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Spicheren est une commune située en Moselle, à la frontière franco-allemande.
Du haut de ses 300 m, Spicheren domine, vers l’Ouest, la cuvette du Warndt, traversée par les axes routiers et ferroviaires qui relient Metz à l’Allemagne via Forbach, et, vers le Nord, sa grande voisine, la ville de Sarrebruck. Pour cette sortie pédestre avec l'ANR, nous avions rendez-vous à la croix commémorative de la bataille de Spicheren-Forbach de 1870. 
La bataille de Forbach-Spicheren s'est déroulée le 6 août 1870 lors de la guerre franco-prussienne.
Il représente les menhirs d'Allemagne et de France et ont été réalisés en petit granit, grès et pierre de Jaumont.
Cette croix a été érigée en même temps que les menhirs pour célébrer la suppression des frontières.
J'ai pu remarquer que les souvenirs sont encore bien présents dans les mémoires.
Monument de la guerre 1944-1945.
Des hauteurs de Spicheren, la vue sur le puit Saint-Charles de Forbach est magnifique. 
Tout le monde est là, la balade peut commencer.
Cette marche se déroule sur la frontière et tout au long du parcours nous verrons des monuments érigés par des familles pour leurs proches tombés au combat.
Nous entrons dans les bois et la balade promet d'être agréable.
Le sous-bois est calme, seul, retentit le papotage des marcheurs.
Le groupe se scinde et les plus fatigués peuvent rejoindre les voitures par un raccourci. 
Les panneaux sont une fois en allemand, une fois en français.
En effet, sans s'en rendre compte, on passe plusieurs fois la frontière. 
Soudain, une ville apparaît...Est-ce Forbach en France? Non, c'est Sarrebruck en Allemagne!
Ancienne délimitation de frontière.
Un monument commémoratif de cette guerre qui a fait temps de victimes.
Nous continuons notre chemin à travers bois.
Je ne rêve pas, ce sont bien des coquilles Saint-Jacques que j'apperçois sur les panneaux indicateurs!
Eh oui! Nous sommes sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, celui qui vient de Zweibrucken en Allemangne, passe à Pange en Moselle et relie Puy-en-Velay en Haute Loire.
Nous croisons des touristes allemands bien sympathiques.
Au milieu de la forêt nous arrivons sur l'emplacement d'un ancien camp de prisonniers français, là où fut tué, en 1939, le premier soldat français de la seconde guerre mondiale.
La balade se termine et nous rejoignons les voitures. 
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