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J'ai créé ce blog le 15.01.2010 afin de vous faire partager quelques bribes de ce qui fait ma vie. Je souhaite vous faire découvrir petit à petit ma région, mes passions, mes recettes, mes petits jardins etc.                        Je compte sur votre indulgence pour les fautes et les maladresses...  J'ai un ordinateur depuis peu ; Mais ne dit-on pas : "qu' il n'y a pas d'âge pour apprendre...! "...alors je me lance !                                                         J'espère que mes articles vous intéresseront, et vous offriront comme à moi, le plaisir de partager de nouvelles amitiés... Faites donc ''une petite pause "... et n'hésitez surtout pas à m'envoyer vos commentaires... C'est parti ! ...

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FEUX

 05/08/2010



L'Canchon-Dormoire


Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.

Ainsi l'aut' jour, eun pauv' dintelière,
In amiclotant sin p'tit garchon 
Qui d'puis trois quarts d'heure, n'faijot qu'braire, 
Tâchot d'lindormir par eun' canchon. 
Ell' li dijot: Min Narcisse, 
D'main t'aras du pain d'épice 
Du chuc à gogo 
Si t'es sache et qu'te fais dodo.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.

Et si te m'laich eun'bonn' semaine, 
J'irai dégager tin biau sarau, 
Tin patalon d'drap, tin gilet d'laine 
Comme un p'tit milord te s'ras farau 
J't'acaterai, l'jour de l'ducasse 
Un porichinel cocasse,
Un turlutu, 
Pour jouer l'air du capiau-pointu.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques,
Vir les marionnett's. Comme te riras, 
Quand t'intindras dire: un coups pou Jacques 
Pà d'porichinel qui parl' magas.
Te li mettra din s'menotte,
au lieu d'doupe, un rond d'carotte
it'dira merci 
Pins' comme nous arons du plaisi

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Et si par hasard sin maite s'fâche,
Ch'est alors Narcisse; que nous rirons!
sans n'avoir invi', j'prindrai m'nair mache 
J'li dirai sin nom et ses sournoms,
J'li dirai des faribolles
I m'in répondra des drôles;
Infin un chacun 
Vera deux pesta'c au lieu d'un

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Allons serr' tes yeux, dors min bonhomme
J'vas dire eun' prière à P'tit-Jésus
Pou'qui vienne ichi, pindant tin somme, 
T'fair' rêver qu'j'ai les mains plein d'écus, 
Pour qu'i t'apporte eun'coquille, 
Avec du chirop qui guile 
Tout l'long d'tin minton 
Te pourlèqu'ras tros heur's de long

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

L'mos qui vient, d'Saint'Nicolas ch'est l'fête.
Pour sûr, au soir, i viendra t'trouver.
It f'ra un sermon, et t'laich'ra mette 
In d'zous du ballot, un grand pannier. 
I l'rimplira, si tes sache 
d'séquois qui t'rindront bénache, 
San cha, sin baudet 
T'invoira un grand martinet.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Ni les marionnettes, ni l'pain n'épice 
N'ont produit d'effet. Mais l'martinet 
A vit rappagé l'petit Narcisse, 
Qui craignot d'vir arriver l'baudet 
Il a dit s'canchon dormoire 
S'mèr, l'a mis dins d'nochennoire 
A r'pris son coussin, 
Et répété vingt fos che r'frain.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main



