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Espace pour partage de passions..... Cuisine et Nature
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De plus en plus de crèches et écoles affichent un label « écolo ». Construction du bâtiment, choix des matériaux, alimentation, tri des déchets, compostage : les enfants sont impliqués dès le plus jeune âge dans l'écologie.


 


Nos enfants nous montreront l’exemple. Depuis quelques années, fleurissent en France les crèches et les écoles « vertes ». Ces établissements font un choix qui s’inscrit dans le développement durable et nos enfants s’habituent ainsi dès le plus jeune âge à des gestes citoyens écologiques, au respect de l’environnement, à l’alimentation responsable.

Les initiatives sont souvent privées, menées par des associations ou des groupes de parents, comme pour les réseaux de crèches 123 Soleil et Babilou, mais de plus en plus de municipalités prennent le chemin de l’écologie. C’est le cas, par exemple, de la crèche Hérold à Paris, première crèche développement durable certifiée par le label HQE (Haute Qualité Environnementale) qui répond à une charte de 14 critères écologiques. Ou encore le lycée Kyoto à Poitiers, qui fonctionne à 100% à énergies propres. Mais en quoi exactement ces établissements sont-ils verts ?

Tout d’abord, dans la construction: on prête une attention particulière à l’isolation du bâtiment, pour éviter la dispersion de chaleur et donc d’énergie. Ces bâtiments s’inscrivent dans la bioclimatique. Dans les crèches 123 Soleil : «nous cherchons à tirer le meilleur parti de l’énergie solaire avec des grandes baies vitrées exposées au sud » explique Claire Dhaussi, responsable de la communication. Ainsi les pièces de vie sont au sud, et les dortoirs au nord.

Le lycée Kyoto à Poitiers, qui fonctionne entièrement sans énergies fossiles, est couvert de panneaux photovoltaïques sur une surface de 16 500 m², qui le rendent presque complètement autonome en termes de chauffage et éclairage. À l’intérieur de ces bâtiments, on utilise de préférence le bois, pour ses propriétés non polluantes et renouvelables. Chez 123 Soleil, les sols sont en linoleum, qui ne contient pas de formaldéhyde. Ce critère répond à une étude sur la qualité de l’air, démarrée en 2009 par l’Association Santé Environnement France (ASEF), qui avait révélé une présence assez préoccupante dans l’air des crèches des trois éléments nocifs : le benzène, le formaldéhyde et les phtalates. Enfin, les peintures ne contiennent pas de solvants et sont éco labélisées. Pour leurs dessins les enfants de la crèche Hérold fabriquent eux-mêmes leurs peintures végétales à partir des fruits et légumes.

Les gestes du quotidien

Une fois le bâtiment normalisé,  la vie quotidienne s’organise avec des gestes écologiques à adopter. À commencer par le choix des produits d’entretien : « Nous utilisons des produits de nettoyage écologiques, comme le vinaigre blanc» explique Nathalie Ayez, la directrice de la crèche de Marquette-les-Lille. Elle admet néanmoins devoir utiliser encore des produits classiques, car plus efficaces pour désinfecter. Autrement, la savon noir est un très bon nettoyant pour les sols ainsi que pour les lessives.

Les objets destinés aux enfants sont aussi bien choisis, quand cela est possible : des jouets de préférence en bois, vissés et non pas collés, des bavoirs en coton biologique, ou encore, des biberons rigoureusement sans bisphénol A. À la crèche municipale de Honfleur, les couches sont lavables, tandis que la crèche Hérold consomme des couches biodégradables.

L’alimentation est biologique. Le réseau 123 Soleil, par exemple, fait appel à Croque la Vie, un distributeur de produits 100% bio. Cela permet de ne cuisiner que des produits garantis de saison. « Ce n’est pas facile, car les enfants découvrent des aliments qu’ils n’ont pas forcement l’habitude de manger comme certains légumes de saison. Sans leur imposer, on leur apprend au moins à  gouter » raconte Nathalie Ayez. Mais elle avoue que ce n’est pas toujours possible de faire du 100% bio : par exemple, pour avoir de la viande rouge biologique, il faudrait acheter de grosses quantités, et avec de petits enfants ce n’est pas possible.
 
