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Dernière màj le 17/03/2024
Blog créé le 24/09/2011

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Allez on voyage encore un peu....

"Au coeur de la Réserve Naturelle de la Baie de Somme, site du Conservatoire du Littoral, le Parc est un lieu privilégié pour l'observation de la nature et des espèces animales et végétales".



"entre terre et mer, avec ses 200 ha de marais, dunes et roselières, le Parc du Marquenterre est un espace réservé qui vous séduira par ses paysages uniques et ses richesses naturelles."


Dès l'entrée du parcours, nous restons émerveillés devant ces tout-jeunes cygnes. Ils ont encore un pelage gris-brun pour se confondre avec la nature...


La guide nous explique qu'à cet âge-là, les parents les laissent se débrouiller pour se nourrir. ..


Ils se retrouvent donc dans un endroit plus ou moins abrité pour se reposer....


Les parents ne sont pas très loin et on s'aperçoit que certains jeunes, même s'ils n'ont pas encore le plumage blanc, ont déjà une belle taille !!!


J'avais choisi le petit parcours et nous avons pu observer les oiseaux avec un téléscope sans les déranger...

A l'intérieur des observatoires, on trouve des panneaux représentant les oiseaux que l'on peut observer à chaque époque de l'année...


Bien sûr pour faire de magnifiques photos, il aurait fallu un APN autrement plus performant que mon appareil de poche lol !

L'histoire du  Parc nous a été conté par la guide. Au départ, une forêt (toujours privée) et des terres marécageuses. Le propriétaire décide de développer la production d'oignons de tulipes et c'est un franc succès !!! 

Vient ensuite, l'époque de l'ouverture du marché européen et là .... catastrophe, la concurrence avec la Hollande est trop rude et l'exploitation périclique.

Entre temps, le propriétaire visitait ses terrains et était intéressé par la faune et la flore qui s'y trouvaient. Il décida donc de transformer ce lieu en lieu protégé. 

Aujourd'hui, le Parc du Marquenterre appartient au Conservatoire du Littoral, il ne pourra donc jamais être vendu pour construire et quand on voit ces photos ou qu'on peut le visiter, on se dit que c'est une excellente chose...




Un petit coup de zoom et on arrive quand même à obtenir quelque chose...


La migration était presque terminée, mais les marées d'équinoxe ont fait se réfugier à l'intérieur du parc, les oiseaux qui d'habitude sont le long de la côte, côté mer...


Et voilà, notre balade se termine, la tombée du jour arrive sur ce parc magique aussi bien pour les oiseaux que pour les végétaux...

C'était une belle journée !



C'est en avril/mai qu'elles explosent d'abondance et de couleurs...

Vous pouvez retrouver ce festival sur le blog "entre prés et champs" de Chantal ici ! 

Il en restait quelques unes... les blanches...


Les jaunes...


les rouges...


Les roses prononcés...


et les roses pâles...


Rien ne serait sans l'eau ! 
Ici passe un bras de l'Authie. Par un procédé astucieux, les moines profitaient de la rivière pour abreuver les plantes, pour laver le linge et pour leur toilette. Avec le courant, les eaux usées s'en allaient...


de petites fontaines, et des bancs accueillaient les moines, leur permettant d'étudier ou de méditer...


Nous devons quitter ce lieu enchanteur.... 

Au passage, des cucurbitacées attendent de faire le décor, avant d'être utilisées dans de savoureuses recettes...

Les plantes sont en vente à la sortie des jardins.


Dans la boutique d'autres souvenirs vous attendent... outils de jardinage, livres, produits régionaux,  porcelaine ....

Après le repas, nous nous dirigerons vers le Marquenterre, le paradis des oiseaux migrateurs...



Bien que l'on soit en automne, les parterres offrent toujours autant de couleurs avec cet orpin d'automne...


Ce cerisier d'hiver, qui fleurit mais de donne pas de fruits consommables...


ou cette sauge farineuse...


ou le phlow mousse.... que de jolis noms n'est-ce pas ?...


Dans ce jardin bien ordonné, on trouve aussi les légumes...


comme ce carré de batavias...


les ifs sont taillés au cordeau, tout est net ...


de nombreuses plantes ont des goûts surprenants. Nous avons goûté à la fameuse stévia et une autre plante qui a le goût de poivre... un espace de saveurs...


Sous l'oeil bienveillant de l'Abbaye...



En raison des perturbations météorologiques et du serveur, je n'avais pas pu continuer la visite.

Allez on y retourne :


des plantes venues d'Asie et d'Amérique du Nord :

le bouleau de l'Hymalaya, son écorce à la douceur d'une peau de pêche !
il est implanté dans le jardin du toucher...


et le ginko biloba qui va voir ses feuilles passer du vert au doré ! l'arbre aux mille vertus ...


et celui-ci tout de rose vêtu : le gommier de Camaldoli...


En descendant, nous avons une vue superbe sur l'étendue du jardin à la française avec sur la gauche l'abbaye...

Le prochain article nous emmènera vers ces carrés où foisonnent multitudes de plantes et fleurs...



Un accueil très chaleureux, de bons produits et l'occasion de goûter plantes et fleurs...

La table du jardinier vous accueille :

tout commence par l'apéritif : un kir à la liqueur de rose ! doucement parfumé


Suivi par une terrine herbacée aux petits légumes : un mélange de couleurs autant pour les yeux que pour le goût !


Suivi du canard braisé à l'orange et gratin aux herbes : fondant et goûteux accompagné de légumes parfumé aux herbes


et pour terminer un crumble de fruits à la menthe et pain d'épices suivi d'un petit café ! de quoi repartir d'un bon pied vers le Marquenterre. Une bonne adresse à retenir !



Une journée découverte ... Je vous emmène dans les jardins de l'abbaye de Valloires en vallée d'Authie...

Le jour se lève doucement, la rosée a envahi les pâtures et herbages et... le soleil pointe son joli nez...


Première vue sur ce jardin remarquable... Implanté au pied de l'abbaye, les jardins se déclinent en plusieurs niveaux :

Le jardin de marais en bas, avec une disposition à la française
le jardin anglais, où la nature décide et où l'homme la contrôle
le jardin asiatique avec ses essences rares


Les dispositions en carrés permettent de mettre en valeur différentes espèces...
Conçu par Gilles CLEMENT il ne possède pas moins de 2030 espèces différentes...


Notre guide nous emmène vers les hauteurs



Le jardin des îles avec ses espaces circulaires et ses bancs. On s'imagine très bien se poser là avec un livre ou simplement admirer la nature...




Un écrin de verdure !


Pour entretenir ces espaces, bien sûr il y a l'homme mais c'est sans compter sur l'aide de ces adorables moutons noirs, originaires de l'île d'Ouessant. 
Ils sont tout petits (45 cm) de haut mais ce sont d'efficaces tondeuses.


Nous verrons ensuite les arbres et les plantes avant de redescendre vers la roseraie...



Première étape de notre journée : Maidstone près de Londres afin de faire quelques achats...


Je ne résiste pas à l'idée de vous présenter quelques produits "typical english"... tout d'abord la soupe à la queue de boeuf







soit un scotch egg : un oeuf dur enrobé d'une couche de viande le tout enrobé de panure...


soit un Yorkshire pudding que vous garnissez de viande et de sauce à votre choix et que vous passez quelques instants au four...


Pour un menu de Noël, le fameux Christmas pudding, maturé 8 mois et que l'on réchauffe (avec un peu de cognac si on veut) au bain marie... à déguster chaud ou tiède pour développer les arômes de fruits...


Si vous souhaitez faire vos desserts vous-mêmes, voici quelques garnitures toutes plus jolies les unes que les autres...


et pour mettre l'ambiance ... les crackers !

"Christmas cracker fait partie d’une tradition de noël d'origine britannique.

Il s’agit de petites papillotes cartonnées arborant des couleurs et motifs de Noël. Présents dans les assiettes de chaque convive, ils contiennent un petit chapeau en papier de noël, une blague ou une devinette ainsi qu’un petit cadeau. Une fois à table, chaque convive ouvre son cracker comme il le souhaite. Mais en général, il fallait être 2 pour jouer : chacun prenait une poignée et tirait. La personne qui avait le plus gros morceau gagnait les cadeaux.

Créé initialement en 1847 par Thomas J. Smith, cette invention avait pour but de vendre les friandises de ce dernier en les insérant dans des papillotes en forme de tubes . Cet objet est depuis entré dans la tradition anglaise et a évolué pour devenir aujourd'hui un objet indispensable aux repas de Noël." (source Wikipédia)



direction Leeds et son magnifique château ... mais le prix nous a fait reculer... nous avons eu cependant le temps d'une pause d'observer ce paon, pas effarouché du tout ...


Il a accepté, bien qu'un peu cabotin, de prendre la pause...


et se laisser photographier, tout occupé à se mirer dans la vitre de la porte...


Je pense que son plumage a inspiré bien des grands couturiers ! ...


presque l'objet d'une devinette : "à qui sont ces yeux" mais vous auriez trouvé bien vite !...


trop tôt pour assister au début des festivités de Noël...


le parc est magnifique avec les couleurs d'automne ! 

c'est déjà le début d'après-midi bien commencé et malgré le décalage horaire avec l'Angleterre, il faut penser à s'en retourner... alors nous nous dirigeons vers Canterbury... 

ce sera l'objet du prochain article...



Nous voici à Canterbury. Bien sûr les parkings sont prévus puisque le centre de la ville est piétonnier. Particularité, vous entrez avec votre voiture et à la sortie, vous allez payer en fonction du temps passé, vous composez donc votre numéro d'immatriculation et au passage de la barrière, une caméra vous repère et la barrière se lève... plus de ticket !


De nombreux marchands vendent toutes sortes d'articles dans des stands installés dans la rue ...


Nous flânons devant les vitrines...


et nous nous rapprochons de la cathédrale...


le portail d'entrée est très imposant...


pas trop de monde encore...


En levant le nez, on remarque ... une jolie enseigne ...


ou une leçon d'anatomie ... vous l'avez deviné, ici c'était une ancienne boucherie...


Certains restaurants proposent déjà des menus de Noël...


tiens ! le "beefetear" est toujours à son poste !

"Les Yeomen Warders (également connu sous le terme de Beefeaters) forme le corps des gardes d'apparat de la tour de Londres. Ils sont nominalement chargés de la surveillance des prisonniers de la Tour et de la protection des joyaux de la Couronne britannique. En pratique, ils servent de guides aux visiteurs tout en étant eux-mêmes l'une des attractions de la tour.

Ces gardes ont été intégrés à la tour de Londres en 1485 et forment un corps distinct de celui des Yeomen of the Guard qui sont les gardes du corps royaux contemporains.

Leur recrutement se faisait à l'origine parmi les petits propriétaires campagnards du royaume appelé les Yeomen d’où le terme de Yeoman Warders pour les nommer.

Actuellement au nombre de 37, ils sont aujourd'hui recrutés parmi les anciens membres des forces armées britanniques. Ils doivent pour cela totaliser 22 années de service et être titulaires de la médaille pour long service et bonne conduite (en). En 2007, Moira Cameron est devenue la première femme Beefeater, corps exclusivement constitué jusqu'ici d'un effectif masculin.

Les origines du surnom de Beefeaters c'est-à-dire « mangeurs de bœufs » qui leur est souvent attribué sont assez obscures. Une étymologie populaire prétend qu'ils auraient été nommés ainsi à cause des rations de viande de bœuf qu'ils recevaient quotidiennement.

Ils sont armés d’une hallebarde (lame ou d’une pointe métallique fixée au bout d’un long manche de 2,5 m) et vêtus d’un uniforme dont l'origine remonte au début de l'ère Tudor. Ce costume est accompagné d’un chapeau rond." (source Wikipédia)



Petit tour dans une librairie où les aventures de Tintin étaient mises à l'honneur...

C'était une belle journée !



Après avoir visité la ville d'Hastings (ici) et  le château (ici) et avoir suivi l'histoire qui a marqué la région (ici), nous nous sommes dirigés vers la très charmante ville de RYE...
Pendant la visite, était prévue une halte à l'office de tourisme où un plan-relief de la ville commenté, nous a permis de retracer son passé...


Rye faisait partie des "Cinque Ports", ligne de défense anglaise établie par Edouard le Confesseur.
Elle fut mise à sac plusieurs fois par les français. Les tempêtes ont fait le reste et détourné la rivière Rother, elle est aujourd'hui, en retrait de 3 kms de la côte, un petit port de pêche accueillant...


Entre les maisons, de nombreux brocanteurs ont installés leurs échoppes et on y découvre de bien jolis objets, comme ce couvre-théière...


"Cette petite citadelle robuste construite en 1249 est perchée en haut d'une falaise". 
"Elle fut tour de défense du château, maison, cour de justice puis prison". (guide Michelin)
Elle abrite aujourd'hui un musée...


Une jolie figure de proue qu'on pourrait penser être la fameuse "Mermaid"(sirène) de Rye et cependant...


pour tenter de l'appercevoir, il faut d'abord grimper... là ! dans la Mermaid street...
c'est juste face à vous... mais il faut avoir de bonnes chaussures parce que la rue est faite de galets !!!
et oui ! une sirène ça se mérite !


La lenteur de la montée permet d'apprécier les pittoresques maisons à colombages...


Au coin du "oak corner" (coin du chêne) on peut s'apercevoir que les rues adjacentes sont toute aussi jolies...


Les anglais aiment décorer ruelles et façades...


Mais ! me direz-vous et la sirène ? eh bien ce serait là qu'elle apparaîtrait à certains...


A l'auberge "Mermaid Inn" (11ème siècle, reconstruite au 15ème) même si ce lieu était réputé pour avoir été un repaire de brigands...


On y trouve d'ailleurs au bout de ce couloir...


un texte de Rudyard Kipling, conseillant aux occupants de l'auberge, de ne pas trop chercher à savoir ce qui se passe dans la cour et la rue aux alentours de minuit ...


Hélas, nous n'avons pas rencontré la sirène...   continuons donc notre chemin vers le haut de la colline...


De nombreux détails, rendent cette visite agréable...


la rue tourne à angle droit et devant nous se dresse le mur de Lamb House qui abritait la maison qu'habita Henry James à partir de 1897...


Juste avant d'arriver à l'église, une enseigne nous indique la maison (ancien presbytère) de naissance de John Fletcher (dramaturge, fils de l'évêque de Londres) qui a écrit de nombreuses tragi-comédies...

Pour équilibrer les articles à propos de Rye, je vous propose trois étapes... nous continuerons par St Mary's Church...



Nous voici devant St Mary's Church...
"Commencée au 12ème siècle, cette impressionnante construction comporte une célèbre horloge du 16ème siècle, dont le pendule, qui mesure 5,5 m, se balance à l'intérieur du bâtiment. Son cadran très travaillé, situé à l'extérieur du croisillon gauche, est entouré de figurines peintes de couleurs gaies qui sonnent les quarts d'heure, non les heures." (guide Michelin)

Les quatre figurines sont appelée "quarters boys" parce que justement, ils ne sonnent que les quarts d'heure...


Depuis plus de 900 ans, l'église paroissiale de Rye, dédiée à Sainte Marie la Vierge, domine la colline sur laquelle se dresse la vieille ville.

Lorsque la construction de l'église actuelle a commencé, au début du XIIe siècle, la ville elle-même et une grande partie de ses environs étaient encore tenus, en vertu d'un acte de donation royal, par l'abbaye de Fécamp en Normandie. C’est en raison de ce lien avec Fécamp et du fait qu’il est devenu un membre important de la Confédération des Cinque Ports que Rye possède une église aussi magnifique que l’on a parfois surnommée «la cathédrale de l’Est Sussex».
(https://www.ryeparishchurch.org.uk/history.htm)



"Le pire désastre de l'histoire de l'église s'est produit en 1377 lorsque la ville a été pillée et incendiée par les envahisseurs français et que l'église a été gravement endommagée. Le toit s’est effondré et les cloches des églises ont été emportées en France. Elles ont été récupérées l’année suivante lorsque des hommes de Rye et de Winchelsea ont pris la mer pour la Normandie, incendié deux villes et récupéré une grande partie du butin, y compris les cloches de l’église - l’une d’elles a ensuite été suspendue dans Watchbell Street, pour prévenir de toute attaque future. Elle n'a été rendue à l'église qu'au début du 16ème siècle."


Le contour de l'église incite à la promenade avec ses pierres tombales entourées de pelouse "à l'anglaise"...


et ces arbres magnifiques...


On flâne, on lève le nez, on s'attarde...


le pourtour est tout aussi agréable avec ses maisons d'époques différentes...cette maison d'angle est remarquable...


Un petit muret délimite le cimetière, ce jour-là, le chemin était jonché de pétales roses....


sans doute, une annexe de l'église...


Les fleurs égayent les fenêtres...


et le bas des portes...


De très anciennes demeures ont des vitres ornées de plomb...


des poutres sculptées...


et de solides serrures et poignées ! ...


Cette maison est classée...


Cet écusson atteste de son appartenance aux Monuments Historiques.

Le troisième volet nous fera descendre la colline...



eh oui, il faut bien redescendre...


Encore une porte imposante...


Le commissariat est décoré d'une ribambelle de galets naturellement percés... curieux et original !


Juste après l'hôtel de Ville, une pâtisserie/salon de thé vous propose ...


de bien savoureux desserts !!!


encore une enseigne...


des ruelles...


des boutiques...


des maisons particulières...


Un fleuriste qui a de l'humour... (s'il vous plaît ne laissez pas votre chien arroser nos plantes. Toutes les  marchandises souillées devront être payées)... une certaine façon de le dire ...


l'entrée du magasin de CD...


Une voiture reconnaissable entre toutes !


un magasin d'art de la table....




Rye est accueillante : j'aimerais entrer dans l'église, dans les magasins... flâner à nouveau dans les ruelles....  et là encore, ça donne bien envie d'y retourner !!!



Avant d'aller voir la charmante ville de Rye (Angleterre), voici un peu de l'histoire qui a marqué profondément toute cette région du sud-est de l'Angleterre...

Les photos sont de notre Présidente d'Association et la documentation réunie par P. Février. Merci à eux...



Au fil des sièces, les peuplades se sont déplacées et ont cherché à conquérir de nouveaux territoires.
Ce fut le cas pour les Vikings ...

"Au VIIIe siècle, quelques milliers d’hommes guidés par des chefs de plus en plus puissants quittent la Scandinavie et se lancent sur les mers pour s’enrichir, par le commerce ou la piraterie.

