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Blog créé le 06/09/2008

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Une maison, mon chat, une vie simple à partager, une cheminée, des recettes authentiques, la région du Nord, de magnifiques voyages et ma collection Rouge et Or Dauphine.
C'est vrai que je  recherche  aussi  la sérénité dans la nature.
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Jeudi 30 juillet 2009


La matinée démarre après le petit-déjeuner par une « leçon » sur la géologie et la vulcanologie de l'Islande et principalement autour du lac Myvatn. Nous essayons d'y comprendre quelque chose.
Sachons tout d'abord que l'Islande est traversée par le passage de la ride médio-atlantique. C'est une immense chaîne volcanique sous l'océan.


L'Islande est superposée à cette ride ; c'est une espèce de bourrelet au dessus de cette grande ride sous-marine, immense fissure volcanique qui émet constamment de la lave. A certains endroits la lave a immergé et donné naissance à des îles comme l'Islande.

Cette ride traverse l'Islande par son centre selon un axe Sud Ouest/Nord Est. La zone centrale de l'Islande, on l'appelle le GRABEN.
C'est là qu'il y a le plus de volcans actifs, et qu'il y a eu le plus d'éruptions surtout depuis les époques glaciaires. Nous l'avons quitté pour aller vers le Nord, nous y sommes de nouveau.


 Le lac Myvatn est signalé par le célèbre VOLCAN KRAFLA à proximité. Il y a énormément de magma ici sous la croûte terrestre.


L'histoire géologique de cette région remonte aux dernières époques glaciaires (cela veut dire à 10 à 12 000 ans pour l'Islande). A cette époque il y avait des éruptions sous la glace qui ont donné naissance aux fissures volcaniques.


Puis la glace s'est retirée et l'eau de fonte de la glace a donné naissance au LAC MYVATN (ce lac n'est pas un lac volcanique) ; en même temps ce lac a été bloqué au sud par une très grosse coulée de lave d'un volcan, ce qui l'a empêché de s'étendre vers le sud de l'île.

Il y a eu des époques où l'activité volcanique a été très intense dans cette région et d'autres très longues où il ne s'est pratiquement rien passé.


Nous voyons ici des volcans explosifs comme la montagne noire KRAFLA, qui ont projeté d'immenses blocs de lave vacuolaire très gazeuse.
En explosant, elle se remplit de bulles d'air et cela donne une lave très chaotique. Cette lave s'érode et forme des petites cavernes un peu partout. Le paysage ressemble alors à une sorte de gros gâteau au chocolat (plutôt cramé) qui a commencé à déborder parce qu'on aurait mis trop de levure voyez-vous.
C'est ce type de lave que l'on voit partout autour du lac Myvatn.
Parce qu'il existe un autre type de lave : la lave cordée, dégazée, qui coule en masse très lisse et qui forme des cordes en se refroidissant d'où son nom.


Il existe ici une centrale géothermique qui réchauffe l'eau du lac et la transporte par un pipeline sur la côte Nord.
Des tremblements de terre en profondeur inquiètent en ce moment les ingénieurs qui pourraient être obligés de démonter le matériel de forage pour le sauver en attendant que cela se calme.
Les tremblements de terre annonçant les éruptions sont généralement de l'ordre de 3 ou 4 sur l'échelle de Richter.


Ici au lac Myvatn, ce qui est intéressant aussi, c'est qu'il y a un grand nombre de PSEUDO-VOLCANS.
Mais qu'est-ce qu'un pseudo-volcan me direz-vous ? Pourquoi « pseudo » ?
Eh bien nous, cela nous a été expliqué plusieurs fois, car notre tête à tous devait être très incrédule !


PROGRAMME DE LA JOURNEE


LA FISSURE LEIRHNJUKUR qui fume encore.


LE SITE DE NAMAFJALL, où nous verrons encore des phénomènes géothermiques, de très beaux solfatares et fumerolles. Nous monterons ensuite au dessus de ce site sur les montagnes jaune-ocre riolitiques.


Pique-nique sur le SITE DE DIMMUBORGIR qui serait aux dires de Alf, la cachette des 13 pères noël d'Islande dans les nombreuses petites grottes (il y a celui qui claque les portes, celui qui vole les bouts de chandelle, celui qui vole les bouts de viandes etc...mais nous n'aurons pas la joie de les apercevoir ! ).

 LE VOLCAN HVERFJALL que nous allons escalader. Nous allons nous balader sur sa crête pour redescendre de l'autre côté.


 Baignade en fin de journée dans la piscine chaude de JAROBÖDIN en plein air.





que nous avons escaladé sur un flan.

