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Rocamadour, la cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées que nous avons passées lors de notre dernier voyage dans le département du Lot.
Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient à genoux conduit à l'esplanade des sanctuaires! C'est la visite que nous vous proposons aujourd'hui! Vous pouvez voir ou revoir notre balade à Rocamadour depuis le début en cliquant sur ce lien. Vous pouvez voir ou revoir nos vacances dans le Lot depuis le début en cliquant sur ce lien. Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Souvenez-vous! Nous étions, hier, rue de la Mercerie, la plus ancienne du village!
Cette rue aboutit, d'un côté à la porte Cabiliert et, de l'autre côté à la porte du Fort! 
La porte du Fort, percée sous le mur d'enceinte du palais, permet d'accéder à l'Enceinte Sacrée!
Ces dernières marches conduisent à l'esplanade des sanctuaires!
Là où se cotoient la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour, les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame et Saint-Michel.
Notre-Dame veille!
Une maquette du village de Rocamadour nous permet de visualiser les différents étages de la cité.
Sur la roche, en haut et à droite...vous pouvez apercevoir "Durandal"!
Mais qui est Durandal? Durandal est le nom de l'épée mytique qui a appartenu au chevalier Roland, personnage de la littérature médiévale et de la Renaissance. Roland, neveu de Charlemagne passe les Pyrénées pour aller lutter contre les Sarrasins en Navarre. Roland commande l'arrière-garde qu'attaquent les Sarrasins au col de Roncevaux, à la suite de la trahison de Ganelon. Blessé à mort, Roland appelle Charlemagne à son secours. 
La légende veut que Roland ait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa, ouvrant la brèche de Roland.
Une autre version de la légende veut que Roland ait alors appelé l'archange Michel à l'aide, puis lancé son épée vers la vallée. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour. 
Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets.
Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle! À demain pour la suite de cette visite! 
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