décomposée par des micro-organismes (bactéries, champignons,...), mélangée et mise en tas, cette matière organique produit un engrais de qualité totalement naturel qui nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus résistantes aux maladies. C’est l’engrais le plus équilibré : plus vous compostez d’éléments différents plus votre compost sera complet. Il renforce l’aptitude de votre sol à retenir l’eau et les nutriments indispensables à votre plante.

    Processus de compostage

    Dans des conditions favorables, les matières organiques mises en tas sont dégradées par des micro-organismes et macro-organismes (vers de terre, insectes, bactéries, champignons…) et transformées en humus riche en éléments nutritifs.
    Ces réactions nécessitent de l'oxygène et dégagent de la chaleur. La température au cœur du compost augmente jusqu’à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition, puis diminue.
    Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage :
    - le processus de dégradation, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries et en présence d’oxygène.
    - le processus de maturation est caractérisé par une dégradation moins soutenue. Il va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus.
    Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons et des macros-organismes (ver de terres, etc.).

    REMARQUE : Plus le tas est volumineux plus la montée en température sera importante et plus rapide sera le compostage
    Où faire son compost ?

    Un bon emplacement pour un tas de compost est à l’ombre car une situation trop chaude le dessèche. Pensez à l’arroser s’il est trop sec et à le couvrir pour éviter le lessivage.
    Comme composteur, vous pouvez utiliser les silos du commerce ou le construire vous-même avec des planches de bois ou du grillage. Prenez garde à bien laisser le fond de votre bac à compost en contact avec le sol car c’est une source directe de micro-organismes (comme les lombrics) indispensables à la réussite de votre compost. L’idéal est d’avoir au moins deux compartiments à compost afin de pouvoir le retourner aisément. Pendant que vous laissez un bac terminer sa fermentation en compost, remplissez le second et ainsi de suite !

    Astuce

    Pour ceux qui désirent composter une petite quantité de déchets, vous pouvez creuser un trou directement dans la terre. Creusez une tranchée de 20cm de profondeur et d’une largeur correspondant à la quantité de déchets que vous souhaitez. Couvrez de paille ou d’un plastique noir et maintenez humide comme pour un compost normal.
    Il existe également des composteurs de balcons pour ceux qui ne possèdent pas de jardin
    Mélangez

    L’aération est un facteur essentiel puisque le compostage est un processus aérobie. La mauvaise aération du tas de compost est la principale raison d’un compostage lent, partiel, hétérogène ou mal odorant. On estime que l'air devrait occuper au moins 50% du volume du tas. Pour cela, il faut mélanger le tas le plus souvent possible (toutes les 4 à 6 semaines) pour assurer une bonne aération. En effet, les bactéries responsables de la dégradation du compost doivent être dans des conditions aérobies, c'est-à-dire en présence d’oxygène pour pouvoir respirer. En dégradant, elles produisent de la chaleur. Il est important de bien aérer le tas de compost pour apporter l’oxygène aux bactéries et pour maintenir une température autour de 70°C. En effet, une trop forte température entraîne la mort des bactéries et l’activité microbienne serait alors stoppée.
    Attention, le premier mélange ne doit être réalisé que 2 à 4 semaines après la mise en tas des déchets. Vous évitez ainsi de faire redescendre la température et sauvegardez l’activité des bactéries.
    Avec une fourche, ramenez les couches inférieures sur le dessus. C’est le moment d’y incorporer des activateurs naturels (urine, fumier de volaille, poudre d’algue, poudre d’os marine) qui stimulent l’activité.
    Astuce : Ajoutez de la terre en guise de levain, et un lit de branchage pour l’aération.

    Humidité

    Il est important que vous contrôliez l’humidité de votre compost. Pour vérifier qu’il est satisfaisant, comprimez une poignée de compost dans votre main. Si des perles d’eau commencent à apparaître le taux d’humidité est bon.
    Si le compost est trop sec, les bactéries meurent et seuls les champignons continuent à travailler. Vous verrez alors apparaître des filaments mycéliens blancs. Dans ce cas arrosez votre compost. Vérifiez également que l’aération n’est pas trop importante (espace entre les planches,…), que l’emplacement n’est pas trop venteux. Vous pouvez couvrir votre tas de compost avec une bâche après l’avoir arrosé, elle gardera l’humidité.
    Attention à l’inverse de ne pas trop humidifier votre compost. En effet, un excès d'eau diminue la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Les bactéries aérobies (qui ont besoins d’oxygène) sont remplacées par des bactéries anaérobies (qui n’ont pas besoins d’oxygène) qui dégagent des gaz et engendrent des odeurs désagréables. Dans ce cas pensez à bien le mélanger pour éviter que certaines zones à l’intérieur ne soient trop humides. Pensez également à découvrir votre tas par temps sec pour augmenter l’aération. Si le taux d’humidité est vraiment trop important étalez (par temps sec) sur le sol une partie du compost durant quelques heures, puis remettez le dans le bac à compost.

    Quand le compost est-il prêt ?

    Il peut être mûr au bout de 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois en automne/hiver s’il est bien isolé et retourné régulièrement. Certains composteurs permettent même la réalisation d’un compost de qualité en 4 à 6 semaines seulement !
    NB : Pour un compost bien décomposé, pensez à alterner entre deux couches de compost un activateur à compost.

    Le compost est prêt lorsqu’il sent la terre forestière, l’humus et s’effrite facilement. Retirez-le par la base et incorporez-le au pied des plantes ou dans les trous de plantation. Attention à ne pas l’enterrer mais à l’incorporer de façon superficielle. Epandre 30 à 70kg de compost pour une surface de 100m², trois fois par an. A la fin du compostage le tas aura perdu 2/3 de son volume initial, mais il sera concentré en éléments nutritifs.

    Astuce

    Si vous n’avez pas obtenu suffisamment de compost pour l’ensemble de votre jardin n’hésitez pas à le compléter par du compost commercial prêt à l’emploi.

    Compostez vos déchets de cuisine !

    Le tamisage

    Lorsque votre compost est prêt, il reste toujours quelques fragments non décomposés. Vous pouvez les récupérer en tamisant votre composte. Réincorporez-les ainsi dans votre prochain tas de compost.

    Quelles matières composter ?

    Pour un compost 100% naturel, utilisez les déchets verts de la maison et du jardin. Tout se recycle au jardin : ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et nourrir le sol.
    Utilisez des matériaux variés et broyés (les micro-organismes seront plus efficaces si les déchets sont en petits morceaux) en mélange équitable secs (bois, rameaux, feuilles mortes) et humides (encore verts). La diversité des déchets utilisés fait du compost le meilleur engrais organique.

