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Blog créé le 24/09/2011

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Bienvenue sur mon blog !
blog de la gentillesse et de la bonne humeur, voulez vous m'aider à semer des graines de sucre dans ce monde qui a besoin de chaleur et d'amitié ?
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Vous vous souvenez de Lapinou (ici) et bien il a maintenant une fiancée... et plusieurs cousines !!! (normal chez les lapins...)...


les pauvres cousines ne sont pas encore habillées mais ça vient doucement...


bon ma fiancée n'aime pas trop les essayages à cause des épingles mais il faut bien n'est-ce pas ? ...


Ah voilà ! elle me plaît beaucoup !!! ...


et heu ce soir... nous dormons côte à côte !!! le paradis !!!...

ps : elle a dit à ses cousines que la couturière allait leur faire d'autres tenues... à suivre...



Tarte aux mûres

 03/08/2018
mardi nous sommes allés cueilir des mûres... 1kg 2... une partie au congélateur mais il faut aussi savourer le produit frais... alors une petite tarte aux mûres était la bienvenue !



buddléia blanc

 02/08/2018
On en voit souvent de couleur violette, en voici un exemplaire blanc bien joli...



une carte lumineuse

 02/08/2018
de Rochefort en Terre, très jolie ! merci Dely !




Après la visite du musée de la poupée et du jouet ancien (ici)
la visite de la distellerie de Wambrechies (ici)
nous nous sommes dirigés vers le parc de la Deûle à Houplin-Ancoisne à dix kilomètres au sud de Lille... pour visiter  le Jardin Mosaïc de la Culture...


"Au coeur du Parc de la Deûle, lauréat du Prix National du Paysage en 2006 et du Prix du Paysage du Conseil de l'Europe en 2009, se niche un jardin extraordinaire... Un jardin en forme d'invitation à rêver, et à s'ouvrir sur le monde. (Source : les espaces naturels de la Métropole Européenne de Lille)"


"MOSAÏC, dix jardins contemporains vous emmènent à la découverte de la diversité des habitants de la métropole lilloise. Fruit du talent des paysagistes Jacques SimonYves Hubert et Jean-Noël Capart, c'est un petit monde au sein duquel curiosités botaniques, oeuvres d'art et animaux domestiques rares cohabitent dans une parfaite harmonie. 

Régulièrement, MOSAÏC propose des concerts, des contes, de la danse, des ateliers d'initiation aux arts, des visites décalées etc. "



Etonnement en arrivant ... des nains ... partout des nains...  mais pourquoi ?
En 2004, Lille était capitale régionale de la culture et de nombreux défis avaient été lancés : la plus grande frite, la plus grande écharpe... et pour Mosaïc, le plus grand nombre de nains de jardin...

"Le record du monde du plus grand rassemblement de nains de jardin (2007)

En juillet 2007, le jardin Mosaïc, dans la métropole lilloise, avait lancé le défi de constituer le plus grand rassemblement de nains de jardin : plus de 800 gnomes avaient finalement répondu à l'appel. Mais ce record nordiste a été littéralement pulvérisé en 2011 par l'Anglaise Ann Atkins dont la propriété héberge une collection impressionnante de 2042 spécimens."



Cette année, lors de notre visite, il y en a plus de 2200 !!!! de tous les horizons, de toutes les formes et de toutes les couleurs !!!  une "Nainvasion" !!!


Certains sont personnifiés, comme ceux-ci...

au fil de la visite, nous aurons l'occasion d'en rencontrer bien d'autres...


"23 hectares Raconte les migrations des populations venues s’installer dans la région lilloise dans 10 jardins contemporains – des bois – un étang – de grandes plaines enherbées – œuvres d’art – animaux domestiques et curiosités botaniques"

Nous sommes ici en Afrique avec les constructions pour protéger de la chaleur et du vent, les rigoles qui amènent l'eau aux plantes...