"L'Canchon Dormoire, berceuse qui, appelée le P'tit Quinquin, va rapidement devenir célèbre. Alexandre Desrousseaux (1820-1892), enfant du quartier Saint-Sauveur, fils d'un passementier qui court les bals avec un violon pour boucler son budget, est plongé totalement dans le milieu populaire dont il partage les peines et les joies. Amoureux de la musique, poète à ses heures, n'imagine-t-il pas de lancer "la comédie gratis" pour le carnaval! Il regarde, et il voit. Il sait alors traduire dans le langage de tous les jours, celui de l'usine et celui du quartier, la vie du peuple de Lille. "J'aime les petits, les pauvres, les souffrants..." C'est en 1853 que paraît l'Canchon Dormoire", "Le P'tit Quinquin", tout de suite adoptée par tous, une berceuse qui fera, elle aussi le tour du monde. Desrousseaux qui était à la mairie employé aux contributions, est bien le chef de file des chansonniers patoisants dont le Caveau lillois garde fièrement la mémoire. Il a laissé plusieurs centaines de chansons qui sont autant de mises en scène de petits faits qui en disent beaucoup sur les moeurs populaires dans les Flandres du XIXe siècle. Relisez les vers du "P'tit Quinquin" et vous comprendrez vite pourquoi tout un peuple s'est reconnu dans ce texte simple, chaleureux et si efficace.






Le retour émouvant du Christ des Poilus



Plus de 80 ans après, le Christ a retrouvé sa place à l'autel des carrières de Confrécourt.

Plus de 80 ans après, le Christ a retrouvé sa place à l'autel des carrières de Confrécourt.

CONFRÉCOURT (Aisne). Les derniers regards des Poilus avant de monter au front, près de Vic-sur-Aisne, étaient tournés vers lui. Statue de bois, le Christ de Confrécourt vient d'être retrouvé.

IL ressemble aux Poilus meurtris dans leur chair, ces gueules cassées, ne disposant en plus que d'un bout de corps. Il n'a plus de bras ni de pieds. Une plaie court sur son thorax et son visage. Le Christ de Confrécourt, une sculpture en bois datant du XXe siècle, est de retour.
Il avait disparu en 1955 et depuis plus personne n'espérait revoir cette pièce essentielle du patrimoine de la Grande Guerre dans l'Aisne. Comme souvent en pareil cas, elle reste modeste dans ses formes, peut même sembler banale. Elle a pourtant été essentielle à des milliers de combattants. « Le Christ, c'est le dernier regard des Poilus avant de monter au front par un petit escalier qui accède aux tranchées », raconte Jean-Luc Pamart, président de l'Association Soissonnais 14-18.
La statue avait été découverte dans la boue près de l'autel par des visiteurs parisiens qui l'ont conservée chez eux pendant toutes ces années. Sans en parler à personne.

Une réplique en résine
En avril dernier, les enfants de cette famille ont redonné le Christ à l'Association Soissonnais 14-18 lors d'une visite. « Ils l'ont sauvée, mais auraient pu la ramener vingt ans auparavant », tempère Jean-Luc Pamart. A ce moment, aucun reproche ne fuse dans la fraîche obscurité de la Carrière.
Au contraire, des applaudissements crépitent. Chacun mesure la magie de cet instant, l'importance de ce bout de bois pour ceux qui s'élançaient vers la mort. Sans nul doute, ils se raccrochaient à lui, l'imploraient. Désormais, le Christ est à l'abri. Il va demeurer non loin de tous ceux qui ont combattu ici. Mais l'humidité des carrières l'empêche d'y séjourner encore. Une réplique, en résine, va être réalisée, pour matérialiser cette présence. Le vrai Christ, en bois, tellement blessé, amputé, va soigner ses blessures dans le recueillement, loin du tumulte des hommes.
Textes et photos Thierry de LESTANG PARADE

sources L'Ardennais

 

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-retour-emouvant-du-christ-des-poilus




HENRI SALVADOR

 04/08/2010


Henri Gabriel Salvador, né à Cayenne en Guyane française, le 18 juillet 19171 et mort à Paris le 13 février 2008 (à 90 ans)2, est un chanteur, compositeur et guitariste de jazzfrançais. Outre la grande longévité de sa carrière (des années 1930 à sa mort), Henri Salvador est un personnage marquant de la musique française. Ses chansons populaires restent fredonnées par des générations de Français : Syracuse ; Maladie d’amour ; Le Loup, la Biche et le Chevalier (Une chanson douce) ; Dans mon île 3 ; Le Travail c’est la santé ; Zorro est arrivé.

Avec Sacha Distel, il est le seul chanteur français de variété à figurer dans le Dictionnaire du Jazz4.

Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris, non loin d'Édith Piaf.

sources wikipedia




Bonjour,
gif  chariot    25
J'attends le soleil pour jardiner...
Avec la pluie de ces deux dernières semaines, je n'ai pas encore pu faire tout le travail que je devais au jardin, et cela me désole. 
Mon petit chat passe encore sa patte bien au dessus de son oreille, 
mes grands parents me disaient toujours, que c'était un signe de pluie 
dans les 3 jours suivants. 
Je confirme, j'ai toujours eu des minous et ils ont toujours été de  très bons indicateurs de pluie.
gif  porche fleurs    24
jardinier amateur.fr
DateType de jourActions à mener
Dimanche 1er août Jour Feuilles Semer les choux, célerisépinards et fenouils
Du lundi 2 août au mardi 3 août Jour Fruits Récolter les légumes fruits pour faire des conserves
Du mercredi 4 août au jeudi 5 août Jour Racines Semer les radiscarottesoignons blancs et navets

Le 6, on passe en lune descendante, c’est la période favorable pour : bouturer, enrichir le sol, éclaircir les semis, repiquer, planter, tailler et diviser.

DateType de jourActions à mener
Samedi 7 août avant 14h Jour Fleurs Bouturer les rosiers
Repiquer les bisannuelles et les vivaces semées fin juin
Repiquer les artichauts, brocolis et choux-fleurs
Samedi 7 août après 14h Nœud lunaire Ne jardinez pas
Dimanche 8 août Jour Fleurs Bouturer les rosiers
Repiquer les bisannuelles et les vivaces semées fin  juin
Repiquer les artichauts, brocolis et choux-fleurs
Du lundi 9 août au mardi 10 août avant 15h Jour Feuilles Tailler les haies
Mardi 10 août après 15h Périgée Ne jardinez pas
Du mercredi 11 août au
jeudi 12 août
Jour Fruits Semer les auberginespoivrons et les cucurbitacées
Du vendredi août 13 août au dimanche 15 août Jour Racines Récolter les pommes de terreoignonscarottes etbetteraves pour la conservation
Lundi 16 août Jour Fleurs Récolter les graines des soucisœillets d’inde,capucines, ...
Du mardi 17 août au mercredi 18 août Jour Feuilles Eclaircir, biner ou repiquer choux et salades, céleris,épinards, blettes et fenouils

Mercredi  18 août, vers 19h, on repasse en lune montante, ça repart pour les semis, les greffes...

DateType de jourActions à mener
Du jeudi 19 août au vendredi 20 août avant 9h Jour Fruits Récolter les légumes fruits pour faire des conserves
Récupérer les graines de tomates (si vous êtes sûrs que ce ne sont pas des hybrides)
Vendredi 20 août entre 9h et 19h Nœud lunaire Ne jardinez pas
Du vendredi 20 août après 19h au samedi 21 août Jour Fruits Récolter les légumes fruits pour faire des conserves
Récupérer les graines de tomates (si vous êtes sûrs que ce ne sont pas des hybrides)
Dimanche 22 août Jour Racines Semer des carottesnavetsradis et oignons blancs







BOUTURES

 03/08/2010
Avant ces deux dernières semaines de "flotte" les hibiscus étaient magnifiques ! aujourd'hui, c'est pas pareil, je suis descendu faire une photo dans la nuit ! c'est la première fois, c'est pas si mal pour une première, ça marche...




La pluie a abimé toutes les fleurs et  les boutons, mais il va repartir !