    Ne pas composter : les plantes susceptibles de porter des maladies (rosiers et arbres fruitiers) ; les mauvaises herbes en graine ; les fruits malades ; le papier journal qui peut être toxique. De façon générale, éviter les matériaux qui se décomposent difficilement.


    REMARQUE : Les fumiers doivent être utilisés bien décomposés, car frais, ils sont riches en éléments solubles trop concentrés pour la croissance des plantes.


    Matières compostables
    Matières non compostables

    Au jardin
    •Feuilles mortes broyées
    •Tonte d'herbe fraîche
    •Fleurs fanées, même celles du fleuriste
    •Plantes d'appartement
    •Bois de taille broyé, sciures et copeaux
    •Aiguilles de conifères
    •Mauvaises herbes non grainées, dont les orties entières avant floraison
    Au jardin
    •Terre, sable et cendre de charbon
    •Gros bois, bois traité, bois exotique
    •Plantes malades
    •Tailles de thuyas et autres conifères
    •Cendres de bois
    •Toutes plantes grainées
    •Litières non biodégradablesles

    ce qui doit être exclu du compost:
    la viandes
    les os
    les déchets de poisson
    les aliments cuits attirant les animaux
    les mauvaises herbes montées en graines
    les cendres de barbecue (nocives)
    les feuilles de rhubarbe (toxiques)
    les excréments de chiens et de chats
    les litières.


    A la maison
    •Déchets et épluchures de légumes et de fruits
    •Peaux d'agrumes broyées (peu)
    •Restes de repas (sans viande, ni graisse)
    •Feuilles de thé et sachets
    •Marc de café avec le filtre
    •Croutes de fromage, couenne de jambon
    •Coquilles d'oeufs, de noix, de moules broyées
    •Pomme de terre flétrie broyées
    •Graisses, huiles de cuisine (peu)
    •Papier essuie-tout (mouillé)
    •Papier, journaux, cartons (en morceaux)
    •Tissus naturels tels le coton et le lin (broyés)
    A la maison
    •Viandes, poissons
    •Produits laitiers
    •Plastiques, métaux, verres (utilisez vos poubelles de tri)
    •Papier glacé, imprimé ou coloré
    •Langes jetables
    •Poussières de sac d'aspirateur et balayures
    •Tissus synthétiques tel le nylon et le lycra
    •Tous les produits chimiques
    •Huile de vidange


    Le matériel pour un bon compostage

    - Une brouette pour transporter les déchets jusqu'au tas de compost.
    - Un récipient de petite taille pour récupérer les déchets de la maison.
    - Un broyeur pour couper les déchets en petits morceaux et faciliter le travail de fermentation des micro-organismes.
    - Un ou deux silos à compost.
    - Une fourche pour remuer et aérer régulièrement le tas de fumier.
    - Un thermomètre de couche pour observer l’évolution de la température au cœur du compost. Des thermomètres spécialisés vous indiquent la température au centre de votre tas de compost, traduisant ainsi l’activité qui y règne. Si la température est trop élevée, n’hésitez pas à aérer votre compost. A l’inverse si elle est trop basse, rajoutez de la matière organique fraîche (épluchures de légumes, herbe tondue…) et de l’activateur de compost afin de rebooster l’activité des bactéries.
    - Une bâche à œilletons pour protéger le tas des intempéries (en cas de fortes pluies, grands froids,…).
    - Un tamis pour obtenir un compost homogène.




Avec les enfants, nous avons décidé de fabriquer un épouvantail pour que notre jardin soit plus rigolo, mais aussi pour chasser les oiseaux qui viennent déguster nos arbres fruitier ou nos pousses dans le potager.  Oups, attention !

il vous faut:

Un grand bâton de plus ou moins 2m de longueur
Un bâton d'environ 1,5m
Corde
Paille
Sac rectangulaire en toile résistante
Vieux vêtements

pour le réaliser:

1 Réalisez l'armature de l'épouvantail en formant une croix avec les deux bâtons. Fixez le plus petit aux trois-quarts environ du plus grand à l'aide de la corde, en enroulant celle-ci une dizaine de fois de part et d'autre de l'intersection.

2 Formez ensuite le corps de l'épouvantail. Prenez une bonne quantité de paille et, après l'avoir réunie en plusieurs fagots plus ou moins réguliers, disposez-la autour des bâtons afin de les recouvrir complètement. Fixez-la au fur et à mesure avec la corde.

3 Vêtez l'épouvantail en enfilant une chemise en haut et en dissimulant la paille du bas avec un grand rectangle de tissu. Vous pouvez également l'habiller d'une salopette ou d'un pantalon après avoir garni les deux jambes de paille réunie avec la corde.

4 Pour la tête, remplissez de paille un vieux sac en toile, refermez-le à la base avec la corde en laissant une petite ouverture, puis enfoncez-le au bout du bâton.

5 Décorez la tête au feutre ou en cousant des boutons en guise d'yeux. Posez dessus un grand chapeau. Laissez dépasser la paille aux extrémités ouvertes.

Astuce :

Ne pas oublier que les animaux s'habituent aux épouvantails, notamment s'ils sont statiques (à moin de le déplacer  de temps en temps). Il est donc recommandé de mettre des objets pouvant se déplacer (par exemple avec le vent) sur l'épouvantail. Il est notamment possible de faire de longs cheveux en laine pour la tête de l'épouvantail ou d'attacher à l'aide d'une ficelle souple des CD aux bras de l'épouventail. Ces derniers, reflèteront le soleil et changeront de position avec le vent. Les animaux, et les oiseaux en particulier, ne s'y habitueront pas...

 Bon courage pour la fabrication!!Clin
 d'oil

 

nous c'est fait, d'ailleur nous vous présentons Robine pour qui les oiseaux ce sont prix d'affection!....ha ha ha.

 

Je vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée

.séve & coco

*photo protégé du" jardin de la roche "




Parce qu'elle contient de la potasse, du phosphore, du magnésium et du calcium, la cendre de bois, utilisée comme engrais, représente un excellent amendement pour vos sols.




Savez-vous que le terme « potasse » vient de l’anglais « pot ashes » signifiant littéralement « cendres du pot » ? Cela fait référence aux cendres du foyer qui étaient récupérées pour faire la lessive (l’hydroxyde de potassium détenant des propriétés caustiques).



La cendre de bois, un engrais naturel et efficace

Si vous ne le faites pas encore, prenez l’habitude de recycler les cendres de votre cheminée. Elles constituent un précieux engrais pour votre jardin !