Nous passons ainsi de pays en pays, de coutumes en coutumes, de manières de vivre en manières de vivre...

Les pays de Transylvanie, ont de jolis costumes ...


leur jardins sont limités par de petites barrières en osier. Les rubans que vous voyez flotter sont là pour faire un voeu... à l'origine pour de bonnes récoltes bien sûr mais aujourd'hui dans ce parc, ce sont les touristes qui attachent le ruban et formulent un voeu... ce que nous avons fait bien volontiers ! ...


de magnifiques oies blanches aux plumes frisées nous ont accueillis...

"L'oie du Danube, parfois appelée oie de Sébastopol, ou oie d'Astrakhan, est une race d'oie domestique descendant de l'oie cendrée. Elle a été exposée en Angleterre en 1860 sous le nom d'oie de Sébastopol, car c'est par ce port de la mer Noire que les soldats de la guerre de Crimée l'expédièrent en Europe de l'Ouest. Ensuite c'est le nom d'oie du Danube qui a prévalu, notamment à partir de son exposition en Irlande en 1863. Aujourd'hui, elle est élevée pour ses qualités ornementales.

L'oie du Danube est une oie généralement blanche de moyenne taille, reconnaissable par ses longues plumes frisées. Celles du cou sont douces et parfois grisâtres. Il existe des variétés plus récentes entièrement grises, ou fauve, ou à selle brune. Les plumes de la poitrine sont bouclées ou douces. Le jars pèse 6 à 7 kg, alors que l'oie pèse 5 à 6 kg. Les palmes et le bec sont orange, et les yeux, bleus. En moyenne, les femelles pondent de 25 à 35 œufs par an. L'oie du Danube ne vole pas bien, à cause du caractère frisé de ses plumes et de ses difficultés à prendre son envol."

Il paraît que ce sont les oies qui détachent les rubans la nuit... si le vôtre est choisi, votre voeu sera exaucé !!!



Nous partons cette fois pour la Grèce... la couleur bleue si caractéristique... les petites maisons blanchies à la chaux pour protéger de la chaleur...



les acanthes (en mauve à gauche) aux feuilles si particulières sont fleuries...


la végétation est luxuriante...


et nous serions bien restés sous cette jolie tonnelle !...


nous voici en Turquie, une petite pause sur ces poufs bien sympathiques pour écouter l'eau de la fontaine ?....


Notre voyage n'est pas fini... allons vers l'asie...


et ces rigoles en bambou très ingénieusement disposées pour l'écoulement de l'eau en étages...


le gong résonne bien souvent, c'est tellement tentant de le faire tinter !!!...


Ce qui n'effraie plus du tout Monsieur Coq et Madame la poule, dont les plumes n'ont rien à envier à son cher et tendre !...


C'est sur cette photo de passiflore que se termine ce premier volet... 
le second nous emmènera au pays des nains...



Notre gentille hôtesse nous a conté l'histoire des nains de jardin :

"Les nains de jardin apparaissent à la Renaissance : ils proviennent de l'image légendaire de pygmées travaillant dans les mines de métaux précieux de Cappadoce au xve siècle et auxquels les exploitants des mines inventent des statuettes en bois à leur effigie (bonnets rouges emplis de paille pour les protéger des éboulis, vêtements de couleur vive pour être repérables sous terre) jouant le rôle de gardiens protecteurs contre les forces maléfiques du monde souterrain."


Les plus anciens nains de jardin, conçus par Johann Bernhard Fischer von Erlach entre 1690 et 1695, sont des statuettes en marbre conservées au château Mirabell à Salzbourg.


"La production industrielle de nains de jardin en céramique est apparue en Allemagne (notamment à Gräfenroda en Thuringe) et en Suisse au xviiie siècle, puis s'est développée en Rhénanie, Alsace, Autriche, au Royaume-Uni en 1847 par Sir Charles Isham, lorsque celui-ci rapporte 21 personnages en terre cuite d'un voyage en Allemagne, et les dispose pour orner le jardin de sa maison dans le Northamptonshire. (Wikipédia)"


Nous les avons retrouvés au fil de la viste... comme ici, drôles de nains tout noirs !!! près de l'énorme araignée de paille...


