Les blogs
du village
Variété culinaire

Variété culinaire

Le plaisir de découvrir de nouveaux goûts

S'inscrire à la newsletter du village

Statistiques
Nombre de visites : 657 167
Nombre de commentaires : 122
Nombre d'articles : 126
Dernière màj le 11/05/2012
Blog créé le 10/07/2007

S'inscrire à la newsletter du blog

S'inscrire au fil RSS
Bienvenue sur mon blog !
Avec Aurélie, on est toujours prêt à goûter de nouvelles cuisines et les produits du terroir. Ce blog est là pour vous faire découvrir tous ces produits

<< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 >>
Le vidéoprojecteur étant fini, il nous fallait une autre idée de bricolage un peu fou pour rentabiliser l'achat de tous nos outils.

Et l'idée du nouveau projet est venu facilement car ça faisait quelques temps qu'elle me trotait dans la tête. Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous se souvienne de la série TV "Ricky ou la belle vie". Moi ce qui me plaisait dans cette série, c'était la maison où ils vivaient, et plus particulièrement le salon avec le train électrique géant, et les bornes d'arcade (en arrière plan sur la photo). Petit cela me faisait rêver, et j'ai décidé d'accomplir une partie de ce rêve en construisant ma propre borne d'arcade.


Les bornes d'arcade, quand on commence à se plonger dans le sujet, on se rend compte qu'il y a des tonnes de modèles différents. On distingue les modèles spécifiques qui ont été conçu pour un jeu en particulier (pacman par exemple), des modèles pouvant accueillir n'importe quel jeu, souvent sous la forme de cartouches dans le meuble. Dans ce cas ce n'est donc rien d'autre qu'une "console" dans le même meuble que la TV.

Après avoir un peu réfléchi, nous allons partir d'un modèle de borne générique (Jeutel 20") et y intégrer un PC et une TV de 70cm. Le principal modèle qui nous a inspiré est celui de la photo suivante.



Après plusieurs mois d'absence, me voici de retour sur le blog.

Alors pour continuer sur le projet du vidéoprojecteur, cela fait maintenant plusieurs mois qu'il est terminé et parfaitement fonctionnel. Cependant il est maintenant "a vendre" car nous ne l'utilisons plus.

En effet, nous avons fait l'acquisition d'une belle TV de bonne taille (42") qui nous empêche de descendre l'écran de projection comme nous le faisions avant.

Nous ne pouvons donc plus utiliser le vidéoprojecteur et la disposition de notre maison nous empêche de le déplacer dans un endroit différent. Donc maintenant il occupe un coin du salon en "décoration", jusqu'à ce que nous lui trouvions une nouvelle famille d'accueil !


Problème d'écran

 05/09/2010
Comme indiqué dans l'article précédent, je vais vous parler de nos petits problèmes avec les écrans. pour ceux qui ont déjà suivi nos aventures sur le précédent projets, vous savez déjà que nous avons détruit notre 1er écran lors de la phase de démontage de celui-ci. Nous avions malencontreusement arraché une nappe.
Et bien c'est une chose similaire qui c'est de nouveau produit. Alors que nous venions de fièrement terminer la cadre devant accueillir notre dalle, nous avions pour projet de mettre celle-ci dans son nouveau panneau afin de vérifier qu'elle y rentrait parfaitement. C'est en soulevant délicatement la dalle que nous avons pu constater que le circuit électronique sur le coté ne suivait pas. Les nappes s'étaient «décollées».

La première frustration passée, nous nous sommes souvenu qu'un de nos amis nous avait donné un écran sans savoir réellement si celui-ci était cassé ou pas. En fait le problème c'est qu'il nécessitait un transfo pour l'alimentation que nous ne possédions pas. C'est donc en se promettant d'en trouver un pour tester que nous avions laissé cette écran dans un coin pendant plusieurs mois.

Nous avons donc cherché un transfo qui pourrait faire l'affaire. Après avoir fait l'inventaire de tous ceux présent à la maison, nous avons constaté que seul celui de l'ordinateur portable pourrait convenir. Malheureusement il semblait plus puissant que ce l'étiquette à l'arrière de l'écran préconisait. Foutu pour foutu, nous avons décidé de tenté notre chance, en croisant les doigts pour ne pas voir de la fumée blanche s'échapper de l'écran lors de la mise sous tension. Et ce ne fut pas le cas : l'écran était fonctionnel, mais pas le rétro-éclairage, ce qui nous allait très bien vu notre utilisation.

Nous avons donc réussi à le démonter sans le casser. Mais nous avons également été obligé de retoucher le cadre devant l'accueillir puisqu'il n'était pas tout à fait de la même taille que le précédent. Autre problème, ce nouvel écran avait une belle rayure, même si elle semblait superficielle.

Nous avons donc été obligé de retiré le film de la surface supérieure pour l'éliminer. Pour cela nous avons simplement humidifié des sopalins à la surface de l'écran et attendu quelques heures. Suite à cette cure, le film c'est retiré de lui même, et la rayure avait disparu.

