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Blog créé le 24/09/2011

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Bienvenue sur mon blog !
blog de la gentillesse et de la bonne humeur, voulez vous m'aider à semer des graines de sucre dans ce monde qui a besoin de chaleur et d'amitié ?
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Sylvie nous a proposé une recette bien sympathique d'un saucisson au chocolat (ici !) 

voici ma recette.... à préparer la veille...
1 boîte de 36 biscuits cuiller
100g de beurre mou
3 c à soupe de rhum
20 g de sucre glace
20 g de cacao non sucré
50g d'amandes effilée
(éventuellement 1 yaourt nature)


Dans un saladier

écrasez les biscuits cuiller à la fourchette puis ajoutez tous les ingrédients dans l'ordre sauf le sucre glace. (attention à ne pas écraser trop les amandes)

Il faut que  la pâte soit homogène si elle ne s'agglutine pas, ajoutez un yaourt pour éviter d'augmenter la quantité de gras ou de rhum (lol)

quand la préparation est homogène, la rouler en forme de saucisson dans un papier alu... saupoudrez généreusement de sucre glace et fermer...placer au réfrigérateur pendant au moins 12 heures...

Présentez en rondelles... comme un saucisson...



pour 1kg  100 de rhubarbe
et 300 g de fraises

1 kg de confisuc
1 paquet de "vitpris"
1 gousse de vanille


ébouillanter vos pots de confiture (ici 7 pots) 

mélangez votre rhubarbe avec les fraises et le confisuc... laissez fondre...

faites cuire jusqu'à ébullition et ajoutez un paquet de vitpris et le bâton de vanille...
A partir de l'ébullition laissez cuire 5min en écumant...

versez dans les pots, fermez et renversez...



je vous avais emmené voir le village du Père Noël  ici et ici

Aujourd'hui je vous emmène voir l'envers du décor.... dans les ateliers municipaux....


Nous sommes attendus et bien accueillis... c'est ici que sont remisées les maisonnettes du village du Père Noêl... vous voyez tout est protégé et emballé...


certes la situation est renversante pour nos jeunes mariés.... lol !


et certains nounours ont bien mérité un peu de repos...


mais tout sera remis en ordre en temps voulu et la tour de l'église reviendra sonner les heures sans faillir...


Le cerf reprendra sa place pour à nouveau ravir grands et petits !



et notre gentil mitron refera ses gâteaux à temps pour les fêtes... 

une belle histoire oui... mais derrière le décor... une magnifique volonté de faire plaisir en créant un monde imaginaire... nous avons partagé le temps d'un après-midi la formidable volonté d'une équipe pour réussir un spectacle apprécié et appréciable. Comment appelle-t-on ça ?  ouiii ....la magie de Noël !



une "curiosité" sympathique pour un apéritif ou une entrée...

1 bulbe de fenouil moyen
de la mayonnaise (le 3/4 d'un petit pot environ 50g)
du roquefort (une lamelle d'environ 50 à 60 g suivant le goût)
du poivre...

coupez votre fenouil menu, menu, avec un hachoir
écrasez votre tranche de roquefort en la mélangeant à la mayonnaise  
puis mélangez à votre fenouil, poivrez (le roquefort est déjà salé et la mayonnaise aussi) et réservez au frais.
servir très frais à l'apéritif ou en entrée... 




quelquefois un petit rien fait plaisir... en faisant les courses j'ai acheté ce joli petit ustensile bien pratique et tout mignon... il y avait aussi dans le même décor une boîte à éponges... j'hésite parce que de la céramique au bord de l'évier, si elle tombe... à voir ...



L'accueil du propriétaire est chaleureux et la visite nous a enchanté.
On sent qu'il vit son projet à fond et que çà le rend heureux ! 

Très peu de meubles que nous verrons sont d'origine puisque la Baronne de Fourment les a vendu...  Cependant, avec beaucoup de recherches d'une part, et de goût d'autre part, M. DUFOUR recrée une belle ambiance... Il est aidé des personnes qui souhaitent redonner vie à ce château et qui ont donné des meubles ou des objets...


c'est un travail énorme, il faut faire les recherches pour "coller" le plus possible à la réalité, défaire les transformations qui ont été faites lors de l'occupation des lieux par l'Assistance Publique quelquefois sans savoir ce qu'il y a derrière, et refaire...