Pour que celles-ci soient bénéfiques (et non toxiques), veillez à ce qu'elles proviennent de bois non peint et non traité. Par ailleurs, attendez qu'elles soient bien froides avant de les répandre sur votre sol. Vous pouvez même les faire sécher plusieurs semaines. Après les avoir tamisées, employez-les en petites quantités (50 g au m2). Elles deviennent en effet nocives si on les utilise en excès, à cause de leur causticité. Incorporez-les bien à la terre, à la griffe ou au râteau.

Les rosiers, les arbres fruitiers, les haricots ou encore les petits pois en bénéficieront. En revanche, les plantes ne terre ne bruyère ne supportent pas la cendre de bois, du fait de la teneur en calcium de celle-ci.



La cendre de bois, un répulsif

La cendre de bois détient également une action répulsive contre certains nuisibles. Protégez vos fraises, salades ou fleurs des limaces et escargots en disposant un cordon de cendre autour des plantes. Contre le charançon de la carotte, mettez de la cendre au pied des plants, en mai ou juin.



Le purin d'orties est naturel, facile à préparer... et gratuit ! Les jardiniers respectueux de l'environnement l'utilisent pour fertiliser et traiter les plantes.




Quelle est la double action du purin d'orties ?

Riche en azote, en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments, le purin d'orties, en plus d'être un engrais, est un antiparasites.
D'une part, il favorise la croissance des plantes et les protège de certaines maladies cryptogamiques provoquées par un champignon.
D’autre part, il éloigne pucerons et acariens.



Comment préparer soi-même du purin d'orties ?

Sachez que l'on trouve dans le commerce des préparations de purin d'orties prêtes à l’emploi. Toutefois, en réaliser soi-même est très simple, à condition de suivre quelques règles.
La préparation de ce fameux purin commence par la cueillette des orties. Attention, les orties peuvent être très urticantes alors prenez des précautions : munissez-vous de gants, d'un outil pour couper et portez des manches longues.
Choisissez un lieu en friche dans lequel désherbants et pesticides n’auront pas été utilisés.
Coupez les grandes et jeunes orties non montées à graines.
Hachez-les grossièrement et placez-les dans un grand récipient en plastique ou en bois (mais pas en métal).
Ajoutez-y de l'eau. Comptez 10 litres d'eau pour 1 kg à 1.5 kg d'orties fraîches. Laissez fermenter.
Vous pouvez également faire sécher les orties, ce qui sera très pratique pour une utilisation ultérieure. Comptez dans ce cas 10 litres d’eau pour 100 g d'orties sèches.
Couvrez le bac et mélangez tous les deux jours.
Les petites bulles visibles en surface prouvent que la fermentation se fait bien. Celle-ci s'étend sur une à deux semaines, en fonction de la température ambiante. Elle sera plus rapide par temps chaud. La macération étant susceptible de gêner les narines délicates, il convient d'installer votre bac à l’écart.
Le purin est prêt quand plus aucune bulle n'est décelable.



Comment utiliser le purin d'orties ?

Le purin peut être répandu directement à l'arrosoir ou pulvérisé. Il faut alors le filtrer et parfois, le diluer, en respectant les dosages suivants :
2 litres de purin dans 10 litres d'eau (à pulvériser sur le sol) : comme fertilisant et contre les maladies cryptogamiques comme le mildiou ou la rouille
1 litre de purin pour 10 litres d'eau (à pulvériser finement sur les feuilles) : comme insecticide
Sans dilution : comme activateur de compost
Il n’est pas recommandé comme engrais pour les plantes à fleurs, dont il risque de favoriser le développement du feuillage plutôt que celui des fleurs.



Comment conserver le purin d'orties ?

Le purin d'orties se conserve plusieurs mois, dans un récipient fermé hermétiquement et placé dans un lieu frais tel qu'une cave.



Ayez recours au purin d'orties plutôt qu'aux produits polluants !



Les engrais verts sont des plantes éphémères à croissance rapide qui retiennent les éléments nutritifs du sol. Une fois décomposées, elles servent d'apport de matière organique.
Les plantes le plus souvent utilisées sont :

 la moutarde, le colza, la phacélie ou encore la mâche.
Pourquoi j'utilise les engrais verts ?

Savoir utiliser les engrais verts
Comment tirer parti des parcelles de terre qui se libèrent dans votre potager ? En ayant recours aux engrais verts qui enrichissent le sol et l'améliorent pour les cultures futures ! L’utilisation des engrais verts est proche de celle de la jachère. Autrefois systématique, cette pratique revient aujourd'hui en force. Elle consiste à laisser la terre se reposer tous les trois ou quatre ans, en la fertilisant en y semant des engrais verts : vesce, phacélie, moutarde, luzerne, trèfle, etc.

Les avantages des engrais verts
Les engrais verts améliorent la structure du sol et le rééquilibrent.
Au potager, ils sont également très utiles pour laisser respirer le sol, entre deux cultures de légumes.
Ils peuvent aussi servir à préparer une terre destinée à la culture de fleurs.
Se développant rapidement et couvrant le sol de façon dense, les engrais verts le protègent de la pluie (qui finit par le tasser) ainsi que du gel et de la sécheresse. De plus, ils limitent la prolifération des mauvaises herbes et, grâce à leurs racines souvent profondes, favorisent la circulation de l’air dans la terre, l’empêchant de se compacter. Ils encouragent par ailleurs la vie microbienne et empêchent la terre de glisser sur les terrains en pente.
Ces plantes éphémères sont des couvre-sol temporaires qui évitent les mauvaises herbes, l'érosion et le lessivage des sols.
Leur utilisation est une bonne technique pour occuper astucieusement les parcelles nues de votre potager pendant l'hiver. De plus, elles se révèlent très décoratives lors de leur floraison.
Si on les laisse à la surface du sol une fois fauchée, elles forment un excellent paillage. Vous pouvez aussi leur faire rejoindre le compost.
Lorsqu'on les enfouit, leurs tiges aident l'eau à s'infiltrer dans la terre. En se décomposant ils enrichissent le sol en matière organique, elles produisent alors un engrais 100% naturel très performant qui ne nuit pas à l'environnement.

Les légumineuses par leur capacité à fixer l'azote atmosphérique font de parfaits engrais verts : trèfle violet, vesce, pis fourrager, trèfle incarnat, féverole, lupin blanc... La moutarde, le sarrasin, la navette ou le radis fourrager servent aussi très bien d'engrais verts.

Semer les engrais verts

Semez-les lorsque le sol est nu avant les premières gelées. Tondus au printemps, juste après la floraison mais surtout avant qu'ils ne montent en graines, enfouissez les dans le sol après 1 ou 2 jours de séchage. Vos légumes peuvent être mis en place dans ce sol après quelques semaines seulement.
Avantages des engrais verts : améliorent la qualité et la structure du sol, attirent de nombreux insectes, pollinisateurs et autres auxiliaires du jardinier, et couvrent le sol, empêchant les mauvaises herbes de s'installer : un gain de temps et de travail pour la jardinière !

La technique des engrais verts est associée à la rotation des cultures.
Diviser votre potager en 4 carrés et tous les ans faites varier les cultures, un carré reste réservé aux engrais verts. Cela permet de laisser la terre se reposer.

Zoom sur trois engrais verts incontournables

La moutarde

- 200 à 300 grs / 100 m²
- Action insecticide naturelle
- Pousse très rapidement
- Il est déconseillé de cultiver la moutarde avant une culture de radis ou de navets
- Conseil de semis : mars à août

La phacélie

- 100 à 150 grs / 100m²
- Fixateur de nitrate et insecticide naturel efficace
- Pousse très rapidement
- Produit de belles fleurs dans le jardin
- Conseil de semis : août à février

La vesce

- 500grs / 100m²
- Riche en azote
- Nécessite un tuteur
- Conseil de semis : septembre-octobre à mars-avril




Jardin rime avec BBQ

 17/05/2015
Barbecue fixe maçonné : pour les grands jardins et les utilisations fréquentes

Il en existe de nombreux modèles de formes et de tailles variées, en béton, briques ou pierres, disposant ou non d’une hotte, d’un espace de rangement et parfois même d’un auvent.
Les plus adroits les construiront eux-mêmes, à l’aide de kit prêt-à-monter, les autres choisiront un modèle prêt à poser.

L’avantage principal résidant dans sa solidité et son esthétique, malgré son immobilisme. Veillez donc à bien choisir son emplacement
.

  • •Pour un barbecue en sécurité

    Assurez vous de la stabilité du barbecue
    Veillez à le disposer dans un endroit dégagé (en laissant 1,50 m autour du barbecue), à l’abri du vent et éloigné de toute matière combustible
    Tenez les invités, et particulièrement les enfants, à distance
    N’utilisez pas d’essence ou d’alcool pour allumer votre barbecue, mais des gels et produits d’allumage portant le sigle CE
    Surveillez constamment votre barbecue après l’allumage
    Utilisez des accessoires et piques à brochettes ayant un manche en bois
    Prévoyez un seau d’eau, ou mieux un seau de sable, ou un extincteur
    Pour les barbecues à gaz, vérifiez que la flamme des brûleurs ne s’éteigne pas
    Observez aussi certaines règles élémentaires d’hygiène, comme nettoyer les grilles de cuisson après chaque utilisation pour éliminer les résidus alimentaires



•Barbecue au charbon de bois: pour les amateurs de goût et d’authenticité

Les aliments sont cuits sur des braises de charbon de bois.
C’est le plus connu et le plus populaire des barbecues. Adapté à tous les budgets, il se décline en plusieurs modèles de formes variées, avec des options telles que l’allumage rapide, tournebroches, planche de travail, cloche de cuisson, rangements, …
Mobile et léger, il se déplace et se range aisément.

Retenons pour ce modèle la convivialité du feu de bois et le goût, malgré son entretien un peu contraignant
Pour une cuisson réussie au charbon de bois, allumez votre barbecue au moins 45 minutes à l’avance pour obtenir des braises incandescentes.
Disposez la grille à environ 10 centimètres des braises pour ne pas brûler vos aliments.
Si les graisses brûlent, retirer les grillades du feu et saupoudrer les braises de sel fin.
Evitez de piquer votre viande avec une fourchette. Mieux vaut utiliser une pince pour qu’elle reste tendre



•Barbecues à gaz : la solution facilité et qualité

Généralement un peu plus cher que les autres modèles, ce barbecue est facile d’emploi.
Un bouton permet l’allumage et l’extinction de l’appareil.
La cuisson se fait à l’aide de gaz butane ou propane chauffant l’espace cuisson, de manière directe sur les grilles ou indirecte via des plaques de fonte, la chaleur produite étant immédiate.
De plus ce barbecue permet une cuisson saine et rapide.

L’avantage donc à la facilité d’emploi malgré le prix.



•Barbecue électrique : pour les citadins et l’intérieur

 

Nécessitant un raccordement électrique, cet appareil est plus couramment utilisé en intérieur ou sur les balcons (où l’utilisation de gaz ou de charbon de bois n’est pas possible).
Rapide à mettre en route, facile d’utilisation, de nombreux modèles sont disponibles, du plus simple au plus perfectionné, de toutes les tailles, avec ou sans pieds et de puissances différentes ; nous vous recommandons les modèles ayant au minimum une puissance de 2000W.

L’avantage principal de ce type de barbecue est le prix, mais il faut accepter son manque de mobilité dû au branchement.
En appartement, renseignez-vous sur le règlement de copropriété qui généralement tolère uniquement les appareils électriques.



je m équipe avec des ustensiles pour barbecue et/ou plancha.

 

Matière inox avec manches en bambou

  • 1 spatule,
  • 1 brosse de nettoyage,
  • 1 fourchette à viande,
  • 1 pince.
  • couteau céramique
  • une grille
  • Brochettes métalliques
  • tablier
  • gants/manique
  • plat en alu
  • support de cuisson pour poulet
  • panier a brochette
  • une pelle et un couteau a pizza
  • ensemble ,poivre/sel/épices
  • vaporisateur d'huile ( a faire avant cuisson)
  • souflet
  • conbustible
  • housse
  • livre de recettes chef BBQ...lolGrand sourire

 

voir la rubrique recette en voici 2 des idées BBQ pour vos papilles !

