Les blogs
du village
grainedesucre

grainedesucre

S'inscrire à la newsletter du village

Statistiques
Nombre de visites : 4 602 843
Nombre de commentaires : 25 375
Nombre d'articles : 2 435
Dernière màj le 28/03/2024
Blog créé le 24/09/2011

S'inscrire à la newsletter du blog

S'inscrire au fil RSS

l'histoire du carnaval de dunkerque

 13/02/2013
je ne peux inventer l'histoire, alors autant vous donner des informations fiables issues des archives municipales  : vous trouverez d'autres informations plus détaillées sur ce site : www.dunkerque.fr. (cliquez sur ce lien... merci !)

       

"... La pêche à Islande se pratique dans des conditions climatiques extrêmes : les tempêtes sont fréquentes, et jusqu’au début du XXe siècle, le balisage est inexistant. Les bateaux ne disposent d’aucun moyen moderne de navigation. De fréquents accidents en découlent. Certaines années sont catastrophiques : 185 marins disparus en 1839 et 165 en 1888. Aussi, avant de partir pour six mois et, peut-être, ne jamais revenir, les pêcheurs font la fête. La “vischersbende” (bande des pêcheurs) du carnaval en transmet encore aujourd'hui le souvenir...

Après la pêche au hareng, les Dunkerquois se lancent dans la grande pêche à la morue "à Islande". Partant pour six mois en mer, les marins laissaient leurs familles dans l’angoisse...

et l'on retrouve les chansons du carnaval : 
 Rose la poissonnière 

Rose la poissonnière,
elle écorchait des raies,
oh eh oh eh
Elle les vendait si chères
que personne n’en voulait,
oh eh oh eh
Et Rose
et Rose
et Rosalie c'est ma bonn’amie (bis).

et aussi :
 Ah c’quelle est la courrue la pêche à la morue

Ah c’qu'elle est courrue
la pêche, la pêche
Ah c’qu'elle est courrue
la pêche à la morue.

sans oublier l'oncle Cô !
 Donne un zô 

Donne un zô
à ton oncle cô  
qui r’vient d’Islande
De son wame
t'auras un morceau
s'il est bien tendre. 

"...

Au milieu du XIXe siècle, cette activité prend un tel essor que les chantiers de construction navale, situés dans l’arrière-port, ont peine à fournir tous les bateaux commandés par les armateurs. L’apogée de la pêche à Islande se situe entre 1850 et 1870 : plus de cent navires s’en vont chaque année vers "l’Île de glace". L’équipage est composé de 14 à 18 hommes, selon la taille du navire.

 

                                              

 

Durant cette vingtaine d’années, environ 35 000 marins franchissent les jetées de Dunkerque. L’organisation à bord est immuable : le capitaine, titulaire au minimum d’un brevet de maître de pêche, est secondé par les "principaux de l’équipage" qui sont le second, un ou deux lieutenants, le saleur et le tonnelier. Viennent ensuite les matelots-pêcheurs, le novice et le mousse. Les capitaines sont choisis par les armateurs.

 

Il existe de véritables dynasties de capitaines, tels les Carru, Hars, Vanhille, Popieul, Evraert, Vanraet, Wallyn, Benard et Agneray. Les matelots ont au moins dix-sept ans, les novices quinze et les mousses une dizaine d’années.

 

À chaque campagne, ces hommes partent pour six mois d’une vie rude et dangereuse. Aussi tentent-ils de se regrouper par affinités familiales ou amicales. Lorsqu’une catastrophe survient, elle endeuille des villages entiers et décime certaines familles. Les tempêtes d’avril 1888 noient huit membres de la famille Marteel...."


 la vie était rude et difficile, quand un homme périssait en mer, son épouse déjà en charge d'élever les enfants devait se trouver un emploi comme poissonnière, travailler à la filature, au raccommodage de sacs, des petits boulots mal payés.

et on retrouve les chansons du carnaval :  
 As-tu connu ma noot’che

As-tu connu ma noot’che,
ça c'est un beau p’tit coôtche
Elle a cassé sa jambe de bois
sur l’peristyl de Saint-Eloi. 

les femmes devaient se débrouiller seules et formaient une véritable société d'entr'aide et aussi de commérages ....
retrouvons la chanson :

Les comères d’la rue Saint-Gilles

Toutes les comères d'la rue d’Saint Gilles,
ça c’est des gens qui s’font pas d’bile
Al’sont toujours en train d’blaguer,
en train d’blaguer
Assises sur l’banc des accusés,
des accusés
l’débit d’tabac c'est la cantine
Pour les comères d’la rue d’Saint Gilles
al’sortent toujours leur tabatière,
Leur tabatière
et voilà l'histoire des comères
pendant que les hommes sont partis à l’ouvrage,
Les femmes s’amusent à moudre du café
c’est la première fois,
c’est la dernière fois,
Plus jamais, plus jamais, elle aura ça d’moi (bis)
Oh la la, les femmes elles font la noce,
Oh la c’est tout’ une bande de rosses
Oh la la, les femmes elles font la noce,
Les hommes à la maison pour soigner les enfants.

la vie était dure et sans pitié, on peut comprendre que le carnaval serve de défouloir mais aussi de "débordements" en tout genre.... 

histoire à suivre ....
 




 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :