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Stevia....

 26/01/2011
l'herbe a sucre.....
 

la stévia rebaudiana, un petit arbuste originaire d’Amérique du Sud qui mesure une cinquantaine de centimètres et ressemble un peu à un plant de menthe. A l’état sauvage, elle pousse dans un climat tropical, sur les hauts-plateaux du massif montagneux dans le Nord-Est du Paraguay. Depuis des siècles, les indiens Guaranis se servent de la stévia pour sucrer leurs boissons. Une feuille dans une tasse de thé ou de café suffit, d’où son surnom d’herbe sucrée.
Au fil des décennies, la culture de la stévia s’est étendue à toute l’Amérique du Sud, puis du Nord mais également en Asie : Japon, Corée, Malaisie, Thaïlande, le premier producteur mondial actuel étant la Chine ! Il faut dire que la stévia est couramment utilisée depuis près de quarante ans au Japon, trois ans aux Etats-Unis et deux ans en Suisse. Il était donc largement temps que la France rattrape son retard sur ses voisins.
Depuis son autorisation de mise sur le marché en janvier 2010, la stévia a envahi les rayons des supermarchés, jusqu’à devenir la nouvelle star des produits dits “allégés”. Et pour cause : produit naturel, la stévia a un pouvoir édulcorant 300 fois supérieur à celui du saccharose (sucre de canne ou de betterave), pour une valeur calorique nulle ! Et cerise sur le gâteau, elle ne provoque pas de caries. Des arguments de poids qui en font une alliée précieuse pour les petits comme pour les grands et le nouveau fer de lance des régimes diététiques. Il est intéressant de noter que la stévia est également autorisée aux personnes diabétiques pour mieux réguler leur glycémie.
Peut-on en mettre partout ? Oui, à condition d’acquérir de nouveaux réflexes en termes de dosage : sous forme liquide, par exemple pour cuisiner un gâteau, 3 à 5 gouttes équivalent à un morceau de sucre traditionnel. Et sous forme de poudre, une pincée suffit à sucrer un yaourt. Attention donc à ne pas avoir la main trop lourde !
Face à la multiplication des produits et conditionnements proposés, prenez garde à bien lire les étiquettes : certains d’entre eux, vendus au prix fort, ne contiennent en réalité qu’une très faible quantité de rebaudioside A, la molécule sucrante de la stévia.




 

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