 

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104319-normale-brasoucade.html

 

 http://www.certiferme.com/blog/article-632-104554-normale-un-bbq-a-la-mode-us.html

 

 




La Révolution par les jardins !
Faites des jardins .
Nous essayons chaque jour de garder cette cohérence dans le "Jardins de la roche " et nous en apprenons chaque jour toujours plus.
La réponse a toujours été là, sous nos yeux.
L'Amour est la seule solution.
Le bon sens, l'Humilité et la Contemplation, consacrent le véritable Amour.
" Il faut donner avant de recevoir, dans notre jardin de la roche "
Il y a pas de secret !
ce jardin est cultivé en "bio" depuis 2009,on voit pas l'intérêt de s'empoisonner à domicile
notre 1ère démarche était le potager, par souci d'économie et par démarche politique bien sur et jardiner bio c'est jardiner "simple" il suffit de refuser les molécules de synthèse ...c'est surtout jardiner de concert avec la nature avec elle bien sur et pas contre elle, et s'allier des auxiliaires...
Alors les auxiliaires les plus célèbre bien sur le hérisson, l'orvet, la couleuvre , le crapaud, ici pas d'animaux nuisibles même la taupe c'est un merveilleux petit laboureur , pas de mauvaises herbes non plus je détiens toutes les herbes végétal , les herbes au mauvais endroit surement ...
"un petit potager vaut un grand vilain"...
Il y a pas de mauvaise terre c'est le jardinier qu'il faut mettre en cause.



Les outils

 17/05/2015

Pour travailler la terre :

1 - La bêche :

Servant à retourner et à ameublir la terre (sur 35 cm de profondeur environ), elle peut aussi servir à creuser des trous pour la plantation et à aligner les bords du gazon par exemple. Si la terre est facile à travailler, une simple bêche plate fera l'affaire.

•2 - La fourche bêche :

Plus adaptée à un sol argileux, lourd ou riche en cailloux, ses dents plates et rectangulaires ne collent pas, se faufilent entre les pierres et ne coupe pas les lombrics favorisants la respiration du sol. Vous pouvez aussi l'utiliser pour séparer des massifs de plantes.

•3 – La brouette

Elle vous facilitera le transport et le déplacement de matériaux lourds (terre, sable, gravier, …) et de vos outils, le ramassage des déchets de tailles et les feuilles mortes.

•4 - La pioche :

Elle sert à creuser les trous de plantation dans les terres difficiles. Elle permet également de supprimer les restes de haies, racines, et anciennes souches d'arbres.

•5 - La pelle :

Elle vous servira principalement à déplacer la terre ameublie, le sable et le gravier mais également à creuser des trous dans un terrain léger, à remplir une brouette, à ramasser des déchets.

•6 - Le râteau :

Employé principalement pour effectuer la finition des plates-bandes, vous pouvez également vous en servir pour creuser des sillons, mais aussi pour nettoyer et aplanir les allées gravillonnées.
Certains râteaux (scarificateurs) sont équipés de lames qui permettent d'aérer les pelouses en enlevant la mousse.

•7 – Le transplantoir :

Petite pelle 15 à 20 cm de long, elle est utile pour installer des plantes et pour effectuer d’autres petits travaux dans les bordures et massifs fleuris. Préférez les modèles à poignée décalée qui évite d'avoir la main en contact avec la terre.

  • Outillage pour la taille et l'entretien



    •1 - Les gants :

    Ils vous seront nécessaires pour des travaux de jardinage, comme le débroussaillage, la taille des haies et des rosiers, le désherbage, ...
    Selon l’activité, il existe différents modèles de gants plus ou moins épais, en cuir, latex coton, ...

    •2 - Les lunettes de protection :

    Lors de travaux effectués à l’aide d’un taille-haie par exemple elles vous protégeront des projections diverses.

    •3 - Les cisailles

    Elles servent à l'entretien ou à la mise en forme des haies et topiaires.
    Il existe des modèles ayant un système de crémaillère qui facilite le travail.

    •4 - Taille-haie

    Plus rapide et pratique quand les haies sont longues et hautes, à énergie électrique ou à essence.
    •5 - Le sécateur :

    Vous ne pouvez pas vous en passer !
    Il sert à raccourcir les branches, tailler les plantes, cueillir les fleurs. N’hésitez pas à choisir un outil léger, compact et solide.

    •6 - Le coupe-branche

    Gros « sécateur » se manipulant à deux mains, il permet de couper les branches plus grosses. Les modèles dotés d'un système à crémaillère, multipliant la force de 20 à 40 %, sont recommandés.

    •7- La scie à ébrancher

    Équipée au choix d’une poignée ou d’un manche, elle permet la coupe de branche d’une quinzaine de cm de diamètre maximum. Grâce à ses dents affûtées, les coupes sont nettes et cicatrisent plus facilement.

    •8 - Tronçonneuse :

    Elle vous servira pour l’élagage et la coupe des plus grosses branches et l’abattage d'arbres. A utilisez avec précautions.

    •9 - Débroussailleuse :

    Elle permet de nettoyer un terrain de ses herbes hautes, ronces et autres broussailles envahissantes. Pour une grande surface, les débroussailleuses sur roues seront plus adaptées.

  • Le gazon



    •1 - Le râteau à gazon :

    En forme d'éventail, il est utilisé pour le ramassage des feuilles et pour éliminer les déchets de tontes qui risquent d’étouffer ou de faire disparaître le gazon. Il peut aussi être utile pour nettoyer les plates bandes.

    •2 - La tondeuse à gazon :

    Une pelouse doit être tondue environ une fois par semaine. Plus de détails ici

    Le choix de votre tondeuse dépend de la surface à tondre :


    - de 100m²
    Modèle à main ou électrique

    +100m² à 300m²
    Choisissez une tondeuse à batterie ou électrique

    + 300m²
    Modèle avec moteur à essence et réglable en hauteur pour la coupe




    •3 - Le coupe bordure :

    Complément idéal de la tondeuse, il permet de couper l’herbe dans les recoins les plus difficiles : le long des bordures, au pied des arbres, dans une pente, ... pour une finition impeccable.

    •4 - Le scarificateur :

    Il sert essentiellement à aérer le sol, mais aussi à enlever la couche de mousse qui se forme sur tout le gazon.
    Pour les petites surfaces à traiter, il suffit d’utiliser un scarificateur-râteau (manuel), pour les surfaces plus grandes, préférez un scarificateur motorisé.



La GRELINETTE pour aller plus vite ...on la choisi à 3.4.5..... dents , en fonction de la nature du sol et en fonction de ses biscotos bien sur !