Pendant trois cents ans, leur expansion dans toute l’Europe les conduit tantôt à s’installer, tantôt à repartir, mais toujours à ouvrir des routes nouvelles.Les générations successives de vikings ont tissé une imposante toile de routes fluviales et maritimes largement connectées à celles du continent.Ils se sont installés dans des zones habitées ou non, créant des « Normandies » (terres des hommes du Nord), dont celle de France n’est qu’un exemple."



"XIe siècle : Dernière vague d'expéditions vikings ; ceux-ci sont quasiment tous chrétiens à cette date.

 

1066 : Harald le Sévère, roi de Norvège, tente d'envahir l'Angleterre mais est tué à la bataille de Stamford Bridge. La même année, les Anglo-Saxons sont vaincus par les Normands de Guillaume le Conquérant à Hastings. Ces deux événements marquent traditionnellement la fin du phénomène viking."



qui était Guillaume le Conquérant ? 
 "Vers 1027 : Naissance de Guillaume, fils de Robert le Magnifique, duc de Normandie, et de sa concubine Herlève.

1035 : Mort de Robert le Magnifique : Guillaume, à 8 ans, devient duc.

1047 : Bataille du Val-ès-Dunes. Guillaume, allié au roi de France Henri Ier, bat une coalition de barons rebelles normands.

1051 : Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre, demande à Guillaume de lui succéder.

1052 : Rupture de l’alliance entre Guillaume et Henri Ier.

Vers 1053 : Mariage de Guillaume et de Mathilde de Flandre, malgré l’opposition du pape.

1063 : Harold est fait prisonnier par Gui de Ponthieu. Guillaume le fait libérer et exige qu’il s’engage à le reconnaître comme roi d’Angleterre à la mort d’Édouard.

1066, 14 octobre : Bataille d’Hastings.

1066, 25 décembre : Guillaume couronné roi d’Angleterre à Westminster.

1069-1070 : Rébellion du nord de l’Angleterre et terrible répression de celle-ci par Guillaume.

1083 : Mort de Mathilde. Elle est enterrée dans l’abbaye aux Dames de Caen, qu’elle avait fondée.

1085-1086 : Recensement pour la réalisation du Domesday Book.

1087 : Mort de Guillaume. Il est enterré dans l’abbaye aux Hommes de Caen, qu’il avait fondée. Son fils aîné, Robert Courteheuse, lui succède comme duc de Normandie ; son troisième fils Guillaume II le Roux devient, lui, roi d’Angleterre.

1204 : Philippe Auguste, roi de France, défait Jean sans Terre et conquiert la Normandie. C’est la fin de l’empire transmanche créé par Guillaume.

Chronologie issue du dossier "Guillaume le Conquérant, le destin d'un bâtard", L'Histoire n°424, juin 2016."



"Physiquement oui. Selon le chroniqueur Guillaume de Malmesbury, c’est un homme grand (environ 1.80m selon l’analyse de son fémur), robuste, bien qu’il soit devenu obèse sur la fin de sa vie.

Et puis il a le pouvoir, donc oui il se doit de faire peur. Les sources convergent pour décrire un caractère fort.

Très tôt, c’est un excellent chef de guerre qui s’illustre contre des rebelles de Normandie et du Maine d’une part, et contre des ennemis de plus haut rang tels que le Comte d’Anjou et le roi de France. Episode de la bataille de Val-es-Dunes en 1047 qu’il remporte sur les rebelles de Normandie occidentale avec l’aide du roi de France, Henri 1er."



" En 1051, Edouard le Confesseur, sans héritier, annonce qu’il souhaite faire de Guillaume  son successeur sur le trône d’Angleterre. « Etait-ce une attention  pour s’assurer un allié précieux ?

Quoiqu’il en soit, Guillaume considère cette « promesse » comme sérieuse, il a alors 24 ans ne manque pas de confiance en lui. Or, en 1052, Henri 1er (roi de France)    abandonne son alliance avec Guillaume qui était théoriquement son vassal.  Peut-être aussi Henri voit-il en Guillaume un concurrent potentiel à l’échelle continentale. Pendant ce temps, le projet anglais murissait."



"Le 5 janvier 1066 meurt Edouard le confesseur. Harold s’empare du trône, prétextant une demande du roi mourant. Il a devant lui deux concurrents : Harald, roi de Norvège qu’il défait le 25 09 1066 et Guillaume qui n’a pas oublié la promesse de 1051. Mais à Hastings le 14 octobre 1066, ce sont les hommes  de Guillaume qui prennent le dessus et qui tuent Harold, Guillaume est couronné le 25 décembre 1066 et très rapidement se met en place le premier empire transmanche de l’Histoire."...
S'en suivra la bataille d'Hastings...

"1204 : Philippe Auguste, roi de France, défait Jean sans Terre et conquiert la Normandie. C’est la fin de l’empire transmanche créé par Guillaume."


Le château d'Hastings a été laissé à l'abandon, puis redécouvert, les fouilles ont permis encore de retrouver des vestiges et nous avons la possiblité maintenant de visiter ce site, appréhender les lieux et essayer de nous imaginer toute cette partie historique...

Bien sûr, cet article est très succint mais j'espère qu'il vous aura aidé à retrouver un peu l'histoire !



Hastings le château

 30/05/2019
Le funiculaire vous emmène tout là-haut... Nous nous l'avons utilisé pour descendre...


Le panorama sur la ville et la mer est époustouflant !...


On ne se lasse pas du paysage ! ...


Je vous laisse imaginer la vue que doivent avoir ces habitants !!...


C'est ici que commence l'histoire du château perché sur la West Hill...


"Le château d’Hastings, a été fondé en 1066, représenté sur la Tapisserie de Bayeux

Bien que l’éponyme Bataille de Hastings, en 1066, ait eu lieu près de 10 km au nord-est, elle a fait la renommée de la ville de Hastings. Le Duc Guillaume de Normandie y a installé son camp où il a également bâti son premier château normand sur le sol anglais. Hastings bénéficie d’un emplacement stratégique sur la plus courte traversée maritime vers la Normandie." 



"Agrandi et amélioré, notamment à la fin des 12ème et 13ème siècles, le château a fréquemment changé de mains entre la Couronne et les Comtes d’Eu. L’érosion de la falaise a conduit à l’effondrement d’une grande partie du château qui tomba dans le déclin à partir du 14ème siècle. Ses ruines ont été dévoilées seulement après les travaux de construction en 1824. Les fouilles, confiées à William Herbert par le Comte de Chichester, ont dévoilé des vestiges qui constituent une attraction touristique majeure à ce jour."


On peut comprendre que cet endroit était stratégique !!!

"La bataille d'Hastings a eu lieu le 14 octobre 1066, dans le sud de l'Angleterre (Sussex). Elle oppose le roi anglo-saxon Harold II au duc de Normandie Guillaume le Conquérant. Ce dernier est vainqueur et est couronné roi d'Angleterre le 25 décembre 1066 dans l'Abbaye de Westminster à Londres. Les vainqueurs normands et leurs alliés français, flamands et bretons prennent la place de la noblesse anglo-saxonne et lient pour plusieurs siècles l'Angleterre à l'histoire de l'Europe continentale et en particulier de la France"


"Au milieu du XIe siècle, l'Angleterre est un pays d'environ un million d'habitants. Elle s'est depuis 1042 débarrassée de la domination des Danois.

Le roi d'Angleterre Édouard le Confesseur, né en 1004, règne depuis 1042. Au début de janvier 1066 il meurt sans héritier. Mais en 1051, Édouard pour assurer sa succession a désigné comme héritier son cousin, par les femmes, Guillaume duc de Normandie, né en 1024 ou 1028, duc depuis 1047. Par précaution celui-ci a fait jurer serment de fidélité à Harold Godwinson comte de Wessex, un des plus puissants seigneurs anglo-saxons, qui depuis 1045 est le beau-frère d'Édouard."



"Mais en 1066, revenant sur son serment, Harold prétend qu'Édouard avant de mourir a changé d'avis et l'a désigné comme son successeur. Les nobles anglo-saxons, peu favorables à un roi étranger, rallient Harold. Ce dernier est couronné roi d'Angleterre le 16 janvier 1066. Considérant qu'il y a félonie, Guillaume décide alors de conquérir le royaume d'Angleterre."


"Or un autre concurrent se met également sur les rangs. Il s'agit d'Harald III roi de Norvège. Ce dernier invoque un accord passé entre son prédécesseur norvégien et le prédécesseur d'Édouard sur le trône d'Angleterre. Cet accord prévoyait que l'Angleterre et la Norvège reviendraient à celui- qui survivrait si l'autre n'avait pas d'héritier direct. Tostig Godwinson, le frère d'Harold, soutient le Norvégien. Ce dernier décide aussi d'entrer en guerre pour s'emparer de l'Angleterre."



C'est ainsi que les Saxons occupés par la guerre avec les Pays du Nord, durent revenir en hâte lutter contre Guillaume le Conquérant et qu'ils perdirent la sanglante bataille d'Hastings...


Le temps a passé, les falaises se sont écroulées, la nature a repris ses droits...


Certains ont même choisi d'y faire leur nid !!...


Les contrebandiers ont cessé leur trafic ...


Le château a reçu la visite de la Reine Elisabeth II...


Les échanges entre l'Angleterre et la France ont changé...


Laissons le temps faire son oeuvre... et redescendons vers la ville...


Le funiculaire, commencé en 1889 était à l'origine, alimenté par un moteur à escence, il est maintenant électrique.


Voilà vous avez descendu 52 mètres environ en quelques minutes... pour revenir en bord de mer...


Les habitants ne manquent pas d'humour n'est-ce pas ?...


Nous quittons Hastings pour nous diriger vers Rye... mais ceci est l'objet d'un prochain article ... à bientôt !...



Une journée en Angleterre ? pourquoi pas... par le ferry ou le shuttle... 
Nous avons la chance d'être très vite dans les verdoyants paysages du Kent...
Cette année, avec l'association "English Afternoon" nous sommes allés à HASTINGS et RYE...


"Hastings est une ville du sud de la Grande-Bretagne. Elle est située dans le comté du Sussex de l'Est, à 85 km au sud-est de Londres. Célèbre pour avoir donné son nom à la bataille d'Hastings, c'est une ville balnéaire depuis le milieu du xviiie siècle, après avoir été l'un des principaux ports de pêche anglais." (Wikipédia)


La vieille ville nous a charmés avec ses ruelles étroites


Ses passages privés...


et ces très nombreux restaurants, pas chers, qui offrent de délicieux "fish and chips" !



tellement copieux que nous n'avons pas goûté l"Ice cream" !


Sur la plage, de nombreuses aubettes, proposent du poisson tout frais de la dernière marée...


et vous retrouverez sur les menus, les "cod and chips" (cabillaud), les "plaice and chips" (carrelet), les "huss and chips" (perche de roche)... 
la pâte de friture est légère et croustillante. Avec ou sans salade, avec ketchup, mayonnaise, moutarde, sauce tartare ou vinaigre... de quoi se régaler !


Vous pouvez faire un petit voyage en train...


ou découvrir les anciennes maisons de pêcheurs, toutes en bois, si caractéristiques...


Entre les maisons, les bateaux sont remontés après la pêche. C'est un secteur très vivant...


où l'on trouve deux charmants musées très intéressants à visiter...


on y suit l'évolution de la ville à travers les âges depuis le paléolithique jusqu'à nos jours. A savoir, les musées sont gratuits. Un tronc est à votre disposition au magasin, où vous mettez ce que vous souhaitez pour soutenir l'association qui entretient le musée...


Comme sur toutes les plages on retrouve les goélands...


ainsi que sur les enseignes des restaurants...


La plage est faite de galets et le front de mer possède plusieurs jetées, où l'on peut se promener ou pêcher !


la promenade du front de mer est très longue et permet de savourer la mer d'un côté et les falaises de l'autre...


bateau ou oiseau ? à vous d'interprêter !....


Vous pourrez encore voir les sympathiques ruelles aux petits échoppes...


remarquer une enseigne au-dessus d'un pub...


ou vous rendre dans la nouvelle ville pour faire du shopping...


L'ascenseur vous emmènera sur les hauteurs à la découverte des ruines du château et des paysages à perte de vue sur la Manche...

ce sera l'objet du prochain article ... à bientôt !



La balade en barque est terminée, nous passons devant le Museum of Canterbury.  "
Cet ancien hospice fut fondé au 13ème siècle pour servir d'asile aux pauvres. Aujourd'hui, il accueille une présentation de l'histoire de Canterbury et de ses alentours." (source guide Michelin)


circuit en ville et passage devant le "three tunes" réputé pour ses fameuses bières !...


des magasins originaux comme celui-ci ...


C'est le quartier de Greyfriars avec le marché en plein air du mercredi et du vendredi...


la galerie marchande "Marlowe arcades" abrite des commerces spécialisés...

"L'arcade de Marlowe est la seule partie du centre avec un toit plein, et contient plus de magasins spécialisés. Il abrite également Whitefriars Pattieserie et une petite clinique de filetage des sourcils."

Marlow était un dramaturge très célèbre...


"Le centre commercial Whitefriars est constitué de magasins répartis principalement sur deux étages, mais avec quelques magasins sur trois étages. Le parking à plusieurs étages est dans le même bloc que Tesco, avec deux ponts entre le parking, Primark et Marks and Spencer . 



"La disposition du centre se compose principalement de places, à savoir Rose Square, Clocktower Square et Whitefriars Square, petites rues et arcade. Une partie plus ancienne du centre fait partie de la grande rue. Les trois étages sont reliés par deux ascenseurs principaux, dans la salle d'escalier et Fenwicks"


"La maison des Marlowes, l'église et presque tous les bâtiments de cette zone de la ville ont été détruits ou gravement endommagés (le 1er juin 1942). La coquille de l'église est restée pendant 10 ans avant tout mais la tour de l'église a été démolie. La tour et son horloge sont tout ce qui reste de cette partie de la cité médiévale" 


Un autre circuit dans la ville est proposé : "the Canterbury Sculpture Trail". Il fait découvrir la ville avec l'art public, les parcs et les jardins".
Ce circuit fait 3,2 miles, attention le mile mesure 1,609 mètre.
Un petit truc pour vous en souvenir ... pensez à la phrase "un ciseau neuf" 
1 6 0 9 ! je suis sûre que comme nous, vous ne l'oublierez pas !



J'aime beaucoup ces personnages que l'on retrouve aussi en Belgique, en Hollande, c'est très sympathique !


Nous ne pouvions pas tout faire, il fallait choisir... 

"L'église de Saint Mildred est une église de pierre anglo-saxonne à Canterbury datant probablement du 11ème siècle. Il s'agit d'un bâtiment classé Grade I depuis 1949. Il est situé dans le quartier St. Mildred's du centre-ville historique. C'est la seule église pré-normande survivante dans les murs de l'ancienne ville."


Elle est construite en silex et pierre de Caen...


retour le long de la rivière Stour, il faut penser à reprendre le ferry...


La mer était houleuse et beaucoup de personnes ont été malades (dont moi) mais cette journée était si bonne et si belle que ça valait bien ce petit désagrément !



La "Venise verte" de Canterbury... un voyage en barque plate sur la rivière Stour.... et un "gondolier" vous emmène faire le tour de la ville...


La rivière Stour est longue de 98 kms et se jette dans la manche au niveau de Christchuch...


bien qu'à Canterbury elle ne soit pas très profonde, le courant y est très fort et en hiver le niveau de l'eau monte bien haut ...


la rivière Stour traverse Canterbury et c'est un moment agréable pour passer sous les ponts de la ville (mieux vaut être allongés pour ça !) et s'entendre raconter l'histoire des fortifications et des faits historiques qui ont marqué son histoire...
Ainsi le Roi de l'époque aurait préféré venir à Canterbury plutôt que dans une autre ville où il était invité parce qu'au lieu d'un banquet... on lui offrait un sac d'or ! en remerciements, il fit construire une porte dans les fortifications... las !!! cette porte en remplacement des portes démolies par les guerres d'alors, ne servit à rien puis que les fortifications avaient quasiment disparu !!!


cette balade est très plaisante et on ne sait plus si on est en ville ou en pleine nature...


Nous glissons le long de l'ancien quartier des tanneurs (une réputation mondiale... pour l'habillage des voitures, des carosses de la Reine...), aujourd'hui rebâti en résidence étudiantes...


Ces logements modernes font la joie des étudiants qui occupent plus de 60 % de la population, Canterbury est la plus ancienne ville universitaire du royaume !!...


Avec le courant, la rivière est très empoissonnée et on peut y pêcher de la truite, du brochet et d'autres poissons de rivière...


Ce pont autoroutier est joliment décoré (hors tags !!!) par un thème des pélerins se rendant à Canterbury pour voir la tombe de Thomas Becket ou pour prendre le départ vers St Jacques...


ces scènes burlesques retracent la vie et l'activité de toute une époque...


Il faut bien revenir les pieds sur terre alors revenons à l'embarcadère pour l'article suivant vers les rues de la ville et ses commerces...



Nous approchons du Musée des "Canterbury tales" (les Contes de Canterbury)...


"Les Contes de Canterbury sont, avec Sire Gauvain et le Chevalier vert (d'un anonyme) et Pierre le laboureur (de William Langland), les toutes premières grandes œuvres de la littérature anglaise"

C'est notre Professeure et Présidente de l'Association qui nous a fait découvrir ce très intéressant musée. En fait, Elle nous a expliqué que Chaucer était très observateur, il a relevé les travers de ses compagnons de voyage. Ces contes qui pour l'époque pouvaient paraître osés ou grivois ont servi aussi d'apprentissage pour décrire ce qui se passait et... ce qu'il ne fallait donc ne pas faire !!!


"Situé à l’intérieur de l’église Sainte-Margaret, le musée propose une reconstitution de la vie au Moyen Âge avec, comme fil conducteur, Les Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer. Les personnages représentés effectuent un pèlerinage de Londres au sanctuaire de Thomas Becket, dans la cathédrale de Canterbury. En chemin, les histoires de Chaucer sont reconstituées, permettant de découvrir l'univers d'une ville médiévale." (source Wikipédia)


"Geoffrey Chaucer est un écrivain et poète anglais né à Londres dans les années 1340 et mort en 1400 dans cette même ville. Son œuvre la plus célèbre est Les Contes de Canterbury. Il est l'un des principaux auteurs de langue anglaise du xive siècle avec John Gower, William Langland et le Pearl Poet, et il est largement considéré comme l'un des pères de la littérature anglaise."


Une visite intéressante pour l'histoire, le décor... les surprises le long du parcours...


les conditions de vie au Moyen Age... une visite à ne pas manquer...


la morale des histoires aussi... un bon moment !...


restons un peu dans cette époque avec la façade...

"L'hôpital Eastbridge (également appelé l'hôpital de St. Thomas le Martyr sur Eastbridge) remonte au 12ème siècle. À l'époque, c’était un haut lieu de pèlerinage. Les personnes venaient visiter la tombe de l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket qui fut assassiné. Pour faire face à l'afflux croissant des pèlerins, le marchand Edward FitzObold construisit l'hôpital en 1180. Depuis 1190, l'hôpital Eastbridge a abrité non seulement les pèlerins, mais aussi les enfants, les soldats et les sociétés locales. C’est maintenant un refuge qui fournit encore des logements pour les personnes âgées."


De nombreuses maisons au passé historique "

"L'un des bâtiments historiques les plus photographiés de Canterbury, la Old Weavers House est un magnifique bâtiment à colombages sur la rivière Stour. La rivière longe littéralement le côté du bâtiment, qui abrite actuellement un restaurant populaire.

La Maison Old Weavers tire son nom de l'afflux de tisserands flamands et huguenots qui se sont installés dans la région après avoir fui les persécutions religieuses au cours des 16ème et 17ème siècles. Elizabeth I accorda aux tisserands flamands le droit d'établir leur entreprise à Canterbury, et ils sont connus pour avoir utilisé ce bâtiment et d'autres bâtiments similaires à proximité.

Malgré la date 1500 qui peut être vue en évidence au-dessus de la porte, cette maison remonte probablement au moins au 14ème siècle. Le bâtiment actuel date en grande partie d'une reconstruction dans la seconde moitié du 16ème siècle, pas le premier, comme vous pouvez le supposer par le signe !"



"À l'arrière de la maison Old Weavers se trouve un tabouret médiéval en forme de canard qui surplombe la rivière. Ce tabouret d'escrime était historiquement utilisé comme une méthode pour punir les «grondeurs» - les femmes accusées par leurs maris de trop parler! Le tabouret peut également avoir été utilisé comme une punition plus sévère pour les sorcières soupçonnées. La sorcière présumée a été trempée sous l'eau et maintenue pendant plusieurs minutes. Si elle (elle était habituellement une femme) ne s'est pas noyée, elle a été prouvée sorcière. Si elle s'est noyée, au moins son nom a été effacé!"


D'autres demeures sont tout aussi remarquables... comme celle-ci dans Stour street...



ou celle-ci ...

"L'un des meilleurs bâtiments à colombages de Canterbury. 8 Palace Street est un bâtiment du 13ème siècle avec des ajouts ultérieurs. Il pourrait avoir été construit comme le presbytère de l'église voisine de St Alphege.

Le bâtiment est construit avec deux étages supérieurs en saillie sur un rez-de-chaussée, chaque étage supérieur projetant plus loin que le dernier. Les étages supérieurs peuvent être du 15ème siècle. Il est également possible que la façade que nous voyons face à la rue Palace a été amenée d'un autre bâtiment.

L'extérieur est magnifiquement sculpté, avec des motifs floraux et géométriques complexes qui bordent les jetées. Les caractéristiques les plus intrigantes, cependant, sont les supports sculptés qui soutiennent les jetées. Ceux-ci ont la forme de démons grimaçants, ou grotesques, tenant leur sein bombé d'une manière assez suggestive. Bien que l'un puisse être une figure féminine, l'autre est définitivement un homme."



ou comme le Musée de Canterbury , ancien hospice fondé au 13ème siècle...


L'histoire est omniprésente à Canterbury et plusieurs musées relatent, sous des aspects différents, les différentes époques de la ville...

"La maison d'art et de savoir de Beaney est le musée central, la bibliothèque et la galerie d'art de la ville de Canterbury, Kent, Angleterre. Il est logé dans un bâtiment classé Grade II. Jusqu'à sa fermeture pour rénovation en 2009, il était connu sous le nom de Beaney Institute ou du Royal Museum and Art Gallery. Il a rouvert sous son nouveau nom en septembre 2012"



Le prochain article nous emmènera en barque sur la rivière Stour...



Cette année nous sommes allés en Ferry, départ tôt le matin, ciel clément, mer d'huile...


Nous nous éloignons du port de Calais...


On ne se lasse pas de regarder la mer...


Débarquement à Douvres et une petite pause pour admirer le château... "Sur le site les romains érigèrent un phare, puis les Saxons, une église. Les fortifications furent renforcées par Guillaume le Conquérant. Henri II ajouta vers 1180 le magnifique donjon." (source : Guide Michelin)


Nous voici à St Margaret's-at-Cliffe :

"St Margaret-at-Cliffe est un village constitué de trois hameaux, situé juste à côté de la route du littoral entre Deal et Douvres dans le Kent, en Angleterre. Le cœur du village est à environ 3 km de la mer avec la zone résidentielle de Nelson Park situé plus à l'intérieur et de la baie de St. Margaret située le long et au-dessous du nord des falaises de South Foreland.

Des nageurs qui traversent la Manche et les câbles téléphoniques sous-marins partent de la baie St. Margaret. La falaise au-dessus est le lieu où le soleil est supposé illuminer le Royaume-Uni en premier chaque matin. À l'extrémité nord de la baie, il y a le point Leathercote (parfois orthographié Leathercoat point), où est érigé un monument aux morts commémorant la Patrouille de Douvres. D'autre part Leathercoat point marque, sur la côte anglaise, la limite entre la Manche et la mer du Nord." (Wikipédia)



le Kent est magnifique, les maisons pimpantes, comme celle-ci, avec sa jolie glycine mauve...


Sur la route, de nombreux pubs aux noms évocateurs : "The Millers Arms"...


"The Dolphin"...


Nous entrons ensuite dans la ville de Canterbury... 
Nombre de maisons anciennes à colombages, de pubs, de magasins...
Voici le Sun Hotel : "immeuble Tudor situé à quelques pas de la cathédrale de Canterbury, dans une rue pavée, cet hôtel du XVe siècle est ancré dans l'histoire, avec d'anciens clients comme Charles Dickens"...


La place du vieux marché au beurre (old butter market) avec la colonne centrale, plusieurs fois remagniée. En effet :

" Monument commémoratif de la ville de Christopher Marlowe, dévoilé en 1893 par le célèbre acteur Sir Henry Irving. Le mémorial a pris la forme d'une muse féminine, qui est apparue nue, semi-vêtue ou dans un enveloppement diaphane, selon votre point de vue. Le consensus général était que la muse, maintenant surnommée «Kitty», n'avait pas sa place à l'entrée d'une cathédrale et elle fut bannie au Dane John  Gardens en 1921 pour faire place au mémorial de Canterbury sur la Première Guerre mondiale"



Sur cette place, se trouve l'entrée de la Cathédrale que nous avions visitée en 2013 (ici)...
Canterbury est la capitale ecclésiastique de l'Angleterre. La cathédrale marque le point final du Pilgrim's Way (La Voie des Pèlerins est la route historique empruntée par les pèlerins de Winchester dans le Hampshire , en Angleterre , au sanctuaire de Thomas Becket à Canterbury dans le Kent).
Canterbury est aussi le départ de l'Angleterre vers St Jacques de Compostelle.


Nous nous sommes promenés dans le marché de Greyfriars. Les légumes étaient très tentants...


et les fleurs magnifiques !...


Il était l'heure du petit déjeuner "typical english"... Accueil excellent, breakfast copieux, savoureux, de quoi avoir de l'énergie jusqu'au soir sans problème !

Nous continuerons notre visite avec le musée "the Canterbury Tales" et les contes de Chausser dans le prochain article...



Je vous prépare ce petit reportage ... en attendant et puisque c'est vraiment le moment ... voici, entre autres, ce que l'on pouvait acheter ...



"Située sur l'estuaire de la Somme, Saint-Valery est bâtie sur un promontoire qui domine la Baie de Somme et se trouvait vraisemblablement au Moyen Age à l'extrémité de chenaux traversables à gué depuis Le Crotoy."


On a envie de flâner sur les quais...


les rues sont fleuries ...


et de nombreuses haltes bien sympathiques vous sont offertes...


"Le Château du Romerel est une bâtisse blanche d’inspiration Empire, de proportions exquises et encadrée de jardins aux lignes simples et régulières, le long du chenal menant à la mer. Avec son grand parc boisé, son verger, en bordure de la baie de Somme, le Château du Romerel offre un cadre agréable et calme, à quelques mètres seulement de l’agitation de Saint Valery."


Depuis ces étages, une superbe vue sur la Baie...


cette maison d'hôtes date de 1880/1991...


des ruelles étroites remontent vers le calvaire des marins...


nous n'avions pas assez de temps pour grimper...


d'autres descendent vers la Somme...


La rue de la Ferté nous offre de bien jolies boutiques avec ces maisons hors du temps...


un dernier regard, il faut partir... à regret... j'aurais aimé voir le belvédère, la ville Moyennâgeuse... ce sera pour une autre fois...


Retrouvez beaucoup beaucoup d'articles sur la Baie de Somme sur
- le blog de Chantal "entre prés et champs"
- le blog de Sylvie et Marc  "les bons restaurants" en tapant Baie de Somme dans  le moteur de recherche ....
- le blog de Corinne "Coppamozzacity
- le blog de Christine "Simple chez Christine"

à bientôt pour d'autres balades ...



"un sifflement... et vous voici propulsé un siècle en arrière pour un voyage à bord "d'authentiques trains historiques !" (dépliant de l'Office de Tourisme)


nous partons de la gare du Crotoy.... 
"Le Chemin de fer de la Baie de Somme est jumelé avec le Kent and East Sussex Ralway (Royaume-Uni)  et l'Association des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord (Bretagne)"...


L'ancien bureau sert de mémoire de cette époque ...


embarquons vers Noyelles-sur-Mer jusqu'à Saint-Valéry-Sur-Somme...


rigolo en regardant par la fenêtre je me serais crue dans "les mystères de l'ouest"... hihihi !...


par sécurité ou par plaisir notre locomotive siffle à certains endroits... et nous nous amusons à faire signe aux automobilistes qui attendent au passage à niveau... sympa certains nous répondent avec un signe de la main et un sourire !!!...


A un rythme lent qui ne nous est plus habituel, nous découvrons les cultures...


et les molières : "Un schorre ou pré salé est une étendue naturelle plane à végétation basse située à proximité du bord de mer, inondée par les eaux salées uniquement lors des hautes marées." Wikipédia


7000 moutons de pré-salé y paissent  Les moutons sont marqués d'un numéro et leurs propriétaires les confient à la surveillance de bergers. Au soir, les chiens les regroupent en cercle pour la nuit...


Ces étendues mi-eau, mi-terre font le bonheur des oiseaux et nous avons vu des hérons, des aigrettes sans les déranger....


notre gentille chenille nous emmène jusqu'à Noyelle-sur-mer...
"la gare de Noyelles-sur-Mer- permet de relever les correspondances avec le réseau SNC, ligne Paris-Boulogne depuis 1847. C'est ce qui permit à la fin du XIXème siècle de développer les Bains de Mer de la Côte Picarde."...


notre locomotive devra passer de l'avant vers l'arrière pour nous emmener jusqu'à Saint-Valéry...


de la verdure à perte de vue... des chevaux en semi-liberté... un bel instant hors du temps...


nous approchons de notre étape et nous traversons, au niveau de l'écluse qui régule le canal maritime d'Abbeville à Saint-Valéry.. et l'Amboise ("D'une longueur de 156,5 km, le canal débute à Saint-Simon")...vers Saint-Valéry...


l'embouchure n'est plus très loin...


nous arrivons ... trop vite encore !!! .... à Saint-Valéry. Notre locomotive doit recharger, bois et charbon...



Arrêt pour le déjeuner au restaurant "Les Saules" à Favières.


Cadre agréable, service impeccable, gentillesse et délicieux repas ...
au menu :
Kir picard (crème de cassis et cidre)
Ficelle picarde
Dos de cabillaud aux sallicornes
Rollot de Picardie 
Tarte normande et café ...


En début d'après-midi nous visitons Le Crotoy, charmante petite ville en bord de mer...


la marée est basse et la mer est retirée bien loin ...


les bâteaux sont à sec...


et les plaisanciers doivent attendre pour partir en mer...


la plage du Crotoy est de l'autre côté de la ville..quand la mer se retire de ce côté des digues apparaît une bande de galets puis une plage étroite et enfin ces étendues de sable, entrecoupées de "mini-rivières" d'eau de mer.....


des Panneaux affichés au niveau des escaliers précisent : "pour votre sécurité, remontez avant ... heures !!" en effet la mer remonte vite ici, il faut rester prudent !...


Le Crotoy a accueilli nombre de célébrités :
"les frères Caudron, pionniers de l'aviation, y effectuèrent leurs premiers essais"


Jules Verne y vécu huit ans dans la villa "la solitude" et y écrivit "vingt mille lieux sous les mers",
des écrivains venaient ici :
Colette, Paul Eudel, le poètre Charles-Hubert Millevoye...


des peintres célèbres vinrent au Crotoy : Sisley, Georges Seurat, Alfred Manessier, Toulouse-Lautrec... (source Wikipédia)...


le parfumeur Pierre Guerlain y acquis de nombreux terrains ...


"L'église Saint-Pierre du Crotoy a succédé à une église médiévale à deux nefs... L'édifice actuel a été reconstruit en brique dans le style néo-gothique. Son plan basilical traditionnel est composé d'une nef à deux bas-côtés et d'un chœur en prolongement. Toutefois, lors de la reconstruction on a conservé la massive tour-clocher de grès du XIIIème siècle en façade...  l'église conserve également des ex-voto de marins".


"Jeanne d'Arc y fut emprisonnée avant d'être emmenée à Rouen pour son procès"


"La forteresse du Crotoy, « qui estait place imprenable » selon Leprêtre, a soutenu pas moins de vingt-cinq sièges dans son histoire"


"En 1674, en application des clauses du traité d'Aix-la-Chapelle", le château du Crotoy fut détruit. La ville s'endormit jusqu'au XIXème siècle et resta un simple port de pêche."


Un dernier regard sur la baie (seule plage de la Côte picarde a être orientée sud) et nous nous dirigerons vers la gare pour le parcours à bord du Chemin de Fer de la Baie de Somme...



ces statues sculptées aux ronds points dans des postures très réalistes des goélands nous indiquent le chemin à suivre.... (désolée en bus je ne pouvais pas m'arrêter pour les prendre en photo !!) ...celle-ci est à l'entrée de la maison de l'oiseau...


Nous arrivons à la Maison de l'oiseau à Lanchères...


une visite libre où nous suivons les tableaux reconstitués de l'habitat des espèces d'oiseau que l'on peut observer ici ...j'ai déjà vu chez nous des huitriers-pie mais d'aussi près c'est une autre dimension !...


les vitrines sont étudiées pour nous faire découvrir la "gent ailée" mais surtout l'endroit où nous pouvons les retrouver en fonction du terrain...


en trompe-l'oeil, nous avons un décor de carton et une reconstitution des habitats des différents oiseaux qui y nichent...


sur les falaises... dans les terrains herbeux...


près des rochers... des plaques en plexiglass nous indiquent en fonction de la position du tableau, le nom des oiseaux et nous pouvons mieux réaliser leur taille les uns vis-à-vis des autres...


bien sûr nous ne les verrons jamais tous ensemble mais par affinité du lieu, nous comprenons mieux leur environement...


cet espace est dédié aux chasseurs... les murs sont emplis d'oiseaux pas un pareil à l'autre... Ici la chasse est très réglementée...


Une reproduction d'un atelier de menuiserie qui crée les happeaux et aussi les articles souvenir du magasin...


apprendre c'est bien, voir en vrai c'est mieux ! un joli parcours très documenté nous emmène tout autour d'un plan d'eau planté de roseaux...


Bien sûr 11h du matin, il y a peu d'oiseaux sauf les canards (au vu de ce que nous avons observé dans le musée, ne me demandez pas de vous en dire le nom !!!)....


ceux-ci je ne les avais jamais vu par chez nous...


celui-là peut être ???...


un joli passage de bois traverse le plan d'eau pour se sentir au plus près...


et des observatoires sont prévus pour regarder..... sans déranger....


la boutique récèle bien des trésors tentants avec des produits de qualité... A regarder, observer, découvrir...le temps passe vite vite et il est l'heure de partir nous restaurer....



"Deal est située huit miles au nord-est de Douvres. Il s'agit d'une petite communauté de pêcheurs située entre Douvres et Ramsgate. En étroite relation avec Deal sont les villages de Kingsdown, Sholden, la dernière étant l'endroit où Jules César est arrivé en Grande-Bretagne (meilleure estimation par les historiens)."


"Deal a été désigné comme un membre des Cinq-Ports en 1278. Grâce à sa position sur la côte, la ville s'est développée pour devenir le port le plus actif en Angleterre, et aujourd'hui, elle jouit de la réputation d'être une paisible station balnéaire, ses rues pittoresques et ses maisons sont le seul rappel de son histoire. La côte française est à environ vingt-cinq miles de la ville, et est visible durant les jours ensoleillés."


"La ville a reçu sa charte en 1699 et est devenue l'un des Cinque Ports. Il est connu comme une ville de contrebandiers. "




un magasin "bio"...


de petites boutiques aux façades colorées...


non non ce n'est pas le "Ten downing street" juste un joli marteau de porte !


des ruelles, des petits cafés... cliquez sur la photo... vous ne rêvez pas !c'est bien un cochon ! Il n'est pas vivant bien sûr mais il attire le regard du client...


des pâtisseries et terrasses pour prendre un petit thé...


"Le musée d'histoire locale et maritime de Deal possède des galères et autres bateaux, ainsi que des maquettes de divers navires de guerre."
Ici se trouve le Syndicat d'Initiative, le musée est un peu plus loin à gauche...


"L’église apostolique a été amenée dans cette partie du Kent à l’apogée des mines de charbon lorsque des familles du Pays de Galles sont venues travailler dans les mines autour de Deal. "



dans "Victoria road" et "clanwilliam road" on retrouve le style victorien...


ces entrées ont cette caractèritique des églises...


avec de jolies mosaïques... voulez-vous séjourner en "Bed and Breakfast" ???


"Le time ball museum : Idéalement situé, le long du littoral sur la jolie Prince of Wales Terrace, le Time Ball Tower Museum est l’un des principaux bâtiments historiques de la ville et mérite de fait que l’on s’y arrête quelques instants. Il s’agissait en réalité lors de sa construction d’un bâtiment destiné à accueillir un télégraphe à volets, de manière à faciliter la communication entre les différentes parties de l’armée pendant les guerres napoléoniennes de la fin du XVIIIème. Le message mettait seulement deux minutes en théorie pour parvenir jusqu’à Londres, ce qui semble éternellement long aujourd’hui mais relativement novateur pour l’époque !" "en 1855, la station de sémaphore a été transformée en musée... "Le Timeball Tower Museum, doté d'une boule horaire sur son toit, met quant à lui l'accent sur l'importance pour les marins du XIXe siècle de connaître l'heure exacte afin de calculer leur position en mer" (photo du net)...


