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Capitale du Duché de Penthièvre depuis le 10e siècle, Lamballe fut une cité fortifiée comptant parmi les plus importantes places fortes de Bretagne.
Lamballe est devenue, au 19e siècle, le siège d'un des grands Haras Nationaux de France et reste plus que jamais la capitale bretonne du cheval (voir l'article sur le haras ici). La visite commence en face de la mairie avec une vue sur une superbe fontaine.
-Ville de patrimoine (ici)
-Collection saint-Pierre (voir le lien)
-Exposition hippomoble (voir le lien)
-Église saint-Jean (voir le lien)
-Église saint-Martin (voir le lien)
-Collégiale Notre-Dame-de-Grande-Puissance (voir le lien)
-Le haras national (voir le lien)
-Visite de la sellerie d'honneur (voir le lien)
-Épis de faîtage (voir le lien)
-Vitraux de l'église saint-Jean (voir le lien)
-Rond-point des chevaux (voir le lien) 
Le comté de Penthièvre a été concédé par le Duc de Bretagne à son frère cadet en 1034.
À son apogée, le comté est devenu duché et s'est étendu jusqu'aux paroisses proches de Guigamp. Lamballe en était la capitale. 
Au Moyen-Âge, la plupart des maisons du centre-ville étaient en pans de bois.
Ces maisons dites aussi à colombages étaient généralement peu large et adossées les unes aux autres. 
Peu après s'être imposée comme la capitale militaire du Penthièvre, Lamballe en est devenue la capitale spirituelle.
Trois églises dressent aujourd'hui leur clocher vers le ciel. L'église Saint-Jean est la première sur notre parcours à dévoiler ses secrets. J'y reviendrai plus longuement prochainement. 
L'église Saint-Martin fut fondée par les moines de Marmoutiers en 1084.
La maison dite "Maison du bourreau".
Le 20 avril 1609, Jean Bourceau, propriétaire de la maison, croit habile, pour vendre sa maison, de transformer son nom de Bourceau en "Bourreau". La place du Pilori, où se situe la maison, se prête alors à la crédibilité de l'astuce. Cette maison abrite aujourd'hui le Musée Mathurin Méheut dédié au peintre, décorateur, illustrateur, céramiste et sculpteur Mathurin Méheut natif de la ville. 
La façade de chaque étage était construite en assemblant des poutres pour en faire une armature dans laquelle on glissait du torchis pour former les murs.
La diversité des styles des façades de la trentaine de maisons à colombages conservées à Lamballe correspond aux influences des différents ateliers de la région.
Des escaliers apparaissent devant nous...
Ils nous mènent au château fantôme.
Le château de Lamballe abritait le siège du duché de Penthièvre et était réputé pour être difficilement prenable. En 1420, une rébellion des seigneurs de Penthièvre contre le duc de Bretagne amène à la destruction d'une partie des fortifications. En 1556, une nouvelle révolte des seigneurs de Penthièvre contre le pouvoir royal aboutit au démantèlement complet du château sur ordre de Richelieu. 
Notre voyage se termine sur le parvis de la Collégiale Notre-Dame de Grande-Puissance.
La Collégiale constitua la chapelle du château des comtes puis des ducs de Penthièvre avant de devenir Collégiale et accueillir des chanoines en 1435.
De la Collégiale, la vue est magnifique. 
On y voit même le clocher de l'église Saint-Jean ainsi qu'un superbe moulin.
Le moulin Saint-Lazare de Lamballe fut propriété du duc de Penthièvre jusqu'en 1799. Il passe dans les biens de plusieurs propriétaires et le dernier meunier cesse son activité en 1901. Il est acheté par la municipalité en 1972. Il ne se visite pas mais il est doté de son mécanisme complet. Je vous donne rendez-vous demain pour vous faire découvrir ces églises qui nous ouvrent l'âme du Penthièvre. 
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