J'avais remarqué qu'au pied il y avait plein de petites pousses, 
de ce fait cette après midi, j'ai pris une "fourchette", et je suis allée à la pêche aux boutures ! j'espère que ça va reprendre, c'est la première fois que j'essaie avec l'hibiscus. 
De toutes façons si je ne les avais pas prise elles partaient à la poubelle au prochain passage des jardiniers des espaces verts... 
J'ai donc tenté une jardinière, on verra bien



Cake à la courgette et au chèvre


   legumes courgettes courgettes 2 gif                                



Ingrédients : 

- 3 œufs 
- 150 g de farine 
- 1 sachet de levure 
- 8 cl d'huile de tournesol  
(je mets moins d'huile)                       
- 12,5 cl de lait 
- 100 g de gruyère râpé 
- 200 g de chèvre en bûche 
- 1 belle courgette 
- 2 cuillère à soupe d'huile d'olive 
- cerfeuil ou basilic, sel, poivre 

Préchauffez votre four à 180°C (thermostat 6).

 
Coupez la bûche de chèvre en morceau. Réservez.

 
Dans une poêle, 

versez l'huile d'olive, mettez-y la courgette coupée en rondelles,( lavée mais non épluchée),

 faites rissoler à feu moyen pendant 15 mn.

Disposez les rondelles sur du papier absorbant.

 
Dans un saladier,

fouettez les œufs, la farine, la levure, le sel et le poivre.

Incorporez petit à petit l'huile et le lait préalablement tiède. 

Ajoutez le gruyère râpé. 

Mélangez.

Incorporez délicatement, les courgettes, le chèvre et le cerfeuil ciselé. 

Mélangez. 
Versez le tout dans un moule à cake beurré et mettez cuire au four 

45 mn th.6 (180°)


bon appétit




 



Au démoulage, un peu fragile aux endroits charger en chèvre, allez doucement...


Tout simple et tout bon


tiède ou froid, à l'apéro, ou en plat principal avec une salade verte bien relevée, par exemple.
bon appétit !
                              



BON MARDI

 03/08/2010
 Et bien voilà, il est un peu plus d'une heure du matin,  il pleut encore ! et pas un petit peu...
 je vais au lit, en vous souhaitant un bon mardi.



Ce diaporama est trop court à mon goût. Magnifique


Pour "Vivi Sylvie"

 02/08/2010
Coucou "Sylvie Vivi", tu as une nouvelle admiratrice de ton blog !
Le chaton que j'ai trouvé, adore regarder Belle et Sébastien sur ton blog !
Elle reste tout le temps de la vidéo, et fait des petites mimiques, devant, la papatte essaie d'attraper la queue de Belle, c'est mignon tout plein.
Bisous







CUEILLETTE DU JOUR

 02/08/2010
Bonjour,

je viens de rentrée à l'appartement, avec ma petite cueillette du jour :
une demie passoire de mûres sauvages cueillies entre deux averses.
mûre sans épine
Mûres début Août, il faut encore attendre pour la confiture! 
 
ces deux photos ci-dessus proviennent d'internet, je n'ai pas pensé emporter mon appareil photo, vu les averses...
Si tout comme moi, vous allez à la cueillette attention, n'oubliez pas ça pique, même les feuilles,  j'ai dû enlever plusieurs épines de mes petites papattes ! et on y trouve aussi souvent des punaises, et ça c'est beurkkk ! et ça pique aussi.


quelques concombres ! j'avoue qu'on en donne aux voisines car cette année ça donne ! "un peu trop "!!!


trois malheureuses courgettes que nous avons laissé un peu grossir car cette année nous n'en n'avons presque pas, je ne sais pas pourquoi...
les deux premières tomates, et un poivron isolé !


et une passoire de haricots verts, c'est pareil, cette année, très peu ont poussé
Voilà, maintenant y'a pu KA ! préparer, et cuisiner tout ça... 
J'y vais de ce pas...