 

Nous  nous sommes baladés sur sa crête...

 

...pour redescendre de l’autre côté.

C'est un volcan explosif aux pentes striées, de sable noir,  datant de 2500 ans.





Copiright Eric Dorange


Copiright Eric Dorange




Copiyright Eric Dorange







Explication la plus simple possible de la création d’un PSEUDO VOLCAN :

 

Une coulée de lave, du magma en fusion, entre en contact avec de l’eau que ce soit l’eau d’un lac ou d’une rivière. La couche inférieure se solidifie instantanément et la couche de surface rapidement. Le magma réchauffe l’eau du fond

De la vapeur se forme dans la couche supérieure de la lave, n’arrive pas à sortir et finit par soulever la lave, puis le fond du lac. Le fond du lac ou de la rivière se soulève sous la pression de l’eau qui sort pour s’évaporer. Le fond du lac finit par crever la couche de lave et s’échappe à ce moment par une colonne de vapeur.

L’érosion, au fil du temps dénude la lave et il ne reste plus qu’un monticule, une cheminée qui est originellement le fond du lac.




Le site de NAMAFJALL signifie "la montagne de la carrière", carrière exploitée à l'époque des colons pour le compte du roi du Danemark

Les mares de boue bleue. Le sol est chauffé à 100° en dessous de la croûte terrestre.




Une fumerolle


Photo de Eric DORANGE


Au dessus du site, vue sur la fissure




Photo de Eric DORANGE



Historiquement : 1724 importante éruption qui donne naissance à une immense fissure volcanique LEIRHNJUKUR  encore très active.


La dernière éruption remonte à 1984 (il y en a eu plusieurs entre 1976 et 1984) et la lave fume encore. Entre 1724 et 1976, il ne s’est pratiquement rien passé.

 

 

Le principe de la fissure volcanique c’est une poche de magma qui n’est pas verticale à la croute terrestre mais parallèle. Les éruptions produisent des petits volcans le long d’un axe ici Nord/Sud. A chaque fois les petits cratères qui se forment se bouchent et plus tard ça continue à côté le long de la fissure.

Malheureusement nous ne verrons pas grand-chose car le brouillard ce matin va gêner la visibilité rendant le paysage par ailleurs encore plus particulier.





La lave ALVEOLAIRE





Après une halte dans la ville d’AKUREYRI, et la vue de cette très belle cascade de GODAFOSS, nous nous éloignons de la côte Nord pour entrer de nouveau vers le centre.

Nous approchons maintenant  du lac MYVATN, relativement éloigné de la côte,  près duquel nous allons passer deux nuits.

Ici à gauche, une bande noire, pas très haute, avec une forme de cône tronqué. Ca ressemble à un volcan lunaire et c’est le VOLCAN HVERFJALL avec des stries sur les flans, sur lequel nous allons grimper demain !

Un peu plus loin sur la gauche, des collines jaune-ocre où nous allons à nouveau rencontrer de la riolite comme dans "la vallée  aux  fumées" dans la région centrale de KERLINGARFÖLL souvenez-vous. C‘est SITE DE NAMAFJALL, où nous verrons encore de très beaux solfatares et fumerolles.

Un peu plus à droite, vers le milieu du lac, c’est la zone de SKUTUSTAOÏR, très connue pour ses pseudo-volcans.

Là une des rivières les plus poissonneuses d’Islande, une des plus prisées de pêcheurs. D’après Alf, le chauffeur, ça coûte 1000 dollars par jour et par canne à pêche pour pêcher ici.

Attention, ce sport hors de prix peut désormais aller en Islande jusqu’à 3000 dollars la demi-journée !

Les nombreux restes de pierres disséminés dans les champs sont des restes de coulée de lave recouverts par la végétation.

Le lac Myvatn n’est pas très profond, juste quelques mètres et possède une végétation importante au fond. Il est très connu par les ornithologues, car vivent ici un nombre important d’espèces de canard.

Le paysage ici est vraiment unique pour l’Islande par la forme du lac, les pseudo-volcans, la végétation que l’on y rencontre (bouleaux nains et bouleaux tortueux notamment). Les volcans ont une allure lunaire.

C’est un lieu de vacances très prisé par les Islandais. S’il fait beau en été, il peut encore faire plus chaud ici. Et de même, s’il fait froid en hiver, ici cela peut atteindre -25° ou -30° voire plus bas.

 

Demain devrait être assurément encore une très belle journée !




