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Blog créé le 07/03/2009

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Le château de Chantilly se dresse au cœur d'un vaste domaine de 7 800 hectares de terres situées au sein de l'une des plus grandes forêts des environs de Paris, le massif des Trois Forêts (Chantilly, Halatte, Ermenonville).

Ce domaine a été constitué depuis le Moyen Âge par les propriétaires de Chantilly.

























Le château de Chantilly comprend l'un des plus beaux musées de peintures anciennes après le Louvre et une très riche bibliothèque de livres rares et précieux.


Le château de Chantilly avec le musée Condé c'est :

  • 1 000 peintures
  • 2 500 dessins
  • 2 500 gravures
  • 30 000 livres dont 12 000 imprimés anciens
  • 1500 manuscrits





  • Cette salle et la salle des Gardes, datent du XIXème siècle. Elles ont été construites par Honoré Daumet pour relier le Grand et le Petit Château, séparés jusque-là par une douve qu'enjambait un pont couvert.


    A la Révolution, le château fut vidé de ses collections (meubles, tableaux), mais l'antichambre offre quelques témoignages du décor de Chantilly au XVIIIe siècle, tels que les deux tableaux de Jean-Baptiste Oudry ou le meuble minéralogique de Haupt.






    Les boiseries de la pièce ont été exécutées sous la direction de Jean Aubert vers 1720 pour le duc de Bourbon (1692-1740), ministre du roi Louis XV et constructeur des Grandes Ecuries.


    La grande commode en marqueterie de Riesener, avec des bronzes dorés et ciselés de Hervieu, est une commande du roi Louis XVI pour sa chambre à Versailles.




    Cette pièce d'angle fait partie de l'appartement du prince de Condé, décoré vers 1720. Les boiseries blanc et or, ornées de motifs relatifs à la chasse, sont caractéristiques du début du XVIIIe siècle. Le mobilier de Jean-Baptiste Sené (XVIIIe siècle), recouvert de tapisseries de Beauvais, a appartenu au comte de Provence, frère du roi Louis XVI.



    Le mobilier de Jean-Baptiste Sené (XVIIIe siècle), recouvert de tapisseries de Beauvais, a appartenu au comte de Provence, frère du roi Louis XVI.


    Grande Singerie :

    Charmant boudoir daté de 1737, autrefois attribué à Watteau, entièrement décoré de peintures murales de Christophe Huet, la Grande Singerie représente un décor surabondant de singes et de magots chinois, à la mode du temps.



    Les salons ornés de décors de singes et de chinois sont fréquents dans les hôtels particuliers ou châteaux du XVIII ème siècle.


    Ce type de décor peint directement sur les boiseries prend son essor sous la Régence, dès le début du règne de Louis XV, faisant suite aux décors peints par Claude Audran à Marly dès 1708-1709 pour Louis XIV.


    Le programme iconographique de la Grande Singerie est complexe. Il semble que le peintre ait travaillé après l'achèvement des boiseries, qui sont typiques de la période rocaille.


    Composée de six grands panneaux, de trois portes à double vantail et d'un plafond, la Grande Singerie est formée d'allégories des Sciences et des Arts, notamment de la Guerre, de la Chasse, de la Peinture, de la Sculpture, de la Géométrie, de la Chimie, et d'autres sujets où les Chinois sont accompagnés de singes.


    Sur les panneaux placés du côté des fenêtres, les humains servent les singes, alors de l'autre côté c'est l'inverse. On peut aussi voir dans ce décor une représentation des Cinq Sens ou encore des Quatre Parties du Monde,


    iconographie dont la clef est donnée par les quatre médaillons en camaïeu de gris placés de chaque côté des glaces qui figurent un crocodile, un éléphant, un cheval et un lion. Le plafond évoque la chasse, occupation favorite des seigneurs de Chantilly.




    La Galerie des Actions de M. le Prince (galerie des batailles)

    Le Grand Condé avait commandé au peintre Sauveur Le Conte, élève de Van der Meulen et spécialiste de peinture militaire, une série de onze toiles représentant ses principales actions militaires et avait donné des indications précises pour leur exécution. Il mourut en 1686 alors que le travail, qui dura de 1686 à 1692, était à peine commencé.