La FOURCHE BÊCHE qui est un outil universelle ....aerer le sol et ne le retourner pas un cela fait mal au dos et c'est comme si vous mettez la tête dans le bassin et les poissons dans la pelouse ...je m'explique ...pourquoi parce que le sol est pas un support, c'est toute une organisation , dans un gramme de terre c'est 1 milliard de micro organisme, ça grouille de vie sur cette terre , et bien ceux qui vive avec de l'oxygène comme nous les aérobie en dessous les anaérobie ceux qui vive avec peu d'oxygène doivent rester en aérobie et si vous retournez le sol c'est comme si vous aviez "la tête dans le bassin et les poissons rouge sur la pelouse" ici on ne retourne jamais le sol...on enfouit jamais la matière organique en profondeur si on enfouit les matières organiques on va créer des problèmes, des anomalies


RECHERCHE un HACHE PAILLE, un merveilleux outil, autrefois on s'en servait pour nourrir les chevaux. Mais cela peut être un outil de base pour recouvrir mon sol...il faut pour cela broyer des roseaux vert et sec, pour respecter le rapport carbone azote qui est la loi du compostage et le résultat des herbes broyées avec des fleurs fanées ou des fougères peu importe va donc me permettre de recouvrir mon sol du potager c'est le compostage en surface ça n'exclut pas le compostage en tas ...le principe reste le même , le sol ne doit jamais être nu, un sol nu c'est comme si vous on vous enlevait l'épiderme et on vous m'était à bronzer au soleil. Alors en ville aller dans les jardineries des matériaux paillettes de lins, mulkao, écorces de pin, vous avez aussi les feuilles mortes, les tontes de gazon, ou celle de vos voisins qui sent vont encombrer les déchèteries avec ,et puis si vous avez une voiture vous pouvez allez dans la campagne trouvez des fougères et des matériaux...sur les plate-forme des déchèteries qui recycle et qui redonne a petit prix voir gratuitement des végétaux pour ne pas laisser votre sol nu


la TONDEUSE MAIN , La pelouse est tondue avec cette petite machine sans moteur, pour respecter le silence des végétaux, ...oui, il n'y a pas plus bruyant que l 'homme sur cette planète...et j'aime entendre les grenouilles et les oiseaux chanter....j'ai réduit mes surfaces de tonte et mes théories "au jardin de la roche" les allées fond le jardin et les bordures fond les allées ....c'est en tondant régulièrement que l'on va supporter et sentir la présence du jardinier , supporter le jardin sauvage et en mouvement qui n'est pas un jardin à l'abandon ...

 

a voir le lien suivant:

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104574-normale-tondre-le-gazon-et-la-pelouse.html




Avec ses 8063 variétés clairement documentées, Semeur est devenu une encyclopédie de référence des variétés potagères dont 3366 Tomates, 513 Piments et Poivrons, 642 Cucurbitacées...Voici une mine d'or ! Un trésor de partage !
Une façon UTILE de se servir d'internet.
Semeur.fr s'adresse à tous que vous soyez débutant ou collectionneur de variétés rares et anciennes.
Voici pour poursuivre nos liens vers des sites web d'échange fabuleux..
Un site gratuit ouvert à tous les jardiniers amateurs ou non désireux d'échanger graines et semences, boutures et plants.



j’adore cet article sur la tanaisie il y a tellement de plantes méconnue qui en infusion ou macération sont bonnes pour nos jardins

 

http://www.germinance.com/medicinales_vivaces_29-F12-E67.php




"Coin bricolage"

 17/05/2015

Voila un bon petit moment que le rubrique "coin bricolage" était prévue par ici

C'etait tout à fait volontaire de ma part, car je voulais faire une belle grosse pause aprés les dernieres occupations jardinage ....semis, carrées, sans oublier la réunion de famille....(pour ceux qui suivent pas!!) .

Donc je disais que j'étais en train de faire un  escalier à la Roche, enfin à l'exterieur, car dedans, ils vont très bien merci.

Cet escalier doit nous mener depuis le passage en commun avec nos chers voisins  actuel au petit lopin de terre qui le surplombe.

En effet j'ai eu l'autorisation d'y monter la balancoire  des enfants, et du coup, il fallait bien qu'il y ai un chemin pour y aller .... ( sans écrabouiller au passage nos plantations ) !

Aprés de nombreux brainstorming avec la Coco, on a opté pour un escalier en bois (traverse en chene) et Ardoise.
Mais avant tout ça il fallait quand même décaisser...beaucoup décaisser, à la pelle, la pioche, la truelle, le burineur la dynamite ...lol, enfin tout ce que j'avais sous la main n'es ce pas !!

Bon je me rend compte que je ne suis pas très claire oui Marie -Claire... dans mes explications, donc ....Les escaliers extérieurs en bois sont un moyen pratique et esthétique d’habiller les dénivelés naturels d'un jardin. Voici quelques conseils pratiques pour faire un escalier de jardin en utilisant des rondins ou nos traverse en bois.

Les rondins de bois peuvent être employés pour de nombreuses réalisations au jardin car ils s’intègrent bien au paysage. Ils ont aussi pour avantages d’être bon marché, non toxiques pour vos cultures et recyclables.

Voici les matériaux à prévoir pour faire un escalier de jardin :


• Des traverses en chêne ou bien des rondins ( de sapin de Douglas, de mélèze ou de châtaigner ) dont le diamètre correspond à la hauteur des marches ( environ 15 cm )
• un produit insecticide et fongicide pour traiter le bois
• des clous à chevron ou tires fonds en acier galvanisé de 125 mm
• de la caillasse ou du ciment ( 30% de ciment pour 70% de sable et de l'eau) puis  du gravier ou écorce de pins  pour remplir les marches et des ardoises( environ 20 sur 40 cm ) pour e côter de l'escalier.
• une scie ou une tronçonneuse
• une masse

• un niveau à bulles.

A noter : vous pouvez remplacer les rondins par des traverses de chemin de fer récupérées ou des morceaux de poutres.

 

Quelles mesures ?

La profondeur et le nombre de marches d’un escalier extérieur dépendent de la pente à gravir.
Cependant, pour faire un escalier de jardin confortable et sans danger, il convient de respecter quelques règles.

Ainsi, la hauteur des contremarches doit être comprise entre 12 et 15 cm et les marches doivent mesurer 30 à 35 cm de profondeur.
Il faut également compter au moins 60 cm de largeur (pour permettre le passage d’une personne). Une largeur de 1 m 20 est recommandée pour un escalier très fréquenté.

A noter : pour le dimensionnement des escaliers on doit respecter une règle mathématique selon laquelle G + 2H = 63cm (G désignant la profondeur des marches et H leur hauteur).

Quelle méthode ?

Voici les étapes de la construction d’un escalier de jardin.

1) Mesurez la hauteur totale de la dénivellation pour déterminer le nombre de marches nécessaire. Tracez au sol, avec des cordeaux, les emplacements des futures marches puis décaissez grossièrement en partant du haut.

2) Sciez les rondins à la longueur voulue et traitez avec un produit insecticide et fongicide sur les surfaces de sciage.

3) Pour chaque marche, coupez deux morceaux de rondins d'environ 45 cm de long et taillez l'une de leurs extrémités en pointe pour former des piquets. Ces piquets serviront à soutenir les contremarches.