Nous passons devant "Le Tudor Deal Castle, qui a été commandé par le roi Henry VIII, et dont la vue aérienne rappelle une Rose Tudor."

"Ressemblant fortement au château tout proche de Walmer, et construit selon le même principe d’un donjon central entouré de plusieurs bastions, le château de Deal a été édifié sur les ordres d’Henry VIII aux alentours de 1540. "

 

 



toutes les bonnes choses ont une fin... il faut rejoindre Douvres et le ferry s'éloigne du port...


"Le port de Douvres est le port anglais le plus proche de la France, distant de seulement 35 km, et l'un des ports européens de passagers les plus importants, avec 14 millions de voyageurs, 2,1 millions de camions, de 2,8 millions de voitures et motos et 86 000 autobus qui débarquent chaque année, avec un chiffre d'affaires annuel de 58,5 millions de £."


on voit bien comment les digues ferment l'accès...


il fait très beau et la visibilité est nette... nous croisons d'énormes porte-conteneurs...


petit à petit nous approchons de la côte française... (photo prise à l'intérieur du ferry)...


arrivée à Calais...


rêvons encore de parcourir les mers à la découverte d'autres lieux aussi jolis...



"Située à quelques mètres seulement des principales artères commerçantes de la ville, en agitation perpétuelle notamment du fait de la présence de touristes, l’été, la plage de Deal est également l’un de ses principaux points d’intérêt. "


"Il s’agit en effet d’une très longue plage (puisqu’elle s’étend jusqu’au château de Walmer et même au-delà, au Sud), très bien entretenue (elle est parfaitement propre) et offrant une baignade bien agréable et apaisante. L’eau n’est certes pas très chaude même au meilleur de l’été mais la plage de galets permet notamment des pique-niques sympas avec une magnifique vue sur l’ensemble de la baie, et sur les éoliennes de la mer du Nord, au large".
Un peu au-dessus, se trouve le village de Sandwich mais nous n'avions pas le temps de "pousser" jusque là... 



face à nous... la ville de Margate...


"Deal est une petite ville de pêche pittoresque, même si elle offre beaucoup pour les jeunes générations."


"Avec une belle jetée et une promenade qui s'étend sur des miles, vous pouvez prendre l'air de la mer."


la jetée s'avance profondément dans la mer du Nord...


approchons nous... au bout de la jetée... un café...et des éperons de bois où les pêcheurs s'installent... "La jetée a une reconnaissance internationale en tant que lieu de pêche"


"En 1998, une statue de bronze de 300 cm de haut, 'Embracing the Sea', du sculpteur John Buck a été commandée et placée à l'entrée de la jetée."



bonne pêche !!! une roussette !!! ...


Il est temps pour nous d'aller déjeuner... au "New Inn" ...


"the pub of the year"...


à l'enseigne si caractéristique...


l'accueil est chaleureux et pourtant il est 14h 45 !  le décor sympathique, le repas très copieux et le prix tout à fait abordable...


un petit tour là....

et nous vous emmèneront pour la visite de la ville et la fin de cette belle journée...



cette visite nous a enchantés et nous avons vu des souvenirs très originaux ....


l'extérieur du château est aussi plaisant à voir... avec des chaises pour lézarder au soleil.... entre les canons  répartis pour assurer la défense du château ....


l'extérieur nous présente un lieu difficile à investir et on image bien la vie de l'époque, rythmée par la surveillance des côtes...


même s'il ouvre aujourd'hui sur des sites verts et arborés....


la girouette nous indique la direction à prendre....


Il suffit de suivre le chemin le long de la côte ....


ce serait dommage par ce beau temps de ne pas profiter de cette balade à pied.... seulement 2,5 kms jusqu'à Deal... où tout est prévu pour s'arrêter...


il y a des bancs tout le long.... des inscriptions sont gravées dans les bancs. Je n'ai pas encore la réponse à ça.... je vous dirai dès que j'aurai trouvé... mais ces bancs sont les bienvenus pour ....


se poser bien sûr et aussi profiter de la plage et de la vue sur la mer...




nous avançons sur ce chemin goudronné, facile à suivre, bordé d'une piste cyclable où les vélos n'empiètent pas sur l'espace piéton !!! où les chiens sont tenus en laisse et où les déjections sont ramassées par les propriétaires... sommes-nous dans un autre monde??? ...
oh assortir la couleur de la voiture aux "vieilles cabines téléphoniques... non... c'est une blague du photographe !!!....


au fil de notre balade nous rencontrons divers bâtiments au passé intéressant...

 

RNLI WALMER LIFEBOAT STATION :

"Depuis qu’une station de sauvetage à Walmer a été créée en 1856, les équpages ont reçu 28 pris pour la galanterie. La station Walmer a été créée en 1856 et surveille la moitié sud des Goodwin Sands et Downs. Il a été fermé en 1912, mais a été rouvert à nouveau en 1927 lorsque l'institution a décidé de placer un bateau à moteur sur cette partie de la côte, car il a été constaté que Walmer était plus apte au lancement que la station voisine de North Deal, qui A été fermé en 1933 lorsqu'un bateau à moteur a été placé à Walmer.

Après la seconde guerre mondiale, l'une des stations de sauvetage les plus fréquentées sur nos côtes et Coxswain Frederick Upton, et le mécanicien C Percy Cavell, a remporté deux fois des médailles pour la galanterie pendant ces années. Dans les deux cas, il s'agissait de services à des navires étrangers - en janvier 1948, pour sauver 30 vies de la vapeur italienne Silvia Onorato et en 1952 pour le sauvetage de l'équipage de 38 du navire français Agen.

Le bateau de sauvetage Walmer Charles Dibdin (ON 762) était l'un des 19 embarcations de sauvetage qui ont participé à l'évacuation de la Force expéditionnaire britannique de Dunkerque en mai 1940. Elle était occupée par un équipage naval, et de ses aventures, on ne sait rien, mais elle est venue Retour avec des trous dans les deux côtés. Onze ans plus tard, au printemps de 1951, lorsqu'elle était interrogée, les arpenteurs, en ouvrant un des compartiments et en sortant des caisses d'air, ont trouvé une balle traceuse et le bois carbonisé environnant."



"The Bandstand : Deal, Royaume-Uni - 17 février 2015

Deal Memorial Bandstand est situé sur Walmer Green dans Deal. C'est un mémorial aux 11 musiciens tués lorsque la caserne des Marines royales a été bombardée le 22 septembre 1989.

L'explosion d'une bombe dévaste l'école de la fanfare des Royal Marines basée à Deal (Kent), dans le sud-est de l'Angleterre. L'attentat, qui tue dix personnes (neuf jeunes fusilliers marins et un civil) et en blesse vingt-deux autres, dont huit grièvement, est revendiqué par l'Armée républicaine irlandaise (I.R.A.) qui commémore ainsi à sa manière le vingtième anniversaire du déploiement des troupes britanniques en Ulster."



je ne sais pas à quoi  sert ou servait cet abri mais en cas de pluie il est bien pratique et très décoratif....


la prochaine étape nous emmènera sur la plage et dans la ville...
à bientôt....



restons savourer ce délicieux jardin à l'anglaise avant la visite du château... 
un endroit, comment dire ce que j'ai ressenti dans cette partie des jardins, ... un Alhambra en miniature...
plan d'eau, nénuphars, décor... canards... tout est là pour oublier le temps ...


sous l'ombrage .... pleine vue sur cet endroit où le ciel et la terre et l'eau se rejoignent... j'ai pensé  à la famille du "petit ours"... le Papa, la Maman et bébé ours... influence de la nature sans doute...


cet endroit est idyllique pour s'évader des tracas du quotidien...


le chemin est parfaitement ordonné et conduit à une vue inverse...


mais sécurisante et rassurante à la fois...


derrière le rideau végétal, et en deça de la muraille, quelques trésors oubliés comme cette fontaine qui devrait raconter bien des histoires passées...


Il est l'heure de la visite de l'intérieur du château...


ici, nous rejoignons l'histoire...

Initialement conçu comme faisant partie d'une chaîne de défenses d'artillerie côtière, il est devenu la résidence officielle du Lord Warden of the Cinque Ports en raison de sa position clé sur la  côte de Kent . "



nous pouvons visiter les pièces où le Duc de Wellington, en charge de la défense côtière a vécu 23 années ...


au premier étage, nous longeons ce couloir au bleu si "typical english" avec sa cheminée, sa "lanterne de lumière", ses tableaux, son tapis, sa couleur...


transporté à une autre époque, nous découvrons l'intérêt de Walmer Castel sur la côte...
"On connaît sous le nom de Cinque-Ports (= Cinq ports) une ancienne juridiction anglaise créée à l'époque des Anglo-Saxons. Le lord Warden, chef des cinq ports, exerçait ses pouvoirs sur le littoral des comtés de Sussex, Kent et Essex, et était chargé de les défendre de toute attaque venant de la mer. La population des Cinque-Ports pouvait être réquisitionnée pour le service du roi, mais en revanche elle possédait de nombreux privilèges.

La charte la plus ancienne de cette organisation a un siècle de plus que la première charte de la cité de Londres. Originairement, les Cinque-Ports étaient Hastings, New-Romney, Hythe, Douvres et Sandwich, Winchelsea et Rye devinrent plus tard membres de cette corporation avec, le titre de Link ou membre, mais n'eurent pas autant de droits. 

Cette antique organisation subsiste encore sur le papier, mais les lois municipales adoptées au XIXe siècle ont fortement diminué les pouvoirs du lord Warden, et aujourd'hui ce n'est plus qu'un titre honorifique. (L. Bougier). "



saviez-vous que Lord Duc de Wellington était l'inventeur des bottes en caoutchouc ??? en Angleterre on les appelle des "Wellington boots"...
en tout cas ce fut un précuseur en la matière en se faisant faire des bottes étanches qui lui permettait de parcourir tous les terrains...


puisqu'à y vivre de nombreuses années, autant le faire confortablement.... dans ce bureau ...


une salle à manger spacieuse...


et un confortable salon pour prendre le thé ou jouer à des jeux de société...


dans la bibliothèque (photo du net, la mienne était floue) se trouve le fauteuil dans lequel Il est décédé...


ici la chambre des invités... ce lit me semble bien accueillant...


William Pitt, alors premier ministre y séjourna et nous révèle qu'il avait un don pour les illustrations...


la suite nous emmènera tout doucement à Deal..;



Il y a de belles découvertes à faire, pas loin de lieux ultra-connus...
A 14 km au nord de Douvres, une adorable ville de pêcheurs.... un riche passé, une jolie station balnéaire aussi...

Cette fois, nous prendrons le ferry.... allez embarquez avec nous !... (petit clic sur les photos)...


Nous quittons Calais... la côte française s'éloigne...


la brume matinale s'intensifie... nous croisons le ferry qui vient de Douvres...


Notre premère visite sera pour WALMER CASTLE (la photo ci-dessous et les textes en vert sont issus du Net)...

"Faisant à l'origine partie d'une chaîne de forteresses destinée à renforcer l'artillerie côtière, ce château est devenu la résidence officielle du Gouverneur des Cinq-Ports . 


Le duc de Wellington a occupé pendant 23 ans ce lieu qui lui était cher et, plus récemment, sa Majesté la Reine Elizabeth II et feu la Reine Mère se sont régulièrement rendues dans ce château."



"Parmi les anciens gardiens de ce magnifique château et de ses élégants jardins figurent le Duc de Wellington, Winston Churchill et la Reine Mère. Construit en 1540 sous le règne du Roi Henry VIII, le Château de Walmer servait de forteresse défensive contre les menaces espagnoles et françaises." ...


Poussons la grille qui donne accès aux jardins...


"Les remparts du château protègent des luxuriants jardins de Walmer des vents salé de la Manche, permettant au passage le développement de nombreuses espèces de plantes et d'arbres."


"Parcourez les allées des jardins bordées de fleurs épanouies"...


"Le jardin accueille des évènements spéciaux à chaque saison et chaque centimètre carré de l'espace est utilisé pour de magnifiques expositions"...


"des haies soignées"...


tout ici respire calme et sérénité... une seule envie... s'y attarder...


l'art topiaire est ici très développé...

La suite de cette visite nous emmènera dans une autre partie du jardin et à l'intérieur du château...



L'écluse du Temple est la première écluse de la partie visible du canal Saint-Martin...


Si le vent frippon relève votre jupon et fait s'envoler votre écharpe... elle restera accrochée longtemps à l'écluse !
le niveau est très haut et le vent chasse l'eau dans la deuxième écluse...


ce n'est pas le remplissage, juste le vent... qui nous offre une belle cascade...


le bateau-croisière se présente, il faut remplir la deuxième partie, les pompes entrent en action... le bassin se remplit à une vitesse vertigineuse...


puis les portes s'ouvrent...face à ce trou noir où le canal s'enfonce dans les entrailles de la Ville...


le bateau est englouti...

"Construite dans sa partie la plus longue par Haussmann, et rallongée en 1906, la voûte souterraine suit le tracé des boulevards Jules Ferry et Richard Lenoir. La partie située sous la Colonne de Juillet est la plus ancienne (1835). Les puits de lumière ont été conçus pour éclairer les "haleurs" qui remorquaient les bateaux dans le canal. "


voilà le bateau et ses passagers ont disparu !!! comme le voyage est un aller simple et que les bateaux remontent à vide... que deviennent les passagers ? lol !!!

rassurez-vous ils ressortiront quelques kms plus loin au port de l'Arsenal, le port de plaisance de Paris qui communique avec la Seine... où ils seront déposés...


nous profitons du square Lemaitre pour faire une petite pose et admirer le paysage. Je continue de penser qu'à l'automne ces jolis "tableaux" doivent être bien colorés !!

derrière nous dans le square Jules Ferry... la Grisette....
"À l’instar des gavroches, des apaches et des marlous, la grisette fait partie des figures populaires du vieux Paris. Le terme de grisette désignait entre les XVIIème et XIXème siècles les jeunes parisiennes issues de la classe ouvrière qui exerçaient de petits métiers comme couturière ou vendeuse des quatre-saisons, leur nom vient de la couleur de leurs vêtements.

Très présente dans la littérature de son époque, la grisette y est souvent décrite comme une jeune femme aux mœurs légères. Balzac, Alexandre Dumas, Alfred de Musset et bien d’autres la mettent régulièrement en scène dans leurs écrits.
La statue à l’angle du boulevard Jules Ferry et de la rue du Faubourg du Temple représente une grisette, vendeuse de roses de 1830, elle a été sculpté en 1911 par Jean Descomps. La statue se trouve dans le square Jules Ferry et fait face au canal Saint-Martin."





Nous faisons une petite incursion rue du Faubourg du Temple... voici le Palais des Glaces...
"Inaugurée en 1876 sous le nom de Boléro Star et essentiellement consacrée à la chanson, la salle est rapidement rebaptisée Bijou Concert. ...Oscillant alors sans cesse entre music-hall et théâtre, au gré des directions et des faillites, la salle est entièrement reconstruite en 1924 pour devenir le Grand cinéma du palais des glaces (en raison de sa nouvelle façade recouverte de miroirs)....Dédié désormais au one-man-show et à la comédie, le Palais des glaces est racheté à l'été 2002 par Jean-Pierre Bigard, le Frère de l'humoriste français Jean-Marie Bigard, qui le dirige toujours aujourd'hui."


Il faut songer à retrouver le chemin de la gare, l'heure avance... encore de beaux immeubles...


et j'aime toujours ces mascarons en haut des portes...


Devant la garde du Nord, nous remarquons cette maison...
non nous n'avons pas bu... elle est si étrange...

"C'est un drôle d'immeuble haussmannien qui se dresse devant la gare du Nord : sous l'effet du réchauffement climatique, cette maison se retrouve déséquilibrée et fond sur le sol. La porte d'entrée a, elle, déjà fondu, laissant penser que les habitants sont déjà piégés à l'intérieur. Cette impressionnante sculpture est l'oeuvre de Leandro Erlich, un artiste qui a fait des miroirs et des trompe-l'oeil sa marque de fabrique. Elle est amenée à rester en place après la Nuit Blanche."

Notre balade annuelle à Paris est terminée. Nous revenons avec de jolis souvenirs dans la tête et surtout avec l'envie d'y retourner ! 




Nous passons devant un mur décoré de street art... En 2017, un commerce nommé Atalante ouvrira ses portes à cet endroit.. chaque dessin mérite d'être détaillé...


Nous traversons à nouveau Paris-Plage, nos sacs sont de nouveau visité...
beaucoup de jeux d'eau et les enfants sur ces drôles d'engins s'en donnent à coeur joie...


Nous retrouvons le calme, les arbres, les pavés et le doux mouvement de l'eau...


Nous passons l'écluse des morts... 
"L'écluse double des morts doit son nom à deux lieux macabres situés à proximité : un cimetière mérovingien et le sinistre mais célèbre gibet de Montfaucon, principale potence des rois de France, détruite en 1760"


voici ensuite le pont tournant de la Grange-aux-belles...
le pont est justement ouvert et la circulation est bloquée... ça klaxonne, ça bouchonne mais il faut attendre...



la jolie passerelle Bichat. cette passerelle en fonte est un "pont en arc par-dessous"...




et nous voilà  au début du canal Saint-Martin, à l'écluse du temple... le temps a passé vite !!!  le soleil se montre enfin... 


de chaque côté des écluses nous retrouvons de petits squares où l'on pousse le portillon pour entrer... je pense qu'à l'automne avec les couleurs rousses des feuilles ça doit être bien joli...


Regardez la barrière, nous sommes preque au bout de notre balade...
le square Lemaitre nous offre un banc pour contempler cet endroit magique... profitons d'une petite halte...

la dernière étape nous ramènera progressivement à la Gare du Nord...



nous arrivons à la jonction du Canal Saint-Denis et du canal de l'Ourcq...

"Le canal Saint-Denis est un canal long de 6,6 km qui relie la gare circulaire du canal de l'Ourcq (près du parc de la Villette) àParis, à la Seine sur la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), devant l’Île Saint-Denis, traversant une partie du 19earrondissement de Paris et les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis."



au long du parcours, de nombreuses péniches sont amarrées... restaurants... cinéma... une bonne façon de prolonger la vie de ces "vaisseaux des fleuves"...


de part et d'autre de la berge voici le Parc de la Villette...

Deux grands axes traversent le parc : l’un nord-sud, la galerie de la Villette, caractérisée par sa couverture en forme de vague. L’autre est-ouest, la galerie de l’Ourcq, qui borde le canal du même nom. Une piste cyclable longeant le canal permet notamment de se rendre à La Villette depuis la place Stalingrad. La promenade cinématique, chemin sinueux de 3 km, est bordée d’aires de jeux, de jardins paysagers, et d’espaces intimistes aux ambiances aquatiques et agrémentés d'œuvres d’art, comme le jardin des bambous conçu par Alexandre Chemetoff qui accueille le “Cylindre Sonore” de Bernard Leitner et la “Diagonale pour des Bambous” de Daniel Buren.
  • Des surfaces : les prairies et les espaces
  • Des points : les folies

  

 



"Au 18e siècle, on nommait « folie » les petits pavillons disposés dans les jardins français qui servaient de lieux de plaisance. C’est le nom que Bernard Tschumi a donné aux 26 bâtiments rouges de formes variées, mais tous construits sur la base d’un cube de 10,80 mètres de côté, qui quadrillent le parc selon un espacement de 120 mètres. Beaucoup de ces bâtiments remplissent des fonctions très variées liées à leur situation sur le parc."


"Il y a 3 000 arbres, 70 espèces et variétés différentes. Un verger de 23 arbres fruitiers, 3 hectares de massifs arbustifs, 3 000 m2 de jardin labellisé « espace végétal écologique », 4 ruches (40 000 à 50 000 abeilles dans chaque ruche), et 4 moutons noirs du Velay en éco-pâturage.

Le parc de la Villette accueille 10 millions de visiteurs par an. En 2014, 603 000 personnes ont assisté aux spectacles et aux expositions organisées par La Villette et 50 000 enfants et adultes ont participé à plus de 1 500 Ateliers Villette et à 400 actions de médiation. Plus de 1 500 artistes ont été programmés, et 121 projets ont été accueillis en résidence. " 

 



le long de la berge notre regard est attiré par de grands totems... Ils ont été utilisés sur les chars lors de précédents carnavals à Rio....


Ils sont au nombre de 12 comme le nombre des écoles de Samba qui les ont créés...


Pour le moment, nous sommes de l'autre côté du canal et nous poursuivons notre route... Nous apercevons un très haut bâtiment...  les moulins de Pantin...
 

"Les Grands Moulins de Pantin sont un site emblématique du nord-est parisien. Ce sont ces beaux bâtiments beiges situés juste au bord du canal de l'Ourcq que l'on voit de loin depuis la passerelle du Parc de la Villette ou en voiture depuis le périphérique lorsque l'on circule entre la porte de Pantin et la porte de la Villette. Installé au bord du canal depuis les années 1920, cet ancien bâtiment industriel a été entièrement réhabilité au début du 21e siècle. Les architectes ont parfaitement réussi à conserver le patrimoine bâti de l'édifice lors des travaux."



"Au début des années 1920, l'entreprise des Grands Moulins de Pantin, attirée par le canal de l'Ourcq et le chemin de fer à proximité du marché parisien, s'installe sur le site. En 1923, les architectes hollandais Haug et Zublin construisent pour l'entreprise le moulin haut de huit étages. Cette architecture en hauteur, inspirée du modèle alsacien est caractéristique des minoteries du début du XXe siècle. Au plus fort de leur activité, 190 000 tonnes de farine sortent, chaque année,des Grands Moulins. C'est une des premières minoteries de France. Très endommagée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, les bâtiments sont partiellement reconstruits par l'architecte Léon Bailly. En juin 2001, le groupe Soufflet, propriétaire des Grands Moulins de Pantin ferme la meunerie ; le bâtiment est racheté par Meunier Immobilier, filiale du groupe BNP Paribas qui décide sa transformation en bureaux."


Devant nous, l'ancien hôtel de Ville de Pantin... 
 

"L'hôtel de Ville de Pantin marie habilement, en plein Centre-ville, le passé et la modernité de Pantin. Inauguré le 31 octobre 1886, le bâtiment puise essentiellement ses formes dans l'architecture de la fin du XVIe siècle. L'intérieur est richement décoré. Voir surtout le plafond de l'escalier d'honneur représentant La Paix et la ville de Pantin, de François Schommer (1886), la peinture murale, salle des mariages, de Charles-Augutse Edelmann (1924), et les œuvres patriotiques de A. David (1897) mettant en scène la résistance des troupes napoléoniennes face à l'envahisseur. Depuis 1994, les services administratifs de la ville sont installés dans un nouveau bâtiment de l'autre côté de l'avenue, ensemble de verre signé Jean-Claude Donnadieu, qui symbolise la transparence et l'ouverture de la ville."



nous décidons de traverser... Il est presque l'heure du repas et il pleut toujours...


Voici la péniche cinéma...


puis nous entrons dans le périmètre de la cité des sciences et de la géode...


tout à côté, le sous-marin l'Argonaute que l'on peut visiter...


et le tobogan géant pour les enfants...

Nous cherchons un endroit pour déjeuner...

La prochaine étape nous fera revenir au bassin de la Villette puis au canal Saint-Martin pour d'autres découvertes... 



nous avons traversé le boulevard Sébastopol très urbain, à la circulatin dense... et nous sommes bien contents d'être de l'autre côté...

nous retrouvons le calme des écluses avec bonheur...


encore une passerelle très pittoresque... un bâteau  de croisière fluviale s'avance, nous grimpons sur la passerelle pour voir la manoeuvre...


Il s'engage dans la première partie de l'écluse... les commentaires sont en français et en anglais...


chaque passage nécessite deux manoeuvres dans les écluses pour compenser les niveaux... du début à la fin du canal, le dénivelé correspond à un immeuble de 8 étages !...


Du haut de la passerelle nous avons une vue magnifique du bassin de la Villette...


quelques distances pour vous donner une idée...


Avant Paris-Plage, des galeries le long du quai proposent les voyages de croisière-fluviale pour descendre le canal Saint-Martin jusqu'au port de plaisance de la Seine...


Nous nous engageons le long de la promenade "Jean Vigo"... encore de beaux immeubles... la vue doit être superbe de ces appartements...
 

"Le bassin de la Villette est le plus grand plan d'eau artificiel de Paris. Il a été mis en eaux le 2 décembre 1808. Situé dans le 19e arrondissement de la capitale, il relie le canal de l'Ourcq au canal Saint-Martin et constitue l'un des éléments du réseau des canaux parisiens.

Rectangulaire, d'une longueur de 800 mètres pour 70 de large, il s'ouvre par le pont de la rue de Crimée, dernier pont-levant de Paris, près du magasin général, et se termine avec la place de Stalingrad où se situe la rotonde de la Villette. Ce bassin accueille également des comptoirs pour croisières fluviales, ainsi qu'un complexe cinématographique MK2 dont l'originalité, outre son implantation dans d'anciens portiques en fonte reconvertis, est assurée par une liaison par bateau électrique de part et d'autre du bassin."



Paris-Plage s'étend des deux côtés du bassin de la Villette. C'est le matin et le temps est maussade... peu de monde... 
A l'extrémité, le "pavillon des canaux"...
 

"Le Pavillon des Canaux est le nouvel endroit où se mettre au vert, lieu d’expo, de restauration, de loisir et de travail. Avec vue sur…le canal de l’Ourcq. Le Pavillon des Canaux a ouvert ses portes avec aux manettes l’équipe du Comptoir général et de la Recyclerie. Ce qui frappe d’abord, ce sont les façades décorées par les street-artistes AlëxOne et Supakitch. Effet wahoo garantie. A l’extérieur, le soleil comme les parasols sont de sortie et les tables en terrasse sont un appel à la paresse. Avant d’y céder, aventurez-vous à l’intérieur. Car la maison se visite et vaut le détour. A l’étage, un salon, deux chambres, une salle de bain et une charmante cuisine. Tutti cosy. On peut s’y installer pour travailler en toute tranquillité. Ou pas, car les curieux défilent dans ce lieu qui est aussi un espace d’exposition."



Ici le "street art" est partout...


nous approchons de la jonction avec le canal de l'Ourcq... le nom évocateur de "la criée" dans ce nouveau restaurant "spécialisé en fruits de mer, poissons et recettes régionales dans un cadre convivial"... abrite en plus un hôtel Holliday Inn...


Nous sommes au bout du quai (traversée de Paris-Plage, nos sacs à dos sont visités par les personnes chargées de la sécurité à l'entrée et à la sortie, des militaires, mitraillette au point surveillent ces endroits très sensibles...)...
nous contournons le bâtiment par la rue de Crimée... nouvelle construction... je n'ai pas su à quoi elle sert... mais grâce à Cath des "Délices de la Hague" je sais maintenant que ce bâtiment abrite une crèche... (merci Cath !)


et nous arrivons au "Pont de la rue de Crimée" ...

Le pont levant de la rue de Crimée est un pont levant situé à l'intersection du bassin de la Villette et du canal de l'Ourcq, dans le 19e arrondissement de Paris. Il permet à la rue de Crimée de traverser le canal, et relie le quai de l'Oise, sur le côté nord-ouest du canal, au quai de la Marne, sur le côté sud-est du canal. Mis en service en 1885, le dernier pont levant de la capitale connaît encore chaque année près de 9 000 manœuvres.

Lorsque le pont levant est en action pour laisser passer un bateau, les piétons peuvent traverser à côté sur une passerelle fixe et surélevée : la passerelle de la rue de Crimée.

L'ensemble, passerelle et pont, a été entièrement rénové au cours de l'été 2011."

La prochaine étape nous emmènera dans le Parc de la Villette et au début du canal de l'Ourcq... 




Nous avions décidé cette année de flâner le long des canaux... nous l'avions fait il y a quelques années en randonnée et nous avions envie de retrouver le plaisir de ces lieux pittoresques... 
beaucoup de choses ont changé... le temps était pluvieux en fin de matinée et le soleil est revenu en milieu d'après-midi... vous le constaterez au fil des photos...
vous nous suivez ???...

Notre balade nous emmènera du canal Saint-Martin au bassin de la Villette puis au début du canal de l'Ourcq... nous reviendrons pour faire la boucle le long du canal Saint-Martin où le canal s'enfonce dans les entrailles de Paris ...


Départ comme d'habiture Gare du Nord ... puis rue de Valenciennes pour admirer cet immeuble Hausmannien...


et le détail de ses cariatides...


charmant passage Delanos... 

"La porte cochère qui marque son entrée rue du Faubourg Saint Denis est surmontée d'une tête de vache, souvenir de l'utilisation originelle de ce passage (l'approvisionnement en lait de Montmartre)," (source du net) 

" Il a parfois servi de décor dans des films, par exemple lors d'une scène du Clan des Siciliens (1969), où le personnage joué par Alain Delon s'enfuit par une fenêtre d'une chambre d'hôtel (en fait un des appartements situé dans l'escalier 3) et court vers la sortie du passage située rue d'Alsace."


première cour intérieure... plantes vertes... calme... il doit faire bon y vivre...


De quand date cette jolie fontaine patinée par le temps... ???


deuxième cour intérieure toute aussi charmante ... mais ! si nous ne nous étions pas trouvé en même temps que des locataires...  plus moyen de sortir par le fond... mesure de sécurité, le passage débouche sur le côté de la gare de l'Est et ça peut se comprendre... il faut un badge... sinon demi-tour...


nous passons devant la magnifique gare de l'Est...


et premier contact avec le nord ouest du canal Saint-Martin quai de Valmy...

surprenant de voir le niveau du canal à hauteur du quai...


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Nous sommes arrivés au canal Saint-Martin si pittoresque ... qui ne connaît pas l'hôtel du nord ? atmosphère...atmosphère...

"Le canal Saint-Martin est un canal de 4,55 km de long situé essentiellement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Il relie le bassin de la Villette — et au-delà le canal de l'Ourcq — au port de l'Arsenal (le port de plaisance de Paris) qui communique avec la Seine. C'est un canal de petit gabarit destiné, à l'origine, à l'adduction d'eau potable dans la capitale. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses et deux ponts tournants pour une dénivellation totale de 25 m.

Avec le canal de l'Ourcq, le bassin de la Villette et le canal Saint-Denis, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km, qui appartient à la Ville de Paris. Le canal Saint-Martin est inscrit monument historique depuis le 23 février 1993."



le dénivelé est impressionnant et il faut des écluses doubles pour compenser les différents niveaux... partout de petits squares, de la verdure et même si on ne peut plus passer sous les ponts, la balade reste tout à fait bucolique...


Nous arrivons à la jonction vers le bassin de la Villette... 
la Rotonde de la Villette nous emmène vers le bassin de la Villette autrefois domaine des Halles de Paris...

"La rotonde de la Villette, ou barrière Saint-Martin, est l'une des barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux. Construite juste avant la Révolution par l'architecte Claude Nicolas Ledoux comme élément du mur des Fermiers généraux, la rotonde en constituait le bâtiment le plus imposant. Ce bâtiment, qui existe toujours, se situe sur l'actuelle place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement, face au bassin de la Villette.

Depuis 2009, La Rotonde est un restaurant et un espace destiné à recevoir des manifestations culturelles"

 Notre prochaine étape nous emmènera au bassin de la Villette...




pour finir cette journée découverte, nous sommes allés au "village des métiers  d'art" 
et ce fut là aussi très instructif ! Nous sommes invités à monter à l'étage où nous avons des "fenêtres" ouvertes sur les ateliers.

Ainsi nous ne dérangeons pas les artistes. Ils ont en retour l'amabilité de nous recevoir (en fonction de leur présence) et de nous présenter leur démarche...


voici ce qu'en dit "le petit futé " : 

"Le Village des Métiers d'Art de Desvres (VMAD) a été inauguré en septembre 2010 pour encourager et sauvegarder les métiers d'art dans la cité des Potiers forte de ses 250 ans d'histoire de la céramique. Sa pépinière d'entreprises s'adresse aux créateurs et jeunes entreprises. Le village accueille une petite dizaine d'artisans d'art : créateurs de bijoux, ébénistes, créateur de mobilier en bois, sculpteur ou encore céramiste... Ils ont trouvé ici un lieu où travailler et développer leurs activités en profitant de conseils professionnels et de deux fours où cuire sculptures et objets en céramique. Les visiteurs pourront, dans un parcours au sein de la pépinière, comprendre l'actualité des métiers d'art, apercevoir les artisans dans leur quotidien et parcourir l'exposition sur les métiers d'art.

c'est tout à fait çà ! une ruche d'entreprises ! un système ingénieux pour promouvoir des artistes de talent afin de développer leur entreprise !



Je ne peux qu'associer l'idée de "papillon" à ce concept ! Ici tout est mis en commun pour que les frais soient le moindre possible ! pour que chacun ait un "cocon" où développer son art et dans le même temps apprendre à gérer une entreprise...pour mieux "s'envoler" dans la vie !

Ces meubles intérieur/extérieur sont issus de ... palettes !!!


à chaque artiste est attribué un espace qu'il partage avec d'autres ou non et dans lequel il vient à volonté, le temps qu'il veut, travailler et encore travailler...
Il se créé des échanges intéressants qui n'auraient pas eu lieu s'ils étaient restés chacun dans leur univers...


Ici, le bijoutier (qui exerce pour le moment un autre métier) développe ses créations de bijoux à partir d'argent, voire d'or, d'incrustations...


Ici cet autre développe son concept de meubles et petits objets d'art... en béton ciré...

créés sur du bois léger et compressé, ils deviennent lampes, tables basses, cheminées....


certains artistes restent peu de temps... d'autres plus longtemps mais Nathalie FOSSE dont je parlerai plus loin est une artiste hors du commun qui "prend son envol"...


Nous retrouvons des oeuvres "pointues" comme ces magnifiques marqueteries sur bois......


Une grande salle regroupe  quelques oeuvres temporaires de ces artistes... ici sur le thème du jardin , les "fleurs nichoirs" d'Yvonne Ducatel...


les curieuses et jolies poteries pour le jardin...


Ces très jolies poteries "mouvantes" qui oscillent avec le vent !


Nous avons eu la chance de rencontrer Nathalie FOSSE, une jeune artiste formée à l'ébénisterie à Saint Luc, "Elle réalise les structures de ses sculptures en bois, contreplaqué, métal ou résine et en fibre de verre. Elle utilise régulièrement la technique du placage pour l'aspect intérieur et extérieur de ses créations. Il peut s'agir d'un placage de bois précieux, ou de nacre, de coquille d'œufs d’autruche ou d’émeus, de galuchat (peau de raie), ou de peau de python...." 

Elle réalise également de superbes oeuvres d'animaux en papier maché, plus vraies que nature !


D'une simplicité accueillante et bienveillante,  elle nous a expliqué la création d'une de ses oeuvres, petite merveille et ce n'est pas étonnant qu'elle soit sollicitée par Londres et Bruxelles !

"Elle fait connaître ses sculptures en participant à des expositions en France et à l’étranger : Biennale de la Création des Arts Décoratifs, Expositions itinérantes à Paris, à Bruxelles et en Suisse avec la galerie « Maison Parisienne ». Ses clients sont des amateurs et collectionneurs d'art."

Elle nous a présenté ici, une oeuvre unique de bois recouvert de nacre... chaque carré de nacre bizeauté aux quatre côtés vient s'emboiîter avec les suivants. Plusieurs tiroirs cachés, munis de ressorts invisibles s'ouvrent par magie. Ils sont recouverts de peau béluchat. Un travail qui demande près de 6 à 8 mois entre le concept et la finalité de l'oeuvre !! Nous serions restés des heures à l'écouter parler de son travail !  pour en savoir plus sur cette artiste ... cliquez ici !

c'est ici que prit fin notre journée découverte... merci de m'avoir suivie pendant cette journée !



Informations du site de la ville : "Depuis 1997, Desvres a obtenu le label « ville et métiers d’art », en mettant en avant le savoir-faire en matière de porcelaine :

- La Maison de la Faïence, (rebaptisée après travaux en 2012 musée de la céramique) dessinée par l’architecte Bertrand Klein abrite depuis 1991 un musée et une résidence d’artistes.
- Une rénovation des façades ou des monuments (église, monument aux morts, ...) faïencés a été entreprise dans toute la ville.
- Le troisième dimanche de juillet est désormais jour de la faïence.
- Une horloge a été érigée sur la Place Léon Blum dans le cadre des festivités du passage à l’an 2000." (la photo vient du net)
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Un joli rond-point en faïence pour Sylvie...



Nous n'avons pas pu nous arrêter dans la ville qui possède de nombreuses façades remarquables et des magasins d'art... Il faudra y revenir...

Dans la région, les arbres sont garnis de boules de gui. Le gui prospère sur l'arbre sans le faire mourir... Nous n'avons pas rencontré le druide qui les cultive si bien...




la route nous mène vers notre pause déjeuner dans le village de Wirwignes...  "Chez Mémère Harlé"...


Nous sommes chaleureusement accueillis par Aurélie RAULT. Steeve, son mari est aux fournaux... (photo La Voix du Nord)


la salle est longue et basse et un vitrail représente la cuisson de la fameuse tarte...


Le décor de la cheminée est signé Fourmaintraux et Delassus. les faïences très anciennes des murs ont été classées...


Aurélie nous a expliqué qu'en 1919, une femme admirable et bonne cuisinière, Mémère Harlé, faisait la meilleure tarte de toute la région !

"Cuite au feu de bois, la demoiselle est composée de pâte briochée, de crème pâtissière, de quatre pruneaux disposés en croix, d'une collerette en pâte feuilletée et de croisillons de pâte briochée.

« Autrefois, pour tapisser une pièce, on faisait du papin à base d'eau et de farine pour coller le papier peint, précise Guy Louchez.
La tarte tient ce nom, non pas parce qu'elle colle à l'estomac, mais par la similitude du geste. » Les nouveaux propriétaires des lieux en préparent une cinquantaine par semaine. Nombreux sont les habitants du village qui réservent leur pâtisserie fétiche pour clore le déjeuner dominical. " (article de la Voix du Nord)

Je n'ai jamais mangé de tarte au papin aussi légère et aussi délicieuse !!!



 Le village de Wirwignes possède une église classée

"Cet édifice surprenant a été réalisé par l’Abbé Paul Amédée Lecoutre. Ce dernier a consacré 43 années de sa vie à décorer l’Eglise, retraçant ainsi ses voyages en Italie, en Terre Sainte à la façon du Facteur Cheval, mêlant le marbre et la pierre du Boulonnais dans un style oriental. Alors qu’il terminait de peindre la voûte céleste, il tomba de l’échafaudage et décéda en 1906, à l’âge de 76 ans. Ce prêtre originaire du Nord, a tout simplement fait de cette église un album souvenir de ses pèlerinages !" (informations de l'Office de Tourisme de Desvres).


l'après-midi nous sommes allés visiter le Village des Métiers d'Art dont je vous parlerai bientôt...



la journée découverte s'est poursuivie par la visite d'une ferme hélicicole ...

Monsieur BRASSEUR, héliciculteur, nous a reçu fort aimablement à Saint Martin les Choquel.
Depuis 2001, il élève quelques 400 000 escargots. Il élève des "gros gris". Dans cette région, on peut trouver des "petits gris" mais l'espèce hélix aspersa maxima ne peut pas rester dans la nature l'hiver parce que la perte lors des gelées serait trop importante.

 La saison d’élevage commence en mars par la phase de reproduction, en mai les naissains sont "lâchés" dans les parcs extérieurs pour être ramassés en octobre, afin de les cuisiner, dans un laboratoire au norme CE, pour votre plaisir. La vente se fait à la ferme, ou lors de salons gastronomiques, ainsi que dans plusieurs magasins de terroir. (info du net)




Après la reproduction et quand les escargots atteignent la taille voulue, un certain nombre est conservé pour la reproduction et les autres utilisés pour la confection de délicieuses recettes (au cidre de framboise, au roquefort... et bien sûr au beurre d'ail...) Le décoquillage se fait A  LA MAIN parce qu'il faut ôter le foie et les poumons qui se trouvent dans la coquille et qui sont toxiques. çà nécessite une main d'oeuvre saisonnière qui traite près de 5 tonnes d'escargots ! 

Monsieur Brasseur nous précise que les escargots n'aiment pas l'eau ! mais l'humidité et la chaleur. Il nous précise aussi que si les escargots sont dans des parcs avec de fins grillages, ce n'est pas seulement pour empêcher les escargots de sortir mais surtout de les protéger des prédateurs (renards, rats, souris, grives, hérissons...) qui pourraient en manger plusieurs centaines par jour. Heureusement, Albert, le furet, veille pour les en empêcher !!

Jouant à la fable "l'âne et le coq", l' âne de la maison nous a entendu venir...



et vient réclamer quelques friandises ...

une visite instructive et pour en savoir plus sur la vie des escargots... et l'escargotière de Choquel...c'est ici !




eh oui il fallait bien quitter le musée... après un petit tour aux toilettes lol 

je vous les ai photographiées parce que quand même elles sont dans le ton du reste de ce prestigieux musée... 



revenons aux choses sérieuses... et finissons en beauté avec quelques pièces magnifiques même si ce n'est pas toujours à notre goût, elles ont quand même nécessité  de nombreuses heures de travail et de savoir faire...

pour certaines, elles sont le résultat de commandes soit d'un pays, soit de particuliers...


je vous laisse découvrir en cliquant sur les photos...






celle-ci est imposante ...






quelques amphores...


oeuvre très récente sur un mur de briques...


une salière géante (taille humaine !)...




Cette somptueuse et énorme pendule termine cet article.

A bientôt pour la suite de cette journée de découvertes...



Nous pouvons suivre l'usinage des pièces depuis le premier moule "négatif"... réalisé sur le tout premier modèle en plâtre...


est ensuite réalisé le moule "positif" dans lequel on coulera la barbotine... ce moule est souvent réalisé en plusieurs parties pour faciliter le démoulage...


à la sortie du four, on enlève les ébarbures de la pièce. Les décorateurs entrent en scène en utilisant toute une palette de couleur...


ils travaillent sur une pièce qui n'est pas encore cuite, ce qui donne un aspect encore terne ...


il existe toute une gamme de couleur pour s'y retrouver quand la pièce sortira du four ...


ensuite c'est la cuisson ...


et voici la pièce après cuisson ...


ensuite c'est l'emballage pour l'expédition dans le monde entier...


Il existe des catalogues complets des oeuvres produites...

à bientôt pour la suite ...



Bien sûr on pense à la vaisselle, mais les ateliers réalisaient également ces fameux carrelages, très en mode à l'époque...


et qui valent si chers à présent... on ne cesse d'amirer les détails et l'imagination de ces créateurs limités à de simples carreaux de faïence...


ces collections sont présentées dans une atmosphère bleutée et intimiste qui révèle la diversité de chaque pièce...


un jeu de glace donne le relief et nous laisse imaginer un ensemble complet...


ce qui est surprenant  c'est la diversité de ce qu'on pouvait obtenir de la faïence... comme ces solides céramiques "grand feu" . Elles sont "non gélifes et résistantes...particulièrement adaptées à la décoration architecturale extérieure" mais elles pouvaient aussi décorer l'intérieur d'hôtels particuliers, hôtels de luxe...


les commerces et établissements publics...


ainsi que les édifices religieux...


à très bientôt pour la suite ...



niché dans un vallon arboré, le musée de la céramique vous emmène dans un univers particulier... celui de la connaissance de la matière et du savoir faire...


ces pièces monumentales dès l'entrée vous impreignent de l'ambiance de ce site... où tout est histoire... travail... créativité... inventivité... et savoir faire...


Dès l'entrée vous êtes accueillis par une reproduction d'estaminet de l'époque qui vous replonge dans l'univers de ces usines qui faisaient vivre des milliers de travailleurs... où la vie se résumait dans un rayon de plusieurs kilomètres seulement...


et où on ne parlait que de quoi ? de céramique, de faïence et de savoir faire ...


on les retrouvaient partout dehors... dedans... chez les riches (oeuvres d'art, cheminées...) et chez les pauvres (carrelages, vaisselle...)...

les deux mosaïques replacées dans cet endroit ont été retrouvées dans des caisses... comme un puzzle il a fallu les reconstituer... saviez-vous que s'il reste un seul petit fragment d'un carreau de ces "planches", les céramistes sont autorisés à reproduire le carreau mais s'il n'en reste rien... il ne sera pas recréé ! les céramistes ont leurs lois et leurs codes de bonne facture !
ainsi dans cette salle, deux "carreaux" sont remplacés par un support papier qui complète le tableau...


L'histoire est longue depuis 1872... le musée retrace l'historique et l'évolution du traitement de la céramique... ce que nous retrouvons le plus souvent chez nous, ce sont bien sûr les assiettes....


avec leurs décorations selon l'époque..., le style...


et les influences...

à  bientôt pour la suite de cette passionnante aventure...


Plats, assiettes... on image bien ce qu'un service de vaisselle complet pouvait représenter...


avec tous les accessoires... pots... beurrier, salière...



Je vous l'avais dit, le 9 mars je n'étais pas là. J'étais partie en journée découverte à Desvres  

La ville se situe au cœur de la boutonnière du Boulonnais, à 19 km à l’est de Boulogne-sur-Mer. La commune fait partie duParc naturel régional des Caps et Marais d’Opale. Elle est intégrée à un paysage de bocage, et à la forêt de Desvres au nord.
Au Moyen Âge, la ville s’appelait Desurennes. De nombreux écrits font références au nom de Divernia avant cela, mais aucune preuve matérielle n’existe. La position stratégique de la ville au milieu des collines boisées du Boulonnais amèna les Comtes de Boulogne à y ériger une forteresse. La ville fut toutefois l’objet de nombreux conflits.
A partir du xviie siècle Desvres trouva enfin son essor avec les métiers de la céramique. (source du site de la Ville)...


Je vais donc vous emmener visiter un peu le magnifique musée de la céramique et les autres centres d'intérêt que nous avons découvert ce jour-là ... 


vous me suivez ... ? 



D'autres choses à voir au château et à l'extérieur...

deux circuits de 2kms et de 5kms sont proposés à la sortie du parc...


nous avions choisi le plus court en fonction du temps... suivez-nous sur le chemin des cressonnières...


Saint-Omer est entouré de marais et donc l'eau coure, coure et dans cette eau claire, pousse le cresson...on le sert en salade, il est bourré de vitamine C et a un goût un peu piquant... on le prépare en salade, en sauce ou en potage...


mais ce n'est pas la seule curiosité de l'endroit et là nous revenons à l'intérieur du parc...

Sur une ou deux photos, vous avez dû remarquer des statues...


Elles sont l'oeuvre de Jo Myns (Pseudonyme pour Johan Van Der Mynsbrugge) un artiste flamand, autodidacte qui réalise des statues de grandes et petites tailles, en argile puis en bronze...










c'est sur cet art mêlé à la nature que cette visite prend fin... mais rien n'interdit de poursuivre le rêve...



Le lendemain matin, nous ne pouvions partir sans encore profiter de cet écrin de verdure et nous avons fait... des rencontres...


Monsieur le Paon... fier comme un "Paon" picorait dans l'herbe verte, accompagné de sa petite famille ...


nous avons bien sûr refait le tour du parc... à chaque gros troncs d'arbre, un florilège de champignons...











soirée gastronomique pour le plaisir de nos papilles... il nous est proposé une "avant-entrée" de la part du Chef : rillettes de lapin maison...


nous avons choisi le même menu au moins pour l'entrée..."Terrine de foie gras et boeuf confit comme une carbonade, texture de carottes"...un délice accompagné d'un vin blanc "chardonnay"...


même menu pour la suite ... : "filet d'aiglefin cuit vapeur, nougat de risotto, asperges vertes et pétales de radis".. le poisson était fondant, la sauce mousseuse et légère...


sans rien demander, voici en "avant-dessert" : une mousse chocolatée aux copeaux de spéculoos, aérienne et savoureuse...


eh oui le temps des desserts et là, nos goûts divergent... pour Philippe ce sera ... un "cheesecake au Spéculoos, sorbet granité au genièvre de Houlle"...


et pour moi... un "pavé du Nord, chocolat, caramel et meringue"...
la présentation est soignée, le repas délicieux...


nous ne pouvons laisser cet endroit de délices sans une petite promenade digestive...


le château est éclairé et la brochure vous indique : "Ne vous étonnez pas, amis visiteurs, si le soir au fond du parc, dans le calme secret des eaux dormantes, se reflètent encore sous la lune, les figures des chevaliers qui ont occupé ces lieux..." ...



avant de passer à table, nous avons profité d'un moment de douce quiétude au bar de l'hôtel...


accueil chaleureux et discret, à l'écoute du visiteur ....


enveloppés d'une musique d'ambiance discrète... nous avons savouré une tapenade d'olives concassées d'un goût exquis...


La couleur tamisée de l'endroit nous réchauffait  ...point n'était besoin de feu dans l'âtre,..


ensuite, nous nous sommes dirigés vers le restaurant "le Vert Mesnil'...


Implanté dans les anciennes écuries du premier château...


il offre un cadre intimiste et accueillant...



allons faire un tour dans le parc...


Nous avons de la chance, il s'est arrêté de pleuvoir et nous sommes en automne...


nos chaussures font craquer les feuilles...


l'eau borde le chemin...


cet arbre a poussé ainsi...


de gentilles trouées pour nous faire admirer le paysage...


comme la nature est belle en cette saison...


nous nous attardons...


ces troncs séculaires sont apaisants et rassurants...


et le chemin nous ramène au château...


Il est temps de se poser un peu... et de se préparer pour le souper...

la suite tout à fait prochainement...



nous arrivons vers 16 heures... il pleut depuis le matin mais l'aventure est au bout du chemin...


le temps de déposer nos bagages... et de prendre possession des lieux...


Nous sommes très bien accueillis et le couloir nous mène en lumière douce jusqu'à notre chambre...


tout ici est douceur : moquette, couleurs, lit...


les détails sont soignés... voulez-vous thé ? café ? ... tout est fait pour votre plus grand confort...


notre chambre donne sur le parc...


après un brin de toilette, nous partons découvrir cet écrin de verdure... en passant par ces couloirs à la décoration soignée...


où tout vous invite au repos et au calme...



le temps d'un soir, d'une nuit et d'un matin... la vie de château...


Sur l'emplacement de l'ancien château du Hocquet (fief tenu par la Seigneuri de la Motte dans le baillage de Saint-Omer. Il est situé sur la commune de Tilques (062). Tilques aurait comme origine TILECK de Ti = habitation et Leck = lac...


l'hisoire nous dit qu'il existait un manoir depuis 1383... ce château a été construit en 1891, il est de style Néo-Flamand...


de la première construction,  il ne reste que les dépendances : restaurant et annexe de l'hôtel...


et le bras de douve au fond du parc...


nous vous emmenons dans ce lieu enchanteur pour rêver avec nous...



pour nous retrouver au début de cette balade parisienne  
de la gare au musée Grévin c'est ici !
du boulevard Montmartre à la place Vendôme là !
du passage Vendôme à la Seine ici !
et des Invalides au Palais Royal !

voici l'entrée de la Galerie Vivienne... 176 m sur 3 m de large !


"Les mosaïques du sol avec fond en terrazzo, sont signées Giandomenico Facchina et Mazzioli. "
 


"Elle est construite en 1823 par le président de la Chambre des Notaires Marchoux, à l'emplacement des hôtels Vanel de Serrant et du passage des Petits-Pères, d'après les plans dessinés par l'architecteFrançois-Jacques Delannoy. Inaugurée en 1826 sous le nom de Marchoux, puis rapidement baptisée Vivienne, cette galerie tire profit de son emplacement exceptionnel. Elle attire bon nombre de visiteurs avec ses boutiques de tailleur, bottier, marchand de vin, restaurateur, librairie Jousseaume, mercier, confiseur, marchand d’estampes."



"caducées, ancre et cornes d'abondance.. ornent les fenêtres en demi-lunes ainsi que les déesses et les nymphes qui décorent la rotonde."



"La galerie fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1974"


La régularité de l'alignement, l'association du bois et du verre lui donnent un chic particulier...


domaine des libraires, des philatélistes, il y a de quoi chiner pendant des heures !...


"L'escalier monumental du numéro 13 conduit à l'ancienne demeure de Vidocq après sa disgrâce. Ce bagnard était devenu chef d'une brigade de police formée d'anciens malfaiteurs. Vivienne résiste au départ du Duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe, pour les Tuileries."


sortie rue Vivienne...


pour aboutir place de la Bourse...et le palais Brongniart...


nous voici dans le passage des Panoramas, en concurrence directe avec la Galerie Jouffroy, il perdit de son importance. Il est aujourd'hui un charmant passage où l'on trouve commerces et restaurants... Il est parallèle au passage Jouffroy (voir le début de l'article)


c'est le plus ancien passage parisien, construit en 1800....

ensuite ... nous débouchons à nouveau devant la galerie Jouffroy où nous étions passé le matin ...  nous approchons du retour...


La grande horloge de la Gare du Nord nous indique qu'il est temps de reprendre le TGV pour rentrer... ce fut une belle journée !



pour nous retrouver au début de cette balade parisienne  
de la gare au musée Grévin c'est ici !
du boulevard Montmartre à la place Vendôme là !
et du passage Vendôme à la Seine ici !

Nous voici arrivés aux Invalides sur la grande Esplanade. Il fait chaud et nous recherchons l'ombre... le plan Vigipirate fonctionne à plein... visite des sacs et surveillance accrue...


le Dôme des Invalides fait
"6 mètres de diamètre, doré durant le premier Empire, et de nouveau, par le système d'électro-placage, en 1861, est construit en bois recouvert de plomb, et est agrémenté de reliefs représentant des trophées militaires." 


la cour d'honneur avec sa rigueur est toujours aussi impressionnante...


nous déjeunons dans le square à l'arrière et prenons le temps de nous reposer un peu...


Restaurés et reposés nous repartons à la découverte... un magnifique immeuble au 11 de la rue Villars...


et rue de Babylone nous trouvons une insolite pagode. "cadeau fou du Directeur du Bon Marché M. Morin à sa femme qui adorait la culture japonaise.

Ce lieu devint un lieu mythique du 7ème art.  ... "


"un endroit merveilleux non seulement pour le cinéma et ses somptueuses salles, mais aussi pour le romantisme de son jardin/salon de thé."


Nous voulons aller visiter la Maison "Deyrolle" rue du bac... nous tournons dans la rue de Babylone... encore une jolie porte bleue...


puis une des Casernes de la Garde Républicaine, de style art-déco et briques de céramiques.


Nous faisons une petite halte dans le jardin Catherine Labouré. Un espace de verdure : pelouses autorisées, aire de jeu pour les enfants, carré potager et bancs sous l'arcade couverte de vignes... les bancs à l'ombre sont tous pris alors nous retournons dans la rue du Bac...