ISLANDE

 17/08/2009
Une petite pause dans dans tous les écrits de mon carnet de voyage pour les vérifier et  corriger toutes les erreurs que j'ai pu commettre notamment avec le nom des lieux. Je me suis battue particulièrement avec 2 : le lac MYVATN et la ville d'AKUREYRI, plus quelques autres petites coquilles.


Mes plates excuses



A bientôt pour la suite.
Galinette


" La cascade des Dieux"

Sa particularité est que c'est ici que le diseur des lois aurait jeté les statuettes divines dans la rivières et proclamé ainsi symboliquement que la religion chrétienne était adoptée en Islande.

Sa deuxième particularité est que la lave qui forme le fond et qui entoure cette cascade située au Nord de L'île,  provient d'un volcan situé à plus de 100km de là. La lave a été transportée par la rivière qui provient du glacier Vatnajökull situé au Sud Est de l'Islande.
Comme vous le voyez les payasages situés au Nord de l'Islande sont plus érodés. Les montagnes volcaniques sont plus anciennes.











Le Nord de l'Islande a un climat plus rude que le sud. Il y fait plus froid l'hiver.
Beaucoup de randonneurs aiment à se promener dans cette vallée.

Nous arriverons bientôt dans les faubourgs d'Akureyri où l'on verra des commerces classiques comme dans toutes les villes Islandaises et d'Europe. Akureyri est la seule véritable agglomération pour toute la côte Nord.
Ici, l'économie c'est d'abord la pêche.  L'Islande a instauré un système de quota dans les années 80 au départ pour protéger les bans de poisson dans les eaux territoriales Islandaises. Les quotas ont été  répartis entre diverses sociétés, ce qui a eu pour conséquence la naissance d'une classe économique très riche en Islande.
Les possesseurs de 25% des quotas de pêche sont installés à AKUREYRI  ( Il y a d'autres possesseurs installés à REYKJAVIK).



 AKUREYRI signifie "pointe des champs d'orge".
L'endroit, en effet, était cultivé à une époque où le climat était plus clément, du temps des colons .




Au fond du  fjord EYAFJÖRDUR qui veut dire "fjord des îles"



Mercredi 29 juillet 2009

 

Mon dictaphone dans une poche et mon appareil photos dans l'autre, j'étais parée pour pouvoir vous présenter la vie des Islandais il y a deux siècles grâce aux explications réalistes de François. Accrochez-vous...c'est  en live !

Pour affronter la rigueur de l’hiver si long en Islande, la maison traditionnelle s’enfouissait dans la tourbe et les toits étaient recouverts de gazon.

Elle est constituée de plusieurs bâtiments bien séparés. Les pièces de la maison principale sont reliées entre elles par un grand couloir. Les deux premières pièces étaient réservées aux amis auxquels on offrait l’hospitalité.

Les bâtiments de cette ferme écomusée datent du 18ème et 19ème siècle. C’est ainsi que le monde qui était rural vivait. Il faut imaginer qu’en Islande, la création des villes est un phénomène extrêmement récent. A cette époque l’unité principale d’habitation sur l’île était la ferme un peu étoffée.

Donc il n’y avait pas uniquement que le fermier, la fermière et leurs enfants Il y avait aussi des aidants, du personnel, peut-être aussi des enfants adoptés.

Les gens y étaient divisés en classes sociales. Chacun avait droit à une certaine quantité de nourriture par jour. C’était calculé.

La vie était très rude et l’éducation des enfants également. Les fermiers attachaient les enfants pendant que les parents allaient travailler dehors. Les mœurs n’ont commencé  à s’adoucir que vers le milieu du 19ème siècle. Jusque là la ferme représentait une société très fermée et cruelle. Les condamnations pour vol étaient terribles et la délation fréquente.

Ce sont les parents qui assuraient l’éducation de leur enfants et leur apprenaient à lire, car l’alphabétisation des islandais étaient supérieure à la moyenne européenne.

Des diseurs d’aventures, d’histoires s’arrêtaient de ferme en ferme jusqu’à la fin du 19ème siècle. C’était un métier en soi.

La pièce du fond contient 11 lits ce qui logeait environ une vingtaine de personnes. Cette pièce servait à la fois de chambre, de pièce de travail et de salle à manger. Les gens faisaient tout sur leur lit. Les femmes filaient la laine de mouton entre leurs doigts et tricotaient près des fenêtres. Le rouet est arrivé plus tard.

Chacun avait sa propre planche de bois sur le bord du lit sur laquelle il inscrivait sa propre phrase bienveillante, symbole de protection de la vie privée (l’espace du lit !).

Ce n’était pas des lits longs, car les gens dormaient presque assis par superstition.

Pour s’éclairer, ils allumaient des lampes dont la mèche était faite avec la fleur duveteuse de la linaigrette, plante que l’on trouve un peu partout sur l’île.

Dans le Nord de l’Islande, jusqu’au début du 20ème siècle, il y a eu des périodes terribles de famine. Lors de la dérive des glaces, si la banquise entourait la côte, cela bouleversait complètement l’écologie.

Quand les gens voyaient arriver la glace dans les fjords, ils savaient que cela signifiait la détérioration du climat et du sol et donc pour eux la mort. Ce n’était pas un pays où l’on pouvait facilement bouger et s’implanter n’importe où en cas de danger.

Au 20ème siècle les fermes se sont équipées progressivement en électricité grâce à des turbines que chaque ferme installait pour utiliser l’eau des rivières.

Les dernières fermes avec le toit en gazon on été habitées jusque dans les années 60.

 

La cuisine était la seule pièce chauffée, le seul endroit où il y avait vraiment de la chaleur.

Pour se chauffer, les islandais utilisaient toutes sortes de matériaux : des algues, des carcasses d’oiseau  de petrelle fuma (oiseau de mer aux plumes graisseuses), de la tourbe, de la crotte de mouton séchée tout cela mélangé à de l’huile de morue. Vous pouvez imaginer l’odeur qui pouvait régner dans ces fermes. Les premiers voyageurs qui se sont rendus sur l’île insistent beaucoup dans leurs récits sur cette odeur !

Pour conserver les aliments on utilisait essentiellement le petit lait qui les acidifiait. C’est ainsi que l’on conservait la viande, le poisson, les abats…

Ils devaient laisser pourrir, faisander le poisson. Ca se mange encore le 23 décembre, la veille du réveillon de noël. C’est la tradition de manger de la raie faisandée. C’est selon le guide, épouvantable aujourd’hui avec sa forte odeur d’ammoniac !

Le sel a été importé plus tard au 19ème siècle.

Maintenant on célèbre encore la tradition vers mi-janvier, fête durant laquelle les islandais mangent des plats traditionnels, notamment viande et requin acides. C’est assez spécial nous confiera notre guide François ! Ca ouvre l’appétit n’est-ce pas ?

Ils fumaient également la viande dans la cuisine (des gigots d’agneau), pas le poisson (lui il était séché ou faisandé !).

Le blé devait être également importé. On ne mangeait pas souvent du pain. Dans certaines régions le son remplaçait un peu le blé.

Le Danemark a opposé un monopole du commerce à l’Islande pendant 2 siècles, au départ pour protéger l’Islande contre les mauvais vendeurs ; mais en fait c’est un système qui s’est révélé très néfaste pour l’Islande car les exportateurs en profitaient. Les Islandais étaient obligés d’acheter et de vendre aux danois.

La qualité des denrées, qui étaient amenées en Islande, s’empirait d’année en année, surtout le blé qui était justement un des aliments les plus détériorés. Les Islandais s’en plaignaient trop souvent.

Le Danemark a lâché un peu de leste à la fin du 18ème siècle à peu près à l’époque de l’éruption du volcan Laki qui a ravagé une partie de l’île. Avant cela, les Islandais faisaient du commerce avec différentes nations dont les anglais, les hollandais… 

En fait, les repas quotidiens étaient très souvent froids. Le SKYR (sorte de fromage blanc) restait la base de l’alimentation et il était mélangé avec toutes sortes de choses...ça pouvait être du poisson, du boudin...hum !!

Ceux qui n’aimaient pas le lait ou y étaient allergiques n’étaient pas bien nourris en Islande.

Il n’y avait pas de légumes hormis une plante « l’herbe des montagnes », très riche en sels minéraux, qui était leur salade et qui pousse à certains endroits dans l’île. Ca ne poussait pas partout et il fallait la stocker.

La pomme de terre est arrivée beaucoup plus tard après le 18ème siècle.

Il y a eu des épidémies terribles : la peste (ou parait-il un équivalent) qui a tué le 1/3 de la population, la variole au 18ème siècle, la tuberculose au 20ème siècle.
















Sur l'étagère on voit bien le "ASKUR",  bol cylindrique de bois  à couvercle qui servait d'écuelle avec une cuillère de bois.


encore le "ASKUR" sur l'étagère et un instrument de musique traditionnel  sur le lit


Les femmes tricotaient des moufles avec deux pouces. Ainsi il n'y avait pas de main gauche et de main droite. Et puis quand un pouce était usé...eh bien on retournait la moufle !


