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La plupart du temps ...

 04/02/2016

...disons, quatre-vingt quinze pour cent de celui-ci, je l’aime, je l’adore, je chante Gigi l’amoroso quand je le vois. Je donnerai ma vie pour lui. J’exagère à peine. Mais par moment, il m’insupporte. Avez-vous ce phénomène en visu ? Vous savez, quand vous êtes profondément agacé(e) par tout ce qu’il peut dire ou faire. Pour être totalement de bonne foi, je dois l’avouer : mes crises d’urticaire sont souvent liées à un psychodrame ménager : qu’il n’aie laissé qu’une feuille sur le rouleau de papier toilette, par exemple, ça me met carrément en rogne. Et je ne peux plus le regarder sans vouloir l’étriper. Ou bien quand je retrouve des coques de pistache dans le bac à fleur. Je le passerai bien par la fenêtre. Dans ces cas-là, je dirais que mon énervement est … justifié. D’autres fois, par contre, je n’ai rien à lui reprocher. Ce qui m’agace, c’est juste le fait qu’il soit là. A côté de moi entrain de dormir, en face de moi entrain de manger, sur le siège conducteur entrain de … conduire. Bravo, vous suivez. Alors qu’une demi-heure plus tôt, j’étais tout(e) enamouré(e) … quelque chose part en vrille dans ma tête et il m’horripile. Bizarre... Alors, puisque vous posez la question, je vais vous répondre : non, je ne suis pas spécialement lunatique. Mais par moment, j’aimerais être ailleurs. Loin. Seul(e). Sous les cocotiers, enfin pas si seul(e) que ça d’ailleurs. Une bouffée de fun. « De l’air ! Un peu d’air ! » comme chantaient les cantatrices des L5. J’ai abordé le sujet avec mes (bonnes) copines, celles qui ne jugent pas. Il s'agissait donc de copains. Elles m’ont confirmé que ça leur arrivait à elles aussi, de se réveiller le matin sans sentiment pour le corps alangui à leur coté. Et puis, l’amour revenait, sans prévenir. Mais ce sont des hommes… Par définition peu fiables. Une fois, une copine m’a confiée qu’elle avait le même problème. Je n’ai pu m’empêcher de lui demander, l’air exagérément moralisateur : «T’es sur que c’est l’homme de ta vie, Bernard ? ». Du coup, elle s’était mise à pleurer. « Je ne sais passssssssssssssss, je suis un monstreeeeeeeee ». Sur ce coup là, j’eus mieux fait de la fermer. D’autant que je n’étais pas excessivement bien placée pour parler. Alors j’ai élaboré une théorie fumante pour me déculpabiliser de mes crises d’énervement aiguë : on ne peut pas être amoureux vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si on l’est déjà quelques heures pas jour, on peut s’estimer heureux. Voilà. Avec ça, je vis beaucoup mieux. Je ne me flagelle plus à grand coup de « T’es vraiment un bad boy ! ». En clair, il ne faut pas essayer d’être au top du sentiment. Surtout si vous avez d’autres gros dossiers en tête : perdre trois kilos, trouver le tee-shirt de vos rêves, votre homme vous gonfle ? Maudissez-le ! Tôt ou tard, vous roucoulerez dans ses bras, donc pas de panique.

 la "chronique" de mon ami philoo slalome, toujours souple dans la tête si le corps ne l'ai plus, les travers du couple sont une source inépuisable pour écrire !




 

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