Mais nous avons appris autre chose... c'est que nos joyeux nains ont beaucoup, beaucoup voyagé eux aussi !

et pour que leurs voyages soient utiles à tout le monde, ils ont décidé de reproduire avec des matériaux naturels, les monuments remarquables des pays dans lesquels ils sont allés !!!...  

La Pagode Tran Quoc...


chaque monument a droit au résumé très humoristique de Monsieur LENAIN...


Bien sûr, vous aurez reconnu l'Atomium ...


et la Tour de Pise ...


La basilique de la Sagrada Familia de Gaudi en Espagne...


et Tower Bridge de Londres...


merci à nos gentils compagnons pour ces beaux voyages !!!...


Il est temps de nous en retourner, la tête pleine de voyages, de contes et légendes...



Un arbre bien nez !

 22/07/2018
Lors de notre balade du dimanche matin... 


ce nez a attiré mon regard...



Situé dans une très grande jardinerie le restaurant les Compagnons des saisons nous attendait pour le déjeuner...

L'aumonière de chèvre au miel, pommes et graines de courge torréfiées nous a mis en appétit...




suivi d'une escalope de volaille, sauce champignons, un morceau de gratin dauphinois et en accompagnement une poélée de petits légumes croquants...


le repas s'est terminé par un café gourmand bien sympathique, dans une fraîche ambiance de verdure...

Notre visite se poursuivra par la visite du jardin Mosaïc au coeur du Parc de la Deûle... à bientôt !



"Différentes sources attribuent l'invention du genièvre à Franciscus de le Boë, médecin, anatomiste de l'Université de Leyde (aujourd'hui aux Pays-Bas). Vers 1650, il aurait été le premier à distiller de l'alcool en présence de baies de genévrier pour en faire une potion médicinale qu'il a baptisée "genièvre". Dans un premier temps, le genièvre n'était en effet pas destiné à être un alcool de bouche mais un remède en référence aux différentes propriétés médicinales des baies de Juniperus communis. Ce ne sont pas ces propriétés médicinales qui le feront passer à la postérité, mais ses propriétés gustatives : la baie de genièvre permet d'aromatiser l'eau-de-vie de grain et de lui donner un bon goût."


"Occupé depuis 1517, le site était au départ un simple moulin à eau, aux multiples fonctions (moulin à blé, moulin à drap, scierie de bois du Brésil…). En 1789, Guillaume Claeyssens arrive à Wambrechies et fonde une huilerie sur le site. Dans des bâtiments des xviiie – xixe siècles, classés monuments historiques, la distillerie Claeyssens commence en 1817 à fabriquer, selon une méthode ancestrale, un alcool de grains (seigle et orge maltée) de qualité et réputé qui a pris le nom de la commune. C'est aussi l'une des rares distilleries de genièvre d'Europe. La distillerie est toujours en activité. Parmi les bâtiments de la distillerie, mais situé à l'écart, une malterie est également inscrite aux monuments historiques." (Wikipédia)


"C'est en 1817 que Joseph Claeyssens créé la Distillerie à Wambrechies.
Arrivé de Belgique en 1789 pour fuir la révolution Brabançonne, la famille Claeyssens achète le moulin à eau de Wambrechies, utilisé dans un premier temps comme moulin à huile puis transformé en distillerie de genièvre, beaucoup plus rentable à l'époque.