Les chaussures étaient fabriquées en peau de poisson et n'étaient pas très solides. On ne mesurait pas les distances parcourues à pied en kilomètres mais en nombre de chaussures (il en fallait souvent 3 ou 4)


Ce devait être des patins pour aller sur la glace en os !


Après il y a eu les patins avec du fer.
Le fer n'a jamais été de bonne qualité en Islande


La plante "Linaigrette" que l'on a souvent rencontrée dans nos randonnées et qui  servait à faire les mèches des lampes





ISLANDE - FIN JOUR 3

 14/08/2009

Nous avons rangé nos sacs dès le matin et nous montons dans le 4x4 pour reprendre la piste vers le Nord.


En chemin, quelques courageux (dont je fais partie !) prennent leur premier bain dans une source chaude en plein air et sous la pluie à HVERAVELLIR. J’espère récupérer prochainement une photo témoin.

 

Le soir nous sommes hébergés dans une salle des fêtes attenante à une piscine et un jakusi en plein air comme il se doit.

L’eau chaude est un régal et mes articulations de genoux qui me font un peu souffrir s’y « dénouent » comme par miracle.

 

 

 Ce soir, petit point sur l’itinéraire par notre guide François, tous groupés autour de la carte détaillée de l’Islande :

On dirait que l’on est parti depuis déjà longtemps, mais non, on a quitté REYKJAVIK hier matin sous le soleil.

 

On a donc vu, par un petit détour, la centrale géothermique de NESJAVALLAVIRKJUR attenante au lac de PINGVALLATH, le site du Parlement de THINGVELLIR, le parc de GEYSIR, la cascade de GULLFOSS.

 

Le vent a commencé à soufflé.

 

On a pris la piste pour se diriger vers le centre, les montagnes des sorcières dans le massif de KERLINGARFJÖLL.

On a aperçu de part et d’autre de la piste, les langues des deux glaciers du centre de l’Islande, à gauche le LANGJÖKULL et à droite le HOFSJÖKULL.

 Les plaisanteries vont bon train en baptisant cet endroit magique de « Caliguafiotte » et même de « bac à flotte » parce qu’il a pas mal plu en début de matinée et cet  après-midi nous préservant juste le temps de la randonnée dans la vallée des fumerolles!

 

Nous voilà maintenant pas très loin de la côte Nord de l’Islande !

On a traversé l’île du sud au nord comme le faisaient déjà à l’époque  les colons par la piste...mais nous sûrement à vitesse accélérée.

 

Demain on ne marche pas, on visite.

 

Ce sera d’abord l’ECO-MUSEE de GLAUMBAER. C’est une ferme reconstituée d’après l’époque et qui donne une idée précise de la vie en Islande au 18ème et 19ème siècle.

 

Après on reprendra  LA nationale par une route encaissée entre deux massifs de montagnes.

En effet, au Nord, la géologie change fortement. Nous passerons par le fond de la vallée avec des flans de montagnes pouvant atteindre 1000 à 1200 mètres.

C’est une partie plus ancienne que la partie centrale que nous venons de quitter. Elle est faite d’écoulements de basaltes il y a 2 ou 3 millions d’années, au début de l’ère tertiaire.

 

A la fin de la vallée, on arrivera à AKUREYRI, la grande ville du Nord de l’Islande d’à peu près 15 000 habitants nichée au fond d’un fjord. Nous nous y arrêterons environ 1h30.

 

Puis par la route N°1 (qui fait le tour de l’île) nous nous arrêterons à la cascade de GODAFOSS dont la symbolique est liée à la christianisation de l’Islande.

 

Demain soir Mercredi, nous serons au LAC MYVATN où nous nous installerons pour deux nuits.

« MYVATN » veut dire « moustiques  ou plutôt mouches», le lac aux moustiques, aux mouches. Mais soyons rassurés dès qu’il y a un peu de pluie ou de vent, les moustiques s’abritent.

Nous serons là-bas deux nuits, car jeudi nous allons visiter plusieurs sites intéressants et allons marcher.

 

Les yeux pleins de rêve, j’aurai le privilège de dormir confortablement installée sur deux matelas dans mon sac de couchage avec 2 ou 3 autres sur la scène de cette salle des fêtes aux parquets cirés de STEINSSTAÖIR.

 

Bonne nuit à vous tous aussi!






EN ROUTE POUR LA VALLEE  DES FUMEES






LES MOUSSES


LE SAXIFRAGE










Photo Anaïs







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