L’écologie fait partie également du quotidien des enfants et de leur éducation. Et cela passe par la pédagogie : « Nous organisons une sortie par semaine dans un des jardins bio de la Mairie » explique Pauline Bihel directrice de la crèche municipale d’Honfleur « Les petits peuvent ainsi cueillir directement les légumes qu’ils mangeront. Ils adorent ! ».

La crèche Hérold dans le 19e arrondissement de Paris multiplie les initiatives dans ce sens : « Nous avons un atelier de compostage, pour recueillir les épluchures ou les feuilles mortes du jardin et les mettre dans de grands bacs, ensuite nous utilisons le compost durant l’atelier de jardinage » raconte Hervé Bessonnier, directeur de la crèche, « et en 2012 nous allons mettre en place un jardin intergénérationnel avec la maison de retraite mitoyenne à la crèche ». Jeux didactiques autour des animaux, de la préservation de la nature ou encore tri des déchets et création de potagers : c’est aussi de cette façon que se forment les consciences écologiques des futurs adultes responsables.

Qui dit bio dit plus cher ?

Pas forcément. Tout d’abord, les prix d’inscription suivent le barème des crèches normales. Ces établissements reçoivent les financements de la CAF et dépendent du budget de la Mairie. Mais le choix écologique peut aussi se révéler utile : «L’utilisation de certains produits comme par exemple les couches lavables ou le savon noir nous permet de faire des économies ! » explique Pauline Bihel, directrice de la crèche municipale de Honfleur. Au lycée Kyoto de Poitiers « la consommation est de 5 kWh/m3/an, soit 12 fois moins de chauffage et 32 fois moins d'électricité qu'un lycée conforme aux normes thermiques de 2004 » cite le site du lycée. Consommer vert c’est aussi consommer mieux.

Des crèches labélisées Ecolo

Si de plus en plus d’établissements jouent donc la carte de l’écologie, c’est aussi grâce à des initiatives associatives, comme celles de Atelier Méditerranéen Environnement, créée à Marseille en 2006. Cette association offre aux lieux de la petite et moyenne enfance un service d’audits de leur impact environnemental, suivis d’un accompagnement au changement, qui passe par des ateliers, ou de vraies formations. L’objectif est celui d’obtenir le label Ecolo crèche®. Pour le moment, 39 crèches dans toute la France ont obtenu le label, mais très nombreux sont les chantiers en cours.

Parfois, ces changements sont tout simplement le fruit de l’effort personnel de l’équipe professionnelle : « Nous comptons sur le bon sens et la conscience de nos salariés» explique Claire Dhaussi, du réseau 123 Soleil, « à chaque nouvelle crèche qu’on crée, on s’améliore ! ».

Source:  Bio à la Une
Article de: Federica Quaglia




La cuisine au plancton

 21/01/2012
A la base de la chaîne alimentaire naturelle, le plancton végétal occupe une position fondamentale dans l’équilibre écologique des océans et des rivières de la planète.
 
Source:CEDIDELP

Sans plancton végétal, il n’y aurait pas de poissons, de crustacés ni de mollusques à pêcher ! C’est ce même plancton qui produit chaque jour près des 2/3 de l’oxygène atmosphérique. Pierre Mollo, spécialiste du plancton, s’intéresse dans ce film à trois espèces de plancton végétal bien particulières : la spiruline, la chlorelle et l’odontelle. Ces algues planctoniques microscopiques, comestibles et cultivables, présentent des qualités nutritionnelles de premier ordre en tant que compléments alimentaires : protéines, vitamines, oligoéléments, acides gras oméga 3... Marc Foucher, chef de cuisine et Premier Ouvrier de France 2004, tente, en compagnie de Pierre Mollo, d’utiliser ces trois planctons exceptionnels directement comme aliments dans nos menus quotidiens. L’opération est un succès de saveurs et de couleurs. Comme le dit le Dr. Bernard Schmitt, médecin nutritionniste et caution scientifique de l’expérience : « non seulement c’est possible, mais en plus c’est bon, et en plus c’est sain ». En ouvrant des perspectives alimentaires particulièrement intéressantes, le plancton végétal pourrait bien représenter dans l’avenir un enjeu de taille en alimentation humaine, dans les pays du nord comme ceux du sud.


La pauvreté urbaine

 21/01/2012

Le spectre de la pauvreté urbaine,genéré par une crise croissante avale dans sa spirale les couches médianes de notre société inadaptée a ce problème.
Solutions,Mr le president?


