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les aventures de petrus

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un chat-pitre nommé Petrus

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Bonjour,

Ne soyez pas inquiets je reviens très bientôt mais ma maîtresse a beaucoup de travail pour mettre à son jour le site de fleurdepecher (site de tai chi chuan)
Promis je suis là la semaine prochaine tous les jours merci à tous ceux qui m'envoient des messages, je suis très touché, et ronronne de joie
Amitiés petrus


Il y a longtemps que je ne suis pas venu , mais il faut que je vous raconte ce que mon maître a osé me faire.



Il y a longtemps que je ne suis pas venu , mais il faut que je vous raconte ce que mon maître a osé me faire.
Ces derniers temps il était plutôt sympathique avec moi. Il m’avait acheté des beaux cousins certes avec des idéogrammes chinois (je n’y comprends rien mais du moment que cela lui faisait plaisir …).
hier, il est arrivé avec une superbe nouvelle gamelle verte, ce n’est pas ma couleur favorite, mais cela partait d’une bonne intention.
Seulement j’aurais dû me méfier…
Ma maîtresse m’a acheté des croquettes exprès pour Persan bien adaptées à ma délicate bouche. Croquettes absolument délicieuses dont je me délecte tous les jours.
Ce matin, tout content je me dirige vers ma gamelle et là horreur !!! pas de croquettes, rien …
Bon je me dis « il a oublié », je vais le voir la queue en panache bien dressée, je me frotte contre ses jambes, miaule et revient en courant vers ma gamelle ; aucun résultat ….
Je recommence mon manège auprès de ma maîtresse. Ah dit elle « ta gamelle est vide, attends je vais la remplir ».
Au moins je me dis, elle comprend, Elle !!!!
Elle revient un peu dépitée « désolé Petrus mais il n’y a plus de croquettes …. ! ».
Elle appelle mon maitre « tu peux aller chercher des croquettes pour Petrus ».
« Il n’y en a plus Jaldane et c’est Lundi, le magasin est fermé ».
Aahhhhhhhhh ils vont me laisser mourir de faim…. J’ai bien entendu mon maître dire que j’étais trop gros, voilà, ils ont décidés de me mettre au régime. Je veux des croquettes, je veux des croquettes, je miaule dans les oreilles de mes maîtres.
Je miaule tellement d’un ton si désespéré que mon maitre se bouche les oreilles.
Bon ! bon ! dit il je vais faire quelque chose, mais tu es assez gros comme ça.
Victoire, je le vois revenir avec un gros paquet rempli de croquettes
« tiens je croyais qu’il n’y en avait plus »
J’entends le doux son des croquettes qui tombent dans ma gamelle.
Je me précipite vers ma gamelle remplie jusqu’à ras bord de croquettes monstrueuses, des croquettes énormes.
C’est pas vrai ! il m’a servi les croquettes pour chien, les croquettes de Volga le bouvier Bernois
Je ne peux même pas en attraper une dans ma gueule, je vais étouffer moi avec ce truc là.
Je suis fou de rage, alors d’un revers de patte vigoureux, je balance la gamelle au sol.
Toutes les croquettes se sont répandues partout, sous la table, sous le canapé.
Les chiennes au bruit des croquettes se sont précipitées en même temps que mon maître qui bute contre Volga, essaie de se rattraper, glisse sur les croquettes, tombe à plat ventre et termine sa course contre la petite table ou est posée la nouvelle lampe que Jaldane vient d’acheter.
La lampe oscille puis s’écrase sur la tête de mon maître.
Il se relève en se frottant la tête, furieux.
Petrus hurle t il vient ici, ben tiens cours toujours … je ne vais pas me laisser transformer en pâté Chinois, tout ca pour quelques malheureuses croquettes tombées au sol.




Je suis un chat très têtu et puis je ne vois pas pourquoi sous prétexte que je suis un chat persan, je n’aurais pas le droit moi aussi à ma petite promenade.

Il fait beau, bientôt le Printemps, j’aime bien moi, le Printemps, même si je n’ai pas trop le droit d’aller dans le jardin car il paraît que je reviens tout emmêlé et ma maîtresse me gronde car je ne veux pas qu’on me peigne.

Je suis un chat très têtu et puis je ne vois pas pourquoi sous prétexte que je suis un chat persan, je n’aurais pas le droit moi aussi à ma petite promenade. Aussi, bien obligé d’ouvrir la porte pour cette peste d’Uranie, qui Elle à la droit de sortir, je me faufile d’un bond dans le jardin.

Cela sent bon, l’herbe a recommencé à pousser, mon maître a retourné la terre…. Tiens !!!! une nouveauté, il y a une espèce de bac… c’est haut et entouré de planches.

Il faut que j’aille voir cela de plus près, je ne me souviens pas de cela l’année dernière.

Uranie est sur mes traces, curieuse comme une chatte et dire que c’est une chienne !

J’arrive à la hauteur de cette étrange boite à claires-voies où il y a un monticule de feuilles, branchages, et divers déchets organiques.

Cela est bizarre… mais c’est haut… je saute .. arrive à m’aggriper à une planche, mais je perds l’équilibre et tombe deux mètres plus bas, sur tas d’ordures dans lequel il y a du marc de café (encore lui) des pelures d’oignons (pouah) de la salade, et un tas de détritus alimentaires que je n’arrive pas à identifier.

Quelle idée ! pourquoi mes maîtres gardent ils leurs poubelles ?

Plus j’essaie de sortir de cette prison et plus je m’enfonce, j’ai la tête recouverte par une feuille de chou, et Uranie aboie de toutes ses forces car elle aimerait bien venir aussi.

Je me suis tellement débattu, je suis épuisé, puis tout à coup je reçois sur la tête une poubelle dans laquelle se trouve des restes de poissons, de la tomate et des pomme de terre…

Arrêtez ! je suis en dessous, je miaule un cri désespéré, mais peine perdue, on ne m’entend pas.

Uranie se fait disputer car elle aboie trop fort et j’entends la porte de la maison qui se referme sur mon désespoir.

La nuit est tombée, je suis toujours dans mon trou, j’ai bien essayé de manger le reste du poisson, mais ce n’était pas fameux. J’ai soif, et si je bouge, je m’enfonce…. Jaldane vient me chercher, j’ai peur….

Un cri de chouette dans la nuit, et des bruits bizarres dans le jardin, j’espère qu’il n’y a pas de méchantes bêtes qui rôdent profitant ainsi de mon incapacité à me défendre.

Je me suis tapi, le plus près possible, contre la palissade et je ne bouge plus, je suis terrorisé.

Le jour point et je vois le soleil se lever à l’horizon, d’habitude j’aime bien, mais là rien ne trouve grâce à mes yeux. JE VEUX SORTIR !!!

J’entends tout à coup ma maîtrise qui crie « Petrus, Petrus, ou es – tu ? viens manger »

Manger ah non j’ai trop mal au cœur, mais venir oui je veux bien.

Je reprends mes cris désespérés si désespérés que Jaldane fini par les entendre

« mais où il est ce chat, Petrus viens, où es tu ? » Ma maîtresse demande à mon maître de me chercher.

« Déjà dès l’aurore, il faut chercher le chat, il est bien où il est, il a fait déjà pas mal de bêtises depuis hier », mais devant les supplications de ma maîtresse, il sort en grommelant.