4) Posez un premier rondin à l'emplacement de la contremarche. Enfoncez les piquets à coups de masse de chaque côté de la marche, de façon qu’ils dépassent un peu. que vous pouvez fixer avec le ciment que j'ai préférer utiliser.

5) Pour fixer l’ensemble, percez le ou les rondins dans l'axe des piquets puis clouez les rondins sur les piquets avec des tires fonds en acier galvanisé de 125 mm.qui seront fixer dans le ciment . 

6) Pour finir remplissez les marches avec une couche de ciment. Tassez et recouvrez de gravier. Vous pouvez aussi utiliser des pierres ou des morceaux d'écorces de pin.....Il me reste donc à amenager les cotés, à base d ardoises, et completer le plat des marches avec des cailloux concassés très certainement.

A noter : si le diamètre des rondins est insuffisant, formez chaque contremarche avec deux rondins. Posez le deuxième rondin sur le premier, vérifiez qu'il est bien horizontal avec le niveau à bulles, puis enfoncez les piquets jusqu'à ce que leur tête affleure le haut de la contremarche.


visuel a venir

Des que je pourrais reprendre les escaliers car il fait un temps de chien et que la terre colle très fort, ( ça évite de recouvrir les marches en place de boue)...On continue, on continue ...lol




 Pour beaucoup d'entre vous, potagistes débutants et confirmés, le même problème se répète à chaque printemps.

Un vrai casse-tête chinois.

Comment trouver la bonne place pour chaque légume dans votre potager ?

Pour qu'ils grandissent bien. Pour qu'ils ne poussent pas les uns les autres. Pour pouvoir enchaîner plusieurs cultures au même endroit dans l'année.

J'ai préparé pour vous cet articles qui va vous aider à résoudre ce puzzle ...

Pour quels potagers ?

La méthode que je vais vous montrer convient pour :

  • les potagers de petite taille (potagers en carrés),
  • ceux de taille moyenne (moins de 100 m2 ce qui équivaut à un carré de 10 m sur 10 m),
  • et pour les potagers menés en rangs classiques de légumes,
  • ou menés en cultures associées : un mélange de microparcelles contenant des légumes qui s'entendent bien ensemble (comme par exemple les potagers en carrés).

2 choses à faire avant de commencer

1. Faites un plan très sommaire de votre potager : dessinez juste des rectangles (ou des carrés) pour matérialiser chaque parcelle.
Les rectangles doivent être assez grands pour que vous ayiez la place d'écrire les noms des légumes dedans.
N'oubliez pas d'indiquer dans quelle direction donne le soleil, en faisant une petite flèche dans un coin (elle pointera en fait vers le nord).
Si il y a des "obstacles" (maison, haie, grands arbres) qui pourraient faire de l'ombre au potager, dessinez-les aussi.

La liste des légumes

La liste des légumes

2. Sur une autre feuille, faites la liste des légumes que vous voulez faire pousser dans votre potager.
Ne mettez pas tous les légumes imaginables, mais choisissez uniquement ceux que vous aimez manger.
Indiquez à côté de chaque légume si vous en voulez un peu, moyennement ou beaucoup.

Placez en premier les légumes assoiffés de soleil

Ces légumes viennent des pays chauds et il faut leur donner les meilleurs emplacements pour qu'ils poussent bien dans nos contrées.

En voici la liste :

Légumes du soleil : aubergine, melon, piment/poivron, tomate.

Sur votre plan, grâce à la petite flèche, vous savez d'où vient le soleil. Méfiez-vous aussi des zones qui seraient à l'ombre, surtout pendant l'après-midi.

Muni d'un crayon à papier et d'une gomme, commencez à répartir ces légumes sur votre plan.

Pour ne pas vous perdre, au fur et à mesure que vous avez placé un légume, je vous conseille de le cocher dans votre liste personnelle, surtout si elle en contient beaucoup.

Placez les légumes à long développement

Certains légumes prennent du temps pour pousser. Ce sont eux qui vont occuper le plus de place et pendant la plus longue durée.

En voici la liste :

Légumes lents : ail, bette, betterave, carotte, céleri, choux (tous), concombre, courge, courgette, échalote, fenouil, fève, maïs, oignon de garde, oseille, poireau, potiron, tomate.

Placez ces légumes sur votre plan, en veillant à ce que les légumes de grande hauteur ne cachent pas le soleil aux autres légumes qui poussent à proximité. Par exemple, n'hésitez pas à reculer les tomates d'un rang ou d'un carré pour pouvoir mettre des carottes devant.

Placez les légumes à développement rapide

Pour finir, placez les légumes qui poussent vite. Mettez-les là où il reste de la place sur votre plan. En général, ces légumes n'occupent pas beaucoup d'espace. Ils peuvent même servir de bouche-trou.

Légumes rapides : choux-rave, épinard, haricot nain, laitue, navet, oignon blanc (bulbes), pois, radis, engrais vert rapide (moutarde, phacélie).

Que faire ensuite

Cliquez pour agrandir

 

Vous avez maintenant rempli toutes les parcelles de votre plan.

Vous pouvez désormais commencer à occuper votre potager avec les légumes. Pas tous à la fois ! Uniquement ceux qui se sèment ou qui se repiquent en ce moment !

 je vais vous montrer un petit outil bien sympa pour dessiner des plans de potager avec son ordinateur.

Faire un plan à l'avance pour son potager, cela permet :

  • de savoir si vous avez assez de place pour tous les légumes que vous voulez faire pousser,
  • de prévoir à l'avance l'enchaînement des plantations sur une parcelle (il faudra alors faire plusieurs plans de la même parcelle, à différents moments de l'année).

Comme vous allez le voir, c'est si facile que même un enfant de 5 ans y arriverait.

 

Voici le lien pour commencer à dessiner votre potager :

vegetableplanner.vegetable-gardening-online.com

(attention, cet outil ne marche pas avec les tablettes)

Si vous avez des questions, n'hésitez pas, les commentaires sont là pour ça !