 

Source:
chapitre réalisé à partir du livre de Serge Paugam, Les formes élémentaires de la pauvreté, Paris, PUF,
coll. « Le lien social », 2005.



la pauvreté disqualifiante traduit une configuration sociale où ceux que l’on appelle les
« pauvres » sont de plus en plus nombreux et refoulés, pour la plupart, hors de la sphère
productive. Leurs difficultés risquent de ce fait de s’accroître, ainsi que leur dépendance à
l’égard des services de l’action sociale. Cette forme élémentaire de la pauvreté se distingue
nettement de la pauvreté marginale et de la pauvreté intégrée. Elle ne renvoie pas à un état de
misère stabilisée, mais à un processus qui peut toucher des franges de la population jusqu’à
lors parfaitement intégrées au marché de l’emploi. Ce processus concerne des personnes
confrontées à des situations de précarité de plus en plus lourdes tant dans le domaine du
revenu, des conditions de logement et de santé, que dans celui de la participation à la vie
sociale. Ce phénomène n’affecte pas que ces franges nouvellement précarisées de la
population. Il affecte l’ensemble de la société tant l’insécurité génère une angoisse collective.
La pauvreté disqualifiante a une probabilité plus élevée de se développer dans les sociétés
« postindustrielles », notamment dans celles qui sont confrontées à une forte augmentation du
chômage et des statuts précaires sur le marché du travail.
Les enquêtes européennes ont permis de constater que la représentation sociale de la pauvreté
comme une chute est actuellement très répandue. L’image dominante du pauvre est donc celle
de la victime d’une déchéance sociale à la suite d’une ou de plusieurs sévères ruptures.
Après la période des « trente glorieuses » au cours de laquelle les classes populaires ont cru pouvoir
échapper à ce destin de pauvres qui avait été celui des générations antérieures, le chômage de
masse et de longue durée a fait vaciller la société salariale à partir de la fin des années 1970.
Le sentiment d’insécurité sociale s’est alors solidement ancré dans la conscience collective à
tel point que plus de la moitié de la population française craint désormais d’être touchée par
l’exclusion. Ce malaise a été renforcé par l’apparition au cours de la même période de
nouvelles formes de disqualification spatiale. S’il faut se méfier de l’utilisation à des fins
médiatiques de l’image du ghetto, souvent importée des Etats-Unis et plaquée sans nuance sur
une réalité française et européenne pourtant très différente, de nombreuses zones urbaines
« sensibles » ont été identifiés par les pouvoirs publics dans les agglomérations. Ces zones
concentrent une population touchée par la crise de l’emploi. Elles se vident progressivement
de leur classe moyenne et se disqualifient rapidement. Les rapports sociaux y sont souvent
tendus et les symptômes de dépression particulièrement courants. Ainsi la crise du tissu social
urbain recoupe la crise du marché de l’emploi et contribue à accroître les inégalités
économiques et sociales.
Les données issues des enquêtes européennes confirment que la pauvreté correspond
véritablement à un processus de cumul de handicaps. Le risque que le chômage s’accompagne
de pauvreté économique et d’isolement social n’est pas une invention. Il est bien réel. Mais ce
risque varie d’un pays à l’autre. Il reste faible à la fois au Danemark et dans les pays du Sud.
Il est fort, en revanche, au Royaume Uni, en France et en Allemagne, c’est-à-dire dans les
nations les plus industrialisées d’Europe, celles qui ont connu des restructurations d’envergure
et des pertes d’emplois considérables.
Le cas de l’Allemagne est paradoxal. Si l’on se réfère au discours dominant sur la pauvreté et
aux pratiques des institutions d’action sociale, on serait tenté de rapprocher ce pays de la
pauvreté marginale tant les enquêtes soulignent une forte résistance collective à la