Vue la hauteur, la taille et le nombre de pièces, je vous laisse imaginer ce que çà représente !!


Cependant tout est fait avec goût et sans fausses notes !


ne croiriez-vous pas être l'invité dans ce noble château ?


cette pièce évocatrice d'un temps passé nous fait vagabonder l'imagination !


"A l’intérieur, l’ancien salon de l’abbé a conservé de somptueux lambris de chêne naturel que la clarté du dessin Rocaille et la vigueur de la facture conduisent à attribuer au célèbre sculpteur autrichien Pfaff."

Normalement les photos à l'intérieur sont interdites et c'est avec l'aimable autorisation de M. Dufour que je peux vous les faire partager... j'ai donc cessé de faire des photos à partir du salon de l'abbé par respect pour les consignes.


nous avons poursuivi la visite à l'étage, puis nous avons emprunté l'escalier monumental pour rejoindre la galerie du bas. Des fouilles ont été faites dans le parc, notamment avec un drone, pour retrouver les traces des fondations de l'abbaye... un sourcier a retrouvé l'émergence de deux sources, une au milieu du parc... une près des bâtiments actuels.... les moines avaient fait dévier la rivière de la Canche de telle manière que l'eau arrivait propre et repartait avec les souillures grâce au courant...  les caves de l'abbaye existent encore mais les arbres plus que centenaires ont fait effronder les voûtes et il faut une équipe de spéléologues spécialisés pour s'y aventurer...



nous sommes ensuite allés voir à l'extérieur le mur d'enceinte où des travaux sont entrepris en coordination avec les Monuments Historiques, pour remettre en état le cabinet des moines...

"Dans le parc du château de Cercamp se trouve un ensemble rare dans une abbaye cistercienne : trois cabinets des moines édifiés au XVIIIe siècle.

Initialement au nombre de huit, ils sont situés le long de l’axe principal venant du logis abbatial, dénommé « jardins et cabinets des religieux ». Pavillons de plan carré d’un niveau, surmontés d’un comble, chacun d'entre eux est en lien avec un petit jardin.

Inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1946, le "Pavillon du Prieur" fait partie de cet ensemble."

Les entreprises locales sont sollicitées en priorité, ce qui est un bien pour la région, et l'afflux de touristes aident également  à la vie économique de la ville de Frévent...



Voilà, la visite se termine... nous serions restés bien plus longtemps a écouter la renaissance de cette magnifique demeure... 

voici le lien ici ! pour retrouver l'histoire, le renouveau du château et suivre sa réhabilitation...


Ici se termine notre parcours ... des lieux et des images plein la tête... une superbe journée en souvenir et de belles découvertes.



Sur la commune de Frévent, au bout d'une longue allée bordée d'arbres, on pénêtre sur le site par un pavillon-porche... 

"Orné de pilastres doriques supportant un entablement classique, il est encadré de longues ailes brique et pierre en fer à cheval, abritant de belles écuries voûtées." (source : http://www.cercamp.fr/)



" L'intérieur des bâtiments de la Porterie, des Hôtes et des Etrangers, ainsi que les bâtiments annexes et le parc font l'objet d'une inscription au titre des Monuments Historiques depuis 1946."

ce passage nous donne accès à la cour d'honneur...


"Elevé en 1750 sur les plans de Raoul Coigniart qui travailla également à l’abbaye de Valloires, le château développe une superbe façade de 19 travées, puissante et majestueuse. Il faut en apprécier l’ordonnance pleine d’équilibre et souligner la qualité de la sculpture qui orne les clés et les côtés des grandes fenêtres."


sur le fronton, nous retrouvons les "armes du Baron de Fourment" ...


deux cerfs dans un champ : CERCAMP...


à droite de l'entrée, les ruines de l'abbaye. 

L'abbaye cistercienne a été fondée en 1137 par Hugues III de Campdavaine. Elle reçut la visite de François Ier et servira de lieu pour les négociations du traité du Câteau-Cambraisis. 