 "La rue du Bac  Longue de 1 150 mètres, Elle doit son nom au bac établi vers 1550 sur l'actuel quai Voltaire et qui servait au xvie siècle au transport des blocs de pierre destinés à la construction du palais des Tuileries, en traversant la Seine à l'emplacement de l'actuel Pont Royal. Celui-ci a été construit sous Louis XIV à l'emplacement du pont rouge, édifié en 1632 par le financier Barbier, sur décision de Louis XIII après qu'il a assisté à un accident du bac."



Nous continuons notre chemin vers la maison Deyrolle...(c'est un magasin et la visite est gratuite) : 

"fondée en 1831, La maison Deyrolle est au XXe siècle une institution dans le domaine des sciences naturelles et de la pédagogie. C’est l'une des plus célèbres maisons d'entomologie et de taxidermie de Paris. Aujourd’hui, Deyrolle est une boutique et un cabinet de curiosités ouvert au public, référence dans le domaine de la taxidermie, de l’entomologie et des sciences naturelles, dont la vocation est notamment de donner à voir les beautés de la nature. Deyrolle est aussi engagé dans la pédagogie et l’art."
(cette photo est tirée du Net) 


Nouvelle traversée de la Seine et passage dans le jardin des Tuilleries...


petit coucou à la statue de Jeanne d'Arc et achat de cartes postales rue de Rivoli...


Nous contournons le Palais Royal pour accéder au jardin...


"Les Deux Plateaux, communément appelée « colonnes de Buren », est une œuvre d'art deDaniel Buren réalisée avec l'aide de Patrick Bouchain dans la cour d'honneur du Palais-Royal"


curiosité des Sphérades de Pol Bury où sous l'influence de l'eau, les boules tournent lentement sur elles-mêmes...


instant de pose sous les platanes pour se rafraîchir et penser aux amies blogueuses...

"Le jardin du Palais-Royal est un grand square parisien de 20 850 m2 situé dans le 1erarrondissement de Paris et construit en 1633 au centre du Palais-Royal. Le jardin est labellisé « Jardin remarquable »."



puis nous repartons le long des arcades de la galerie de Montpensier...

ensuite ce sera le retour ... par de nouveaux passages....



pour nous retrouver au début de cette balade parisienne  
de la gare au musée Grévin c'est ici
et du boulevard Montmartre à la place Vendôme !

de magnifiques frontons, des façades blanches lumineuses... un espace carré... nous sommes place Vendôme..." La place Vendôme, voulue par Louis XIV, est dessinée par Jules Hardouin-Mansart et comportait en son centre une statue équestre du Roi-Soleil."



cependant des travaux de rénovation sont en cours... et ces "cache-travaux" en trompe-l'oeil sont tout à fait réussis !


sur chaque face de l'échaffaudage est retracée l'histoire de la colonne...

"C'est une colonne en bronze de 44,3 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. ... S'enroulant en continu jusqu'au sommet, cette hélice, longue de 280 m et composée de 425 plaques de bronze...

Un escalier intérieur permet d'accéder à une plate-forme située sous la statue sommitale. La statue visible de nos jours date du Second Empire. Elle est due au sculpteur Auguste Dumontet représente Napoléon Ier, en Caesar imperator, drapé dans un manteau court et portant pour attributs de sa gloire, le glaive, la victoire ailée et la couronne impériale de lauriers.

La base de la colonne Vendôme est en granite porphyroïde de Corse2 (Algajola). " 


encore un passage par le cour Vendôme... les carrelages sont toujours aussi rutilants et l'atmosphère feutrée et fraîche est comme un instant de pause...des enseignes préstigieuses ici aussi...


Nous débouchons rue Saint Honoré .... une petite halte devant la vitrine des "Délices de Manon" ... je vous laisse savourer !!! tellement beaux qu'on ne saurait lequel choisir ni même mordre dedans !...


à droite voici la rue royale avec une pleine vue sur l'église de la Madeleine...

"Sa construction s'est étalée sur 85 ans   Conçu par Napoléon Ier comme un temple maçonnique..dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845... L'édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes."


Sur la gauche se trouve la cité Berryer.... "un village dans la ville"...



Il porte aussi le nom de Village Royal...

"Accueillant des enseignes de prestige comme Dior ou Chanel, la Cité a été entièrement rénovée en 1992 pour en faire une vitrine de l’élégance parisienne tout en conservant son aspect historique."

Encore un endroit où on se sent ailleurs... dépaysement garanti ! se croirait-on à Paris ?


suivez la rue Boissy et tournez à la première à gauche... 
dans la Galerie Royale...


somptueux décor !


détail de la verrière...


ces passages sont très courts mais il y a tant à voir...


Un nom prestigieux... trace d'un passé mondain...

"L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au xviie siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. ...

Le lieu devient ensuite un bistrot pour cochers de fiacre1.Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's (anglicisation de leurs prénoms)...

En 2011, Maxim's Traiteur, lancé en 1990, devient Maxim's Réceptions, traiteur de luxe pour les particuliers et les entreprises"



Nous avions pris goût au calme des galeries... nous revoici en pleine circulation avec la foule ... place de la Concorde....


pour arriver à la Seine... un petit vent de fraîcheur avant de passer sur l'autre rive...

Nous ferons ensuite une boucle en passant par les Invalides pour revenir à la Seine...



de la gare du Nord au boulevard Montmartre (ici)...
nous passons du 9ème au 1er arrondissement... dans le secteur des boulevards Haussmanniens...
même si la révolution haussmannienne a supprimé bien des passages, elle a créé ces alignements si caractéristiques des grands boulevards parisiens...


le siège du journal "le Figaro" y figure en bonne place à l'angle du boulevard Haussmann et de la rue Lafitte...


Nous ne sommes pas si loin du Sacré Coeur et de la butte Montmarte !


Nous ne pouvions nous attarder mais j'aurais bien aimé voir la coupole des Galeries Lafayette ! 

en 2015 :

"De nos jours, le magasin est en permanente évolution et modernisation.

Les Chinois arrivent aujourd'hui en tête de la clientèle étrangère des Galeries Lafayette Haussmann, devançant les Américains et les Japonais. Depuis le 1er septembre 2009, elles ont doublé leur chiffre d'affaires réalisé par la clientèle chinoise. Celle-ci, selon le magasin, achète principalement des parfums et des accessoires et affectionne tout particulièrement le luxe et le savoir-faire à la française. Pour les accueillir, le magasin a mis en place une équipe composée d'une douzaine de collaborateurs parlant mandarin et cantonais. Des plans en chinois et des trousses d'accueil spéciales ont été conçus pour faciliter la découverte du magasin par les Chinois."



l'architecture de l'Opéra est aussi belle derrière que devant le bâtiment...


ceci nous amène au square de l'Opéra où nous découvrons le théâtre de l'Athénée Louis Jouvet...


Ces indications sont précieuses pour en savoir un peu plus...


nous admirons le travail de cette magnifique façade du théâtre...

"1896
L'inauguration définitive sous le nom d'Athénée a lieu. C'est également en 1896 que s'est produite la dernière grande transformation du bâtiment : le report de la façade de la rue Boudreau sur le square de l'Opéra, renforçant ainsi l’aspect intimiste du lieu. "


Cette fenêtre est étonnante de savoir-faire bois et verre !


nouvelle découverte....
la rue Edouard VII ...et le square du même nom...
la rue Edouard VII est une voie privée qui confère à ce lieu un calme inattendu et appréciable...


"Cette rue créée en 1912 honore la mémoire d'Edouard VII (Londres, le 9 novembre 1841 - Londres, le 6 mai 1910), roi d'Angleterre de 1901 jusqu'à sa mort....
La place Edouard VII, du nom du fils de la reine Victoria Edouard VII (1841-1910) qui a été roi de Grande-Bretagne." est décorée de la statue équestre due à Paul Landowski..."Les construction de 1911 sont dus à l’architecte Nénot."
dans le fond de la place se trouve le théâtre du même nom...


retour à la civilisation urbaine... nous passons devant l'Olympia. C'est le plus ancien music-hall encore en activité...

Nous sommes tout à côté de la place Vendôme...



mercredi dernier, nous sommes retournés pour une journée à Paris. 
Pour nous cette balade commence bien sûr à la gare du Nord...


nous avions tracé notre parcours pour admirer un assez grand nombre de passages. Ce tracé nous mènera jusqu'à l'Hôtel des Invalides... N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour agrandir... (les textes en italiques et en vert sont les sources du Net...

et voici la RUE BLEUE : 

Elle s'est appelée, pendant longtemps, rue d'Enfer, par opposition avec le nom de la rue de Paradis qu'elle rejoignait rue Saint-Lazare. Sur la demande de ses habitants, un arrêt du Conseil du Roi du 14 février 1789 lui donne son nom actuel : "La rue d'Enfer s'appellera désormais rue Bleue ; nom qui se retiendra plus facilement que tout autre, attendu que, dans le même quartier, il y en a une qui porte le nom de rue Verte". 



la rue bleue nous emmène dans la Cité Trévise, un charme fou avec cette fontaine "Trévise" aux trois nymphes ! on se croirait en Italie !

"Ce qui fait sa singularité, c’est la petite place trônant en son centre. On pourrait se croire en Italie, tant les arbres et la fontaine donnent à l’ensemble une atmosphère langoureuse et raffinée. Créé en 1840, ce tout petit espace vert dont on peut seulement faire le tour, sans y entrer, accueille une fontaine ornée de trois nymphes se tenant par la main. On entend l’eau y couler, pour le plus grand bonheur des Parisiens ou des touristes en mal de calme". 



Les immeubles sont de style néo-Renaissance et voici une bien jolie porte... 
la cité débouche sur la rue Richer...


Au milieu de la rue Richer, une façade "art déco"... le Théâtre des Folies Bergère"...

"Le théâtre des Folies Bergère est une célèbre salle de spectacles parisienne inaugurée le 2 mai 1869 et toujours en activité.

En 1886Édouard Marchand conçoit un nouveau genre de spectacle : la revue de music-hall...

En 1918, une nouvelle ère commence pour les Folies Bergère avec Paul Derval, qui va marquer de son empreinte l'histoire de la revue."

 



et voici le 1er passage en verrière... le PASSAGE VERDEAU...

."Le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy.
Il fut édifié en 1847, en même temps
et par les mêmes architectes que le passage Jouffroy. Le passage tient son nom de Monsieur Verdeau, l'un des promoteurs du passage et actionnaire de la société du passage Jouffroy, par ailleurs inventeur du système de location de linge aux hôtels et meublés.

Situé en retrait, le passage Verdeau a toujours souffert de la comparaison avec les passages qu'il prolonge et est longtemps resté déshérité. C’est pourtant l’un des plus clairs, possédant une haute verrière en arête de poisson et un dessin néoclassique épuré.

Cependant l’ouverture de l’Hôtel Drouot a attiré de nombreux antiquaires qui y ont élu domicile et le passage attire depuis de nombreux collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes. Un magasin de photo (au 14-16) se situe au même emplacement depuis 1901 " 


"De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux. Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénithal qui leur donne une lumière particulière.

  

Chaque passage mesure environ 140 m de long, pour 4 m de large.


"La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction." 

 
Une succession de magasins de style désuet (beaucoup sont fermés en août  : vendeurs de livres, de minéraux, ) bien jolie vitrine de libraire... !! 



"La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du xixe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger à la fin du xixe siècle.

Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages."



Traversons la rue Grange Batelière pour visiter le passage JOUFFROY...

"Environ 80 m à partir de son début sur le boulevard Montmartre, le passage tourne à angle droit et parcourt quelques mètres vers l'ouest afin de descendre quelques marches. Il repart ensuite en direction du nord jusqu'à son débouché sur la rue de la Grange-Batelière. Ce décrochement en forme de double « L » rattrape une petite dénivellation sur le dernier tronçon, imposée par la configuration irrégulière des trois parcelles sur lesquelles le passage a été construit. Cette dernière partie du passage est particulièrement étroite, ne laissant la place qu'au couloir et à une boutique." 



l'hôtel "Chopin" **** ouvert en 1846 offre à ses clients outre le confort, un calme assuré puisqu'aucune chambre ne donne sur les rues parisiennes...


si vous poussez la porte vous entrez dans le monde si particulier de la galerie Segas...

"la boutique-musée foisonne de cannes anciennes étonnantes, rassemblées par un adorable bonhomme: Gilbert Segas "
Il ne manquera pas de vous rappeler qu'il y avait, vers 1850, plus de 300 fabricants de cannes dans Paris."  


Voulez-vous faire une cure ? ... difficile de ne pas se laisser tenter !!!

"Fondée en 1989, la Cure Gourmande est le paradis de la confiserie, du chocolat et des biscuits, ces délices qui ont laissé leurs marques dans notre enfance. Nous avons décidé de perpétuer cette magie des saveurs en concoctant calissons, nougats, olives au chocolat, choupettes… " (site la cure gourmande)


 


Dans cette atmosphère si particulière des sols en mosaïque des vitrines en bois derrière lesquelles on trouve objets d'art, objets insolites ou bric à brac... ces grandes portes rouges crééent un sorte de mystère...
derrière elles le monde étrange des personnages de cire... Le musée Grévin !

"Mais la grande attraction du passage Jouffroy, est, depuis 1882, le Musée Grévin. Alfred Grévin (1829-1892) était à l'époque, un caricaturiste célèbre par son album ."



les deux niveaux sont bien apparents ici avant de tourner vers le boulevard Montmartre....

prochaine étape... la place Vendôme...



comme un chemin, il faut avancer et monter de plusieurs degrés pour entrer dans le choeur de l'édifice....


la porte est imposante et le passage étroit....


l'harmonie des sculptures nous retient tout d'abord...


il ne faut pas seulement regarder devant soi et si vous n'avez pas le vertige ... levez les yeux au ciel... pour admirer ce plafond aux voûtes en éventail, vous êtes juste au centre de la Tour Bell Harry...


Au centre, indique le dépliant que nous avons reçu en entrant, l'insigne rond qui arbore l'ancien blason du prieuré est une trappe qui servait au passage des matérieux de construction et de la cloche qui est au sommet de la tour...


voilà ! vous avez passé la porte et même à cet endroit, vous avez encore l'impression que çà ne finit pas ...


voici la salle capitulaire, les moines s'y réunissaient pour y discuter des activités quotidiennes et lire un chapitre de la règle bénédictine....


mais, me diriez-vous, n'y a-t-il pas eu un meurtre dans cette cathédrale ?  et vous auriez raison. 



Nous approchons du lieu du meurtre... lisons les explications : Canterbury considéré comme l'un des plus importants centres de pélerinage d'Europe est inextricablement lié au meurtre de son plus célèbre archevêque, Thomas Becket, en 1170....


Lorsqu'à la suite d'une longue dispute, le roi Henri II aurait demandé "qui va me débarrasser de ce trublion ?",


quatre chevaliers seraient partis pour Canterbury afin d'y assassiner Thomas à l'endroit où brûle la bougie...


sous cet emplacement, se trouve la crypte qui est la partie la plus ancienne de la cathédrale. Elle date du XIème siècle.


Elle abrita le tombeau de Thomas Becket de 1170 à 1220 avant qu'il ne soit déplacé dans la chapelle de la Trinité qui se trouve au-dessus.


Ici règne, une atmosphère particulière... 

les colonnades se terminent en arcs de plein cintre de style roman (normand)... et les chapitaux des colonnes sont tous différents. On ne peut qu'admirer, en silence,  parce qu'ici, à la lumière  filtrée du jour, on a juste envie de s'asseoir et de méditer...

Voilà, c'est ici que se termine cette visite. Nous espérons vous avoir fait un peu voyager et peut être aurez-vous l'envie d'y aller un jour .....



éloignons nous un peu de la structure pour nous intéresser aux "trésors de la cathédrale"... et tout d'abord les fonds baptismaux ....


tant de choses à voir qu'on oublierait de regarder ce travail magnifique de sculpture ....


de couleurs et de décoration....


qu'on oublirait de regarder les rares statues ....


ou cette dentelle d'albâtre...


ce "tablier d'autel" entièrement brodé et rebrodé de fils d'or, d'un poids hors du commun et témoin de milliers d'heures de travail.... là aussi .... enseignement par l'image...


cette chapelle où les gisants  occupent tout l'espace, où les étendards rappellent le passé glorieux ...


où progressivement nous nous dirigeons vers le coeur de cet édifice où l'atmosphère est différente... ou les voix baissent le ton, où l'on sent que ce n'est pas comme ailleurs....


Tout autour du coeur, les gisants nous rappellent l'histoire, leur histoire....
par exemple, voici le tombeau de l'archevêque Henry Chichele (archevêque en 1425, tombé réalisé 18 ans avant la mort de ce dernier !)... fallait pas avoir peur de mourir ;...


et le détail des ornements sculptés autour de son tombeau....


et celui du Prince Noir Edouard de Woodstock, fils aîné du roi d'Angleterre Edouard III (1376). les "habits de son ensevelissement" sont exposés non loin...ce gisant est particulier, ce n'est pas un éclésiastique... la représentation le figure en armure et l'exposition de lumière lui confère une solennité particulière....

dans le dernier article, nous accéderons au coeur du sanctuaire et à la crypte.......



Comment regarder partout ? il faut bien faire des choix ... commençont par le vitraux ....Ils sont soit d'origine, soit modernes puisque la guerre est passée là ...


modernes ....


ou anciens....


ils sont tous remarquables....


et jouent avec la lumière pour mettre en valeur ce tablier d'autel brodé de fils d'or....


le regard est partout, en levant le nez, en baissant la tête vers ces pierres tombales d'anciens archevêques de la Cathédrale, ensevelis là et dont l'histoire est à jamais taillée dans la pierre....


cette lourde porte pourrait nous raconter  l'histoire de ceux qui vivant là au fil des siècles ont passé son porche....

Dans l'article suivant : les gisants et les Trésors de la Cathédrale.... 



Après le marché de Noël,
après la rivière Stour,
après la ville,
après l'enceinte de la cathédrale, vous pouvez cliquer sur ces noms pour retrouver le lien....

nous vous emmenons à l'intérieur : premier contact, saisissant de grandeur autant en profondeur qu'en hauteur .... 


même les travées semblent se perdre à l'infini ....


Il faut regarder partout pour aussi voir les fonds baptismaux...


apercevoir le coeur de l'édifice comme une terre promise ....


sans pour autant délaisser les côtés tout aussi intéressants ....


et ne pas oublier de regarder aussi là-haut !!!!


comment tout voir ? la même impression au retour qu'à l'aller... que nous n'en finissons pas de tout découvrir ....


que la lumière est diffuse mais partout ....


que l'édifice raisonne comme de la musique ... 

la suite nous fera lever le nez vers les vitraux et le ciel ....



l'entrée de la Cathédrale est déjà imposante...

située sur buttermarket  (marché au beurre), elle n'offre que peu de recul et est encore plus impressionnante...