reconnaissance officielle de la pauvreté et une tendance à l’individualisation des aides et à la
stigmatisation des pauvres. Mais si l’on se réfère aux expériences vécues de la pauvreté, le
risque de disqualification sociale est loin d’être négligeable dans ce pays et les cumuls de
handicaps pour une frange nombreuse de la population le rapprochent davantage de la France
et de la Grande-Bretagne que des Pays Scandinaves. Ce processus s’est sans doute aggravé
depuis la réunification. Les Allemands de l’Ouest sont nombreux aujourd’hui à se plaindre
des impôts qu’ils ont à payer pour subvenir aux besoins des Allemands de l’Est. Toujours estil
que la situation de l’Allemagne est pour ainsi dire intermédiaire entre la pauvreté marginale
et la pauvreté disqualifiante. Il faut peut-être l’interpréter comme l’expression d’une
évolution en cours.
Enfin, dans ces pays qui se rapprochent le plus de la pauvreté disqualifiante, il faut souligner
un recherche constante de nouvelles solutions dans le domaine de la protection et de
l’intervention sociales. C’est pourquoi, on a pu assister ces dernières années à une
multiplication des cibles et des acteurs, ce qui a contribué à gonfler le nombre des personnes
susceptibles d’être prises en charge d’une manière ou d’une autre par les services de l’action
sociale. Les solutions d’insertion et d’accompagnement social se sont répandues dans tous les
pays, mais les résultats de ces programmes restent globalement insuffisants pour espérer
réduire de façon sensible le problème du chômage et de la pauvreté. Pour l’ensemble de ces
raisons, ce rapport social à la pauvreté renvoie à un processus en cours dont on n’a pas fini
d’analyser les effets. Il est susceptible de se répandre dans d’autres pays.
Si cette typologie est vérifiée empiriquement, il faut tout d’abord en conclure que la pauvreté
n’est pas universelle. Elle prend des formes différentes selon les sociétés, selon leur histoire et
leur développement. A revenu égal, être pauvre dans le Mezzogiorno n’a pas le même sens
qu’être pauvre dans la région parisienne. Etre pauvre dans le Nord de la France dans les
années 1960 n’avait pas non plus le même sens qu’être pauvre aujourd’hui dans la même
région. Le groupe des pauvres peut évidemment être défini en tant que tel à partir d’une
mesure objective qui peut paraître unanimement acceptable et s’imposer à tous comme un
étalon universel, mais que signifie cette mesure si l’on n’interroge pas en même temps les
représentations sociales et les expériences vécues de la pauvreté ? Prendre en compte la
diversité est une avancée et cette typologie est un moyen pour y parvenir. Il ne faudrait
toutefois pas en conclure que les formes que peut prendre la pauvreté dans les sociétés
modernes sont infinies.
Ces formes de la pauvreté sont élémentaires tout d’abord parce qu’elles ont été élaborées sur
la base d’un raisonnement idéal-typique qui se borne à ne retenir que les traits principaux
d’un phénomène et à en justifier la sélection à partir d’un faisceau d’hypothèses imbriquées,
le plus souvent puisées dans la connaissance historique des sociétés contemporaines. Ces
formes sont élémentaires parce qu’elles renvoient également à des configurations sociales
précises dont la matrice constitutive a pu être vérifiée par les enquêtes empiriques. Enfin, si
ces formes sont élémentaires, c’est parce que chacune d’entre elles représente un type de
relation d’interdépendance suffisamment stable pour se maintenir durablement et s’imposer
comme une unité sui generis distincte des éléments individuels qui le caractérisent.
Autrement dit, chaque forme élémentaire de la pauvreté correspond à un état d’équilibre
relativement cristallisé des relations entre des individus inégaux (des pauvres et des non
pauvres) à l’intérieur d’un système social formant un tout.




La police les séquestre trois jours et les renvoie au Kenya.
Jusqu’où peut aller la sécurité nationale?
 discrimination raciale?

Deux producteurs kenyans, Ambrose Kakuko et Grace Kapserum,
ont été arrêtés vendredi 16 décembre à l’aube à l’aéroport Charles de 
Gaulle de Paris par la police aux frontières puis détenus dans un 
centre pour immigrés jusqu’au dimanche 18 dans l’après-midi et 
finalement renvoyés dans leur pays. Les deux membres de la
 
Sentinelle Slow Food du yaourt des Pokot à la cendreétaient en 
correspondance à Paris entre Nairobi, au Kenya, et Bilbao, en 
Espagne. Ils étaient en possession de passeports, de visas en règle 
et de documents qui attestaient qu’ils avaient été invités par la Ville 
de Bilbao et par Slow Food International et que les dépenses relatives 
à leur voyage et à leur séjour étaient entièrement prises en compte.

MM. Kakuko et Kapserum auraient dû prendre part à AlGusto, une 
manifestation gastronomique qui représentait l’un des quatre 
événements prévus dans le cadre du projet 
4Cities4Dev, financé par
l’Union européenne. La Ville de Bilbao est en effet l’un des partenaires 
du projet aux côtés de la Ville de Turin en qualité de partenaire 
principal, de Slow Food ainsi que des villes de Tours (France) et 
Riga (Lettonie).

Les quatre villes, en adoptant les communautés de la nourriture 
d’Afrique transsaharienne par le biais d’organismes consacrés à la 
coopération, sensibilisent les citoyens européens sur la 
consommation responsable et sur les conséquences de leur 
comportement alimentaire.

« Il est honteux que deux personnes engagées activement dans leur 
pays, qui jouent un rôle direct de sauvegarde de la biodiversité et des 
traditions alimentaires locales, soient arbitrairement arrêtées et, 
de fait, séquestrées. Grace Kapserum quittait son pays pour
la première fois de sa vie, et tous deux étaient enthousiastes à 
l’idée de participer à une manifestation consacrée au partage 
d’expériences et à l’échange de cultures. Au lieu de ça, ils ont été 
brutalement confrontés à la fermeture d’esprit, à l’intolérance et
aux préjugés. »
a déclaré 
Carlo Petrini, président international de Slow Food.

« Il est également paradoxal que l’Union européenne voie réduits 
à néant des efforts et des ressources destinés à renforcer la 
coopération internationale à cause de l’attitude intransigeante de
fonctionnaires, dont le zèle dans l’application des lois risque de 
s’apparenter à une véritable discrimination raciale. »

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA SENTINELLE 
SLOW FOOD DU YAOURT DES POKOT A LA CENDRE
 ET SOUTENIR LE PROJET, VOUS POUVEZ:

DECOUVRIR LA SENTINELLE
VISIONNER UNE VIDEO DEDIEE A CE PROJET

www.slowfood.fr
www.terramadre.org

www.4cities4dev.eu
 

 

Contact presse: 
Lucia Penazzi, lucia@slowfood.fr






Citation: « J’ai découvert les Antilles aux environs de 1927, 1928……….

L’exotisme le plus chatoyant, la brûlerie sentimentale des punch, l’inflation imaginative réunissant la flibuste aux cargaisons de rapines, la route du rhum, les belles esclaves peu farouches, la danse…Elle était vraiment divine, la biguine, dans le froufrou des robes bariolées des doudous, dans l’éblouissement des madras…..

Je suis de ceux pour qui toute découverte humaine passe par l’appétit.»

Robert J. Courtine

 


 

 

 


 

Créole? Créole, à l’origine ce mot qualifiait seulement les natifs des Iles de souche purement européenne. Autrefois, les colons européens, propriétaires de plantation et de rhumeries, se mariaient exclusivement entre eux. Le métissage n’était pas de bon ton. Par glissement sémantique, il désigne également aujourd’hui la population métissée voire tous les natifs des Iles.

Métissée, la cuisine l’est aussi!

Ses origines sont fortement liées à l’histoire.

On peut différencier quatre origines: l’aborigène, l’européenne, l’africaine puis l’asiatique représentée exclusivement par l’Inde et un peu la Chine.

 

Lorsque Christophe Colomb découvrit les Antilles en 1492, elles étaient peuplées par une population amérindienne: les tribus Arawaks et Caraïbes.

Ils cultivaient des patates douces, de l’arrow-root et du manioc dont ils tiraient une farine rudimentaire pour en faire du pain. Ils s’adonnaient à la chasse, la pêche et la cueillette de goyave, de noix de cajou, d’ananas…. Le climat tropical et les fertiles terres volcaniques créent d’excellentes conditions pour le développement d’une végétation riche et luxuriante.

 

Les Européens introduisent l’arbre à pain, l’orange, le citron, le café et plus tard la canne à sucre.

 

Entre 1518 et 1865 une quinzaine de millions d’Africains furent déplacésvers les Amériques dont près de cinq aux Antilles. De l’Afrique, ils amenèrent non seulement des plantes comestibles, comme le taro, le gombo, le calalou et bien d’autres, mais aussi des recettes dont certaines constituent encore la base de la cuisine antillaise. La coutume de faire mariner viandes et poissons avec force épices provient du continent noir. N’oublions pas les multiples espèces de piment sans qui cette cuisine perdrait l’un de ses arômes principaux.

 

En 1850, grâce à Schoelcher, l’esclavage fut aboli, au grand dam des propriétaires de plantation de canne à sucre. Pour pallier la disparition de cette main-d’œuvre corvéable à merci, on fit venir de Chine et surtout de l’Inde de nombreux ouvriers. Ceux-ci amenèrent le curry, cari ou colombo et le riz, qui sont des incontournables de la cuisine des Iles.

 

C’set donc cette conjonction d’influences européennes, africaines et orientales qui confère à la cuisine antillaise son caractère particulier. Elle varie bien entendu d’une île à l’autre mais avec plus de similitudes que de différences.

Il me semble important de signaler que cette cuisine est en perpétuelle évolution et ce grâce au tourisme. Elle reste avant tout créative.




Pour 4 personnes.

4 fois 3 abaisses de feuilletage (de 8 cm de diamètre).

4 fois 3 tranches de pomme entière moyennement fines.

4 pruneaux infusés au thé.

4 fois 2 escalopettes de foie gras de 25 grs chacune.

 

Cuire les pruneaux en infusion de thé.

Dénerver le lobe de foie gras traditionnellement.

Assaisonner et rouler dans un film bien serrer en forme de cylindre.

Réserver jusqu’au lendemain.

 

Le lendemain… trancher le foie gras en fines escalopettes.

Cuire le abaisses de feuilletage a l’écrasé.

Poêler les tranches de pommes.

Poêler les escalopes de foie gras.

 

Monter les mille feuilles.

Feuilletage+pomme+foie gras.

Puis feuilletage+pomme+foie gras.

Puis feuilletage+pomme+pruneau.

 

Passer 2 mns au four.

Servir tiède avec mesclun du moment et jus de pruneau réduit .

Et éclats de thé caramélisés.
 

                               

 




Les viandes

 21/12/2011
Un cour,des recettes....

Les viandes, les cuissons …..

D’une façon général , les individus soucieux de l’alimentation équilibrée , de la santé par la nutrition , du combat des petits et des grands maux causées par les maladies vont vite accusés , renforcés par des idées reçues , des régimes et des conseils ,évités , annulés ou refoulés la VIANDE , pourquoi ???

Origine animale, souvent accompagnée de sauces plus ou moins réussis, et de féculents, précédée d’un ou deux plats, elle vient en trop dans un repas équilibré.

Source de souvenirs enfantins, peu agréable, Mange ta viande…

Et voila, la réputation est faite …..Faux, archifaux …

Le mal est dans la préparation ? la matière grasse employée , la cuisson souvent trop forte donnant l’acroléine , les accompagnement trop lourd , mal choisi , trop enrichi et l’équilibre du menu a cela ajoutons la touche du cuisinier ou de la cuisinière , la présentation et l’essentiel la qualité de votre viande

 

Poulet en croûte de sel : 4 pers

1 poulet de ferme 1kg 2

2 kg de sel de Guérande

2/3 blancs d’œufs

Herbes aromatiques

Feuille de cuisson

Plat en terre

Cuisson / 1 h a four 180 / 190

Accompagnement : légumes a jus (type cocotte de saison)

 

Brochette de blanc de volaille, vapeur de romarin :

1 blanc de 150 gr par pers

Branches de romarin frais

Tomate, courgettes

1 cuit vapeur

Accompagnement : fromage blanc 0 % aux herbes (vinaigre de fruits, huile d’olive, sel, poivre, herbes)

Rizotto de blé aux fruits secs

 

 

Carpaccio de filet de bœuf, poivre de chéchouan, herbes aromatiques et fleur de sel

120 de filet de bœuf émincé

Fleur de sel

Poivre de chéchouan

Huile d’olive

Vinaigre parfumé

Herbes tendres

1 feuille de cuisson ou film

1 rouleau ou bouteille

Accompagnement : polenta et salade d’herbes

 

Le coin du cochon : si critiqué …

Potée d’été, tagliatelle de blé noir croustillante et marmelade de melon

Pour 4 pers

4 saucisses, 200 gr de poitrine, 1 pied de cochon, 100 gr de jambon fumé

Garniture aromatique

200 gr de marmelade de melon

4 galettes

Quelques pois cassés

Une cocotte

 

Si possible : le wok : cuisson éclair




Mini crumble...