Une première reconstruction eut lieu après la guerre de 30 ans mais seulement sous le règne de Louis XIV.

Vînt la Révolution, l'abbaye servit de prison...  puis elle fût l'objet d'une adjudication aux frères Thélu, drapiers. Les propriétaires font abattre les ruines de l'église et les bâtiments trop délabrés et ne gardent que le quartier des étrangers (l'actuel château)...  l'abbaye devient une filature de laine... 





Les bâtiments furent ensuite de nouveau abandonnés pendant de longues années lorsqu’en 1823, François-Luglien, baron de Fourment, s’en rend acquéreur.

l'été 1915, le château héberge le général Foch (pas encore Maréchal à cette époque)...
 
A la mort du baron, son épouse vend l'ensemble du mobilier et fait don du château à l'Assistance publique qui en fera un centre d'hébergement pour les enfants... ensuite le château fut de nouveau à l'abandon jusqu'au rachat de ses derniers acquéreurs qui ont entrepris sa remise en état en partenariat avec les Monuments Historiques.

 les terrrains de l'Abbaye étaient immenses... au centre de la photo on peut apercevoir une colonne blanche ... la limite du parc !... (cliquez sur la photo pour agrandir)


le prochain article nous permettra de visiter un peu l'intérieur...



"Après la guerre 1914-18, une période plus calme et prospère commence. La communauté compte en 1933 : 60 soeurs. Cette augmentation du nombre de soeurs nécessite de construire un monastère plus spacieux. Mais la guerre 1939-45 interrompt le projet. Celui-ci ne sera repris qu’en janvier 1950. Frère Aimable Flipo, moine du Mont des Cats est sur place pour diriger les travaux de 1950 à 57."



la reconstruction de l'abbaye que nous visitons aujourd'hui date de 1954.
cependant, nous retrouvons toujours la forme carrée, le cloître et l'austérité... 



notre guide nous emmène vers la salle capitulaire... le châpitre..... où les soeurs avaient le droit de parole... pour le bien de la communauté, d'où l'expression "AVOIR DROIT AU CHAPITRE" mais pour aussi s'accuser de "mauvaises paroles", de 'mauvaises intentions"...  et elles "recevaient" les "remises en ordre" de leur "déviances"...  d'où l'expression  SE FAIRE CHAPITRER !


la modernité a enlevé les stalles pour un alignement  ...


nous sommes maintenant dans la salle du repas pris en commun.... la loi du silence est toujours de mise sauf la moniale désignée pour lire l'extrait de la bible...




l'association qui essaie de maintenir l'histoire de ce haut lieu de la religion, propose des journées à thèmes comme celle des jeux anciens...


où l'exposition des ouvrages à la disposition des moniales, comme cette bible en langue arabe... d'autres en chinois ou autres langues...


notre visite se poursuit dans cette architecture sans frioritures, sans affects... centré sur la pensée religieuse...


le Père abbé qui a conçu et dirigé les travaux de l'Abbaye est mort à 102 ans. Notre guide a pu le rencontrer et il lui a expliqué qu'aux angles du cloître, chaque pierre de la voûte a été ciselée à la main...


"Progressivement, le nombre de religieuses va se réduire, passant de 64 en 1958, à 53 en 1970 et 33 actuellement." mardi 19 juin 2012, les trois dernières sœurs du monastère quittaient Belval pour rejoindre la communauté d’Igny dans la Marne. Une journée à marquer d’une pierre blanche. Des moniales cisterciennes priaient, travaillaient à Belval depuis 119 ans ! Le 14 juin 2012, l’association Abbaye de Belval et la SAS Abbaye de Belval prenaient en quelque sorte le relais levant le voile sur leur volonté de faire vivre Belval en gardant l’âme des lieux tout en insufflant un esprit social et solidaire : « ouvrir un avenir conforme au passé et au présent d’un site longtemps fermé ».

aujourd'hui l'association a pris le relais pour l'entretien des bâtiments mais aussi la commercialisation des produits...  le fromage de l'abbaye de Belval : le nature :  affiné en cave ... le floral affiné avec des fleurs séchées..., le fromage au lait cru de vache, affiné avec des graines de lin, l'enclos de Belval, crémeux.. et aussi... la bière de l'Abbaye...
 