Je n’ai pas le choix, je continue de miauler désespérément

Ah te voilà dit il en se penchant au-dessus du bac,

« tu as l’air malin là –dedans, j’ai bien envie de t’y laisser, tu ferais un excellent engrais… »

- « Comment je vais t’attraper … je n’ai pas le bras assez long. »

Le voici reparti, ha non ! il ne va tout de même pas m’abandonner ??? !!!

Il revient au bout d’un moment avec une échelle, je l’entends gravir les échelons, il arrive en haut se penche pour bien sûr essayer de m’attraper par la queue (c’est son sport favori) mais à ce moment là, Volga vient voir la scène et passe sous l’échelle qui se trouve déséquilibrée.

Haaa,,,,, je reçois mon maître sur le dos… il est tombé la tête la première dans le marc de café, il doit être content, Lui qui adore le café !

Ma maîtresse accouru par les cris de mon maître s’enquière si il ne s’est pas fait mal, puis éclate de rire.

Eh bien dit elle il va avoir du monde sous la douche aujourd’hui.

Je n’ai pas compris pourquoi mon maître lui a dit des mots pas gentils du tout… il est ressorti du bac, m’a attrapé quand même par le cou, en se bouchant le nez…

Il a dit que j’étais un sale chat au sens propre comme au sens figuré (comment peut on être propre quand on vient de tomber dans un fumier – c’est comme cela qu’il l’a appelé – )

En tout cas, c’est la troisième fois en deux jours que je suis lavé…


L'année du cochon s'était l'année dernière, mais je ne résiste pas à vous conter cette historiette.

NORMAL C’EST L’ANNEE DU COCHON CHEZ LES CHINOIS

Cela devait arriver, ma maîtresse a décidé aujourd’hui de me laver. Je me résigne depuis le temps que je subi ces avanies… mais tout de même rien qu’à l’idée de rentrer dans cette affreuse baignoire me fait dresser droits les poils sur le dos.

Armée de son « truc » qui ronfle et qui crache comme un dragon, produit spécial chat, s’il vous plait, elle me prend dans ses bras en me racontant des histoires d’humains

« viens mon Petrus, tu vas être beau, t’inquiète pas… » par contre viens « mon gros chat » j’apprécie pas du tout.

Ouais, je sais bien ce que tu vas me faire hypocrite… !

Quelques caresses sous le menton, ça j’adore, les caresses sous le menton.

Voici l’endroit redouté, la salle de bains… drôle d’endroit pour un chat…

Un bruit d’eau et celle-ci mouille mes poils.. mon dieu que c’est désagréable, comment les humains peuvent ils aimer ça.

J’ai les poils tout collés, je gèle, et j’ai de la mousse dans les oreilles et dans les yeux, non décidément je n’aime pas du tout.

Uranie en profite pour venir poser ses pattes contre le rebord de la baignoire, en plus, elle se moque de moi.

Je supporte tout cela sans rien dire car je sais que ni les miaulements désespérés, ni les regards de supplication n’arrêteront Jaldane.

Elle m’enveloppe dans une grande serviette bien chaude pour me sécher et me dit,

« je ne vais pas te faire subir le séchoir, je sais que tu détestes cela, il fait beau alors je vais t’enrouler dans une grande couverture et tu vas sécher tranquillement près du radiateur ».

Je suis radieux, ce qu’elle est gentille ma maîtresse, elle ne va pas sortir ce truc qui crache et qui fait du bruit comme un dragon.

Me voici enveloppé dans une grande serviette, bien emmitouflé je ronronne près du radiateur et finis par m’endormir béatement. Je rêve de jambon, de caresses.

Puis je me réveille et secoue la grande couverture qui m’étouffe un peu, je sors le bout de mon museau et me dit qu’une bonne pâtée serait fort agréable. Je me dirige vers ma gamelle et j’entends mon maître hurler de rire

« Jaldane, jaldane crie –t-il vient voir, nous avons un nouvel animal dans la maison, c’est l’année du Cochon et les Chinois nous ont envoyé un cochon »

Je ne vois pas de qui il parle, car à part moi, il n’y a aucun animal dans la maison, et encore moins de cochon. Peut être a –t-il bu mon Maître ?

Ma maîtresse arrive et éclate elle aussi de rire « Mon pauvre Petrus me dit elle , je n’ai plus qu’à te relaver… «

Mais ils sont devenus fous mes maîtres, me relaver, ah non, pas deux fois dans la même journée et pourquoi ils veulent me relaver ? et où se trouve le cochon dont il parle ?

Uranie toujours curieuse arrive et se tord par terre de rire, elle aussi, cette fois-ci cela en est trop, je coure vers le grand miroir de l’entrée et là horreur je me découvre TOUT ROSE, je SUIS TOUT rose comme un petit cochon ….

Quelle fée m’a transformée en cochon ? Je vois arrivée Jaldane avec la couverture dans laquelle j’étais enroulé au coin du radiateur pour me sécher, la couverture EST ROSE, et elle a déteint sur mes poils….

Vous devinez la suite, j’ai eu le droit à un nouveau shampoing et cette fois-ci je n’ai pas échapper « au truc qui fait du bruit et crache comme un dragon » !!!




PETRUS ET LA MOUCHE

 08/06/2008
Si il y a bien quelque chose qui m’énerve, ce sont les mouches !

Si il y a bien quelque chose qui m’énerve, ce sont les mouches ! Elle virevoltent autour de moi, me narguent et font des piqués sur mes oreilles, mon nez. J’essaie bien de les attraper avec les pattes, mais c’est beaucoup plus agiles que les souris.

Ce matin, je suis installé confortablement sur le rebord de la fenêtre où j’essaie de digérer mes croquettes, lorsqu’ une énorme mouche vient me taquiner les oreilles, bzzz et bzzz, fait elle et « ping » en se cognant contre les vitres. J’ai beau agité mes oreilles dans tous les sens pour la faire partir, elle revient sans cesse. Il faut que je fasse quelque chose, car sinon je ne pourrais pas dormir tranquillement. Je me soulève, lèche un peu mes poils l’air de rien et vlan un coup de patte….. raté…. Elle est partie mais revient en force tel un avion avec un bourdonnement de colère. J’attends le moment propice, fait celui qui dort, mais c’est bien connu, un chat ne dort que d’un œil.

La mouche revient se poser contre la vitre mais trop haut pour que je puisse l’attraper. Jaldane arrive et tire le rideau qu’elle vient d’installer, un joli rideau moiré jaune et orange que son amie Mino lui a confectionné, elle en est très fière.

Toutefois ce rideau est maintenant devant mon poste d’été favori, le rebord de la fenêtre, sur lequel d’ailleurs est posé mon bol de croquettes afin que les chiennes, ces goulues, ne puissent les manger.

Maintenant, je suis prisonnier derrière le rideau et la mouche aussi ; elle n’a pas vraiment apprécié le déplacement d’air provoqué par la fermeture du rideau et cherche à s’échapper.

Un bourdonnement furieux, elle se cogne partout, contre la vitre et le rideau.

Je me dis que c’est le moment, elle ne peut plus m’échapper aussi dans une détente prodigieuse je m’élance pour l’attraper…. Ah……… je suis resté accroché dans le haut du rideau, je n’arrive plus à défaire mes griffes du tissu qui retient mes pattes avant. La mouche en plus tourne encore plus violemment autour de moi, je m’agite frénétiquement. J’entends un crac désagréable et dans un bruit de tonnerre, la tringle se décroche emportant avec elle, les rideaux et moi.