 21/12/2011
Pomme framboise....
Récipien végétal...



chutney de mangue

 21/12/2011
une envie de donner une recette que je sers avec mon foie gras et sa brioche

2 mangues de 300gr mures

1 dl de vinaigre blanc

125 gr de sucre semoule

24 baies de piment jamaique

1 piment oiseau

1 baton de cannelle

3 clous de girofle

25 gr de gingembre frais

1 citron vert

mangue en cubes+citron en salpicon+gingembre en salpicon+piment oiseau fendu+piment de jamaique écrasés+cannelle entière+clou de girofle+vinaigre+sucre

a feux moyen pendant 25 mns

refroidir

conservation en bocal fermé au refrigérateur




Fumé chez nous...

 21/12/2011
En prenant le temps...



Cake aux olives

 21/12/2011
Rangés ,prét a manger....



à cheval entre le pain de mie et la traditionnel brioche ,

pour accompagner un foie gras , des oeufs brouillés etc...

pour une brioche , 16 belles tranches.

500 gr de farine

15 gr de levure de boulangerie

15 gr de sel

1/8 de lait

35 gr de sucre

150 gr de beurre

4 oeufs

1 poigné de raisins secs

 

diluer la levure avec le lait tiède

mettre la farine dans un bassin , ajouter sucre et sel

faire un puit , casser les oeufs et ajouter le levain ( mélange levure et lait )

bien malaxer l'ensemble jusqu'a obtenir une pate lisse

incorporer le beurre ramolli et les raisins secs

retravailler et donner du corps à votre pate

bouler et mettre en forme dans une terrine rectangulaire chemisée

faire pousser 2 bonnes heures en ambiance tiède ( cuisine ) 

 cuire a four chaud 180° +- 25 mns

repère de cuisson , le dessous et les cotés bien colorés

24 heures après , se tranche convenablement et se toaste




mes blinis

 21/12/2011

pour accompagner le saumon que je fume , bien sur ...

mais aussi pour un millefeuille épinards et haddock , par exemple

 

pour 30 petites blinis

150 gr de blé noir

100 gr de froment

10 gr de levure de boulangerie

3 jaunes d'oeufs

200gr de lait

1 cuillère a soupe d'huile d'olive

200 gr de crème liquide

5 blancs d'oeufs

farine+levain+jaunes+lait+huile+blancs serrés+crème montée

repos avant utilisation 1 heure

                                                                        photo : blé noir en fleur...

 




une sauce froide et light que j'ai tellement fais dégusté , il ne faut pas que j'oublie de donner la recette...

pour accompagner tant de choses....

sur des pommes de terre chaudes , avec un poisson fumé, sur une brochette de volaille...elle fait merveille sur les buffets.....

les proportions sont suivant vos affinitées avec les herbes et l'épicé.....

pour un groupe , il faut etre modéré

un bon fromage blanc de ferme 500gr

+2 échalottes ciselées fin a la main

+persil haché , du plat

ciboulette,

1 feuille de hache ou celeri

estragon frais

pinprenelle

hisope ,

marjolaine

la liste des herbes n'est exaustive , ce que vous pouvez avoir sans mettre n'importe quoi ( herbes tendres )

huile d'olive 1 cuillère

vinaigre de fruit ( framboise , cidre )

paprika 1 pointe de couteau

sel et poivre

préparer 24 heures avant de consommer

vous pouvez la garder au frais +- 5 jours grace a l'acidité du vinaigre




au sucre roux et fleur de romarin....

 

 

 

100gr de semoule de millet

½ l de lait de vache ou de soja

2 œuf

50gr de sucre pour cuisson+ 50 gr pour finition

1 branche de romarin + fleurs

 

faire bouillir le lait avec le sucre.

Infuser 2 mns la branche de romarin

Cuire le millet dans le lait en spatulant de tant en tant

Tiédir la préparation elle doit rester onctueuse

( si trop cuite, rajouter un petit verre de lait )

ajouter les deux œufs brouillés au fouet

mouler en tartelette antiadhésif

parsemer de sucre roux

passer 8 mns a four chaud

au moment de servir , parsemer les fleurs de romarin




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