Enfin en possession de tous les éléments, nous pouvions poursuivre au montage. Mais nous n'étions pas au bout de nos peines, et dans le prochain article, je vous parlerais de problèmes de lumière que nous avons rencontré.


Pour ceux qui avaient suivi notre précédent projet, nous avons construit il y a quelques temps déjà, un vidéoprojecteur. Nous avons utilisé cette construction durant de nombreux mois comme un véritable cinéma à la maison. Mais voilà, à force de l'utiliser, les défauts de jeunesse nous étaient de plus en plus insupportable, et lors de la présentation à nos amis de ce projet, nous n'en mettions en avant que les défauts. Nous avons donc décidé de repartir de zéro pour corriger les aspects suivants : - floues à certains endroits de l'écran dû à des fresnels qui n'étaient pas à niveau - manque de contraste et noirs un peu pâle - impossibilité de faire quelques petits réglages optiques - fuites de lumière importantes - porte placée à l'avant au lieu de l'arrière - aspect extérieur... pas fini. Fort de notre expérience, nous nous sommes attelés à la réalisation des plans. Nous avons opté pour un changement de matériaux, medium au lieu d contreplaqué, et pour un alignement des modules avec des tiges filetées.


Autre changement important, la source de lumière : exit la HQI de 250W, nous avons plutôt opté pour 2 lampes à Xénon de 120W. Pour nous cela représente plusieurs avantages : une lumière plus blanche, un circuit électrique simplifié, et un dégagement thermique bien moindre.
Voici pour la partie théorique. Dans mon prochain article, je  vous parlerais plus en détail de nos nouveau problème d'écran, élément décidément bien fragile...



Dernier jour de notre voyage. Il nous faut préparer les valises avant de partir, et surtout les équilibrer pour que les litres de sirop d’érable achetés ces derniers jours rentre dedans. Une fois ce premier travail réalisé, un autre nous attends : écrire les cartes postales. Il nous en reste encore une vingtaine à faire, et l’inspiration n’est pas toujours facile. Nous quittons ensuite notre chambre, mais en laissant nos valises dans le hall de l’hôtel car nous ne voulons pas les emmener avec nous toute la journée.

 

Nous partons ensuite en direction du biodome, sorte de zoo à Montréal. Mais manque de chance pour nous, actuellement des mouvements sociaux nous empêche de la visiter.



Bon ce n’est pas grave, cela nous permet tout de même d’admirer le stade olympique qui se trouve à proximité et qui est une des fiertés montréalaise.



Si le biodome n’est pas accessible, il est tout de même annoncé que le planétarium est ouvert. Nous reprenons donc le métro pour nous y rendre. En ce moment il y a un programme spécial sur Saturne et ses anneaux, ce qui semble très intéressant. Dans le planétarium, sont exposés en ce moment tous les projets qui ont fait l’objet du concours pour la construction d’une nouvelle structure. En effet le planétarium actuel va fermer ses portes pour déménager à côté du stade olympique et du biodome. Plusieurs projets sont assez laids, et le gagnant est sans doute celui qui était le plus joli à nos yeux.

 

Après nos découvertes sur Saturne et ses anneaux, nous nous dirigeons vers le vieux Montréal. Nous passons une partie de la journée à flâner dans les vieilles rues remplies de restaurants, de boutiques de souvenirs et de calèches, ainsi que sur le port. Le coin est plus touristique qu’historique, et après avoir mangé notre crème glacée, nous déclarons que nous en avons déjà fait le tour.



Petit tour rapide vers le quartier asiatique, et nous retournons à l’hôtel récupérer nos bagages.



Nous avons voulu reprendre le bus express pour l’aéroport à l’endroit où nous étions descendu, trois jours auparavant, mais impossible de trouver l’arrêt. Après avoir demandé à un chauffeur qui nous a indiqué le bas de la rue, nous descendons péniblement avec toutes nos valises, avant de se rendre compte que l’arrêt indiqué ne correspond pas. Nous voyons alors un des express qui s’arrête à un feu à côté de nous. Celui-ci refuse de nous faire monter, et à la question «où se trouve l’arrêt ?», nous indique qu’il est plus haut. Nous remontons alors la rue péniblement avec toutes nos valises, et cherchons plusieurs minutes avant de trouver la gare routière. Là il nous faudra attendre le bus suivant avant de pouvoir enfin monter dedans et nous diriger vers l’aéroport.



Nous avons eu l’impression de passer un peu pour des terroristes à l’aéroport. A la douane, on ma demandé de mettre mes mains dans mes poches, puis de la présenter. L’agent y a alors appliqué un produit, sans me dire pourquoi. Ensuite, il m’a demandé ma carte d’embarquement pour y faire des vérifications sur son ordinateur. Quant à Aurélie, elle a fait sonner le portique à cause de ses chaussures. C’était des chaussures de randonnée, et les boucles étaient en métal. On lui à donc demandé de retirer ses chaussures et ils ont baladé un détecteur de métal autour d’elle, qui arrivait encore à sonner alors qu’elle n’avait plus rien. Ils ont été jusqu’à vérifier qu’elle ne cachait rien dans la doublure du jean au niveau de la ceinture.