Abasourdi, car la tringle en bois a atterri sur ma tête, j’essaie de me dégager de l’ énorme tas de tissus vaporeux qui m’emprisonne, plus je me débats et plus je m’accroche. La tringle est coincée contre les pieds de la table et entraîne celle-ci avec elle.

Une chaise tombe…. Une autre…. La nappe qui est posée sur la table glisse à son tour emportant la plante…. Cette fois-ci je ne vois plus rien du tout et je commence à paniquer, mes griffes sont toujours prisonnières du tissus, la nappe a recouvert mon dos, le pot de la plante a éclaté en morceaux.

Mon maître arrive dans la pièce et crie « mais enfin qu’est-ce-qui se passe ici ? » et là il m’aperçoit.

Ce n’est pas possible dit-il

« ce chat dégénéré qui veut refaire la décoration du salon ».

J’entends qu’il ramasse les chaises, soulève la nappe et l’amas de tissus qui me recouvre.

Seulement mes griffes sont toujours accrochées, je ne suis pas tellement décidé à ce que mon maître m’aide à me dégager, je résiste un peu lorsqu’il me prend les pattes pour tirer mes griffes et en me débattant un grand morceau de fil vient avec mes pattes. Dégagé, ! je suis dégagé de l’étoffe. Jaldane arrivée en renfort constate l’étendue des dégâts, elle dit qu’il va falloir trouver une solution, ce n’est plus possible, ce chat (oui c’est moi) devient insupportable. A ce moment là, la mouche a décidé de revenir, elle fonce sur Jaldane qui d’un coup de torchon l’a met Ko.

C’est pas juste….

Jaldane m’a pris dans ses bras et m’a expliqué qu’il fallait que je me calme parce que ce n’était plus possible, je faisais trop de bêtises… et mon maître allait mettre à exécution sa menace de me transformer en nems.

Mon maître a refixé la tringle en grommelant « c’est le chat que je devrais fixer au mur »…..

Jaldane a réussi à réparer le rideau où demeure quand même une légère trace de mon passage.

La mouche a repris ses esprits et vole dans le jardin où je me suis réfugié en attendant que le courroux de mes maîtres s’envole lui aussi !




PETRUS A PEUR

 06/06/2008
ma maîtresse dire à mon maître « je ne peux plus démêler les poils de Petrus, il va falloir le raser ! «

Aujourd’hui il fait un temps magnifique, le soleil est revenu, les oiseaux aussi. Je suis heureux et profite de ce temps exceptionnel pour aller m’allonger sur la terrasse et profiter du paysage. Mon bonheur est de courte durée, car j’entends ma maîtresse dire à mon maître « je ne peux plus démêler les poils de Petrus, il va falloir le raser ! «

Ah non, ils ne vont pas recommencer, JE NE VEUX PLUS ETRE RASE, j’ai l’ai ridicule et en plus j’ai froid. Je reconnais que c’est un peu de ma faute, car ma maîtresse ne veut pas que j’aille dehors car je m’emmêle les poils dans les feuilles, mais je ne suis pas un « chat-canapé » et j’aime bien sentir l’odeur de la nature.

Aussi, un chat averti en vaut deux, j’entrevois la porte du placard ou ma maîtresse entrepose ses nappes et ses serviettes de table ; je me faufile à l’intérieur. Le sommeil du sage me rattrape et je m’endors d’un sommeil paisible. Là, au moins, je ne serais ni douché, ni rasé !

Au bout de quelques heures, la faim commence à tordre mes entrailles, et, je me dis que tout danger pour l’instant est écarté. Ah, mais que se passe –t-il, la porte résiste et ne veut pas s’ouvrir. Allez courage, encore un effort, …. Rien à faire, j’ai beau poussé avec mes pattes, ma tête, la porte reste obstinément coincée… ILS ONT FERME LA PORTE A CLEF !

AU SECOURS LAISSEZ MOI SORTIR ! j’ai faim, je veux aller aux toilettes et en plus toute une pile de serviettes et de nappes est tombée sur mon dos, cela m’étouffe un peu.

Allons pas de panique, respirons…. Miaou … Miaouuuuuuuu….. miaouuuuuuuuu ……..

Miaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu , là je pousse un cri de désespoir.

Rien, je n’entends pas un bruit, pas un pas rassurant qui vient vers moi ou bien qui circule dans la maison. Seule une respiration bruyante derrière la porte …… ah j’ai peur…. Qu’est ce que c’est ? on gratte à la porte avec obstination. J’ai compris, c’est Volga qui m’a reniflé et essaie d’ouvrir la porte. Allez Volga, délivre moi, j’ai peur, j’ai faim, je veux aller aux toilettes.

Volga a l’air de bien s’agiter derrière la porte mais sans succès. Le silence est retombé angoissant. Je me remets à miauler désespérément et de panique aussi ; si je restais coincé dans ce placard …. Les heures me semblent interminables, mon estomac fait de drôle de bruits et j’arrive à peine à respirer. Tant pis pour les serviettes, mais la peur a agit sur ma vessie…..

Ah ! j’entends le bruit familier de mon maître qui arrive dans la cuisine. Il vient préparer son café, j’ai des chances qu’il m’entende… miaou ! miaou , MIAOUUUUUUUUUUU !

Mais il est sourd ? MIAOUUUUUUUUUUUUUUU, ah Volga s’agite et revient vers le placard en aboyant.

Mais pourquoi le maître lui dit de se taire, il ne comprend rien celui-là, eh je suis là ! dans le placard, tu ne m’entends pas ? mIAOUUUUUUUU, ah NONNNNNNNNNN, il est reparti.

Ce n’est pas possible, j’ai vraiment faim, soif, JE VEUX SORTIR .

Tout ces cris m’ont fatigué, je suis épuisé derrière cette porte, et énervé. Personne ne m’entend, ni d’ailleurs ne me cherche, je me sens abandonné.

Espoir ! cette fois-ci j’entends là voix de ma maîtresse qui m’appelle « Petrus où es-tu ? viens manger tes croquettes »/

Je voudrais bien manger les croquettes moi, je suis là Jaldane, à côté de toi, MIAOU MIAOUUUUUU et je pousse là un hurlement, je me fais presque peur tout seul. Volga s’est remise à aboyer furieusement derrière les portes du placard.

J’entends le bruit du cliquetis de la clé, la porte s’entre ouvre, je fonce comme un diable sorti de sa boite à l’extérieur, sauver, je suis sauvé. Ma maîtresse pousse un cri aussi désespéré que le mien tout à l’heure. Il est vrai que son placard est sens dessus dessous, les serviettes sont tombées avec les nappes et j’ai taché tout un coin du placard.

Ma maîtresse se bouche le nez, crie me traite de sale chat… (c’est la première fois qu’elle me traite de sale chat de cette manière, elle a l’air vraiment en colère).

Moi, je ne demande qu’une chose ; manger mes croquettes, j’ai faim, j’ai soif….

Après avoir nettoyer son placard et dit à mon maître qu’elle est obligée de jeter du linge de maison car irrécupérable (elle exagère quand même un peu, je trouve) et puis c’est de sa faute, si elle n’avait pas parler de me raser, je ne me serais pas caché …. Mais elle a dit que je ne perdais rien pour attendre.

Pour l’instant j’ai sauvé mes poils mais pour combien de temps …….. !?




JALDANE ET LA SOURIS

 05/06/2008

J’étais tout fier d’avoir repéré une souris dans la cuisine.


J’étais tout fier d’avoir repéré une souris dans la cuisine. Heureux de pouvoir me rendre utile, je poursuivis la souris vers la salle à manger où se trouvaient mes maîtres. La souris couinait un peu, mais je l’avais à peine touchée.

- Petrus a attrapé une souris, dit ma maîtresse.

Je m’attendais à des compliments, du genre « c’est bien mon chat, tu es gentil, tu attrapes des souris », au lieu de cela, elle dit à mon maître :

- Empêche Petrus de faire du mal à cette souris !

- Mais il fait son travail ! répondit mon maître. Pour une fois qu’il se rend utile, ce chat !!! »

Jaldane se lève de son canapé et s’approche de moi et de la souris qui, affolée, court à toute vitesse dans la chambre de Jaldane.

- Ah non ! cria Jaldane. Je ne veux pas dormir avec une souris dans ma chambre !

Mon maître rit :

- Elle ne va pas te manger, la souris ! Et puis il faudrait savoir ce que tu veux, tu désires qu’elle vive ou pas ?

- Oui répondit Jaldane, mais pas dans ma chambre ! Viens m’aider à la déloger de là ! »

- Non, dit mon maître débrouille-toi.

Pendant ce temps, j’avais coincé la souris sous l’ordinateur. Mais c’est agile, ces petites bêtes là, ! Au moment où je m’apprêtais à la croquer, elle fit un bond de côté et se réfugia sous le lit. Uranie, intriguée par tout ce bruit, accourut et, plus rapide que moi, donna un coup de dent à la souris qui, à nouveau, réussit à s’échapper et à se cacher derrière la bibliothèque.

Ma maîtresse qui, décidément, ne voulait pas que j’extermine cette souris, appela son fils afin qu’il vienne l’aider.

- Mais, dit le petit maître, elle est derrière la bibliothèque et je ne peux pas l’attraper !

- Qu’à cela ne tienne, dit Jaldane, déménage la bibliothèque.

Pour déménager la bibliothèque, il fallait retirer presque tous les livres, en les amoncelant sur le lit.

Moi, je reste tapi, prêt à bondir dès que je verrai « cette sale bête » sortir de son refuge.

La bibliothèque vidée, le petit maître commença de tirer mais une souris, c’est futé ! Elle se faufila sur le côté et retourna sous le lit où moi je l’attendais de « pattes fermes ». Ahhhh ! Elle m’a encore échappé. Le petit maître et Jaldane, à quatre pattes, essaient de la faire entrer dans un sac en plastique. La souris ne comprenant rien à la manœuvre de sauvetage décida que, tout compte fait, c’est derrière la bibliothèque qu’elle se trouvait le mieux.

Le petit maître, de nouveau, décida de tirer la bibliothèque pour l’attraper. Mais, catastrophe, il fit un geste brusque et coinça brutalement la souris entre le mur et la bibliothèque.

Pauvre souris, tuée sur le coup !

Ils auraient dû me la laisser cette souris. Après tout, c’était mon travail !

Mon maître, pour une fois, m’a félicité :

- C’est bien Petrus, au moins, toi, tu as voulu faire ton travail.

Et j’ai eu le droit à des croquettes supplémentaires !.

Mais je n’ai pas compris pourquoi Jaldane était désespérée.

Ah, ces humains !




PETRUS ET LE RAMONEUR

 04/06/2008
C'est quoi un ramoneur ? Ma maîtresse dit qu'elle va faire venir un ramoneur pour Ma Cheminée.


Le printemps est revenu, je suis content, les oiseaux ont pris possession de leurs arbres et j’entends leurs chants dans les arbres qui me remplissent de joie. Je vais pouvoir gambader et grimper à ceux-ci afin d’essayer d’en attraper un ! Enfin, j’essaie, car ma maîtresse dit que je suis très maladroit à ce jeux-là.

Le soleil a fait pousser les fleurs et le gazon, la maisonnée se réchauffe de ses rayons, aussi Jaldane n’a-t-elle plus besoin de faire brûler du bois dans la cheminée. Je n’entends plus la cassette qui ronfle et je ne monte plus sur le tabouret près de la cheminée pour regarder le spectacle des flammes qui dansent et me réchauffent le cœur et mes vieux os.

Jaldane a bien remarqué ma nostalgie lorsque je passe devant la cheminée, je pousse un petit miaulement de dépit, même si le temps dehors est au beau fixe, j’aimerai bien voir de nouveau les flammes virvolter.

Jaldane s’approche de moi et tout en me caressant derrière les oreilles (j’adore ça) elle me dit :

« tu sais, nous allons appeler un ramoneur, il va s’occuper de la cheminée afin que l’hiver prochain tu puisses à nouveau ronronner près de la cheminée ».

Un ramoneur !!! c’est quoi un ramoneur ? Le lendemain, je vois s’arrêter dans la cour, une voiture et sortir un monsieur avec un balai bizarre, dont le bout est tout rond auquel il ajoute des manches qui lui donne une longueur impressionnante.
Il est venu inspecter la cheminée puis il a déposé tout autour de celle-ci de grands morceaux de tissus pour la suie dit-il.
Je suis intrigué que va-t-il faire à Ma Cheminée ? Je ne voudrais pas qu’il lui fasse du mal.
Je décide de ne pas le quitter d’une patte. Il prend une échelle et grimpe sur le toit. Malheureusement moi, je ne sais pas monter à l’échelle, aussi, je cours dans la maison afin d’aller surveiller de plus près la cheminée.

J’entends des bruits sur le toit et un héhéooooo attention, attention à quoi, ? curieux, (c’est ma nature) je saute dans le foyer afin de regarder par le trou béant qui monte jusqu’au ciel ce que fait cet énergumène à Ma Cheminée… ahhhhhh une énorme boule noire me tombe sur le dos, je crache et je miaule de rage. Je sors comme un diable hirsute de la cheminée et commence à courir partout ; ma maîtresse qui a entendu mes hurlements est arrivée et pousse à son tour des hurlements : « Petrus, Petrus arrête de sauter partout, tu mets de la suie … » mais moi, je suis affolé par cette poussière rentrée dans mes narines, mes yeux, mes oreilles et je continue à chercher désespérement un coin pour me réfugier. Mon maître alerté à son tour par les cris de Jaldane arrive dans le salon et hurle à son tour. Oh là là que d’histoires pour un peu de pattes sur le canapé, les coussins, les fauteuils, j’arrive à me faufiler entre les jambes de mon maître – pour une fois il n’arrive pas à m’attraper par la queue – et fonce dans le jardin.
Hélas, la veille, une pluie d’orage a fait de grandes mares dans le jardin, je déteste l’eau, je fais marche arrière et entre à nouveau dans le salon, mais mes pattes trempées dans les mares dessinent sur le carrelage de magnifiques empreintes boueuses et noires.

Jaldane est assise sur un fauteuil effondrée regardant le désastre.. Mon maître dit « de toutes façons Petrus est cuit (normal pour quelqu’un qui a fait un séjour dans la cheminée) j’ai fermé toutes les issues. Cette longue course m’a épuisé et je saute sur le rebord de la fenêtre pour essayer de lécher toute cette matière noire et collante.
Mon maître fond sur moi comme un aigle, m’attrape par la peau du cou et me secoue violemment au grand dam de Jaldane qui lui dit d’arrêter car je répands de la suie.

