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Journées du patrimoine, suite 3

 22/09/2016
Nous traversons la Place du Gal de Gaulle et remontons le Boulevard Aristide Briand, et faisons face au marché Central.


Emblématique des années 50, Coquillage ou parachute... unique en son genre, il est l'oeuvre des architectes Louis Simon et André Morisseau, en collaboration avec l'ingénieur René Sarger. Depuis.
 2010 il est définitivement inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Une centaine de commerçants et artisans proposent des produits de saison.
Plusieurs animations sont proposées.
La prochaine le 1er octobre "On déjeune au marché, entre amis..."
et puis du 10 au 16 octobre : La Semaine du Goût
et bcp d'autres ...




La balade continue, direction le Centre protestant 11, rue Alsace Lorraine


Le Centre Protestant comprend le temple, une salle des fêtes, des salles de réunion, la maison du pasteur, le diaconat et l'oeuvre de la jeunesse.





Il a été conçu comme un bâtiment multifonctionnel qui répond à tous les besoins de la communauté.Les différents édifices s'organisent autour d'un parvis entouré d'une galerie soutenue par des poteaux de métal bleu. Cet espace, qui sert de transition entre l'espace de la rue et le lieu de culte, fait toute l'originalité de l'oeuvre des architectes René Baraton, Jean Bauhain et Marc Hébrard.
 Du côté nord du parvis, la galerie est percée pour permettre à un fin clocher de béton de l'élancer. Il s'agit là du seul élément de verticalité du bâtiment.








L'intérieur est un compromis entre sobriété protestante et style années 50.
Le choeur, placé dans l 'axe de l'entrée, et mis en valeur par une légère surrélévation.
Une telle disposition est peu commune dans l'oganisation générale des temples qui prônent généralement une égalité entre les sous-espaces.
La salle est illuminée par des fenêtres verticales qui zèbrent tout le mur sud et dont les verres colorés diffusent une couleur jaune et chaude dans la salle de culte.


L'imposant pin du parvis a, quant à lui, été planté dans les années 1960 par le pasteur.
Il permet de faire écho à la période du Désert,. En effet, au temps des persécutions, le pin parasol planté près des maisons ou des fermes, signalait la présence d'une famille protestante.


Même pas fatigués, notre guide Charlotte, est passionnante, et tellement souriante,  à peine le temps de quelques coups de pédales,  que nous voilà arrivés devant Notre Dame de la Mer.
Guillaume Gillet, Grand Prix de Rome, imagine l'église comme un audacieux vaisseau de béton aux voiles bordées pour l'envol vers le large.
 En 1955, son concept avant-gardiste choque. Mais l'élégance austère du monument, achevé en 1958, impose le respect et l'admiration.

Pointé tel un mât vers le ciel marin, la flèche du clôcher domine, à 60 m de hauteur.
Elle est classée au titre des monuments historiques.
Malgé la qualité de l'architecture, le béton ne vieillit pas très bien, elle est actuellement en cours de restauration, et fermée au public.






Direction la mer, nous empruntons la rue de Foncillon, et nous arrêtons au numéro 27, devant la Résidence Foncillon dite aussi Immeuble Taunay.
Hélas ma photo ne met pas en valeur cet immeuble, je ne l'ai pas prise sous le bon angle.


à suivre ...



 

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