L'implantation de la distillerie de Wambrechies présente de nombreux avantages :
. Le canal de la Deûle pour amener par péniches les céréales
. le moulin à eau pour moudre le grin
. la nappe phréatique qui fournit une eau pure, en grande quantité, à faible coût." (site de la distillerie)


"À l'instar du gin, du whisky et de certaines vodkas, le genièvre de grains est une eau-de-vie de grains. Selon les distilleries, il peut être fabriqué à partir de différentes céréales, seules ou en mélange, comme l'orge, le seigle, le blé, l'avoine... Les baies de genévrier ne sont utilisées qu'en fin de fabrication au cours de la dernière distillation pour aromatiser le genièvre et lui donner son nom."



"En 1999, la Distillerie est entièrement classées « Monument Historique » puis labellisée « Qualité Tourisme », afin de développer l’activitié touristique." (site de la Distillerie)

Il ne reste que deux distilleries en France à Houlle (vous pouvez retrouver l'article sur la distillerie de Houlle ici !) et à Wambrechies.



Ce sont ces mêmes machines qui fonctionnent encore actuellement !!!...


"Une fois mélangées en proportion, les céréales sont moulues pour en faire de la farine et libérer l'amidon du grain."




La farine sera acheminée vers l'étape suivante pour le brassage...


la période de production s'étend d'octobre à Mars. Les machines nécessitent un entretien et un nettoyage avant et après la distillisation (environ un mois avant, un mois après)...


"Cette farine est ensuite mélangée à de l'eau chaude dans laquelle les enzymes naturelles du malt d'orge (principalement l'amylase) vont dégrader l'amidon en sucres : c'est le brassage, ou phase de saccharification, qui va durer plusieurs heures. À la fin de cette opération, on obtient un jus sucré appelé moût. Ce moût est alors ensemencé avec des levures (de type saccharomyces cerevisiae) qui vont pouvoir fermenter les sucres. On parle de fermentation alcoolique durant laquelle les sucres sont transformés en alcool par les levures."



lors de l'ajout d'eau pure, il faut longuement brasser le moût pour éviter les dépôts et empêcher que les tuyauteries ne se bouchent. Il faut une force certaine. L'outil utilisé est cet impressionnant râteau ! Le brasseur de moût est surnommé "le gondolier" on comprend facilement pourquoi !!


"La dernière étape de la fabrication du genièvre est la distillation, qui se fait en deux ou trois passages en alambic selon les distilleries et permet non seulement de séparer le moût de l'alcool, mais également de concentrer ce dernier. Puis enfin, c'est au cours de la dernière distillation que l'on ajoute des baies de genévrier qui infusent dans l'alambic et parfument ce que l'on peut désormais appeler le genièvre."



par évaporation dans ces grandes colonnes, la vapeur s'échappera dans les tuyaux supérieurs et en se condensant deviendra liquide... La première distillation se fait en colonnes, la seconde se fera en alambic...

"En colonne la « pâte à crêpres » est séparée d’un côté l’alcool 35/40 °, d’un côté la partie solide"

"
Les éleveurs utilisent les « drêches », les résidus solides des distallations, pour nourrir leur bétail."

Les drêches ne sont pas alcoolisées puisque l'alcool s'est évaporé...


"Les baies de genevrier n'interviennent qu'en deuxième distillation".

Au niveau de l’alambic les baies de genevrier trempent dans l’alcool. Elles donneront le goût et la couleur au produit final...


"Le goût final du genièvre variera selon les grains utilisés, leurs proportions, le mode de fabrication, la qualité et la quantité de baies de genévrier, mais également par son éventuelle maturation en fûts de chêne. Dans ce cas, les arômes vont évoluer en fonction de la durée de vieillissement, de la taille du tonneau, de son âge, voire des alcools qu'il aurait pu contenir auparavant. (Wikipédia)"


C'est dans l'alambic que l'alcool atteindra les fameux 49° !...


"En 1998, la Distillerie Claeyssens est rachetée par la famille Depasse, propriétaire des Grandes Distilleries de Charleroi.". C'est à Charleroi que se fera la mise en bouteilles...

En 2017, la Distillerie a fêté son bicentenaire...


Outre le genièvre de Wambrechies la marque s'est diversifiée et propose en autres :
un excellent whisky single malt, de la bière au genièvre de Wambrechies, de la Chuche mourette au cassis ou à la violette, du gin, de la vodka  et des cocktails aromatisés : pommes, spéculoos, vanille... de quoi satisfaire bien des goûts !...


si un reportage sur la fabrication du genièvre vous intéresse, voici le lien pour le retrouver 

https://www.wambrechies.fr/decouvrir-wambrechies/la-distillerie-claeyssens

voilà, la visite est terminée ... partons déjeuner...




Bien sûr je sais que ce doit être le troisième bâteau qui portera ce nom mais c'est rigolo de lire "Marmottes III" alors qu'il y en a quatre dessinées dessus !



Une journée à Wambrechies, à 7 kms de Lille... Nous partons pour une journée découverte ...
Une charmante ville, propre et accueillante en bordure de la Deûle...


Nous remarquons son hôtel de ville, construit en 1868, de style néoflamand du second Empire, constitué de briques de couleurs et qui se distingue par son beffroi de 27 m de haut...


et son église, Saint Vaast, construite en 1859 d'après les plans de l'architecte Charles Leroy (il construira plus tard Notre-Dame-de-la-Treille à Lille).
L'église ne fut consacrée qu'en 1932


Wambrechies est en bordure de Deûle et ici, en plus du traffic des péniches, des bâteaux de plaisance, il existe des mini-croisières et surtout de jolies guinguettes bien sympathiques !...


Entre l'église et le fleuve, le château de Robersart...datant du Xème siècle, il s'effondra et fut rebâti grâce au seigneur Joseph de Broide. 
De style renaissance, en forme de "U", il finit par être à l'abandon et légué à la ville en 1926.
Les travaux de restauration commencent en 1983... Il fut agrandi sur l'aile gauche en 1988 et 1999... les travaux extérieurs sont en cours... 
Depuis 1998,  300 m² sont réservés au musée de la poupée et du jouet ancien...


L'entrée donne le ton des petites merveilles qui se trouvent dans ce musée...


Nous sommes accueillis par le Président de l'association, intarissable sur les histoires de ses nombreux pensionnaires et l'amour qu'il porte aux jouets anciens...


le bois est patiné...


ces jouets ont eu une vie bien remplie...


Une cinquantaine de vitrines nous retrace l'histoire de nos poupées et de nos jeux d'enfants...


des poupées en porcelaine, à la tête si fragile ... aux vêtements riches en broderies et détails...


certaines poupées sont de véritables trésors ...


jusqu'aux années 60, les Barbies, et même Marylin ! ..


Vous souvenez-vous des "petits ménages"... ceux-ci sont en porcelaine et le service est complet !...


des "petites marchandes"...


et des marionnettes du petit théâtre ?...


N'oublions pas les jeux de garçons bien dissociés des jeux de filles à l'époque... les petites voitures...


les garages...


les petits trains...


les carrousels ...


et la grande roue...


sans oublier le champ de bataille des chevaliers et les châteaux forts !...
un moment magique au pays de l'enfance...



Ensuite, nous visiterons la distillerie de genièvre ... ce qui fera l'objet du prochain article...
à bientôt...



Le monde fermé des mathématiciens... dans l'univers du monde de l'espionnage et du chiffre...


une histoire curieuse, des personnages humains... et d'autres...



Lecture de l'été : tendre et touchant, une jolie histoire d'un homme qui part à la recherche...


du passé de sa femme pour se découvrir lui-même...



Aujourd'hui Véronique nous propose une marche jusqu'à la ferme du Duneleet...
Nous passons par le nouveau tronçon de la "méridienne verte" qui permettra aux marcheurs et aux cyclistes de rejoindre la Belgique...


Nous passons devant l'entrée du Fort des Dunes :
 

"Le fort des Dunes est un ouvrage fortifié du xixe siècle sur la commune de Leffrinckoucke à 6 km à l'est de Dunkerque. Construit dans le cadre du système Séré de Rivières, il a été intégré plus tard dans la ligne Maginot, a été utilisé lors de la bataille de Dunkerque puis sous l'occupation allemande." (source Wikipédia)



Sur le chemin, une jolie maison bien fleurie...


Le pont qui enjambe le canal de Furnes est égayé de jardinières... Le canal de Furnes fait partie des watergangs...

"Les watergangs sont des canaux de drainage ou d'irrigation"

"Les wateringues, (Littéralement le mot veut dire "cercle d'eau ») : de "water" = eau et "ring" = cercle. région conquise à la mer, doivent leur existence grâce à la maîtrise de l'eau qui est leur unique vocation. Leurs dispositifs hydrauliques superficiels sont entièrement voués à l'évacuation des crues, à faire barrage aux entrées d'eau marine, à maintenir le plan d'eau à un niveau constant dans les terres en périodes humides et à retenir ou distribuer l'eau douce en périodes sèches.

 

Les associations de Wateringues assurent le dessèchement des terres basses.

Accessoirement, ce réseau permet en étiage le maintien de la nappe phréatique à un niveau favorable à l'agriculture.

 

La réalimentation des watergangs en période estivale est une pratique ancienne. Certains watergangs sont même dénommés irrigateurs. Cette réalimentation pourrait avoir plusieurs objectifs, qui ne sont pas forcément exclusifs l'un de l'autre: * l'abreuvement des animaux, * la réalimentation des prairies, * le maintien de l'interface salé à une profondeur acceptable, * l'arrêt de la repousse des herbes et roseaux, * la protection des sols tourbeux. (Source : Direction régionale de l’environnement)" 



nous admirons les chevaux du Club Hippique de la Flandre Maritime ...


Nous voici arrivés à la ferme... Pourquoi du Duneleet ? parce que c'est le nom du wateringue de l'endroit. Ici le niveau de la ferme est à + 250m du niveau de la mer ...


Plusieurs générations se sont succédées et aujourd'hui nous sommes accueillis par Stéphanie et ses parents...


L'accueil est chaleureux et bien documenté : histoire des lieux, principe de l'éco-agrologie... : respect des sols, de ce qu'ils peuvent produire en fonction de la région avec le moins de produits possibles pour établir un écosystème...



Bien sûr, jachère oblige et ici pousse la phacélie cette jolie fleur bleue-violette, miellifère qui permet aux abeilles de venir butiner et ensemmencer les plantes alentour. Quelques ruches sont disséminées ainsi dans les champs...


du blé d'hiver qui finit de mûrir ...


des tournesols... La ferme produit de l'huile de première pression à froid de colza, tournesol, lin, cameline... 
Elle produit également des farines de meules de pierre :  sarrasin, lentilles, blé...
et des graines comme le quinoa, de lin, et les haricots blancs de Flandre...


Un champ de quinoa...
la visite se poursuit avec les machines : meules, tamis pour la farine, vis et cuves à décanter pour les huiles et dégustation d'huile de colza et d'huile de caméline...

Pour en découvrir davantage, n'hésitez pas à aller sur le site de la ferme : ici !


Après une pause bien sympathique autour d'une crêpe et d'un jus de pomme, nous pouvons acheter les produits vendus à la ferme...
huile, graines, farines ...


Le retour, sous un chaud soleil, s'effectue par le passage au-dessus de l'autoroute... Un champ d'orge offre sa blondeur à l'astre du jour...


Les vacances sont très proches et il règne un calme inhabituel à l'entrée du Lycée Horticole...


La girouette nous souhaite "bon vent" pour d'autres découvertes... un bel après-midi de découvertes !



merci à Sylvie et Marc d'avoir pensé à nous ! Avignon doit être une bien belle ville et cette carte découpée est bien jolie !



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