Oui, je connais la fin de l’histoire, elle va se terminer dans la baignoire qui sera noire elle aussi. Il paraît pourtant que Ma Cheminée, Elle, est toute propre !
Le ramoneur a rangé son grand balai, il a dit à ma maîtresse qu’il n’était pas responsable des dégats fait au canapé, fauteuils et tapis… Mon maître grommelle en disant que tout compte fait c’est dommage qu’il n’ait pas pensé à allumer la cheminée, je suis déjà à moitié cuit….




Depuis hier nous sommes arrivés au bord de la mer

Depuis hier nous sommes arrivés au bord de la mer. Je ne connais pas la mer, je n’y suis jamais venu.

Ma maîtresse m’a emmené car elle aime bien que je sois avec elle.

Transporté dans cette affreuse cage que je déteste, nous arrivons dans une grande maison blanche.

J’entends un drôle de bruit…un bruit de va-et-vient, un bruit que je ne connais pas, qui m’effraie et m’intrigue à la fois.

J’ai sauté sur un rebord de fenêtre, mis mon nez contre la vitre. Il faisait nuit, je voyais briller la lune dont les reflets dorés tombaient sur une surface semblant bouger. Le bruit, surtout, m’intriguait. Un léger roulement de tambour me berçait, tout à la fois doux et fort. J’ai fini par m’endormir.

Le lendemain matin, profitant du moment où ma maîtresse a le dos tourné, je me faufile par la porte d’entrée ouverte. Mais je m’arrête aussitôt : je ne connais pas ce sol mou, chaud, s’infiltrant entre les doigts de mes pattes. Pourtant, ce n’est pas du tout désagréable. J’avance sur ce sol qui se dérobe sous mes pas. Mais rien ne me fait reculer, je veux voir cette chose qui gronde, ronfle et berce à la fois.

Une grande étendue s’offre à mes yeux. Un bruit de plus en plus fort se fait entendre, une masse s’élève puis s’écrase brusquement au sol en un nuage d’écume blanche. Je m’approche pour voir ce dont il s’agit mais, à ce moment, je reçois un paquet d’eau sur le dos….. un paquet d’eau ! C’est ça, c’est de l’eau. J’ai reçu de l’eau ! Je suis trempé, mouillé, le poil collé.

Je m’enfuis en courant, mais le sol colle à mes pattes, des grains de poussière s’agglutinent dans mes poils. Je lèche ma fourrure, mais elle a un goût salé et les grains de poussière me grattent la gorge. Je tousse, je crache !

J’arrive, très penaud, devant la maison. Mon maître, assis sur une grande serviette, me regarde passer avec un air étonné. Moi, je veux rentrer et me débarrasser de cette carapace gluante. Ma maîtresse, me voyant ainsi, pousse des cris :

- Mais, Petrus, où es-tu encore allé ? Tu es couvert de sable, tout mouillé…tu as pris un bain à la mer ?

Ah, c’est ça la mer ! Les grains de poussières sont du sable ! Je ne comprends pas pourquoi les humains en raffolent.

Ma maîtresse m’a pris dans ses bras et je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Je me suis retrouvé sous la douche, ébahi ! Pourquoi me lave-t-elle encore ? Je n’étais pas assez mouillé ?

Je n’aime pas la mer, je n’aime pas le sable, je n’aime pas les bains !




je vois arrivé une toute petite fille aux cheveux noirs comme le jais et des grands yeux verts qui lui mangent les yeux. Elle tient serrer sur son cœur un gros poupon et dans l’autre main une petite valise de cuir rouge.

J’ai le nez collé à la fenêtre, poste d’observation favori pour observer les oiseaux sur le sureau quand je vois arrivé une toute petite fille aux cheveux noirs comme le jais et des grands yeux verts qui lui mangent les yeux. Elle tient serrer sur son cœur un gros poupon et dans l’autre main une petite valise de cuir rouge.

Jaldane l’accueille avec force embrassade et dit à sa maman « qu’il n’y a pas de problèmes, Malika, est la bienvenue pour la journée ». Elle lui installe près de la cheminée une grande couverture sur laquelle Malika avec son poupon. Elle ouvre une grande valise soù trouve un tas de vêtements de bébé. Pendant un long moment, Malika joue a habillé et déshabillé sa poupée.

Puis d’un seul coup, elle m’aperçoit et reste un moment interloqué. Elle se lève et s’approche de moi, tend une main timidement et me caresse derrière les oreilles (j’adore ça, les caresses derrière les oreilles et sous le cou sont pour moi le comble de l’extase). Je ronronne, elle s’enhardit et me prend dans les bras. Je suis un peu lourd pour elle et de ce fait ne suis pas très à l’aise dans ses petits bras qui me serrent très fort surement par peur de me faire tomber.

Ah mais que fait elle, voici, qu’elle me met sur le dos (ça alors je déteste, sauf si c’est pour me gratter le ventre !) et enfile une espèce de barboteuse qui m’emprisonne les pattes arrière. Je proteste un peu, mais la fillette n’en a cure, elle continue en m’enfilant une brassière qui coince mes pattes avant, et enfin me met un espèce de bonnet qui me cache la moitié de la vision. Là je proteste énergiquement et me débat un peu. Malika fâchée contre mes protestations me gronde et me donne une légère tape sur les fesses qui n’ait pas du tout à mon goût aussi d’un coup de rein vigoureux je lui échappe des mains.

Toutefois, la barboteuse, la brassière et surtout le chapeau m’handicapent fortement et je m’étale de tout mon long sur le carrelage. Volga et Uranie qui n’ont pas perdu une miette de ma mésaventure en profitent pour me courser, j’arrive à esquiver l’une mais pas l’autre qui me fait rouler d’un coup de patte sous la table. Je feule, crache mais ce chapeau décidément me gêne, j’ai beau secoué la tête, il ne cesse de tomber sur mes yeux et bientôt je suis complètement dans le noir affolé.

Une patte avant s’est dégagée de la brassière, se qui me donne un peu plus de liberté pour courir, j’entre en trombe dans la cuisine où ma maîtresse est entrain de ranger les provisions du marché, comme je ne vois rien, je renverse le panier de légumes et les pommes de terre, les carottes et autres ingrédients roulent et se répandent dans la cuisine. Jaldane crie, mon maître arrive et essaie de m’attraper suivi de Malika, Jaldane et la femme de ménage, puis les chiennes qui ne veulent pas être écartées du jeu. La porte d’entrée étant restée ouverte, je fonce dans le jardin, poursuivi par ma meute et nous courrons joyeusement sur la terre fraîchement apportée pour faire la future pelouse, celle-ci est encore humide du reste de la neige.

J’aurais dû me méfier de mon maître, d’une détente, il plonge à la manière d’un rugbyman et me planque à terre. Je hurle de douleur, lui jure, car il est couvert de boue, et ses lunettes ont volé dans une petite mare boueuse.

Les vêtements de la poupée sont couleur de charbon et un peu déchirés, Malika pleure. Je suis prestement déshabillé (ouf !) Jaldane dit « tu n’es pas gentil, Petrus, Malika ne voulait pas te faire de mal, elle voulait juste jouer un peu avec toi à la poupée ».

La maman de Malika est venue récupérer sa fille, et j’ai entendu lui dire « que j’étais un méchant chat, j’avais déchiré et sali ses vêtements de poupée», seulement la maman de Malika est gentille, elle est venue me faire un


Je suis content mon maître m’a dit que nous rentrions à la maison.

Je suis content mon maître m’a dit que nous rentrions à la maison. Je m’ennuie enfin de compte de Volga, Uranie et Tzarine et bien sûr de ma maîtresse. Paris ce n’est pas pour les chats, on ne peut pas grimper aux arbres, il y a plein de voitures, et la terre est du goudron.

Le côté négatif c’est que mon maître m’a acheté une cage pour voyager dans le train. Je déteste les cages.

Il ronchonne car une partie du voyage, la cage était sur ses genoux, puis il a trouvé le moyen de me mettre avec les bagages, j’avais peur que quelqu’un ne me vole, mais les gens s’arrêtaient et me disaient « ah qu’il est beau le Chat ! Comment tu t’appelles ? ». J’avais beau leur répondre, personne ne me comprenait. Il y avait une toute petite fille qui était en admiration et essayait avec sa petite main de me caresser. Mon maître a fini par être attendri et m’a sorti quelques minutes de la cage pour qu’elle puisse me câjoler. Elle m’a fait un énorme bisou et j’ai ronronné de plaisir.

Nous voici arrivés devant la maison et les chiennes tournent autour de la voiture en aboyant comme des folles. Volga colle son gros museau contre la grille de la cage et essaie de me lécher. Je suis tout content, elles sont heureuses de me retrouver et moi aussi tout compte fait.

Ma maîtresse, Jaldane, a vite ouvert la cage et m’a pris dans ses bras en me couvrant de baisers à m’étouffer. Puis elle m’a traité de sale chat, - (il faudrait savoir ce qu’elle veut).-

J’ai retrouvé avec délice mon tabouret près de la cheminée, mes croquettes.

Tzarine est accourue pour me voir aussi et m’a demandé des tas de détails sur Paris. Elle a semblé très déçue de ma description.

J’ai profité d’un moment d’inattention de Jaldane pour me précipiter dans le jardin, j’étais tellement content de retrouver la nature, les arbres, les oiseaux, l’herbe enfin tout ce qui fait le bonheur d’être un chat en communion avec la nature. Je suis monté en haut de l’arbre et pour une fois je n’ai pas cherché à croquer un oiseau. Je les regardais s’envoler avec plaisir.

J’étais tout à mon ravissement quand je vis arriver un énorme chien (le chien du voisin qui est un chow chow et qui déteste les chats) il s’est mis à me courser et j’ai tellement eu peur que je suis allé sur la route, une voiture qui descendait de la colline à ce moment là, à fait hurler ses pneus et s’est arrêté à dix centimètres de ma queue. Je suis reparti dans l’autre sens très effrayé. Je suis rentré en trombe dans la maison, le cœur battant/

Enfin de compte que ce soit à Paris ou ici, je trouve qu’on vit dangereusement nous les animaux


Je suis très attiré par le balcon, il y a des gros oiseaux gris avec des taches un peu vertes et roses qui viennent se poser sur le rebord de la balustrade.

Mon installation a été mouvementée mais j’ai trouvé mes marques. L’appartement du neveu est sympathique surtout il y a un grand balcon qui donne sur la tour Eiffel. Je vais pouvoir dire à Uranie et à Volga que je l’ai vue.

Certes, le balcon est beaucoup moins agréable que le jardin de la maison mais cela me permet d’aller prendre l’air sans que je me fasse gronder par le maître. Je suis très attiré par le balcon, il y a des gros oiseaux gris avec des taches un peu vertes et roses qui viennent se poser sur le rebord de la balustrade.

Dès que je m’approche, ils s’envolent et je ne peux pas beaucoup les voir. Sur le balcon, il y a des caisses en carton, aussi, je décide de me cacher sous l’une d’elle et d’attendre qu’un de ces volatiles se posent. Mon attente ne dure pas très longtemps et un oiseau se pose sur le sol, puis un autre, et enfin un troisième. J’ai dans mes gènes, tout de même, encore des instincts de chasseurs et de voir ces oiseaux me narguer, là, sous mes moustaches font qu’elles frémissent et d’une détente dont j’ai le secret, je bondis pour attraper l’un d’eux.

C’est très agile aussi ces petites bêtes là et l’une d’elle se pose sur le bord de la balustrade, et autre saut et je me retrouve en équilibre sur la rambarde, seulement, la veille, il a plu, mes griffes sont longues, je glisse et n’arrive pas à me rattraper.

Je tombe, je tombe, je tombe, de trois étages et me retrouve sur le trottoir, un peu étourdi, mais sans le moindre mal. Le pigeon ne m’a pas attendu, il est très loin. Me voici, sur les trottoirs parisiens, c’est du béton et de l’asphalte, cela sent mauvais.

Un bruit d’enfer me fait sursauter, un gros camion s’est engagé dans la rue. J’ai très peur maintenant, je ne sais pas où je suis.

Un gros chien en laisse, genre Berger allemande, arrive avec son maître et se met à aboyer et montrer les crocs, cette fois-ci je suis terrorisé et je me mets à courir, je traverse la rue, j’entends un bruit de pneus qui crissent, un klaxon dont je n’ai cure. Je continue à courir à perdre haleine.

La pluie s’est mise à tomber, j’ai froid, j’ai peur, je suis perdu, j’ai faim, j’ai soif. Je m’abrite sous un porche et me met à me lécher pour essayer de me sécher un peu. Une vieille dame s’approche et dit

« ben le chat qu’est-ce-que tu fais là ? , tu es perdu ? tu n’es pas un chat de gouttière toi ».

Elle tend la main vers moi, je me laisse caresser, au point où j’en suis, je préfère encore le contact avec les humains. Elle me prend dans ses bras, je ronronne afin de lui montrer que je ne suis pas méchant.

Ah mais que fait elle, elle ne me lâche plus, elle ouvre la porte et monte dans une espèce de boite qui se renferme et qui prend de la hauteur.

Me voici arrivé dans l’appartement de la vieille dame qui me donne un peu à manger du jambon (j’adore le jambon) et un peu de lait. C’est gentil, mais moi, je voudrais bien retrouver mon maître, même si celui-ci veut me vendre au Chinois. Je miaule et montre la porte, mais la vieille dame n’a pas l’air de comprendre.

Je tourne un peu en rond dans l’appartement qui lui n’a pas de balcon.

La vieille dame me met dans une boite de transport pour animaux, je déteste ces boites.

Oh secours ! Jaldane, je te promets je ne ferais plus d’escapade.

La vieille dame rentre dans un immeuble et là horreur je reconnais ce genre d’endroit :

c’est le vétérinaire, je ne suis pas malade, je ne veux pas y aller.

Le vétérinaire me prend dans les bras, je feule afin de lui faire voir que je ne suis pas d’accord.

Mais que fait-il il regarde mes oreilles, elles sont propres mes oreilles.

Il me remet dans la boite, c’était bien la peine, de m’en sortir.

Puis je l’entends téléphoner : il dit qu’on a trouvé un chat qui porte le numéro untel.

Il dit à la vieille dame que je viens de l’Isère et que j’ai dû me perdre ou m’échapper.

- il est malin celui-là –

La vieille dame a obtenu le numéro de chez Jaldane qui ne comprenait pas comment je m’étais retrouvé chez cette vieille dame.