BON DIMANCHE

 01/08/2010
Bonjour, je vous souhaite un bon dimanche.

 
Vous allez sans doute me trouver bête, 
mais bien que la photo ne soit pas terrible, mon zoom est faible.
Je tenais à la mettre dans mon blog.
Hier après un orage, je vois de la fenêtre de la cuisine, 
un arc en ciel se former, et au moment où j'allais le photographier
 je vois deux bébés chevreuils sortir de la haie,
 manger et gambader dans le terrain en friche.
J'ai voulu partager ce petit moment de bonheur avec vous 
si comme moi, vous aimez les animaux, la nature. 









Après le château de Péronne,
 j'ai tenu à vous faire quelques photos de ces lieux, isolés, en pleine campagne, mais toujours très visités tout au long de l'année, tant par des Français que par des Etrangers venus de tous les horizons . 
Je ne vais pas vous faire un cours d'histoire, mais j'ai un immense respect pour ces lieux, pour tous ces Hommes sans qui nous ne serions sans doute pas là aujourd'hui... je voulais donc simplement laisser dans mon blog  un hommage à tous ces hommes souvent très jeunes, et qui perdirent la vie  dans la Somme, le Nord et le Pas de Calais
 lors de la grande guerre 1914 - 1918


Un cimetière parmi tant d'autres


























29 ème Division
1914  -  1918
















Les tranchées




Il arrive souvent de voir des moutons... 
Beaucoup moins souvent maintenant, mais il est arrivé plusieurs fois que des moutons meurent sous l'effet de mines qui remontent à la surface avec le temps... C'est pourquoi il faut respecter les lieux et ne pas marcher où c'est interdit




Les tranchées... 
ici tout est propre,
mais imaginez les soldats dans la boue, sous la pluie... 
le jour comme  la nuit... 


Ici ce sont des trous ... les traces des bombes qui tombèrent




Albert (ville)














Quelques photos à travers la vitrine du musée, hélas fermé lorsque je suis passée














La bataille de la Somme

L'offensive alliée sur la Somme avait pour objectif de rompre le front allemand en Picardie. Entre juillet et novembre 1916, les combats opposèrent des soldats d'une vingtaine de nations.
Tous belligérants confondus, cette bataille fit 1 200 000 morts, blessés et disparus. La Somme est ainsi un lieu de mémoire pour de nombreux peuples.
Douglas Haig présente Pertab Singh au général Joffre
Douglas Haig présente Pertab Singh au général Joffre. Source : SHD
L'infanterie britannique à l'assaut, 1916
L'infanterie britannique à l'assaut, 1916. Source : SHD
Conçue par les Alliés à partir de décembre 1915, la bataille de la Somme est déclenchée le 1er juillet 1916. Une intense préparation d'artillerie lancée le 24 juin déverse 1,5 million d'obus sur un front de 25 km. À l'image de la bataille de Verdun commencée en février 1916, l'allongement des combats entre juillet et novembre 1916 fait émerger une guerre d'une nouvelle nature où la "bataille" n'a plus ni fin, ni résultat précis. Elle se résume à une série d'opérations préparatoires à une bataille qui, de fait, n'eut pas lieu. L'affrontement sur la Somme voit l'étagement d'opérations menées cinq mois durant, prolongées par des combats sporadiques et sans enjeu stratégique après novembre 1916.
Province frontière, la Picardie constitue, depuis l'invasion allemande de l'été 1914, une bande stratégique élastique et large d'une vingtaine de km, zone d'affrontements complexe. Côté allié, à la jonction des armées anglaises et françaises, cet espace militarisé distribue une série de premières et de secondes lignes, précédant des défenses en profondeur, des zones de repos, puis les villes et les villages de l'arrière front. Depuis 1914, le front a varié. Il est passé de l'ouest de Doullens et d'Amiens en septembre 1914 (où une large part de l'espace picard est aux mains des Allemands) à une emprise ennemie limitée et stabilisée en 1915 au nord-est de l'Oise (dont Noyon), à l'est de la Somme avec Péronne et au nord-ouest de l'Aisne. À l'articulation de la 4e armée britannique et de la 6e armée française, l'offensive alliée sur la Somme a ainsi pour objectif la rupture du front allemand en Picardie afin de s'emparer du nœud de communications adverses au nord de Saint-Quentin, dans le triangle Valenciennes-Maubeuge-Cambrai. L'enjeu est de provoquer un recul allemand sur le front ouest, en faisant désormais porter l'essentiel de l'effort par les Britanniques sur un front raccourci après l'offensive allemande sur Verdun, essentiellement supportée par les armées françaises. En 1916, le déblocage stratégique sur le front ouest par usure de l'adversaire sur ses positions défensives pouvait-il procéder d'une série d'opérations successives s'apparentant à un siège mené en rase campagne ? Jouant du relief et coordonnées en réseau, les spectaculaires fortifications enterrées des Allemands ont conduit, depuis décembre 1915, les "assiégeants" à mettre en œuvre une véritable infrastructure de siège : réseaux de tranchées fines facilitant la liaison des unités en vue de l'assaut, construction de fourneaux de mines pour détruire les positions défensives par des explosions souterraines, préparation logistique pour acheminer les unités et le matériel soit huit nouvelles voies ferrées et 80 000 km de câbles dans le secteur britannique pour faire passer 30 trains par jour, 1 500 pièces d'artillerie britannique. Cette préparation de la bataille s'échelonne sur six mois.
Carte des champs de bataille de la Somme
Carte des champs de bataille de la Somme. Source : Comité du tourisme de la Somme
Lorsque la "bataille" est lancée le 1er juillet, les Alliés n'imaginent pas que les Allemands puissent concevoir progressivement des lignes de défense nouvelles, résistant aux assauts successifs sur leurs positions défensives durant cinq mois. Après le désastre militaire sans précédent des Britanniques à la fin du choc initial du 1er juillet, les attaques de grignotage se succèdent en plusieurs vagues. Du 2 au 13 juillet, elles visent la seconde position allemande, prise le 14. Les Allemands ont pu toutefois mettre en place leur 3e position, érodée par des rafales d'attaques jusqu'en septembre.
Modèle réduit de tank Mark 1
Modèle réduit de tank Mark 1. Source : Historial de la Grande Guerre
Le 15 septembre 1916 s'ouvre la "seconde bataille de la Somme", marquée par le premier engagement décevant des chars Mark I anglais de la Grande Guerre, sans succès tactique majeur d'ailleurs (50% de pertes en septembre 1916). La 3e ligne allemande est prise d'assaut le 25 septembre, alors même que la 4e ligne allemande est opérationnelle en attendant deux autres lignes déjà en cours de réalisation. Les Alliés butent sur la prise de la 4e ligne à sept reprises entre le 7 octobre et fin novembre.

