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Verny est une commune située dans le département de la Moselle en Lorraine.
Nous avons visité ce fort avec l' ANR lors d'une de nos sorties pédestres. La ville de Metz avait été annexée par l'Allemagne à la suite de la défaite des armées françaises lors du conflit de 1870-1871. Le site s'inscrit dans un vaste dispositif de fortifications ceinturant la ville. Initié par l'armée française avant le conflit, ce dispositif a été complété puis développé par les allemands. Metz était en outre un important centre logistique lors de la mobilisation : la ville ne devait tomber à aucun prix ! 
Le fort de Verny, appelé originellement "Feste Wagner", pour récompenser l'ingénieur de la fortification, fut rebaptisé "Groupe Fortifié l'Aisne" par les français après le 11 novembre 1918.
C'est à ce jour le seul ouvrage de la ceinture de Metz ouvert au public. 
Sur une superficie de 47 hectares, une partie de la visite se fait à l'extérieur.
Des barbelés longent cet ouvrage.
Pour la surveillance des réseaux de barbelés, cette guérite en forme d'escargot, offrait au guetteur une protection efficace contre les balles et les éclats. 
Sur le toit de certains bâtiments, se trouve des cloches d'observation.
Ces cloches servaient à la conduite du tir d'artillerie.
Voici l'appareil dans son ensemble, nous irons le voir de plus près.
Nous entrons dans le fort.
Ces gros troncs d'arbes vont servir à refaire certains planchers en bien mauvais état. 
Calibre d'obus.
Ces énormes ventilateurs étaient très utiles dans ce dédale de couloirs souterrains.
Un extincteur.
Voici une manivelle..
...qui sert à monter l'obus...
...dans cette cloche d'où était tirée l'obus.
Il faut grimper raide pour voir à quoi ressemble cette position de tir.
Le canon.
Le téléphone.
Il y a même un "gueulard".
Nous reprenons le chemin des bois.
Il faut dire qu'à l'époque il n'y avait pas toute cette végétation. L'endroit ressemblait plutôt à une prairie. 
Ceci est une fausse batterie qui a les mêmes dimensions qu'une vraie et qui constituait un leurre pour l'observation aérienne française.
Nous arrivons dans la partie du bâtiment qui servait d'habitation.
De long couloirs nous laissent imaginer l'humidité et le froid qui règne encore à l'intérieur. 
Bien sûr un canon pour la protection.
Un essai? Pourquoi pas...
Dans les cuisines, de grosses cocottes minutes. 
À côté de la cuisine se trouve le foyer.
Une pièce où les soldats se retrouvaient pour passer un moment de détente.
Sur le mur cette inscription:
"Camarade entre! 
De superbes peintures murales représentent les villes alentours.
Les chambres.
Point d'arrivée d'eau avec une pompe manuelle.
Une chambrée.
Nous repartons et nous avons une superbe vue sur Metz.
Nous repartons vers les voitures, la balade nous a plu.
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