Dans la fin de la soirée, mon maître est arrivé chez la vieille dame, et il l’a remercié chaleureusement de m’avoir retrouvé – c’est bien la première fois qu’il est content de me retrouver –

Il me dit : « Alors Petrus tu as bientôt fini de nous faire des frayeurs, j’aimerai bien savoir comment tu es arrivé ici ? ».

Nous allons bientôt rentrer à la maison, ta maîtresse est morte d’inquiètude.




PETRUS A PARIS

 30/05/2008
Le voyage fut long et pénible

Le voyage fut long et pénible. Tassé dans le sac j’étouffais, j’avais soif, faim et je commençais à regretter mon escapade. Surtout le sac était manipulé sans ménagement, jeté, posé à terre brutalement je commençais à avoir les côtes et la tête endolories.

De plus, il y avait un tas de bruit que je ne connaissais pas. Il y avait beaucoup d’agitation, de cris, des bruits effrayants même pour un gros chat courageux comme moi.

D’un seul coup miracle, j’entends le bruit de la fermeture éclair qui s’ouvre, ce qui me permet de prendre une grande bouffée d’air. Je décide de sortir du sac, et je me retrouve nez à nez avec mon maître qui se met à hurler de peur et tombe à la renverse d’émotion.

Tant qu’il se relève, je suis déjà loin et cherche désespérément le coin toilettes, les émotions cela donnent des envies ; mais ou est-elle cette litière, dans la cuisine, rien, dans le couloir, rien, dans les deux chambres, rien, le salon, rien, la salle à manger, rien, les toilettes des humains, rien, la salle de bains RIEN. Au secours, cela devient urgent, tant pis j’opte pour le coin toilettes des humains, je ne peux plus me retenir.

Pendant ce temps là, mon maître qui s’est relevé hurle dans l’appartement

« mais il va me rendre dingue, ce chat, qu’est ce qu’il fait dans ma Valise ? comment est-il arrivé là ? et pourquoi est-il là ?, mais qu’est ce que je vais en faire de ce chat ? ».

La porte s’ouvre et le neveu arrive, et dit à mon maître d’un air pincé

« ah tu as emmené Petrus, tu aurais dû me le dire « .

‘Je n’ai emmené personne dit il, il est venu tout seul »

« Tout seul ? mais comment a-t-il pu venir tout seul demande le neveu soupçonneux.

Je ne sais pas dit le maître mais je sens qu’il va m’empoisonner ma vie.

A ce moment là, le neveu sort des toilettes, le visage tendu et avec un air pas très content,

« Tonton, tu pourrais quand même faire attention quand tu vas aux toilettes, il y a en a partout »

« Moi, mais je n’y suis pas allé dans les toilettes, qu’est ce que tu racontes ? elles fuient tes toilettes »

Un peu vexé, le neveu prend par le bras l’oncle et l’emmène dans les toilettes.

Mon maître pâli un peu et dit « ben, c’est pas moi, c’est le chat ! ».

Le chat, mais tu n’as rien emmené pour lui ?

Non dit mon maître excédé, JE NE SAVAIS PAS QU’IL ETAIT DANS MON SAC

Mon neveu regarde d’une manière bizarre mon maître, d’un air effaré, soupçonneux et attristé.

Oui, oui, je comprends tonton, ton chat est venu tout seul dans ta valise, mais cela va s’arranger, t'inquiète pas, repose toi; je cours acheter une litière et je reviens.

Mon maître est assis dans le canapé l’air un peu atterré, et marmonne

« ben voilà, maintenant à cause de ce chat, voilà que je passe pour un débile mental ».

Le portable sonne, mon maître répond d’une voix un peu absente

« allo, ah bonsoir ma chérie, oui, je suis bien arrivé, oui…

« tu as perdu le chat ? ah mais ne t’inquiète pas il n’est pas perdu pour tout le monde »

« Comment ça je suis bien content, non je ne suis pas content, mais alors pas content du tout dit il subitement très colère et d’une voix très très forte.

« Non, je ne cries pas après toi, je crie après le chat »

« Comment cela je deviens fou ? parce que je crie même quand le chat n’est pas avec moi ?dit il d’une voix étranglée  par la fureur »

« Non, je ne crie pas pour rien, non je ne suis pas énervé, non je ne me moque pas de ton inquiétude , parce que le chat, tu sais ton Chat, adoré, super mignon, il EST LA et a déjà commencé à faire des bêtises ».

Remarque dit il dans la foulée, cela tombe, bien il y a un quartier Chinois à Paris, je sens que je vais aller le VENDRE !

Je me doutais bien que mon maître ne serait pas content de m’avoir emmener dans ses bagages mais de là à penser qu’il aille me vendre, non, Jaldane vient me chercher, au secours !




j’ai décidé de partir

 

Cette maison est une maison de fou, on y parle Chinois, on me transforme en pétard vivant. Sans cesse, je suis laveé et roulé sur le sol par les chiennes de la maison. Mon maître me traite de chat dégénéré, il veut me congeler, me transformer en pâté chinois, ou encore m’empailler. Je n’ai pas le droit de monter sur le canapé Je trouve que cela fait beaucoup pour un seul chat.

Aussi, j’ai décidé de partir. J’ai entendu mon maître dire qu’il partait à Paris quelques jours chez son neveu. Je ne connais pas Paris. A moi, les « minettes » et peut être je pourrais aller voir la Tour Eiffel.

La difficulté réside dans le fait que mon maître accepte de m’emmener avec lui et vu son attirance pour moi, j’en doute ! L’idée me vient lorsque je vois ma maîtresse préparer un énorme sac dans lequel elle prépare les vêtements de mon maître pour son voyage.

Ce sac est immense et elle n’a pas mis grand chose dedans, il y a encore beaucoup de place, en tout cas, encore de la place même pour un gros chat comme moi.

Le sac est resté entrebaîllé et la nuit j’arrive à me glisser dedans, je me tasse un peu et essaie de me dissimuler sous un pâquet de pulls – être au chaud c’est important par ces temps de neige et de froid –

Le lendemain matin, j’entends bien ma maîtresse qui m’appelle pour me donner mes croquettes, mais depuis « le coup des pétards » elle ne s’étonne plus que je n’accoure pas pour les manger. J’ai un peu faim, mais la fin justifie les moyens.

Mon maître est dans la vie légèrement distrait ce qui m’arrange bien pour essayer de partir en voyage dans ses bagages. Je l’entends dire au revoir à Jaldane. Il s’approche du sac et sans jeter un coup d’œil, ferme la fermeture éclair. Ca y est l’affaire est « dans le sac » !

Il prend le sac et dit à Jaldane « mais c’est bien lourd ce sac qu’est ce que tu as mis dedans ? »

Rien de spécial répond ma maîtresse comme d’habitude.

Il dit c’est bizarre, il n’est pas comme d’habitude ce sac.

Dépêche toi lui répond ma maîtresse, tu vas rater ton train.

Mon maître balance le sac un peu rudement dans le coffre de la voiture, ce qui me secoue, et me fait un peu mal., mais ouf, ca y est je fais partie du voyage, je VAIS A PARIS ;

Je vous raconterai bientôt.




l'année dernière année du chien a été une année qui a commencé par un feu d'enfer.  !

 


Je suis rentré à la maison car comme tu le sais, mes maîtres sont très intéressés par la Chine et apprennent le Chinois. Leur professeur de Chinois était là, et, pour lui faire plaisir ils avaient décidé de fêter avec elle le Nouvel an Chinois (c’est paraît il l’année du Chien) je crois que je vais en voir de toutes les couleurs, moi, si c’est l’année du Chien.