Les intempéries de l'automne suspendent alors leurs opérations. La bataille cesse fin novembre, après que les assauts alliés se sont brisés sur la série de murailles adverses. Ces opérations se caractérisent par des pertes humaines sans précédent, à l'échelle de celles de Verdun. Tous belligérants confondus, on compte 1 200 000 morts, blessés et disparus dont 500 000 Britanniques, 200 000 Français et 500 000 Allemands. Ces pertes sont rapportées à l'intense rotation des unités car 1,5 million d'Allemands, 2,5 millions de Britanniques et Français se sont succédé en cinq mois dans la Somme.
Sihk du Penjab
Sihk du Penjab. Source : MINDEF/SGA/DMPA
L'intensité du feu confère une supériorité écrasante à la défensive sur l'offensive. Mais surtout, elle empêche le mouvement et neutralise la bataille. L'emploi massif de l'artillerie et des mitrailleuses limite la mobilité des unités. Il conditionne les données tactiques des assauts comme des défenses statiques, reconstruites sur des lignes allemandes nouvelles. La guerre de matériel démontre la nécessité de la mobilisation industrielle, leçon tirée dès novembre par Hindenburg et Ludendorf au Grand quartier général allemand. La violence des destructions d'artillerie sur le terrain est le propre obstacle du déplacement de l'artillerie vers l'avant pour soutenir toute percée en profondeur de l'infanterie, ainsi que le démontrent les opérations de la première quinzaine de juillet. La percée en profondeur et le retour au mouvement interdits, "la bataille meurt de sa propre violence" selon l'expression de S. Audoin-Rouzeau et G. Krumeich. Si les préparations d'artillerie et les tirs de mortiers ébranlent les positions, ils ne détruisent totalement ni les positions enterrées ni les réseaux de fils de fer barbelés, pas plus que les explosions de mines comme à La Boisselle, près de Pozières, dans le secteur central, comme le démontre tragiquement l'assaut britannique initial du 1er juillet. Pour les armées anglaises, ce fut un carnage. Sur 320 000 soldats engagés, l'assaut est soldé en un jour par 60 000 pertes dont 20 000 morts, contre 6 000 aux Allemands.
L'étendue du désastre ne fut pas tout de suite connue car l'état-major et la presse alliée cédaient encore à l'optimisme. 
La Somme comme la bataille de Verdun donne lieu en 1916 à une censure et à une propagande redoublées, en réalité à un encadrement délibéré des opinions publiques. L'image cinématographique et photographique est l'oeuvre d'une propagande officielle massive, tant côté allié qu'allemand, pour satisfaire l'attente avide d'informations à l'arrière du front. Les opinions publiques, anglaise et allemande, surinvestissent rapidement la représentation nationale de cette "bataille". 
Soldats écossais en embuscade, front de l'Aisne
Soldats écossais en embuscade, front de l'Aisne.
Source : Historial de la Grande Guerre
La Somme est donc une formidable bataille de l'image, qui voit le commandement anglais établir une couverture médiatique inédite des opérations. Installant des journalistes à proximité de la première ligne, l'état-major anglais veut offrir une image officielle des combats, largement truquée aux dires de Beach Thomas qui couvre l'événement pour le Daily Mail. Des centaines de photographies officielles sont envoyées à l'arrière chaque mois. Et le 21 août 1916 sort le film La bataille de la Somme que 20 millions d'Anglais voient dans les salles de cinéma en trois mois. L'attente d'une information réaliste, ou pensée comme telle à l'arrière, justifie que l'on parle d'un tournant de la propagande de guerre par l'image au XXe siècle. Et cette donnée n'aurait pas d'importance si la bataille de la Somme n'avait opposé entre elles une vingtaine de nations, issues des empires, ainsi qu'en témoigne l'étonnante profusion de monuments commémoratifs, de cimetières militaires, de lieux de combat encore conservés aujourd'hui sur le sol picard, à l'instar de Thiepval pour les Anglais ou du secteur de tranchées de Beaumont Hamel.
Affiche
Affiche. Source : Historial de la Grande Guerre
Il y a pourtant des expériences de guerre très variées dans les regards croisés que jettent les différents contingents français, britanniques et allemands engagés sur la Somme. Guerre de défense pour les Anglais, la bataille de la Somme compose une part de l'identité nationale des dominions de l'empire britannique, à l'instar des Australiens, des Néo-Zélandais, des Africains du Sud ou, à moindre degré, des Canadiens. Ces peuples aspirent surtout et bientôt à l'indépendance comme le prix de leur participation à une guerre également vécue comme impériale. La Somme a consolidé le patriotisme anglais.
Engagés volontaires, les "copains" partis faire la guerre dans le corps expéditionnaire viennent de la même ville, du même village anglais : plus de 5 000 Londoniens furent blessés et tués, 3 500 originaires de Manchester, et beaucoup issus des pays miniers, au point que les sacrifices de la Somme ont remobilisé et radicalisé l'opinion anglaise, décidée à faire la guerre à outrance après l'été 1916. Guerre avancée de défense du territoire national par un surinvestissement patriotique du côté allemand, la "garde sur la Somme" se substitue dans les esprits à la traditionnelle "Garde sur le Rhin" (Wacht am Rhein). La conscience allemande a cherché à contrecarrer l'image de barbarie des troupes allemandes fabriquée par la propagande alliée rappelant les atrocités allemandes commises contre les populations civiles lors de l'invasion de 1914. Elle s'est ainsi emparée des exemples de destruction anglaise des villages français pour retourner l'accusation devant l'opinion allemande et défendre ses combattants. Le soldat allemand est ainsi légitimé par sa défense du sol national sur une ligne avancée, certes en territoire ennemi, mais chargée de signification en termes de défense nationale, avant que la littérature de guerre des années 1920 ne nourrisse le mythe collectif du Frontkamerad, né dans la Somme en 1916. Paradoxalement, l'investissement patriotique français, consenti à Verdun depuis le printemps, place en léger retrait de la mémoire nationale ces combats de la Somme dès 1916. Il joue ultérieurement, au printemps 1917 et lors de l'offensive allemande de mars 1918 dans la Somme, dans une représentation défensive du sol, des villages, de la patrie. Il n'a pas la même charge mémorielle que celle que lui accordent les écrivains anglais et allemands, à l'image du poète Ted Hughes ou d'Ernst Jünger dans Orages d'acier. La Somme incarne donc une sorte de "Verdun" pour les belligérants autres que les Français. Avec le front picard, elle a participé à rendre concret le sens de la guerre à une génération de soldats et de civils qui l'avaient vécue. La Somme n'est pas seulement un choc militaire, elle est en 1916 un choc culturel de la Grande Guerre. Elle est restée un lieu de mémoire national pour de nombreux peuples au XXe siècle.
Source : Olivier Forcade, Université de Picardie ; Stéphane Audoin-Rouzeau, Jean-Jacques Becker (dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre, Bayard, 2004, 1 343 p. ; Anne Duménil, Philippe Nivet (dir.), Picardie, terre de frontière, Amiens, Encrage, 1998, 220 p. ; John Keegan, Anatomie de la bataille.
Sources complémentaires : Azincourt 1415. Waterloo 1815, La Somme 1916, Paris, Laffont, 1993. Revue "Les Chemins de la Mémoire n° 162" - juin 2006 pour MINDEF/SGA/DMPA



BONNE SEMAINE

 27/07/2010
A tous les visiteurs de mon blog je souhaite une très bonne semaine




J'adore les coquelicots


A Péronne (80), tandis que je traversais la ville.. 
je décide de faire une très brève pause pour vous faire  quelques photos
de cet imposant château médiéval .










Canon C/72
Tube saboté de 
canon allemand
de 150mm de 1872
Construit par Krupp ou
Rheinmetall.
Retrouvé à Péronne
en 2004 dans le ruisseau
de la Tortille.








HISTORIQUE DU CHATEAU DE PERONNE

Pour protéger Péronne des Normands qui ont en 884 incendié
 le 1er château, le comte Herbert de Vermandois fit construire des fortifications à cet emplacement et une tour de donjon, détruite plus tard. Les 4 tours actuelles datent de la fin du XII ème siècle et furent érigées par Philippe Auguste.

 
Les Rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV ont modernisé la forteresse au fur et à mesure des progrès de l'artillerie.
Pendant la bataille de la Somme en 1916 le château fut gravement endommagé comme l'ensemble de la ville.
Enfin la municipalité de Péronne l'a cédé au département de la Somme pour l'installation de L'HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE
Ouvert au publique depuis août 1992









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