    Le Salon de musique

     Souvenirs du jeune duc d'Enghien et mobilier de Jacob provenant du Salon des Jeux de Saint-Cloud.



    On accède aux petits appartements en empruntant l'escalier d'honneur


    Rampe de fer, par les frères Moreau Atlantes en bronze par Chapu
    Plafond, L'Espérance, par Diogène Maillard (1892)




    Galeries de Peintures :

    La collection de peintures fait du château de Chantilly le second musée français de peintures anciennes (avant 1850) après le musée du Louvre.







    Disques anciens

     16/05/2010
    J'ai été très attirée par les articles "les objets de notre enfance" de Françoise du blog de la Guillaumette, entre autre "les 45 tours",  beaucoup de 45 tours sont encore dans ma bibliothèque, sans compter aussi les 33 tours.

    Mais je voulais aussi vous montrer une collection de 78 tours en vinyle, 78 tours dont ma marraine m'a fait cadeau, et plus particulièrement un, peint à la main.

    Le recto

     






    maintenant le verso :


    J'avoue que je les ai écoutés, il y en a de Tino Rossi et j'en possède une bonne dizaine. Je les conserve précieusement en espérant que mes enfants les garderont aussi.

    Je pense que ces vinyles ont au moins 90 ans voir 100 ans, enfin je pense, si je me réfère maintenant à l'âge qu'aurait ma marraine. Et encore je suis peut être loin du compte.

    Voila c'était aussi un petit clin d'oeil sur les objets de notre enfance.




    Les muffins

     15/05/2010
    Ce matin, j'ai réalisé des muffins aux chocolat, la recette de Françoise "La guillaumette"



    J'espère qu'ils seront bons, mais déjà à l'odeur !!!! je bave.

    Il y a quelques temps j'ai  fais un magret séché,  (suivant  la recette de Françoise) je voulais  prendre des photos lorsque Joël l'a entamé, mais bizarre, lorsque j'ai ouvert le frigo, trop tard  il n'en restait plus, à croire que cela devait être bon !!!!!!!!!!

    Alors la pour les muffins, je préfère me décider tout de suite.






    Quiz sur les châteaux

     13/05/2010

    Reconnaissez-vous ce château ?
    Châteaux, palais et donjons, reconnaîtrez-vous ces chefs-d’oeuvre de l'architecture française du premier coup d'oeil ?

    Votre score

    Bravo, vous êtes un expert

    Votre score : 11 point(s) sur 15

    Les châteaux français ont si peu de secrets pour vous que vous les avez reconnu du premier coup d'oeil. Bravo !




    Une cour  de ferme à Tri Château



    L'entrée du Château de Reilly



    Le château







    le lavoir



    Reilly











    Puis j'ai terminé ma visite par le château de Boury



    J'avoue avoir passé une excellente journée, j'attends les beaux jours pour une autre balade, en attendant, je prépare mon prochain reportage sur Chantilly.
    Cela risque d'être un peu long, j'ai deux mariages et un spectacle à assurer entre juin et juillet.
    Merci de votre passage.






    L'église paroissiale Saint Gervais Saint Protais compte parmi les plus beaux exemples du patrimoine religieux normand.



    L'édifice, aux ambitions de cathédrale, a été en grande partie reconstruit après un incendie qui le ravage en 1346 au cours de la guerre de Cent Ans.



    Les travaux furent confiés à une famille d'architectes du Vexin : les Grappin, et financés par des confréries de charité et de marchands implantées à Gisors.



    Ces travaux débutèrent en 1497 et s'achevèrent dans les dernières années du XVIe siècle. Ils furent réalisés dans le style du dernier gothique (dit flamboyant).



    Toutefois les dernières années du chantier furent particulièrement novatrices avec l'introduction du style Renaissance en Normandie.







    Ces reconstructions du XVIe siècle se greffent autour d'un chevet élevé au XIIIe siècle selon le modèle chartrain (élévation à trois niveaux : grandes arcades/triforium/fenêtres hautes).