Pour répondre à la question de Lisette, oui le fromage est toujours fabriqué selon la recette des moniales. Les fromages de Belval sont répertoriés par le Conservatoire National des Arts Culinaires et ont, ainsi que la bière le label "Saveurs en Or". Le site de l'Abbaye ici ! vous en dit plus sur chaque fromage et vous indique quelques recettes à réaliser...

nous quittons Belval pour nous diriger vers Cercamp et son château abbatial... à bientôt pour la suite...



à la découverte des monastères, nous arrivons ensuite à l'Abbaye de Belval, dans une jolie vallée montueuse...
Elle est située près de Troisvaux dans le Pas-de-calais... au Nord de St-Pol-sur-Ternoise...



texte du site de l'abbaye : "

L’idée de la fondation de l’abbaye de Belval est née de la conversation aux abords du château de Belval qui était en vente, de l’abbé Trannoy, curé de Troisvaux avec l’abbé Poiré curé de Monchy, en 1889. L’abbé Trannoy se passionna pour l’idée, au point d’inviter Dom Sébastien Wyart, en 1891, à venir visiter le site. Dom Sébastien devenu abbé de Sept-Fons écrit à l’abbé Trannoy qu’il ne doit pas espérer une communauté de moines, mais qu’il peut demander à la Mère Abbesse de Laval de fonder une communauté de moniales. Après de laborieuses préparations la communauté est fondée en 1893. Le 12 octobre a lieu l’installation de la première supérieure, Mère Joseph Guillouard par Dom Jérôme Parent. L’abbaye est mise sous la protection de Saint Benoît-Joseph Labre, originaire d’Amettes, non loin de Belval."



Les moniales vivent d'abord dans le "château"  une ancienne bergerie... ce bâtiment en pierres grises...

"Les débuts furent très difficiles pour les soeurs, car le château était trop petit pour abriter une communauté monastique dans la tradition cistercienne. Une ferme et une fromagerie furent créées pour subvenir aux besoins de la communauté, où le travail était rude pour les soeurs. Malgré la précarité matérielle des débuts, le recrutement est allé rapidement en progressant. La communauté comptait 36 soeurs en 1900." 



En 1893... un jardinet ...


et une chapelle...


aujourd'hui, une réplique de la grotte de Lourdes...


"En 1897, Père Albéric Staes, le nouvel aumônier envoyé par Dom Jérôme, aide la communauté à construire un nouveau monastère. L’église est bénite en 1899, mais inondations et incendie de la fromagerie en 1902 occasionnent de grosses dépenses supplémentaires. Père Albéric ayant été nommé Prieur de Tamié en 1901, c’est Père Augustin Tharin qui le remplace à l’aumônerie.

La veille de Pâques 1909, un nouvel incendie, qui a commencé dans l’aumônerie, détruit les constructions faites alors. Un an après, les soeurs entrent dans l’église restaurée"

le prochain article vous emmènera à l'intérieur de l'Abbaye... 



une porte et un guichet où l'on passait les repas... (autrefois, une porte fermait le guichet)...
derrière la cellule des pères... voeu de silence et d'étude... donc le moins de contact possible...


une chaise, un prie-Dieu....


un lit, un endroit pour lire, prier, méditer...
remarquez au bas, le tiroir à briques que l'on chauffait pour avoir un peu de chaleur...


Ils avaient cependant droit à un carré de verdure... où ils pouvaient soit ne rien faire et se reposer,


soit jardiner des fleurs et des arbustes,


soit faire un potager mais alors le produit de ce dernier était partagé par la communauté... 
notez que tout est dirigé vers l'intérieur des bâtiments... aucune vue sur la vie à l'extérieur...


un autre espace ... celui du cimetière... les moines étaient enterrés sur une planche de bois, à même le sol et la tombe était marquée d'une simple croix sans nom...


à cet endroit, ils avaient un peu de perspective et de profondeur avec la vue des bâtiments sur les côtés...


nous revenons dans la cour d'honneur pour nous diriger vers le jardin.... les frères cultivaient le jardin potager pour faire vivre la communauté.