 Situé juste en face de l'entrée Cathédrale la cour piétonne a servi de point focal pour la ville depuis plus de 800 ans.

Le nom de «marché du beurre» a été adoptée il ya 200 ans



située au sud-ouest, cette porte a été construite sous le règne d'Henri V (1422)


on l'appelle aussi portail de l'église du christ.
L'enceinte de la cathédrale n'offre que 4 ouvertures bien surveillées...


Majestueuse, la cathédrale occupe l'espace....


La tour Bell Harry s'élance dans les hauteurs....


La partie déjà ravalée fait éclater la blancheur de la pierre....


et on prend tout l'ampleur de l'importance et de la longueur incroyable de la cathédrale....


nous aurions aimé avoir le temps d'aller voir les ruines de l'ancienne abbaye...


nous nous sommes avancés quand même un peu jusqu'à l'ancienne réserve d'eau...


nous avons profité du cadre verdoyant...St Euthelbert...




et pris quelques photos... coucou c'est moi là au loin ...


Nous n'avons pas eu le temps de voir le cloître ni le jardin des herbes aromatiques parce que l'heure de fin de visite approchait ... de quoi avoir envie d'y retourner...

le prochain article vous fera entrer dans l'édifice...



L'espace est occupé en majorité par la cathédrale somptueuse et les vestiges des murs anciens. .
L'histoire de  Canterbury commence en 43 apr.J.C.. En 597, Saint Augustin est envoyé pour convertir la population païenne au christianisme. Le roi Ethelbert, fait don de terres pour construire une cathédrale et une abbaye. La ville devient le centre de l'église d'Angleterre et Augustin en est le premier achevêque...


tout ici parle d'histoire ..... :  Norman Castle ..


ou la tour de Westgate ...


la muraille défensive de Pound Lane encore présente ....


ou "the hospital of Eastbridge" fondé en 1180  qui accueillait les pélerins venus se receuillir sur la tombe de Saint Thomas. ..


Le pub Little Ann...


mais dans black griffin lane....


on se croirait presque chez Harry Potter !...


façades très anciennes ....




ou plus récentes au vert si caractéristique...


à colombages ...


ou anciennes pierres ....


ici le passé se lie au présent ...


on saute d'une époque à l'autre....


les nouveaux quartiers imbriqués offrent des galeries marchandes...


où les acheteurs ne manquent pas ....


il n'y a pas de coupure entre avant et aujourd'hui....


et vous pouvez acheter ceci ...entre 35 et 80 livres....


ou ceci....


je vous aide ... la voiture blanche c'est une .... à 78 000 livres ....


mais continuons de flâner dans les rues à la découverte....


d'une curiosité...


d'une porte ....


du détail d'un pub...


ou d'un vitrine...pour bien s'imprégner de cette atmosphère si particulière.... et pour que nous allions visiter ensemble dans le prochain article... le site de la cathédrale....



cette jolie rivière de 84 kms de long passe à Canterbury. L'été vous pouvez faire un tour en gondole. De tous temps même en hiver, des pêcheurs au lancer guettent les poissons...


Elle traverse la ville, se faufile entre les cottages...


ces colombages nous rappellent quelque chose n'est-ce pas ?...


A cet endroit, elle est peu profonde mais le courant est intense...


les couleurs des arbres, avec le jour qui décline donnent un joli reflet dans l'eau...


on peut flâner des deux côtés et plusieurs petits ponts l'enjambent... 




tout ce qu'il faut pour une jolie balade !!



le 30 novembre dernier, nous sommes allés à Canterbury par le schuttle. Malheureusement, nous avons attendu 2h à la douane anglaise et notre journée s'est réduite à un après-midi...
Cependant, Canterbury est une ville charmante, la cathédrale est immense et magnifique et je vous en reparlerai bientôt...
Nous avons quand même été voir le marché de Noël..
voulez vous un pull rigolo ??? ou même la combinaison complète (en rouge sur la droite)


pas de santons ! la boutique n'est pas encore ouverte...


quelques objets souvenirs ici ...


et ici un bon vin chaud à la cannelle ! 
d'autres maisonnettes avec des boudins chauds dans du pain, comme les hots dogs, des écharpes mais un peu chères quand même, des objets en paille, des objets en tissu.. Je n'ai pas pu tout photographier..


Ici tout est en porcelaine (made in China !)  et j'ai pensé aux blogueuses...


désolée la photo est un peu floue. Ces plaques fixées à l'entrée indiquent la présence dans cette maison, de chats et de chiens gâtés par leurs maîtres ... ;-))



comme je le disais dans l'article précédent, à côté de la briqueterie se trouvait un chantier naval.

les chantiers ont fermé les uns après les autres jusqu'au jour où ..... de la même façon que le projet Tourville est né (voir ici),.
Un autre projet prenait naissance à Boom. 

l'histoire de ce chantier a commencé ainsi : 
 

La découverte de l'épave du Belgica La côte norvégienne de Harstad, et l'Année polaire internationale, l'intérêt se resserra autour de la légendaire Pôle Sud expédition d'Adrien de Gerlache (1897-1899).



Dans le cadre des échanges européens sur ces projets, nous avons eu le bonheur de visiter Chatam en Angleterre il y a deux ans et le 2 juin dernier : Boom près d'Anvers.

Accueillis chaleureusement et avec passion pour son projet le New Belgica, Monsieur  Kurt Van Camp, Directeur du projet Belge dans le cadre des échanges Interreg IV  nous a fait visiter le site.
qu'est ce que le programme Interreg IV ?  "Le programme INTERREG IC France - Wallonie - Vlaanderen est un programme européen de coopération transfrontalière qui vise à renforcer les échanges économiques et sociaux entre les régions Nord-Pas de Calais / Champagne-Ardenne / Picardie en France et Wallonie / Flandre en Belgique.
Le Programme couvre un territoire de plus de 60.000km2 avec une population de quelque  10 millions d’habitants.

L’enveloppe affectée à la réalisation de projets concrets est de l’ordre de 276 millions d’euros dont 138 millions d’euros de cofinancement européen.

Quatre priorités sont privilégiées dans la mise en œuvre du programme :

- Favoriser le développement économique de la zone ;
- Développer et promouvoir l’identité du territoire transfrontalier ;
- Renforcer le sentiment d’appartenance à un espace commun ;
- Dynamiser la gestion commune du territoire.


Comme à Tourville, la même passion pour un projet jaillit à travers notre visite Nous découvrons le projet "NEW BELGICA".
tout d'abord un  peu d'histoire :
 
" Le 16 août 1897 la Belgica appareilla pour l’Antarctique. Et pour la première fois de l’histoire, des hommes hivernèrent sur un continent inconnu. 110 ans après l’odyssée d’Adrien de Gerlache, nous avons décidé de construire une réplique de son navire, ce qui sera assurément un des plus prestigieux monuments maritimes du pays."


le projet consiste à faire un "Belgica" identique à l'ancien.  Il sera à la même échelle que l'original.

Si le "Jean Bart" de Tourville est en chêne, le "Belgica" sera en pin canadien (parce que ce bois est sans noeud)  pour le cintrage des formes en lamellé collé.

SURPRENANT  le lamellé collé n'est pas une nouveauté !!!!! voici ce qu'en dit Wikipédia :
 

L'idée d'assembler plusieurs morceaux de bois revient à Philibert Delorme, architecte, qui en 1548 entreprit de concevoir des arcs en bois composés de plusieurs sections de bois solidarisées par unclavetage bois. Au xixe siècle, le colonel Emy compose un empilement de planches cintrées et serrées par des colliers de métal, ce qui permet d'améliorer la portée des arcs1.

L'idée est à nouveau améliorée en 1890 par Otto Hetzer, un charpentier allemand qui y introduit de la colle à la caséine pour aboutir à la charpente lamellé-collé. Le brevet de ce nouveau matériau est déposé en Allemagne, en France et en Suisse de 1906 à 1907. Les premiers tests de résistance furent quant à eux réalisés dès 19101.

Au Japon, cette technique d'assemblage de matériaux est utilisée depuis le xiie siècle pour la mise en œuvre de leur arc composite, le yumi (un assemblage de bambou et bois collés).



l'assemblage de ces lamelles se réalise dans un local séparé où la température est constante pour que la colle soit toujours posée de façon identique. Ensuite viendra la mise en forme des pièces


Ce projet, comme à Tourville, se soucie de la réinsertion de personnes mais aussi d'échanges de compétences avec les Compagnons du Devoir du Tour de France. Un beau projet de qualité de savoir et d'humanité !

Le projet Belgica:

  1. Projet commun: les demandeurs de Monster et FOREM construire ensemble le Belgica.
  2. Projet écologique: nous construisons avec des matières premières renouvelables et l'énergie verte, un produit durable - une réplique du Belgica.
  3. Projet touristique: nous prêtons attention au patrimoine historique typique de la région Rupel: briqueteries et la construction navale.
  4. Projet climatique: la Belgica sera une mission climatiques voile les océans.
  5. Projet historique: célèbre la découverte d'Adrien de Gerlache en 1897-1898 la première de l'hiver dans l'Antarctique.
  6. Projet en cours: le projet a démarré en raison de l'Année polaire internationale 2007-2008.

http://www.newbelgica.be/spant-productie-voor-de-belgica/



De la même façon c'est le chantier de Boom, dans le cadre de ces échanges européens, qui réalisera les canots de sauvetage du bâteau réalisé à Chatam.
voici la structure


l'assemblage et la mise en forme


enfin voici un canot de sauvetage terminé, poncé, teint, vernis .... un vrai bijou !

Le site des chantiers a été coupé en deux pour raison d'urbanisme !
la construction a été ralentie par des contrôles sécuritaires d'une norme actuelle de construction qui n'existait bien sûr pas à l'époque  !!!!

alors j'admire les hommes qui ont un projet et qui ne baissent pas les bras....

le New Belgica sera construit en quatre morceaux qui seront assemblés dans un autre local. Au final, il ne naviguera pas mais sera ancré  à Anvers pour en faire un merveilleux musée flottant .... à suivre ....

plus d'infos sur ce projet ici)



Briqueterie à Boom

 23/06/2013
le 2 juin nous sommes allés à Anvers. Le matin nous avons eu deux visites commentées
aujourd'hui : LA BRIQUETTERIE DE BOOM


"Boom est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province d'Anvers. "

 



Notre charmant guide nous a expliqué l'utilité de cette briqueterie juste à côté du chantier naval. Les briqueteries dans cette région de Belgique avaient une importance capitale pour l'économie de la région du fait de la proximité de l'Escaut.

 

source internet :  

« Dans la région du Rupel, et à Boom principalement, on en dénombre pas moins de vingt-deux. Durant les siècles passés se sont développées le long du Rupel pas mal de Briqueteries. Chaque briqueterie avait ses propres chalants, à fond plat, et partant ses propres chantiers de construction et d’entretien de bâteuax.
En effet la brique de Boom était très connue… Par exemple après l’incendie de Londres au XVIIe siècle des voiliers quittant Boom faisaient la navette vers la capitale britannique. »





la forme de la construction de la briqueterie est particulière et les portes identifiées et mystérieuses.


il reste des exemples de séchage à l'air libre


et l'imposante cheminée, pas tout à fait droite


à l'épaisseur éloquante nous laisse imaginer ....


ce que devait être la vie de ces familles dédiées à la production de briques. Malin,  ces maisons abritaient les ouvriers de la briqueterie et les ouvriers du chantier naval juste à côté. Ensuite les bâteaux transportaient le produit de la briqueterie....


le prochain article vous emmènera visiter le chantier naval tout à côté : où le New Belgica est en train de renaître de ses cendres .....



en 1991 nous étions allés visiter le Haut Limbourg, région magique et magnifique...
Issues de diapos anciennes la qualité de la photo n'est pas au rendez vous mais le dépaysement est garanti ... 
çà a commencé comme çà .... du beau temps, des fleurs, des champs et des chants d'oiseaux....


des paysages à perte de vue


et les cours d'eau partout, partout ....


du vert....


du bleu...des vaches (des barrières naturelles ici) et


des chevaux en liberté....


des arbres tortueux et rassurants...


des champs de coquelicots....


euh mdr,    cherchez  l'erreur (j'avais 38 ans) RIEN à voir avec maintenant .... mais regardez plutôt ... le lac est superbe non ?


des bâtiments typiques


des constructions si caractéristiques...


nous serions bien restés longtemps à regarder l'eau couler sous le pont ...


il est beau le Limbourg Lisette !



Montmartre août 2010

 07/10/2012
j'ai oublié de fêter la St Michel et j'ai lu sur son blog que Michèle "Les Tilleuls" adorait Montmartre. Alors pour tous et particulièrement pour Michèle ....


puique nous sommes dans les moulins...


un petit tour rue Cortot


"elle avait sous sa toque d'marthe... sur la butte Montmartre" ..... rue St Vincent


et la maison rose rue des saules


un petit arrêt au lapin agile


en parlant de cabaret en voici un connu aussi


très prochainement ce seront les vendanges à Montmartre, paraît que le vin est bon mais comme il est en petite quantité !


regardons plutôt les raisins !


direction le bâteau lavoir, place Goudeau


et çà monte rue l'Abbesse (jeu de mot aurait Mr Cappelo)


et çà descend rue du Calvaire !


ah c'est là qu'habite "Tartempion" ???


Montmartre a toujours attiré les artistes 

de théâtre (Théâtre de l'atelier)


les peintres (place du Tertre)


et bien sûr .... les cinéastes ! vous souvenez-vous du film Amélie Poulain ?

CLAP DE FIN !



Ballade dans Paris

 11/08/2012
nous sommes retournés à Paris. Il faisait beau même un peu chaud l'après-midi.
Nous vous emmenons dans notre ballade ...
où tout commence à la gare...


La place des Vosges le matin est bien agréable,


avec ses voûtes bien fraîches, ses galeries d'art, la maison où vécu Victor Hugo


ses portes anciennes, épaisses, aux lourds heurtoirs en bronze.


l'angle sud-ouest de la place, donne accès à l'hôtel de Sully (arrière du bâtiment). Acheté par Sully en 1634, il est en pierres de taille. Les sculptures représentent les quatre saisons et les quatre éléments.


le jardin avec ses parterres à la française


traversons la Seine pour se retrouver rive gauche.
Le pont Marie et le Louvre au loin sur la gauche.


Le Pont de la Tournelle vu du pont de Sully qui traverse le bout de l'Ile Saint-Louis.


L'impressionnant bâtiment de l'Institut du Monde arabe construit en 1980. Doté d'un musée et d'une bibliothèque, on y fait connaissance avec la civilisation arabo-mulsumane. Le patio intérieur aux parois couvertes de fines plaques d'albâtre dispense dans les salles une douce lumière qui redonne l'atmosphère des maisons maghrébines.


direction les arènes de Lutèce. Enfouies pendant plus de 17 siècles, elles furent découvertes en 1860,  Il n'en reste pas grand chose quand on pense qu'elles pouvaient contenir jusqu'à 17 000 spectateurs qui venaient assister à des jeux, des combats et des spectacles. L'essentiel des arènes se situent sous la rue Monge et ne sont plus accessibles.


le Panthéon.  Monumental et impressionnant


L'intérieur du Lycée Louis Le Grand rue St Jacques


Nous longeons la faculté des Sciences de la Sorbonne.


L'horloge sous l'observatoire


La cour intérieure du Collège de France


visitons un peu l'hôtel de Cluny. Bâti en partie sur les anciens thermes antiques. Dans le square sur le côté, on peut voir les vestiges des thermes et visiter le jardin médiéval où l'on ne trouve que des espèces qui étaient plantées à cette époque.


Il abrite le musée national du Moyen Age et des thermes de Cluny. On peut y admirer la fameuse tapisserie de la "dame à la licorne".


Dans la cour d'entrée, on peut remarquer les sculptures si caractéristiques de l'art gothique flamboyant..


le puits qui est plus ancien


le cadran solaire


même les écoulements ne sont pas laissés au hasard.


Il fait beau, déjeunons dans le jardin du Luxembourg sous un marronnier centenaire.


Marie de Médicis y a fait construire un palais et une impressionnante fontaine  de style italien


laissons notre regard balayer, les allées ondoyantes, les parterres fleuris, le jardin anglais...


Quittons à regret cet endroit enchanteur par la fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, en direction de l'Observatoire de Paris. C'est le plus ancien observatoire en activité au monde.


Traversons le cimetière du Montparnasse qui s'étend sur 19ha. 1200 arbres abritent les tombes. De nombreuses célébrités, artistes et intellectuels y sont enterrées.


Nous voici au pied de la tour Montparnasse. L'immeuble le plus haut de France,   210 m ! A partir du 56ème étage on peut accéder au toit terrasse du 59ème ! Vue panoramique garantie jusqu'à 40km à la ronde...


Il existe de nombreuses fontaines dans Paris, comme celle-ci, rue de Varenne et il fait bon se passer les mains sous l'eau bien fraîche.


Nous voici arrivés aux Invalides au dôme scintillant.


Traversons la cour d'honneur avec ses canons napoléoniens,


pour nous retrouver sur le devant du bâtiment


Nous prenons doucement le chemin du retour...

la place de la Concorde


la place Vendôme


l'Opéra


Il faut bien reprendre le train...

C'était une belle journée !



Nous sommes amoureux de Paris...
Chaque année l'été  au début d'août pour ne pas avoir trop de monde, nous allons une journée, en train, à Paris. Nous choisissons un secteur que nous ne connaissons pas. Nous fixons un itinéraire puis nous allons à la découverte. Nous sommes allés du côté des Invalides, l'année suivante du côté de la tour Eiffel, puis le Père Lachaise. Il y a deux ans c'était Montmartre et ses vignes. Cette année, c'était les quais de la Seine. Heureusement, il faisait beau. Enfin beau pour nous, pas de pluie mais pas trop chaud.

Ce qui est bien c'est que nous en rêvons avant, en préparant l'itinéraire, en faisant des recherches pour savoir ce qu'il y a dans le secteur. puis nous le vivons : train, ballade, photos, visites, sandwiches, re ballade, re photos ,une petite pause, retour à la gare,  re train. puis c'est la mise en place des photos. Et l'hiver, çà nous redonne un coup de soleil au coeur quand il ne fait pas beau


CHATAM (Angleterre)

 30/09/2011
structure en bois impressionnante de grandeur et de légèreté



 

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