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Blog créé le 06/09/2008

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ISLANDE - JOUR 6 - JOURNEE DE TRANSITION : LAC MYVATN – DETIFOSS – ODADAHRAUN - ASKJA

 18/08/2009

Nous vivons aujourd’hui la rude réalité islandaise du centre de l'île.

Nous partons à 9 heures, bagages refaits et chargés dans le 4 X4.

J’ai pris, sur les conseils de François, un petit déjeuner léger, car on nous allons traverser un désert de lave et ça va tourner dans tous les sens.

La route va être un peu imprudente et cette fois, le type de véhicule que nous avons va se révéler obligatoire.

Notre trajet durera 5 heures.

Nous allons faire un petit détour sur la route pour aller voir la CASCADE DE DETIFOSS.

Nous reviendrons ensuite sur nos pas pour nous diriger vers l’intérieur du pays pour aller au refuge et ce soir près DE LA CALDEIRA D’ASKJA.

Nous traversons la rivière  JOKULSA, et la longeons ensuite pour prendre la fameuse piste tortueuse. Cette rivière vient directement du GLACIER VATNAJOKULL, le plus grand glacier situé au Sud de l’Islande. C’est une des rivières les plus importantes d’Europe tout au moins au niveau débit.

 

Il reste 25 km après la bifurcation pour se rendre à la cascade. Nous avons déposé la remorque pour pouvoir aller plus vite et la reprendrons au retour.

Tout le paysage a été formé essentiellement à la fin des dernières époques glaciaires, clôturée par de gigantesques crues.

 

Une fois à l’intérieur des terres, nous y resterons jusque à peu près dimanche soir, au moment où nous retrouverons la côte Est de l’île.

On ne voit pas encore très bien les sommets vers lesquels nous nous dirigeons mais François nous signale notamment un nom : LA  MONTAGNE HERDUBREID.

 

Devant nous maintenant, s’étend, de part et d’autre de la piste, un désert  de lave de pierre ponce très coupante. Il y a moins de végétation et il y en aura de moins en moins sauf à quelques endroits où nous trouverons des petits oasis.

Nous entrons dans le désert de lave de ODADAHRAUN.

« ODADAHRAUN » signifie littéralement « champ de lave des crimes ». Jusqu’à il y a environ deux siècles, les condamnés à mort étaient laissés à l’abandon dans ce champ de lave et n’avaient pas le droit de revenir sur la côte. Il faut imaginer comment la vie était difficile ici dans un environnement comme celui-ci où il n’y a pratiquement pas d’eau en surface et où bien sûr on est très exposé au vent, au froid et à la pluie.

Peu de condamnés survivaient à cette expérience sauf les quelques uns qui réussissaient à s’installer dans un des rares oasis que l’on pouvait trouver dans cette région.

 

On n’a pas de témoignage ancien, mais ce désert de lave  de pierre ponce provient probablement de la grosse montagne HERDUBREID qui culmine à 1682 mètres.

Il s’agit d’une lave chaotique, extrêmement coupante, qui se crevasse facilement, très gazeuse.

 

La route s’avère en effet difficile, très sinueuse et accidentée.

 

Nous arrivons vers 15 heures au refuge de DREKAGIL, qui veut dire "la rivière du dragon". Nous nous installons pour deux nuits.

Compte-tenu de la longueur de l'été en Islande, ce refuge est ouvert actuellement environ 70 jours par an.




 

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