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Blog créé le 06/12/2009

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Toujours dans l'esprit de vous faire partager mon intérêt pour les différents troubles et pathologies....TDI

 21/09/2021

Avant le xix siècle, des individus qui montraient des symptômes similaires pensaient être possédés par des esprits. Le premier cas de TDI aurait été décrit par Paracelse. Au xix siècle, le
" dédoublement " ou double conscience, le précurseur historique du TDI, était fréquemment décrit comme un état de somnambulisme, suggérant que le somnambule passait d'un comportement normal à un " état de somnambulisme ". Un très fort intérêt pour le spiritualisme, la parapsychologie et l'hypnose s'ensuit durant le xixe siècle et au début du xx. Le xix siècle a vu naître de nombreuses personnalités estimées à 100 par Rieber. Dans certains cas, l'épilepsie était considérée comme un facteur de risque.

Depuis le cas spectaculaire de Christine Beauchamp (pseudonyme) présenté par Morton Prince en 1906, la question des personnalités multiples avait sombré dans un relatif oubli. C'est surtout après la publication de l'ouvrage Sybil en 1973, qui a été un immense succès de diffusion, que des cas ont été à nouveau décrits. Parallèlement, la figure de la personnalité multiple commençait à apparaître dans des films de fiction, dans les talk-shows ; un thème exploité dans le roman de Mary Higgins Clark Nous n'irons plus au bois (1992) et dans la série américaine United States of Tara (2008). Ce regain d'intérêt a conduit les concepteurs du Manuel diagnostic et statistique des troubless mentaux, classification américaine des maladies mentales de référence, à introduire ce trouble dans la troisième version de leur manuel : le DSM-III.

Le trouble de la personnalité multiple est décrit pour la première fois en Amérique du Nord dans les années 1980, notamment à la suite de l'affaire Billy Milligan. De tels troubles, quoique rares, avaient été décrits depuis des temps anciens, et puis plus particulièrement à la charnière entre le xix siècle et le xx siècle en France à partir des travaux notamment de Pierre Janet. Ces cas restaient rares, mais dans les années 1980 on a assisté à une véritable explosion de ces troubles, si bien que certains ont parlé d' " épidémie ". Cela s'est accompagné de nombreuses dérives, alors qu'une large partie de la communauté scientifique restait sceptique. Il est frappant de voir qu'après un apogée, ce diagnostic a de nouveau quasiment disparu. Il a d'ailleurs été renommé dans le DSM-IV en trouble dissociatif de l'identité.

Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), le TDI implique " la présence de deux ou plusieurs identités ou " états de personnalité " distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet, s'accompagnant d'une incapacité à évoquer des souvenirs personnels." Chez chaque individu, les symptômes varient et le comportement peut souvent être inadapté à une situation vécue. Les patients peuvent faire l'expérience de symptômes pseudo-comitiaux qui ressembleraient à de l'épilepsieschizophrénie (voir aussi sa confusion avec le sens commun), aux troubles anxieuxtroubles de l'humeur, au trouble de stress post-traumatiquetroubles de la personnalité et aux troubles des conduites alimentaires.

Les SYMPTÔMES de l'amnésie dissociativefugue dissociative et trouble de la dépersonnalisation sont liés aux diagnostics du TDI et ne sont jamais diagnostiqués séparément. Les individus peuvent être effrayés des symptômes du TDI (pensées intrusives ou émotions) et de leurs conséquences 

La CAUSE selon certains auteurs, ce trouble est lié à l'expérience d'événements traumatiques avant l'âge de 7 à 9 ans. , à une nutrition insuffisante durant l'enfance, ou à une capacité innée de dissocier des souvenirs ou des expériences vécues. Un haut pourcentage de patients rapportent avoir été maltraité durant leur enfance.

Les individus diagnostiqués de TDI rapportent avoir souvent vécu des agressions physiques et sexuelles, spécialement durant la petite à la deuxième enfance.

DIAGNOSTIC du TDI

  • Examen clinique

Les médecins diagnostiquent un trouble dissociatif de l’identité sur la base de l’histoire de la personne et des symptômes :

  • Les personnes ont deux identités ou plus, et leur sentiment d’être elles-mêmes et de pouvoir agir comme étant elles-mêmes est perturbé.

  • Elles ont des trous de mémoire pour les événements quotidiens, les informations personnelles importantes et les événements traumatisants, des informations qui ne seraient normalement pas oubliées.

  • Elles sont très perturbées par leurs symptômes, ou leurs symptômes les rendent incapables de fonctionner dans des situations sociales ou au travail.

Le médecin mène un entretien psychiatrique approfondi et utilise des questionnaires particuliers, développés pour faciliter l’identification du trouble dissociatif de l’identité et écarter d’autres troubles mentaux. Un examen clinique et des analyses biologiques peuvent être nécessaires pour déterminer si la personne présente un trouble médical qui pourrait expliquer certains symptômes.

Les entretiens sont parfois longs et nécessitent un recours prudent à l’hypnose ou à l’administration intraveineuse d’un sédatif afin de détendre la personne (entretien facilité par l’administration d’un médicament). Le médecin peut aussi demander à la personne de tenir un journal entre les consultations médicales. Ces mesures peuvent permettre au médecin de découvrir les autres identités ou de favoriser la révélation par la personne d’informations relatives à une période oubliée.

Le médecin peut également tenter de contacter directement les autres identités en demandant de parler à la partie du cerveau impliquée dans les comportements dont la personne ne peut se souvenir ou qui semblent provenir d’une autre personne.

Les médecins peuvent habituellement distinguer le trouble dissociatif de l’identité de la simulation (simuler des symptômes physiques ou psychologiques pour obtenir un bénéfice). Les simulateurs peuvent réaliser les actions suivantes :

  • Avoir tendance à surdéclarer les symptômes bien connus du trouble et à sous-déclarer les autres

  • Avoir tendance à créer des identités alternatives stéréotypées

  • Sembler souvent apprécier l’idée d’avoir le trouble (les personnes atteintes d’un trouble dissociatif de l’identité essaient souvent de le cacher)

Si les médecins soupçonnent une simulation, ils peuvent également vérifier les informations provenant de plusieurs sources pour vérifier les incohérences qui excluent un trouble dissociatif de l’identité.

Certains symptômes peuvent apparaître et disparaître d’eux-mêmes, mais le trouble dissociatif de l’identité ne guérit pas spontanément.

Le rétablissement d’une personne dépend des symptômes et des caractéristiques qu’elle présente et de la qualité et de la durée du traitement qu’elle reçoit. Il est, par exemple, bien plus difficile pour une personne qui souffre d’autres troubles mentaux sévères, qui présente des dysfonctionnements dans sa vie ou qui reste profondément attachée à son agresseur. La personne peut nécessiter un traitement plus long et le traitement est moins efficace.

la ligne directrice du  TRAITEMENT du TDI :
les  Médicaments 
Antidépresseurs: Utilisé pour gérer les épisodes de dépression.


Médicaments anxiolytiques: Utilisé pour gérer les épisodes de crises d'angoisse.
Tranquillisants: Utilisé pour réduire les états d'anxiété et de tension.
Psychorégulateurs: Médicament qui régule les changements d'humeur.

uneThérapie

Psychothérapie:
Vise à déconstruire différentes personnalités et à les unir en une seule sans recourir à des moyens médicaux.

Hypnothérapie:
Un type de psychothérapie utilisé pour provoquer des changements chez le patient en état de sommeil ou d'inconscience.

une Nutrition

Aliments à consommer :

  • Les céréales comme l'avoine améliorent le fonctionnement mental
  • Produits riches en acides gras oméga-3 comme le poisson
  • Les aliments contenant des antioxydants et des vitamines comme les patates douces améliorent la santé mentale

 

Nourriture à éviter :

  • Viande rouge
  • Aliments sucrés et hautement transformés



 

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