 

Qu’un aéroport mette l’accent sur la sécurité, pourquoi pas. Mais le ridicule atteint des sommets quand même. Les bouteilles de liquide (eau, coca...) sont interdites et ils vous forcent à les jeter. Un rasoir en bagage à main, n’y pensé même pas. Mais alors pourquoi ils en vendent dans les boutiques après le contrôle ? Oui oui, j’ai vu des rasoir à vendre dans la zone d’embarquement. Y’a quand même comme un manque de cohérence dans leur gestion de la sécurité.

 

Dans l’avion, nous n’avons pas vraiment réussi à dormir, la faute aux fauteuils qui ne se couche pas suffisamment. Nous avons compensé en voyant le dernier film de Jackie Chan qui n’est même pas encore sortie au cinéma en France : « Kung Fu Nanny ». Un grand film...

 

Arrivé en France la douane est beaucoup plus cool. Un petit coup d’oeil sur la photo du passeport, sur notre tête, et qu’on soit français ou québécois, on rentre sans problème sur le territoire. Récupération rapide des bagages, et nous fonçons vers la gare de l’aéroport, juste à temps pour voir notre train partir devant nous. C’est donc de mauvaise humeur que nous sommes obligé de prendre le RER B, puis le métro afin de rejoindre la gare Montparnasse.

 

D’ailleurs à ce propos, il faudra qu’on m’explique un jour pourquoi cette grande station de métro, qui dessert une gare grande ligne, et où transite plein de voyageurs vers les gares de Lyon, du Nord... est équipée d’autant d’escaliers et de si peu d’escalators ? Si nous sommes encore capable de soulever les 23Kg de nos bagages dans les différents escaliers en sortant du métro, ce n’est pas le cas de tout le monde...

 

C’est donc non sans mal que nous arrivons enfin à prendre place dans notre train. Le voyage se déroule alors sans encombre. Arrivé à destination, il nous faut encore prendre un bus à la gare routière pour rentrer jusqu’à chez nous. Heureusement, nous avions encore un peu de monnaie française, car pour la somme due, la gare ne prenait pas la carte bancaire. Nous avons eu notre bus in-extremis, et c’est avec un grand soulagement et beaucoup de fatigue que nous sommes arrivé chez nous. 20H sépare le moment où nous sommes partis de l’hôtel avec nos valises, du moment où nous avons franchi notre porte.

 

Notre voyage au Québec s’arrête donc là. Ce fut des vacances formidables et totalement dépaysantes. Les bagages défais, il ne nous resterait plus qu’une seule chose à faire : l’album photo. La tenu de ce blog va grandement nous en faciliter la tâche...

 

Merci à tous les lecteurs !




Nous avons commencé la journée en allant faire un petit tour au marché Jean Talon. C’est un grand marché de Montréal avec de nombreux vendeurs de fruits et légumes. Par contre, pas un seul vendeur de produit d’érable, mais tout de même une bonne petite pâtisserie qui vendait des tartes au sucre et des tartes au sirop d’érable.

 

Nous sommes ensuite retourné dans un restaurant que j’appréciais particulièrement quand j’étais étudiant, le restaurant asiatique Just Noodle sur la rue St Laurent. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé ce lieu et que j’ai pu recommander un bon petit plat bien copieux pour pas chère.

 

C’est donc avec le ventre plein que nous sommes allés visiter la Biosphère.



La Biosphère, c’est un peu comme le parc de la Villette : il y a plusieurs salles pour familiarisé les enfants avec les sciences et la nature. La première salle, celle sur l’eau, est particulièrement bien faite. Les enfants peuvent y jouer et découvrir plusieurs principes physique de l’eau, et apprendre que pour d’autres enfants, c’est une ressource très rare.



Une autre salle est consacrée à l’électricité. Les enfant sont invités à pédaler, pomper ou utiliser des dispositifs solaires pour faire fonctionner des appareils électroménagers.



Nous avons ensuite rejoint une salle pour un cours sur les polénisateurs. C’était comme revenir en labo de bio au lycée, avec les tables et les microscopes. Le cours était intéressant et très ludique. C’était amusant et on s’est facilement laissé prendre au jeu.



Le toit de la Biosphère est consacré à la voiture. A sa place dans notre société, dans le milieu urbain, et à la pollution qu’elle engendre. Quelques conseils écologiques sont donnés, comme ceux de privilégier les transport en commun, faire du covoiturage, et pratiquer le télétravail.



Un autre endroit très intéressant à la Biosphère, c’est la maison écologique. C’est une maison qui a été réalisée par plusieurs étudiants dans le cadre d’un concours, et qui met en oeuvre plusieurs éléments d’économie d’énergie : panneaux solaire, panneaux chauffants, triple vitrage, composition d’éléments recyclés, toit végétalisé... Rien de très nouveau, mais toutes ces technologies mises en place font que la maison est très bien isolée, et très économe en énergie.

 

Ensuite, parce que nous sommes samedi et qu’il fait beau, nous sommes allé nous promener rue St Catherine. C’est vraiment la grand rue, pleine de magasins et qui fourmille de monde le samedi.

 

Nous avons ensuite fini par un autre restaurant asiatique, le Ramen-ya, toujours rue St Laurent. Cela faisait très longtemps que nous voulions goûter à de vrais ramen, et malheureusement, au Québec comme en France, les restaurants japonais ne sont souvent que des vendeurs de sushis. Là-bas, nous avons été très heureux de pouvoir enfin goûter à de vrais ramen, et c’était très bon.




Dernière destination de notre voyage : Montréal, où nous allons passer les trois derniers jours de nos vacances. Première étape, trouver l’hôtel que nous avons réservé. Il s’agit de la case del popolo, qui se trouve dans le quartier espagnol, non loin du Mont Royal.

 

Après y avoir pris possession de notre chambre, nous avons encore une tâche à accomplir avant de pouvoir profiter de la ville : il nous faut rendre notre véhicule de location. Nous commençons donc par rechercher un centre de lavage auto. Celui que nous avons trouvé est comme dans les films : contrairement à chez nous où se sont les rouleaux qui bouge, ici c’est la voiture qui avance. En effet, on cale les roues gauche sur un tapi roulant, et le système s’enclenche alors que nous sommes encore dans la voiture. La voiture avance et au fur et à mesure, nous passons sous différents rouleaux, jets et soufflerie.

 

La voiture bien propre, la restitution est un modèle d’efficacité. Un employé scanne un code barre sur la voiture, vérifie vite fait le compteur et la carrosserie, et c’est fini. Maintenant que nous sommes à l’aéroport, il nous faut rejoindre le centre-ville de Montréal. Heureusement, une nouvelle ligne existe, un bus express qui relie l’aéroport au centre, et des cartes de trajets illimités pour 1 ou 3 jours sont disponibles. Exactement ce dont nous avions besoin.

 

De retour au centre ville, notre pèlerinage commence. Nous nous rendons à la fac où j’ai fait mes études, où je m’aperçois que plein de nouveaux bâtiments ont été construits. Même la place des arts à coté est en pleine rénovation et changement architecturale. De plus, il y a beaucoup d‘animation dans la rue car en ce moment, c’est le festival de jazz.



Dans mon ancien immeuble, la porte du bas a été réparée et il n’est plus possible d’entrer sur le pallier. Un nouveau centre commercial à été ouvert à 2 pas de mon ancienne adresse, c’est donc avec nostalgie que je repense à ces gros et lourds sacs de qui nous cisaillaient les mains sur tout notre long trajet hebdomadaire de retour des courses alors qu’aujourd’hui, nous aurions été si proche.

 

Après tant de marche, nous avons bien mérité de nous reposer un peu. C’est donc avec gourmandise que nous essayons un petit bar laitier.



Nous reprenons ensuite notre visite du centre ville à la recherche d’autres lieux que j’ai fréquenté. Cela nous permet d’admirer également toutes la diversité de l’architecture montréalaise.



A la tombé de la nuit, nous repartons pour une autre visite : le Mont Royal. C’est avec peu de visibilité et très fatigué, que nous arrivons à son sommet afin d’avoir une magnifique vue sur la ville.

 

Si la monté à été difficile, la descende est encore plus compliqué car il fait maintenant complètement nuit et le parc n’est pas éclairé. La descende des longs escaliers est donc bien périlleuse et aurait facilement pu se finir avec un jambe cassée. C’est donc avec un grand soulagement que nous regagnons un lit, confort auquel nous n’avions pas goûté depuis plusieurs jours.




Aujourd’hui, jour de fête nationale au Québec, nous continuons notre descente vers Montréal, avec une halte à Lanauraie.

 

Mais avant de partir ce matin, il fallait que nous tentions une des chaines de restauration typiquement canadienne : Tim Hortons. C’est un endroit où sont vendus des cafés, des chocolats et toutes sortes de patisseries, à consommer sur place ou à emporter. J’ai pris un café aromatisé à la noissette qui était vraiment très bon, et le donut glacé au sirop d’érable n’était pas mal non plus. Dommage que notre serveuse ait été si peu agréable avec deux clients qui ne connaissaient pas les produits et qui étaient un peu hésitant. En tout cas, c’est une chaine qui doit relativement bien marcher car au Québec, on en rencontre régulièrement.



Le midi nous avions réservé un table au relais des Pins. C’est un restaurant situé sur l’île d’Orléans, à 20 min de Québec. Et là, nous avons enfin pu gouter de la bonne et de la vrai cuisine québecquoise.



Nous avons tous les deux pris un menu du bucheron, et nous avons été servi dans des telles quantités, que nous n’avons pas pu finir nos assiettes. Au menu : soupe de pois avec oreille de chris, paté (tourte à la viande), fèves aux lards, jambon à l’érable et pommes de terre. Le tout accompagné d’un délicieux ketchup maison et de sirop d’érable à volonté.



En dessert, des crêpes au sirop d’érable bien sûr !



Si vous ne deviez faire qu’un seul restaurant au Québec, ce serait celui-ci, tant pour la qualité de la nourriture, sa qualité, les saveurs traditionnelles, que l’accueil. Notre hôtesse prenant bien le temps et le soin à chaque plat de nous indiquer comment il se consomme traditionnellement.

 

Nous sommes ensuite allés faire un tour à la boutique d’à côté, où nous avons trouvé un panneau intéressant sur la transformation du sirop d’érable en différent produit en fonction de sa température de cuisson.



C’est donc avec le ventre bien plein que nous reprenons notre route vers Lanauraie. Nous allons y passer la nuit au même terrain de camping qu’au premier jour : «Chez Denise». Terrain pas cher et sans chichis, on y est toujours bien accueilli. Après avoir monté notre campement, nous avons envie de quelque chose de frais. Nous nous rendons donc au bar laitier du village pour y dégustrer de bonnes glaces splash et sirop d’érable.



Afin qu’Aurélie découvre elle aussi le gout si particulier du root beer, nous en achetons  une petite bouteille. Après en avoir bu chacun quelques gorgées, Aurélie est d’accord avec moi, c’est infect, on dirait un médicament. Hop, direction poubelle.



Le crush ça a peut être un gout chimique de bonbon (comme le red bull), mais au moins c’est buvable



Dernière soirée en camping, et donc dernière soirée à manger des chamallows grillés. Demain nous seront à Montréal.




Ce matin on plie le camp pour un retour à la civilisation. Nous passons en effet une bonne partie de la journée à faire de la route pour redescendre sur Québec car ce soir ont lieu les festivités de la fête nationale. La fête nationale du Québec est à la Saint Jean, c’est à dire le 24 juin, mais c’est ce soir qu’ont lieu les célébrations.

 

En chemin nous avons fait provision de photos de panneau de circulation que nous ne retrouvons pas chez nous, comme ici avec ce panneau de traversés de Caribous.



Ou alors le décompte en seconde des feux avant de repasser au vert quand il y a des travaux.



Comme nous sommes de retour à la civilisation, nous allons de nouveau pouvoir goûter à plein de spécialités culinaires du pays, bonnes ou mauvaises. Et parmis celles-ci, le St Hubert. St Hubert, c’est une chaine de restauration spécialisée dans le poulet. Je pensais qu’il s’agissait d’une sorte de Mc Donald’s, mais en fait c’est plus proche d’un Buffalo Grill. Nous sommes placés à une table, et nous pouvons choisir un menu à la carte. La grande spécialité, c’est le quart de poulet, servi avec des frites. Il faut admettre que si la nourriture n’est pas de la grande cuisine, et que la sauce qui accompagne est un peu grasse, les prix sont raisonnables, et ça cale bien quand on a faim.



Dans la soirée, nous sommes retournés sur les plaines d’Abraham où avait lieu un concert gratuit, un feu de Saint Jean, et un feu d’artifice. Le concert était donné par plein de grande stars... québéquoises. Donc à part Isabelle Boulay, autant dire que nous ne connaissions personne. Mais c’était justement une bonne occasion de faire connaissance avec la musique locale. A mon retour, il faudra que je me procure un album de «local locasse» pour voir ce que ça donne.

 

Ce concert a été l’occasion de goûter d’autres spécialités québequoises, comme la queue de castor. C’est une sorte de crêpe allongée et frit, et c’est délicieux. Il faut absolument que j’en trouve la recette.



Nous avons goûtés les parfums chocolat et cannelle. Sur les photos du point de vente, il y avait des présentations avec des M&M’s et autres bonbons qu’il me tarde d’essayer. Nous avons également bu une bière de la région, la «belle gueule». Nous avions déjà essayé la «Molson Dry» qui est très proche d’une kro, et là, c’était un peu pareil, mais comme coupé à l’eau. Bref, on ne retiendra pas la bière comme une spécialité de la région.



N’en déplaise à nos amis québecquois qui lisent peut être ces lignes, nous avons été pas mal frappé par le chauvinisme de ceux-ci. Qu’en pleine fête nationale toute la population arbore des drapeaux et les couleurs du pays, je peux comprendre.



Mais qu’entre chaque chanson du concert on nous répète qu’on est fier d’être québecquois, et qu’il faut célébrer la créativité quebecquoise, je trouve ça beaucoup. Surtout que des exemples de créativité, il n’en a pas été donné. Alors répéter toutes les 5 min que les québecquois sont créatifs, sans donner un seul exemple, ça fait un peu publicité automobile. Et à la radio pareil, régulièrement des messages annonçant que les quebecquois sont fiers et créatifs, avec message du premier ministre à l’appui. Sur une radio d’état peut être, mais sur NRJ, je trouve ça surprenant.

 

Il faudrait qu’on nous retournions faire une fête nationale sur les Champs Elysés pour comparer. Peut être que les français y sont aussi nationalistes que les quebecquois, et que c’est le peu d’intérêt que je porte en général aux fêtes nationales qui fausse mon jugement.

 

Toujours est-il que la fête était réussie et avait rassemblée beaucoup de monde, les gens n’hésitant pas à reprendre en coeur les airs qu’ils connaissent tous très bien.

 


 

Vers la fin de la soirée, un énorme feu de la Saint-Jean a été allumé. Il était tellement grand que même à bonne distance, nous en resentions la chaleur. Par contre, alors que nous sommes actuellement en période de sécheresse, et que nous avons vu partout dans les parcs nationaux que le risque d’incendie était important, nous avons aperçu de gros morceaux d’écorces enflammés s’envoler dans le ciel avant de retomber au milieu du public qui s’empressait de les éteindre.




Pas découragé par toute la marche de la veille,  nous sommes partis ce matin pour le parc national du Saguenay, afin de découvrir le Fjord. Le parc naturel du Saguenay propose une petite exposition très intéressante sur les origines du Fjord, et sur sa faune et sa flore. Nous apprenons également que c’est parce qu’à marée haute du Saint-Laurent plein de plancton s’y retrouve piègé, que les baleines et les phoques y viennent régulièrement pour s’y nourrir.

 

Heureusement nous n'étions pas trop dégoutés de la marche d’hier, parce qu'une fois encore, ça montait sur presque 3km !



Nous avons trouvé dans les bois un refuge où nous avons pû reprendre quelques forces avant de reprendre la route.



Encore une fois, la vue sur le Fjord était grandiose et méritait les efforts fournis.



Par contre toujours pas de rencontre avec des grosses bêtes du coin (ours, caribou...) mais seulement avec les petites, les écureuils.




Comme prévu, nous sommes repartis aujourd’hui à la chasse à la baleine. Nous avons donc repris le bac pour nous rendre à Tadoussac, puis nous avons continué plus au nord, pour nous rendre dans la réserve innue, nommée Essipit. Nous avons été un peu déçu de ne pas y trouver d’activités culturelles comme dans le village huron. Ici il n’y a qu’une petite boutique d’artisanat indien, et la vente de billets de croisière pour l’observation des baleines.

 

Nous avons alors fait demi-tour pour retourner aux Bergeronnes où nous avons trouvé un chemin de randonné. Ce qui est encore une fois énervant, c’est que comme pour les différents lacs, il est impossible de s’approcher des rives du Saint Laurent. Vous le voyez à travers les arbres, mais tous les abords sont des terrains privés qu’il est interdit de franchir.

 

Nous sommes ensuite retournés à Tadoussac pour faire les deux circuits de randonnés indiqués par le centre d’information touristique. Le premier, le long de la plage de galets, s’arrête devant des rochers que nous avons escaladés pour avoir une meilleure vue, dans l’espoir d’observer les baleines. Mais mis à part un couple de jeunes gens que nous avons vraisemblablement dérangés dans leur coin au milieu des rochers, nous n’avons observé aucun mammifère. Nous pouvions suivre du regard les bateaux de croisière qui partaient beaucoup plus loin, ce qui veut dire que les baleines étaient au-delà de notre champ de vision.



Pour le deuxième chemin de randonné de Tadoussac, nous avons eu beaucoup plus de chance, car nous avons pu observer au loin des baleines. Sans jumelles, difficile d’être sûr de ce que nous avons vu, mais nous pensons qu’il s’agit de petits rorquals.

 

Encouragé par cette obervation, nous sommes également retournés à notre barrage de castors. Nous avons bien noté quelques modifications dans le barrage, mais toujours pas de castors.

 

Après autant d’efforts dans la journée, nous avions bien mérité un petit barbecue d’hamburgers au cheddar !!!




Ce matin, nous avons pris le bac pour traverser le Saguenay et nous rendre à Tadoussac. C’était la première fois que nous prenions ainsi un bac avec la voiture pour notre rendre de l’autre coté d’une rive. Ici c’est très bien organisé, avec des départs toutes les 13 min une grande partie de la journée, et toutes les 20min le soir et la nuit. Ce qui est étonnant, c’est que la traversée est gratuite. Ce qui nous fait poser la question de savoir pourquoi il n’y a pas de ponts. La traversée n’est pas très longue, moins d’une dizaine de minutes, et nécessite deux bacs et une dizaine d’employés. Un pont ne serait pas plus rentable pour la municipalité ? Mais nous ne nous plaignons pas, cette traversée à son charme, c’est plutôt pour les résidents de Tadoussac qu’elle doit paraitre un peu longue tous les jours.



Nous sommes alors arrivés à Tadoussac, tout petit village dédié exclusivement aux touristes. Ici ce n’est que restaurants, hôtels et points d’accueil pour l’achat de billets de croisières. En effet, le village est réputé pour ses croisières sur le Saint Laurent, dédiées à l’observation des baleines. Heureusement il reste quelques vestiges historiques, comme cette reproduction du 1er comptoir de traite de fourrure fondé en 1600



et la 1ère chapelle



Avant de poursuivre nos tentatives d’observation des baleines, nous nous sommes rendus au CRIMM (Centre Recherche et d’Interprétation des Mammifères Marins) pour en apprendre un peu plus sur ces animaux. Le centre est très bien fait, l’exposition nous en apprend beaucoup.



Nous avons également assisté à la projection de 2 films, avec des séances de questions / réponses à la fin de chacun d’entre eux. Le naturaliste présent nous a alors bien renseigné sur la difficulté de suivre l’évolution des baleines, et sur l‘impact de l’activité humaine sur leur comportement. Les baleines viennent dans la Saint-Laurent exclusivement pour refaire leur réserve de graisse. Elles plongent pendant de longues minutes à la recherche de nourriture. Les moteurs des bateaux passant à proximité les intrigrent, et elles raccourcissent leurs temps de plongé pour voir ce qui se passe à la surface. En faisant ça trop souvent, elles emmagasinent beaucoup mois de nourriture qu’elles ne le devraient, ce qui à terme peut les rendre malade ou ne pas leur donner assez de force pour leur prochaine migration. Fort de ces renseignements, nous avons décidé de faire une croix sur notre sortie en bâteau, et de nous contenter d’une observation terrestre. Une carte étant régulièrement mise à jour au CRIMM pour indiquer l’emplacement des baleines.



En plus des baleines, nous avons voulu observer les castors. A l’accueil de l’auberge de jeunesse, on nous a donné des indications où nous pourrions en observer. Nous les avons suivi et nous sommes effectivement tombés sur un barrage de castors. Nous sommes donc restés à l’affût sans bouger et sans faire de bruit pendant 45min, pour pouvoir les voir. Malheuresement notre attente à été vaine. Nous retenterons demain...




Aujourd'hui, journée consacrée à la randonnée en forêt. Je ne sais pas si c’est parce que la saison touristique n’a pas encore commencée, ou si c’est un manque de moyen, mais les chemins ne sont pas toujours bien entretenus. C’est le cas pour le sentier de «l’anse de sable» près de la Baie-aux-rochers.



Si la balade est agréable à faire, les ponts et escaliers ont pas mal souffert des intempéries, et sont parfois impraticables. Pour le pont sur la photo par exemple, nous avons préféré escalader les rochers plutôt que de l’emprunter. Parfois le chemin est même complétement obstrué par un arbre qui est tombé.



Durant notre promenade, nous avons pû observer des fourmis géantes



des grenouilles



des gros champignons



et des orchidés sauvages



De retour de la randonné, nous sommes allés au centre information de Baie-Sainte-Catherine où nous avons pu lire plusieurs fois, que les baleines étaient menacées par l’activité maritime trop importante dans la région et qui les dérangeait. Forcément, cela ne donne plus envie de faire une croisière d’observation des baleines. Nous avons cependant longé un peu la côté, et avons pû observer au loin plusieurs bélougas dans le Saint-Laurent. Je n’ai pas de photo à vous montrer car les animaux étaient tellement loin de nous, que vous n’auriez pu voir que des tâches blanches à la surface de l’eau.

 

Nous nous sommes également renseignés pour la traversé vers Tadoussac, et celle-ci est disponible gratuitement en bac, avec la voiture. Nous irons donc y faire un tour demain.

 

En attendant, de retour à notre camping, nous avons pu continuer notre observation de la faune, avec un joli lapin squattant notre emplacement, et un écureuil faisant les poubelles et se régalant d’un reste de ketchup.

 

Et pour illustrer cette journée, voici la photo d’un beluga trouvée sur internet.




Ce matin, après avoir plié notre campement, nous nous sommes rendus au village des éboulements, sensé être un village très pittoresque. C’est également le point d’impact d’une météorite de 2km de diamètre qui serait tombé dans la région il y a des millers d’années, et qui aurait modelé toute la région de Charlevoix.

 

A ce niveau du Saint Laurent, l’autre rive n’est déjà plus visible. Nous avons un peu marché le long de la plage, jusqu’à arriver au musée maritime. La ville des éboulements a longtemps été accessible que par le Saint Laurent. C’est pourquoi, une industrie de construction navale y a rapidement vue le jour. On y fabriquait principalement des goélette en bois. Aujourd’hui ce type de navire n’est plus utilisé, et le chantier naval c’est reconverti en musée.



A proximité des éboulements, se trouve le Cap-aux-oies. C’est à cet endroit que la salinité de l’eau passe à 24% et que le Saint Laurent devient une mer. Le panneau que l’on voit sur la photo est celui d’une gare. En effet, à cette endroit il y avait autrefois une gare qui ammenait les touristes de la Malbaie. Aujourd’hui la gare a été détruite et seul les voies à l’abandon et le panneau subsiste. En nous rendant sur la plage, nous avons eu la surprise de découvrir que c’était maintenant une plage de nudistes.



Nous avons ensuite continué notre route pour nous rendre au musée de Charlevoix, à la Malbaie. Le musée est découpé en trois partie : l’histoire de Charlevoix, l’exposition « le temps d’unee paix » et l’exposition sur la ville de Clermont.