L'espace verdoyant est très reposant... c'est une bonne façon de retourner à notre vie de touristes pour nous diriger vers l'Abbaye de Belval... mais ceci fera l'objet d'un autre article...



voilà, nous avons passé la porte qui mène au coeur du monastère où tous se retrouvaient pour la prière... les frères et les pères, voués au silence, à la méditation, à la solitude et à la prière, ordonnés autour du cloître...


les stalles ont souffert des périodes agitées de l'histoire. Elles ont été brossées, nettoyées, traitées et cirées... le froid de cet endroit au mois de mai nous laisse imaginer la période hivernale où les moines se retrouvaient à matines, au lever du jour... La prière avait lieu à matines, à tierce et à none...


les moines avaient le droit de parole une fois par semaine.... mais chantaient les offices, ce qui permettait d'entretenir la voix...

mais tout ici sépare la vie terrestre de la vie de prière... même les colonnades ne vont pas jusqu'au sol pour élever l'esprit...


leur base est ornée de phrases latines...


et de sculptures qui aident à élever l'âme...


les clés de voute sont superbes...


nous sortons sur la droite de l'autel, pour nous diriger vers les cellules des pères ermites...


le couloir distribue les cellules des pères et longe les jardinets...

mais auparavant nous montons l'escalier qui nous mène à la bibliothèque...


cette pièce devait être magnifique ! on image les rayonnages avec des milliers d'ouvrages... les moines étudiant dans cette pièce lumineuse... le silence... les déplacements à pas feutrés... 

petite anecdote, la toute petite pièce du fond était appelée le "purgatoire" et contenaient des "livres interdits". sur autorisation du père Prieur, certains pères pouvaient consulter ces ouvrages. La connaissance menant "au péché", ce lieu était donc appelé purgatoire puisqu'on pouvait analyser ces lectures et s'en purifier...


le plafond est remarquable et encore en bon état... juste avant la révolution, les pères ont emmené leur bibliothèque et leurs meubles dans le sud de l'Angleterre près de Brighton où avait été construit une autre chartreuse presque à l'identique. La chartreuse anglaise existe toujours. Comme elle est occupée par les moines de l'ordre, il n'est pas possible de la visiter.

la suite de cette visite nous emmènera vers les cellules des pères et leur jardinet...




journée découverte des Monastères et Abbayes... je vous y emmène...
nous commencerons par la Charteuse de Neuville Notre Dame des Prés à Montreuil-sur-Mer...

voici une maquette représentative des bâtiments et terrains alentours.  C'est la plus grande Chartreuse de France avec 18 000 m2 de bâti dans un écrin de nature.

les vissicitudes de l'histoire l'ont beaucoup abîmée mais grâce à la volonté de bénévoles et de passionés, l'Association oeuvre pour la conservation de ce chef d'oeuvre d'architecture...


Elle a été fondée en 1325 par le Comte de Cologne suivant l'ordre des Chartreux.... Elle se situe dans la vallée de la Canche. ".. Plusieurs fois dévastée, elle fut reconstruite en 1870 par Clovis Normand. Après le départ des Chartreux en 1905, le monastère a été transformé en hôpital jusqu'en 1998. .


Il faut d'abord passer par une première entrée imposante et disuasive !...


ce portail nous indique que la Chartreuse est dédié à Marie...


et puis, passé cet endroit, on pénètre dans la cour qui mène à la cour d'honneur, impressionnante de grandeur et d'équilibre... Nous sommes accueillis pas notre guide qui a su nous faire partager la vie de cette communauté...


de nombreuses sculptures ornent la façade. Il nous explique les phrases latines et nous emmène au IXème siècle où la Chartreuse fonctionnait en deux parties :
tout d'abord les frères à l'avant du monastère qui prenaient en charge les tâches matérielles... C'est eux qui assuraient "le vivre et le couvert" par les contacts avec l'extérieur, le jardinage, l'entretien,  de l'accueil dans la "galerie des étrangers" de passage...


qui s'occupaient de la boulangerie, de l'imprimerie, tout ce qui faisait vivre la communauté... ils étaient à peu près quarante... cet écusson reprend l'histoire de la Chartreuse et des 7 pères qui vinrent la fonder... (autant de point autour du globe)...


