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Un pied en cuisine, un pied en médecine, et un pied en boisson, voilà le cheminement du pin.Vous me direz, ça fait trois pieds ? Je vous répondrai : aucune importance, car il n'y a pas que les pin, mais le sapin, l'épicéa, et de manière générale, de nombreux conifères cousins. C'est peu connu, mais les jeunes pousses de printemps des pins sont comestibles. Parfumées et bourées de vitamines, qui plus est. Partout ou poussent les pins, elles étaient traditionnellemnt ciselées et ajoutées aux plats. Autrefois, on faisait de simples tisanes vitaminées comme reconstituant. La sève de pin, naturellement sucrée, était utilisée comme édulcorant, à la manière du miel, pour sucrer les boissons et les plats cuisinés. Le goût sauvage et fort du pin ne demandait qu'à entrer dans la composition de boissons alcoolisées, bien plus tonifiantes !
En Savoie, tout le monde connaît lasapinette, une alternative au génépi, un digestif facile à faire. Recette : Placer dans un bocal une couche de +ou- 4 cm d'épaisseur, et remplir avec de l'alcool de fruit, et laisser macérer 2 mois. Ensuite, sucrer selon votre goût avec du sucre ou du sirop de sucre. (10 à 30 morceaux par litre). Dans le Var, on prépare une liqueur de pignes, en plaçant une douzaine de petites pommes de pin vertes dans un litre d'alcool à 40°. Lorsqu'elle prend une belle couleur verte, on ajoute du sucre à sa convenance. Recette du sirop de pin : Jeter quelques grosses poignées de jeunes pousses de pin ou de sapin dans de l'eau, faire bouillir 15 minutes environ; filtrer et refaire bouillonner pendant 15 minutes à nouveau. Ajouter la même quantité de sucre que le poids du liquide. Mettre en bouteille et laissez reposer. On peut rajouter une cuillère à soupe d'alcool à 40° pour lui donner du corps !
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