Paroles de Greenwashing
On veut du green (6x) washing

on veut des tours d'avions
des airbus, du diesel
des mandarines toutes les saisons
des grands voyages dans le ciel
du high tech à la maison
de la nouvelle technologie
on veut pouvoir dire pardon et
soulager son esprit

on veut d la viande d'argentine
d la bidoche à tous les repas
de la work-food dans la cuisine
on veut du sucre, on veut du gras
on veut moin cher on veut meilleur
on veut toujours un peu d'ailleurs
on veut la mer, on veut l'été
même en hiver on veut bronzer

on veut du green (6x) washing
c'est nous les as les pinnochio du marketing
on veut du green (6x) washing

on les galets sous le sable
on veut des plages de sable blanc
du réseau pour nos portables
on voudrait 4barres tout le temps
des orgies résonnables
des grands échangeurs de béton
et des amis toujours joignables
on. veut des bals et des ghettos

on veut du green (6x) washing
c'est nous les as les pinnochio du marketing
on veut du green (6x) washing

on veut de l'eau toujours qui coule
et des rides un peu moin creusées
on veut de la jeunesse en poudre
on veut de la neige en été
des grands buildings sous le soleil
des monuments pharaonniques
on veut partout partout pareil
delà wi-fi du numérique

on veut du green (6x) washing
c'est nous les as les pinnochio du marketing
on veut du green (6x) washing

on veut des lessives sans phosphate
du shampoing tout organique
des forêts pour nos 4x4
du charbon dans nos cosmétiques
des slogans abusifs "plus blanc que blanc" "plus vert que vert"
mascaras écologique pendant qu'on se shoot au nucléaire

on veut du green (6x) washing
on veut du green (6x) washing
on veut pouvoir dire pardon, soulager son esprit
on veut du green (6x) washing
on veut la mer on veut l'été on veut bronzer
on veut du green (6x) washing
on veut des bals et des ghettos
on veut du green (6x) washing
c'est nous les as
on veut du green (6x) washing

(Merci à Benjamin G pour les paroles)



Un homme a planté une forêt pendant 30 ans, à lui tout seul, un arbre après l’autre.

Depuis 1979, Jadav Payeng a replanté à lui tout seul une forêt entière de plus de 550 hectares. Soit une superficie plus grande que le Central Park de New York ! Et le plus fou, c’est qu’il a fait tout cela avec ses mains comme seul outil, sans aide extérieure… et en plantant un arbre à la fois.

L’île de Majuli se trouve dans le nord de l’Inde. Il s’agit d’un banc de sable géant qui abrite p...rès de 150 000 habitants et qui est l’une des plus grandes îles fluviales dans le monde. Sur cette île, on trouve la forêt de Molaï, une forêt des plus étrange, unique au monde et pour cause : Elle a été plantée par un seul homme.

Là-bas, cet homme, on l’appelle « Forest man ». Et ces arbres sont l’aventure d’une vie, le résultat de 30 années de travail intensif.

Voici l’histoire, digne de Jean Giono, de cet homme qui plantait des arbres.

À cause du manque d’arbres pour stabiliser le sol avec leurs racines, l’île de Majuli a perdu plus de la moitié de sa surface au cours du dernier siècle, à cause de l’érosion. La faute à d’énormes digues qui ont été construites dans les villes en amont du fleuve, ce qui a profondément modifié le flux de l’eau. À ce rythme-là, Majuli aurait pu disparaître totalement d’ici 15 à 20 ans.

Mais c’était sans compter sur Jadav Payeng, qui pour remédier au problème s’est mis à planter des milliers et des milliers d’arbres et de plantes. Jour par jour, année après année, il lui aura fallu une patience incroyable pour mener à bien cette tâche herculéenne.

En 1979, à la suite d’importantes inondations, des centaines de serpents d’eau s’échouent sur l’île et meurent d’épuisement. Jadav explique au Times of India que cela a été l’élément déclencheur de son incroyable aventure :

« Il n’y avait pas d’arbres pour protéger ces serpents. Alors je me suis assis, et j’ai pleuré. J’ai contacté le ministère des Forêts et je leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que ça ne servirait à rien d’essayer, que rien ne pousserait jamais de toute façon. Comme j’ai insisté, ils m’ont dit que je n’avais qu’à planter des bambous.
Ce fut dur mais je l’ai fait.
Et tout seul. »

Pendant les 30 ans qui suivirent, Jadav s’est attelé à la tâche et s’est mis à planter des milliers de plantes… dont 300 hectares de bambous !

Et bien lui en a pris : le travail et le dévouement de Jadav a eu pour effet de fortifier l’île de manière significative et durable. Double effet kiss-cool : sa forêt fournit un habitat de choix à de nombreux animaux en voie de disparition, qui sont retournés s’installer dans la région. Un troupeau d’une petite centaine d’éléphant, des tigres du Bengale, et même une espèce de vautour qui semblait avoir disparu depuis plus de 40 ans !

Voilà de quoi nous redonner un peu d’espoir dans l’humanité…




Jardin et compagnie

 17/05/2015
Notre jardin se veut respectueux des plantes et de la terre qui les accueille en favorisant la biodiversité. Ce sont les plaisirs de cultiver, d'observer et de savourer de bons produits qui entretiennent ma passion "dévorante" pour le jardinage. Ici je partage aussi des images, des coups de coeur, des recettes, des causes à défendre, des astuces, des bonnes idées, des essais...... et ma belle Bretagne .



combien doit on laisser d'espace entre chaque plan de pomme de terre et combien d'espace doit on laisser entre chaque rang en prévoyance du buttage ?

les pommes de terre  à une distance de 0.50m et 1 mètre entre chaque rangs ,si tu peux .Moi, perso, je plante toujours un peu plus serré par manque de place et ça marche quand même pour les tomates, je les mets à 80 cm sur le rang et 1mètre entre chaque rang sinon bonjour la jungle... lol




Le principe d’associations est de mettre côte à côte des espèces de types et de familles différentes afin qu’elles ne se concurrencent pas. Il existe 4 types de légumes (à feuilles, racines, fruits ou fleurs) et 13 familles de légumes:
Alliacées, Apiacées, Astéracées, Brassicacées,
types de légumes... vert=feuille ,orange=racine, jaune=fruit, rouge=fleur.
Chénopodiacées, Cucurbitacées, Solanacées, Valérianacées, Fabacées, Lamiacées, Poacées, Polyganacées,



Une bonne terre de jardin doit être riche en matère organique. Elle doit donc être grumeleuse, foncée.

Pour mieux connaitre la votre, faites le test de la poignée de terre:

Serrez une motte dans votre main, si la boule s'effrite, votre terre est sableuse.

A vous les fraises les asperges les aromates!

Vous devrez arroser plus souvent, mais moin à chaque fois, et ajouter autant de matière organique que possible.

Si vous arrivez à façonner un boudin qui ne brise pas, vous avez une terre argileuse.

a vous les roses !

Dure à travailler en hiver, il faut surveiller le moment où elle devient friable, pour planter.Maintenez-la toujours bien paillée pour qu'elle ne croûte pas.