Ici ce tympan reprend le Père, le Fils et le Saint Esprit... Le Père n'est pas le Fils, le Fils ni le Père ni le Saint-Esprit mais ils sont Dieu et au centre, Dieu est à la fois le Fils, le Père et le Saint-Esprit... une bonne méditation avant de pénétrer dans le coeur du Monastère...

l'article suivant nous emmène dans le coeur de la communauté...



Il fallait oser lui donner ce nom !  alors bien sûr nous avons eu idée de la goûter... 5° çà va !

l'étiquette nous dit : "Elle tire son nom des Monts de Flandre, une terre de caractère dont la situation géographique vient contredire l'idée que le Nord est un plat pays. La Cordillère des Flandres est composée de cinq monts sur lesquels ont trouve des moulins et des estimanets. C'est aussi une terre des Géants représentant des héros légendaires".

"Bière blonde fruitée du coeur de la Flandre française brassée dans la grande tradition des bières du Nord.  Bière légère au caractère malté, fruité avec une pointe d'amertume en fin de bouche". 

En effet, elle est joliment cuivrée, avec l'amertune annoncée et une jolie mousse  Entre la blonde et l'ambrée, elle se laisse déguster à petites gorgées.



En ce moment, se prépare à Dunkerque le tournage du film de Christopher Nolan "Dunkirk" qui retracera l'opération Dynamo...

de nombreux dunkerquois se sont portés volontaires pour être figurants. pour les candidates :
La production est très pointilleuse notamment, sur les cheveux : pas de coloration, pas de coupes courtes, avec une longueur minimum au niveau des épaules. Mais pas trop longs non plus, sinon il faudra accepter qu'ils soient coupés. Et côté taille, au dessus de 42, ça ne passe pas. " (source France 3)


ce film américano, britannico français demande des décors impressionnants...


comme au théâtre..  les costumes sont de ... Jeffrey Kurland... les décors sont de... Nathan Crowley...
qui est Nathan Crowley ? voici ce qu'en dit Wikipédia :

Nathan Crowley étudie pendant un an les beaux-arts à Londres avant d'obtenir un diplôme en architecture à l'université de Brighton. Il travaille dans un cabinet d'architectes mais perd rapidement ses illusions sur le potentiel artistique des réalisations commerciales et part aux États-Unis en 1990. Il commence une carrière dans le cinéma comme assistant décorateur sur les films Hook (1991) et Dracula (1992) et devient directeur artistique puis chef décorateur1.

Il a été nommé deux fois à l'Oscar des meilleurs décors : en 2007 pour Le Prestige et en 2009 pour The Dark Knight2."



pourrait-on le croire ? ces décors sont en bois !!! le Kursaal ressemble maintenant à une ancienne usine !!!...


en voici la preuve ... en tout cas le "maquillage" des décors fait penser à de la rouille !!


Allez... je vous dis tout ! enfin ce qu'il est possible de voir... 
voici le hangar où sont réalisés dans le plus grand secret les décors du film ... tout y est tellement secret que les personnes qui travaillent à la construction des décors ont leur cantine à l'intérieur du bâtiment, ainsi ils peuvent parler de leur travail sans que çà se sache à l'extérieur !!


ensuite le Kursaal reprendra son aspect initial... (photo du net)


Allons faire un tour du côté de la jetée...

sur le quai, on prépare activement les décors... toujours en bois... que deviendra ce cube blanc ???...


Il sera acheminé de l'autre côté du chenal et fixé à côté de ses congénères...


pour "maquiller" la jetée de façon à ce qu'elle ressemble le plus possible à celle de l'époque...

un autre regard sur un film quand on est de l'autre côté du décor...



fleurs du laac

 22/05/2016
ce matin pour aller voir les décors de cinéma, nous sommes passés par le jardin du musée d'art moderne le LAAC et nous avons admiré ...

les nénuphars...


et les iris d'eau .. une façon fleurie de vous souhaiter une bonne fin de week-end !



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