    Elles concernent l'ajout de chapelles rayonnantes autour d'un déambulatoire et la construction de la nef et de ses bas-côtés.







    L'église devint colossale, avec 70 mètres de long et une nef de 24 mètres de haut.



    En 1940, elle subit des bombardements massifs. Certains vitraux et des tableaux, mis à l'abri, ont pu être préservés. Les restaurations, massives, entamées depuis l'après-guerre se poursuivent de nos jours.







    L'extraordinaire Arbre de Jessé sculpté en haut-relief représente l'arbre généalogique du Christ, il  été réalisé par un atelier de Beauvais de 1585 à 1593.







    Un transi (cadavre décomposé) de la première moitié du XVIe siècle, souligne la période marquée par la guerre et les épidémies. Le message qui l'accompagne invite à la réflexion : "Qui que tu sois, tu seras terrassé par la mort, restes la, prends garde, pleure. J'étais ce que tu es, tu seras ce que je suis, fais maintenant ce que tu voudrais avoir fait quand tu te mourras".



    Pilier des Dauphins et pilier de saint Michel (coquille et collier).



    Financés par la Confrérie royale de saint Louis, ils sont un véritable manifeste en faveur de l'autorité royale.



    La tribune d'orgue a été construire de 1578 à 1580. Elle sera détruite par les bombardements de 1940.



    La manufacture Haerpfer-Ermann de Boulay construit l'orgue actuel en 1968 et le replace en tribune en 1982.






    L'entrée



    Le site de Gisors est fortifié dès la fin du XIè siècle pour protéger les possessions normandes du roi d' Angleterre face aux velléités du roi de France.



    La forteresse, véritable place frontière et verrou oriental de la Normandie, s'inscrit dans une vaste campagne de fortification de la vallée de l' Epte, limite naturelle entre les deux royaumes

















    Tour du Gouverneur, construite sous Henri II Plantagenêt



    Dès 1097, sous le règne du deuxième fils de Guillaume le Conquérant, début la construction d'une imposante motte de terre ceinte de fossés,


    sur laquelle reposait probablement une tour de bois entourée d'une palissade



    Au cours de la première moitié du XIIè siècle, la structure en bois est remplacée par une construction maçonnée : la tour de guet devient un donjon octogonal massif



    la fragile palissade, une enceinte en  pierre nommée "chemise", qui contient une chapelle et une cuisine





    Sous Henri II Plantagenêt (1160-1189) roi d' Angleterre, une seconde campagne de travaux est entamée : une vaste enceinte, longue de plus de 800 m et protégée par huit tours, enveloppe une grande diversité et des innovations architecturales majeures, tour quadrangulaire à bec, tour en U, tour circulaire à plusieurs niveaux d'archères.



    Conquise par Philippe Auguste en 1193 la forteresse redevient française. Au début du XIIIe siècle elle subit de profondes transformations, avec l'ajout d'une barbacane orientée vers la ville, ainsi qu'une imposante tour maîtresse circulaire à trois niveaux, nommée Tour du Prisonnier au XIXè siècle












    Reprise par les Anglais entre 1419 et 1449, lors de la Guerre de Cent Ans, la forteresse fait ensuite l'objet de nombreux remaniements : construction d'une fausse-braie, extension des caves et aménagement de remparts de terre.






    L'enceinte urbaine, construite au XIIe siècle, enveloppait le centre historique alors percé de quelques venelles étroites.


    Il n'en subsiste qu'une tour et quelques pans de murs accolés à la Tour du Prisonnier.



    L'eau symbole frontalier au travers de la rivière, fut également le symbole de l'activité économique de Gisors jusqu'à la seconde guerre mondiale.



    Au moyen-Age avec les tanneurs et les cordonniers puis au 17e et 18e siècles sous l'influence de Colbert, avec les manufactures de draps, de dentelles et de tapisseries.



    Et enfin, aux 19e et 20e siècles avec les industries de filage, de tissage, de blanchisserie du coton et de teinturerie.

    Je prépare le reportage de l'Eglise st-Gervais St-Protais.






    Ma cuisine

     03/05/2010

    Comme Ginette, du blog de "campagneetmer", j'ai refais ma cuisine, mais moi j'ai mis du blanc avec une petite pointe de marron afin de faire un blanc cassé, j'en avais terminé du "bleu".

    J'ai d'ailleurs invité Ginette à venir m'aider pour le reste de la maison, elle aura chaud j'ai remis le chauffage. et oui po cho du tout ce matin !!!!

    Alors comme je trouvais que cela était très très clair et c'est parfait, je me suis dis que vais je mettre dans ma cuisine pour lui donner un peu de couleur !!!

    Et bien j'ai installée sur le mur derrière ma porte une belle orchidée, comme je l'arrose tous les jours je pense que je vais en profiter longtemps !!!!




    Petit tour au jardin

     03/05/2010
    Dimanche je suis allée faire un petit tour au jardin, ne serait ce que pour vérifier si mon jardinier a bien fait son travail !!!!! oui pas mal, félicitations.

    Vous pouvez constater que contrairement à certains et certaines nous, nous attendons la pluie !!!! c'est sec et en plus il ne fait pas bien chaud, nous avons un vent qui dessèche tout.



    Et ce matin,  horreur dans le jardin, une taupe est venue vérifier, elle aussi, si le boulot avait été bien fait, mais attention cela n'amuse pas du tout le jardinier !!!!!





    Elle a intérêt à se tenir bien car il la guette avec sa binette et si elle pointe le bout de son nez,  gare !!!! ce sera pour elle la fin des salades !!!!!





    Quiz de la mer

     29/04/2010
    ce matin j'ai effectué, comme La guillaumette le quiz sur la mer, et bien j'ai été assez surprise de mon résultat !
     

    Votre score

    Engagé !

    Votre score : 12 point(s) sur 12

    Félicitations, vous avez réussi à déjouer les pièges de ce quiz ! Serez-vous aussi brillant sur un autre ? Tentez votre chance dès maintenante de mon résultat !




    La terre

     25/04/2010
    Samedi matin, mon époux retourne le terrain pour préparer les plantations et ne pouvant, pour l'instant lui  être d'aucune utilité, 







    je me suis décidé à faire un magret de canard séché.

    J'avais vu la recette de Françoise "la guillaumette" et je me suis servi de "faites une recherche" en cochant "uniquement sur ce blog" pour retrouver sa recette, à vrai dire cette recherche est très facile.

    J'ai donc scrupuleusement suivi ces conseils, et nous allons saliver devant ce magret pendant encore 15 jours !!!!



    Le 11 avril 2010, mon amie allemande Anke défilait au Port de la Bastille, elle m'avait déjà invitée en 2007.

    Malgré un temps mi figue mi raisin et beaucoup de monde j'ai passé une agréable après midi,  je vous livre mon reportage tout en couleur.







    Quelques masques











    Je vous présente mon amie Anke, en 2007 elle avait un costume beaucoup plus sobre



    mais voila au fil des années, il faut bien se perfectionner !!!




















































































































































































































































































































    Bleu, blanc, rouge !!!!



































    Voila le défilé se termine, j'espère vous avoir fait passer un agréable moment.

    A bientôt.








    WE chargé

     12/04/2010
    Je n'ai pas eu beaucoup de temps cette semaine pour faire un petit tour sur les blogs des amies, mais il y est vrai que j'ai eu beaucoup de travail pour cette fin de semaine.

    Vendredi c'était le salon créativa au parc floral de Vincennes, samedi j'ai fais un mariage et dimanche je suis allée au Port de la Bastille, mon amie Anke, qui fait les défilés de Venise, était costumée pour l'occasion.

    Beau temps et comme d'habitude, car j'y suis déjà allée, beaucoup de monde car en plus le matin c'était le marathon de Paris.

    J'ai quand même eut le temps dimanche matin de faire un gâteau, le gâteau aux abricots du blog de Daniel, "le bonheur est éphémère", dont je vous mets la photo, et je me suis bien régalée.

    Je vous souhaite donc une bonne semaine.




    Si Napoléon III, au début du Second Empire, n'avait octroyé 17 kms de voie Ferré à la Compagnie de Strasbourg, les Parisiens d'aujourd'hui ne bénéficieraient pas d'une sente aérienne. Désaffecté en 1969, après un siècle de trafic, et cédé en 1986 à la municipalité, le "chemin de Vincennes, accueille, dans sa partie intra-muros, la Promenade plantée



    Chemin lumineux du XII’ arrondissement qu’elle parcourt d’ouest en est sur 4,5 Kilomètres, elle débute presque sur un air d’opéra, avenue Daumesnil. Longiligne, s’enveloppant de jardins contigus, elle prend son envol à 9.18 mètres de haut sur l’ancien viaduc de Paris, rebaptisé viaduc des Arts.



    Entre les tilleuls et les cerisiers, les pergolas et les treilles les fleuries, le promeneur complice, a l’abri de l’agitation urbaine, devine un décor d’arrière-cours et de toitures hérissées d’antennes de télé.



    Serrée, touffue, la végétation y détend son territoire puis, soudainement claire et légère, laisse apparaître, en contrebas, les terrasses superposées du jardin Hector-Malot, réalisé par l'architecte-paysagiste Christo-Foroux en 1995

    S’élançant vers l’azur, vingt ­quatre érables, dont les feuilles virent au pourpre à l’automne, ombragent la terrasse supérieure au pavage de briques rouges. Des canaux et des fontaines s’entrecroisent et leurs eaux resurgissent à l’étage intérieur, au milieu de trois jardinets. Paris nature cultivée.




























    De retour sur le perchoir vert, un pont au patelage naturel orné d’arbustes et jardinières enjambe le boulevard Diderot a paris, et la Promenade s’élargit alors, faisant place à un bassin-miroir, entouré de lavance.



    Sur la gauche du viaduc s’étend un Paris populaire, alternant bâtiments vétustes, terrains vagues avec tags et constructions récentes, qui rentreront dans le cadre de la réhabilitation de ces quartiers.



































    Tandis que le côté droit est plus chic et Haussmannien.











    Le commissariat de police, a l’angle de la rue de Rambouillet et de l‘avenue Daumesnil, est décoré de douze sculptures identiques masculines et sensuelles. Par association de pensées, faut-il y voir une volonté de changer l’image de nos «tuniques bleues»?

    Egarement sûrement, surchauffe de l’esprit, policier, sensualité... Quelle idée ! lnterrogés, les gardiens de la paix ignorent de qui est ce bel éphèbe, on ne parle pas statuaire pendant le service. Heureusement l’honneur est sauf, l’un d’eux suppute qu’ils’agit d’une reproduction d’un des esclaves de Michel-Ange. Il a raison.


















    A la jonction du viaduc et de l’ancien remblai Rambouillet-Montgallet, un centre du même nom, voué aux métiers d’art et à la maison, a été élevé par Mitrofanoff en 1994. Son toit supporte la dernière portion aérienne de la promenade. Cette séquence est marquée, à chacune de ses extrémités, par deux immeubles dont la façade de l’un reproduit la courbe du viaduc.


    De retour sur la terre ferme après 1,4 kilomètre de voie piétonne surélevée, la balade dégringole dans le jardin de Reuilly, situé à l’emplacement de l’ancienne zone de Triage et de fret, sur la plate­forme SNCF. Un immense cadran solaire horizontal, représentant un papillon ou une étoile tombée du ciel, donne le ton au passant, par ses devises: "Le temps passe, passe le
    bien" et "Le soleil luit pour tous".



    A la belle époque, le soleil y brille bien pour tous, allongés, somnolant sur l’herbe douce de la pelouse centrale tandis que certains se promènent dans les jardins thématiques : jardin d’euphorbes et de sébums, jardin aquatique, jardin de fougères et de bambous. D’autres restent à l’ombre des aulnes ou des pommiers à fleurs, sur les belvédères, admirant les statues ornementales, nus féminins de Naoum Aranson ou de Raymond Delamarre.



    Agrémenté d’une grotte. d’un escalier d’eau et d’aires de jeux où les structures à grimper se déclinent sur le thème ferroviaire, cet espace respire la vie. Des enfants courent, les jardiniers surveillent amoureusement la floraison des rosiers grimpants et, suspicieusement, de vieux Parisiens se racontent les histoires du quartier



    Lun d’eux vole parfois une rose et, timidement. attend sa belle du jour. L'espoir n’a pas d’âge.
    Qui sait. dit-il, le coeur immense, les jeunes filles comprennent peut-être le langage des fleurs...







    En empruntant la passerelle a Paris au-dessus du gazon (coccinelles et papillons), la Promenade continue, plantée, au niveau de la rue, avec le mail de l’allée Vivaldi. Sur la droite, un nouveau jardin aux espèces d’arbres communes a été créé devant l’ancienne gare de Reuilly.











    Attention piétons, c’est ici que débute la piste cyclable.



    Au bout du mail, le tunnel de Reuilly, aux rochers et aux eaux ruisselantes, débouche à 7 mètres en contrebas du niveau du terrain naturel. A la sortie, on peut s’étourdir dans un labyrinthe de charmilles. Ici les bruits de la ville sont étouffés, une odeur d’humus parfume l’air et des piaillements d’oiseaux caressent l’oreille. Les sous-bois reprennent leur droit. Paris sauvage.




    Rompant la monotonie, le parcours serpente au milieu d’une végétation spontanée et de plantes tapissantes, chargées de retenir la terre des talus à l’époque du rail.
    Au détour du chemin, la sculpture musicale forgée par Zuber cliquette au vent et le sentier s’étire jusqu’au square Charles-Péguy, appelé ainsi en hommage au poète parti, le coeur gros, de la gare de Bel-Air, au front d’où il ne revint jamais.



    Presque au terme des 4,5 kilomètres, le chemin végétal, encadré de lauriers et de prunus, s’encaisse de nouveau aux abords de la Petite Ceinture. Passant sous le boulevard Soult, il s’écoule, jusqu’à la frontière de Paris. Son prolongement, par-delà le périphérique, jusqu’au lac Daumesnil dans le bois de Vincennes, est en projet.




    Ce parcours bucolique, oeuvre de l’architecte Mathieux et du paysagiste Vergely, est une invitation à découvrir une autre manière d’être en ville, en l’oubliant. Depuis la coulée verte, d’en haut ou d’en bas, la présence urbaine est réduite, Paris semble lointain, et la sensation d’être ailleurs s’insinue. La cité s’évanouit, le temps d’un battement de paupières, elle réapparaît... différente.



    Différente parce que la Promenade plantée est aussi une vaste conception d’ensemble : amélioration des abords souvent vétustes, rééquilibrage de l’Est parisien, remise on valeur du viaduc et animation des voûtes.



    Et bien voila ma ballade se termine, faire la Bastille - Porte Dorée à pieds, 4,5 kms a été un enchantement pour moi,  cette ballade est a refaire courant mai en fonction de la floraison qui sera plus jolie je le pense.

    Je suis rentrée "crevée" mais avec des souvenirs plein la tête, et vous offre cette belle plante en souvenir.
    Merci de votre visite




    l' Opéra Bastille

     01/04/2010
    Le 19 mars 2010, de bonne heure et de bonne humeur, départ pour l'opéra Bastille, j'avoue que cela commence bien, sur le quai de la gare je n'ai pu m'empêcher de déclencher, car je suis amusée par la personne qui nettoie cette "signalisation" et la pub "tout ce qui brille", une opposition amusante à mes yeux.



    L"opéra Bastille est une salle d'opéra située sur la place de la Bastille à Paris, conçue par Carlos Ott et inaugurée en 1989.
    C'est avec l'opéra Garnier l'une des deux salles affectées à Paris, ce site est desservi par la station de métro : Bastille.





    Le président François Mitterrand décide en 1982 la construction d'un nouvel opéra dans Paris afin de décharger l'opéra Garnier.
    Il veut un opéra "moderne et populaire". Pour les besoins de l'époque, on crée en 1983 l'établissement public Opéra Bastille


    L'emplacement de la gare de Paris Bastille, située entre la rue de Lyon et la rue de Charenton et au niveau de la place de la Bastille, est choisi.

    Un concours pour désigner l'architecte de ce nouvel opéra est lancé en 1983 et c'est Carlos Ott, un architecte uruguayen qui l'emporte le 10 novembre 1984.





    En soirée un opéra "L'or du Rhin"



    Les travaux débutent en 1984 avec la démolition de la gare de Paris Bastille, ouvert en 1859 et fermée le 14 décembre 1969. Elle sert jusqu'à sa démolition pour des expositions diverses.

    vue sur le port de la Bastille











    L'opéra est inauguré le 13 juillet 1989 pour le deux centième anniversaire de la prise de la Bastille, avec un spectacle mis en scène par Bob Wilson, La nuit avant le jour, mais les représentations régulières ne débutent que le 17 mars 1990, avec les troyens de Berlioz.

    L'intérieur.




    En 1993 l'établissement public Opéra Bastille est dissout.  L'année suivante, l' Opéra de Paris devient Opéra national de Paris et devient un établissement public à caractère industriel et commercial.



    Les premières années de fonctionnement de la salle ont été marqués par des difficultés persistantes dans la gestion automatisée de la machinerie scénique, défaut fréquent des nouveaux théâtres qui a cependant occasionné plusieurs scandales à Paris.
     Des travaux réalisés sans fermeture du théâtre ont permis de parvenir à un fonctionnement satisfaisant de l'ensemble de l'équipement.



    L' Etat a par ailleurs engagé un procès pour malfaçon en 1991 contre les entrepreneurs en raison de la dégradation très rapide de la façade du bâtiment. Une dalle était tombée en 1990 et avait nécessité la pose de 5000 m de filets de sécurité pour 530000 €.

    L' Etat va finalement gagner ce long procès en 2007.  Le bâtiment a aujourd'hui 20 ans. Le temps et les besoins de mise aux normes, notamment incendie, vont nécessiter 12 millions d'euros.




    La salle avec la scène au fond. La capacité d'accueil de la grande salle est de 2700 places.





    Les gradins du haut, sont loués pour un prix de 40 €



    La salle vue de la scène, la croix blanche que j'ai faite indique que le prix de ces places est de 5 €, le seul problème c'est que les spectateurs sont debout, mais qu'ils  pourront éventuellement intégrer les places vides qui n'ont pas été décommandées, places des fois à 180 €. un coup de chance en somme !!!!



    Le prix des places devant la scène dit le "Parterre" est de 180 €.



    Les places du 1er balcon entre 100 et 170 €, le deuxième balcon entre 40 et 75 €.





    Pour les places de côté dites "galerie" le prix des places est de 15 à 20 €.





    Le plafond a été réalisé "en verre" donnant une accoustique époustouflante







    Nous avons assisté à des effets de lumière pour la présentation de la soirée



    ainsi qu'une approche des effets de scène toujours pour cette représentation















    Vous pouvez constater que les décors sont poussés avec des chariots électriques car ces décors sont extrêmement lourds



    les coulisses







    Les décors du "Barbier de Séville"











    d'autres décors, impressionnant par rapport aux personnages











    Ici la partie décors "menuiserie", il y a aussi les ateliers : confection costumes, coiffure, maquillage, teinturerie, une vrai usine !!!!



    ateliers plumes, bijoux etc etc



    Confection de décors "printemps" de 10 arbres en polystyrène, teint à la main



    Pour faire un seul arbre il faut former des petites fleurs banche, 8000 petits bouts de papier sont découpés pour la réalisation d'un seul arbre



    Mais quelle patience et quel résultat !!! on dirait un vrai.

    Voila la visite se termine sur une note de printemps, l'après midi nous avons fais la "promenade plantée", mais la encore ce sera pour une autre fois, car je dois trier les photos et c'est un travail assez important pour vous donner un autre beau reportage.

    Merci d'être passé me voir. Françoise



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