 

L’exposition sur l’histoire de Charlevoix commence avec l’arrivé de Champlain. On y découvre rapidement que les premiers colons étaient français et écossais et qu’il y a ici une certaine tradition du tapie brodé. Mais l’histoire s’attarde surtout sur l’arrivée de la bourgeoisie québécoise avec la construction du Manoir Richelieu et des villas de luxe à Malbaie. Une grande partie de l’exposition est consacrée aux costumes du personnel de l’autel, à l’équipement de loisir du début du XXème siècle (club de golf, maillot de bain) et aux oeuvres artistiques de quelques habitants célèbres.

 

L’expostion «le temps d’une paix» est consacrée à une série québecoise du même nom. Ne connaissant pas cette série, nous pouvons dire aux extraits présent dans l’exposition, que ça ressemble à « la petite maison dans la prairie ». Pas très intéressant quand on n’est pas fan, sa seule présence est dûe au fait que l’auteur de la série habite la région.

 

Enfin la dernière exposition sur la ville de Clermont se fait en 2 minutes. La ville à 75ans et doit sa création à la construction d’une église, celle de la Malbaie étant loin pour les paroissiens habitant le village. Le village a ensuite pris de l’essor grâce à la construction d’une usine de papier. Mais bon, quand on en arrive à mettre sous verre un pull en laine tricoté en 2009, avec d’un coté Super Mario, de l’autre Scoubidou, en désignant ça comme de l’artisanat local, on se dit qu’il n’y a pas grand chose à présenter.

 

Heureusement le musée comporte un toit accessible duquel nous avons une vue panoramique de la région. C’est d’ailleur la seule chose que nous avons le droit de prendre en photo. Vous l’aurez compris, nous avons été déçu de cette visite.



Nous avons donc repris notre route, toujours plus au nord, pour arriver dans la soirée à Baie-Sainte-Catherine, situé dans le Fjord du Sagenay. A partir de là, si nous voulons continuer à monter au nord, il nous faudra soit traverser le Sagenay, soit le contourner. Pour l’instant, nous allons nous établir ici trois jours, dans l’espoir de voir des baleines.




Aujourd'hui, nous avons décidé de visiter un parc national, celui des grands-jardins. Ce parc abrite un troupeau de Caribou, et son paysage de type taïga. C’est à dire que la forêt est essentiellement composée de sapins et que le sol est recouvert de lychen. Cela donne parfois l’impression que la neige n’y a pas fondue.



Le parc possède également de nombreux lacs, et le sentier de randonnée que nous avons décidé de faire nous a permi d’en observer au moins trois.



Petite déception, nous n’avons rencontré aucun ours ou caribou, mais seulement un gros oiseau. A notre retour nous recherchons le nom exact de ce volatile pas très farouche.



Après notre randonnée, nous nous sommes intéressés à une autre spécialité de la région, le cheddar. Nous nous sommes donc rendu à l’écomusée du fromage à Charlevoix. Les visite guidée se font essentiellement le matin, lors de la fabrication du fromage. Nous n’avons donc pas pû y participer, mais de toutes façons, une participation de 10$ pour cette petite visite et la dégustation, nous trouvions cela excessif. Nous avons quand même pû lire quelques panneaux explicatifs et voir de vieilles machines utilisées lors de la fabrication. Ce que nous retiendrons, c’est que les procédés de fabrication ne sont pas différent de ceux présent en France. Pour le cheddar, il n’y a pas d’affinage, il est vendu directement après sa fabrication. Cependant, il peut être affiné pour rendre son goût plus fort. Afin de goûter, nous avons acheté un cheddar fabriqué le matin même, et un cheddar de 4 ans d’âge. A noter que la laiterie fabrique également des bleus et des sortes de brie, mais qu’en bon français, nous avons trouvé les prix très élevés. Il faut compter 4$ pour une petite portion de bleu par exemple.



De retour à notre camping, nous avons fait la rencontre d’un baroudeur quebecquois, qui avait déjà fait le tour du Québec à vélo. Et pour la deuxième fois depuis le début de notre voyage, je me suis fait reprendre en disant que nous visitions le Canada. Ici on est au Québec, pas au Canada. La différence, c’est que le Canada est anglophone, le Québec francophone et pour les Québecquois, la différence est importante car cela fait des années qu’ils essaient de préserver leur identité. Donc un bon conseil si vous allez au Québec, oubliez que c’est une province du Canada, et faites comme si vous étiez dans un pays autonome.

 

Après cette journée fatiguante, il était temps de faire un bon repas, typique du Québec, ou s’en rapprochant. Nous nous sommes donc lancés dans la réalisation d’amburger à base de cheddar fort et de steak de bisons cuit au barbecue. C’était agréable, même s’il manquait une petite sauce. En accompagnement, nous avons simplement fait chauffer de grosses patates dans le feu.



Et pour finir la soirée, nous nous sommes tranquillement fait griller des chamallows.




<< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 >>

 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :