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Blog créé le 26/04/2010

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DE GRÉ OU DE FORCE : L'EXPULSION DES MOSELLANS 1940-1945. Deuxième Partie

 01/02/2011
Voici la deuxième partie de l'exposition "De gré ou de force:l'expulsion des Mosellans 1940-1945"présentée par le Conseil Général de la Moselle et qui se déroule aux Archives de la Moselle, allée du château à Saint-Julien-lès-Metz (57) (voir la première partie sur ce lien).

La dispersion dans la France de Vichy

Chassés de leurs foyers à cause de leur attachement à la France, les Mosellans espèrent rentrer victorieux chez eux en 1941.
De gré ou de force, les trains les emportent vers la France de Vichy, en passant par Lyon, à destination d'une trentaine de départements du sud.



Pour la majorité des expulsés, Lyon ne constitue qu'une étape.
Cependant, 7 000 Alsaciens et Mosellans décident de se fixer à Lyon pour toute la durée de la guerre.
La ville de Lyon reste le siège de la principale association d'expulsés Lorrains.


Lyon-la cité jardin "D'irigny-Lorraine" affectée aux expulsés Lorrains.

Parfois accueillis dans des centres d'accueil de transit, ils sont le plus souvent répartis dans des petites colonies.


Les trains arrivent à Lyon, à la gare des Brotteaux.
Les expulsés sont acheminés en tramway au palais de la foire, vaste hall d'exposition, transformé depuis 1940 en centre d'accueil pour les réfugiés de la débâcle.


Crée au début de la guerre pour subvenir aux besoins des populations réfugiées, le Secours National est récupéré par le régime de Vichy, qui en fait le bras armé de sa politique d'assistance.
Les expulsés peuvent profiter de ses aides alimentaires et de ses distributions de matériel.


Vivre en exil

Poêle distribué aux réfugiés par le Secours national.


Un prospectus qui montre les cuisinières commandées par la préfecture du Tarn pour les réfugiés de l'exode.


Ce type de meuble, fabriqués en grandes quantités et distribués en masse par le secours national.
il a servi aux évacués de 1940 ainsi qu'aux expulsés pendant toute la durée de la guerre.


A la faveur du manque de main d'oeuvre, les expulsés trouvent du travail dans l'agriculture.


Les fonctionnaires et les cheminots sont intégrés dans les administrations de la zone sud.


Le Général de Gaulle en conversation avec le président de l'Association des Alsaciens-Lorrains du Maroc (1943 ou 1944).


L'affirmation de l'identité lorraine en exil s'affirme par une résurgence du costume traditionnel Lorrain.


Les manifestations folkloriques sont encouragées par le régime de Vichy.


Le retour

L'hirondelle devient le symbole des expulsés car l'hirondelle revient toujours.


Le retour des expulsés se fera-t-il dès la libération du territoire?
En 1944, le sursaut militaire allemand autour de Metz entraîne une nouvelle vague d'évacuations et le préfet de la Moselle, installé à Hayange, doit freiner le retour des évacués.



Fin 1945, les préfets des départements d'accueil doivent coordonner une circulation ferroviaire intense avec des moyens réduits par les destruction de matériel.
Mais la joie du retour l'emporte sur l'inconfort et la lenteur du voyage.


Tout est mis en oeuvre pour faire bon accueil aux expulsés.
Des concerts sont donnés à leur profit.


Fin 1945, la Moselle fête sa liberté retrouvée.
Et  pourtant, ils sont nombreux, ceux qui ne reviennent pas, parmi lesquels, les victimes du massacre d'Oradour-sur-Glane en juin 1944.
Fin 1945, la politique reprend ses droits et la reconstruction peut recommencer.



 

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