Aussi, mon maître avait chargé l’un de ses élèves de Tai Chi Chuan de rapporter de Paris des Pétards car c’est la tradition en Chine de les faire exploser pour chasser les mauvais esprits.

Un gros paquet rouge où il y avait plein de pétards enroulés sur eux-mêmes, tous attachés les uns aux autres avec une ficelle.

Je suis d’un naturel très curieux et je voulais voir comment c’était des pétards chinois et j’ai suivi mon maître pas à pas.

Mon maître a déroulé les pétards et les a tendus d’un point à un autre. Puis, il a craqué une allumette pour allumer la mèche et à ce moment là les pétards se sont mis à pétaradés dans tous les sens avec un bruit de tonnerre et des flammes.

J’ai eu vraiment très peur, je me suis mis à courir, mais le bout de la ficelle s’est prise dans mes pattes et je traînais derrière moi une ribambelle de pétards qui explosaient. Plus je courais plus les pétards se mettaient à tonner.

Ma maîtresse, mon maître, tous les élèves, le professeur Chinois couraient derrière moi, en criant « Petrus, Petrus, reviens ici, tu vas te brûler, c’est dangereux »., mais leurs cris accentuaient encore plus ma peur.

Quelqu’un a ouvert la porte de la maison et je suis entré à toute vitesse dans la maison emportant avec moi tous les pétards qui heureusement avaient finis par se consumer.

Depuis, je vis sous le lit de ma maîtresse et ni leurs appels, ni les croquettes, pour l’instant n’ont réussi à me faire sortir de dessous le lit.




PETRUS ET LES VACHES

 27/05/2008
Je vais rentre visite à mes amies les vaches

J’ai décidé de ne pas me décourager et de continuer ma visite des animaux de la ferme.

Je vois la fermière sortir avec un grand seau et se diriger vers une grande bâtisse où j’entends meugler les vaches. Je sais que ce sont des vaches parce que dans le champs à côté de chez moi, il y a des vaches qui viennent parfois dans le pré.

J’aime bien les vaches, je sais qu’elles ne feront pas comme les cochons, elles ne me courront pas après. Je décide donc d’aller dire bonjour aux vaches pour savoir si ce sont la même race que celle de chez moi.

Je rentre dans une vaste pièce où il n’y a que deux vaches qui ont l’air d’attendre impatiemment la maîtresse des lieux. Elles sont toutes rousses alors que celles du champs sont noire et blanche. La fermière s’assoit sur un espèce de tabouret à trois pieds et entreprend de traire les vaches.

Je me dis qu’il serait bien de boire un peu de lait de ces vaches tout bon, tout frais. Je m’approche du premier seau rempli d’un liquide fumant et odorant.

La vache me regarde d’un œil méchant me semble-t-il, je n’aimerai pas qu’elle fasse comme le cochon me courir après car elle est beaucoup plus grosse qu’un cochon.

La fermière a entrepris de traire l’autre vache, aussi je m’approche très très prudemment du seau pour essayer d’aller boire ce nectar délicieux. Je me régale d’avance.

La porte de la grange s’ouvre et mon maître apparaît dans l’embrasure et salue la fermière.

Seulement pas de chance, il me voit au moment où je m’apprête à boire le lait de la vache, les deux pattes avant sur le bord du seau et la tête penchée vers l’intérieur prêt à laper.

Il hurle un Petrus et veut s’avancer pour m’empêcher de boire mais glisse sur la paille posée à même sur le sol et vient atterrir tout droit la tête la première dans une bouse de vache, et renverse au passage le seau de lait que je m’apprêtais à boire , sur lui. Il est dans un état pitoyable couvert de bouse de vache et trempé par le lait qui s’est renversé sur lui. On dirait un épouvantail à moineaux.

La fermière se tient les côtes tellement elle rit, mon maître ne rit pas du tout, et je me dis que pour une fois ce n’est pas moi qui vais aller prendre un bain, tout de même parfois il y a des justices immanentes.

Jaldane quand elle a vu arrivé mon maître dans cet état est restée interdite et a éclatée de rire,

« ha lui a-t-elle dit, tu veux imiter Petrus, tu viens prendre une douche ?».

Mon maître à grommeler quelque chose de pas très poli et a dit que ce chat était le diable en personne, et que même les Chinois ne me voudraient pas en pâté.

Je n’ai peut être pas bu de lait, mais j’ai été bien vengé aujourd’hui, vives les Vaches.




PETRUS A LA FERME

 25/05/2008

L’amie de Jaldane a une superbe ferme biologique dans la région Rhône-Alpes entourée de champs de lavandes et une vue imprenable.

Ma maîtresse me dit que nous allons rendre visite à une amie qui à une ferme dans la région et que je vais y rencontrer plein d’animaux. Je suis impatient et curieux et je vais certainement rencontré des lapins, je n’ai pas oublier ma nouvelle copine Nina qui semble perdue dans sa cage.

L’amie de Jaldane a une superbe ferme biologique dans la région Rhône-Alpes entourée de champs de lavandes et une vue imprenable. Après une heure de route, nous voici arrivés dans ce superbe décor.

Le chien de la maison Bille vient nous accueillir, je reste toutefois sur mes gardes parce que les chiens parfois ont des attitudes bizarres vis-à-vis des chats. Il y aussi des poules et des oies qui se promènent devant la maison.

Je sais aussi que la ferme comportent des chevaux, des vaches et des brebis et un cochon. J’ai tellement entendu parlé de ce cochon que j’aimerai bien le voir. Après les formules d’usage de politesse, ma maîtresse me laisse dans le jardin en me demandant de ne pas aller trop loin afin de ne pas me perdre.

Il y a quelques chats qui arrivent et j’en profite pour leur demander « Où est le cochon ? »

Mister un chat gris et blanc me dit, là tu vas tout droit et tu vas trouver un champ dans lequel il y a le cochon. Je le remercie à peine et coure le plus vite possible, bien que ma patte me gêne encore un peu, j’arrive à la lisière du champ et cherche le cochon tout rose. Je sais que les cochons sont roses parce que j’en ai vu à la télévision.

Déception, pas de cochon rose, mais une espèce de cochon noir qui ne me regarde pas d’un air très amical. Ce n’est pas très grave, je vais allez lui dire bonjour et nous allons faire connaissance. Je passe les fils électriques qui l’entourent très prudemment et me retrouve sur un terrain très mou, brun et très collant. Le cochon n’est pas très content de mon intrusion et se met à me courser. Je détalle aussi vite que je peux mais il a rameuté tous les autres cochons qui sortent je ne sais d’où et arrivent à toute allure vers moi. Ma seule planche de salut est l’auge. Je saute en faisant attention à ne pas tomber dedans car il y a un tas de détritus qui nagent, toutefois, un cochon plus gros et plus belliqueux que les autres, fonce, heurte la mangeoire, se qui me fait perdre l’équilibre et je tombe dans le bac.

J’arrive à sortir ruisselant des épluchures de pommes de terre accrochées à mes poils et divers autres choses que je n’ai pas identifié. Le cochon lui en veut toujours à ma peau et continue de me poursuivre, un crochet, à droite, un croche à gauche et j’arrive à retrouver le chemin de la sortie.

Je suis dans un état pitoyable, je suis certain, je vais encore avoir droit au bain. C’est la malédiction de mon existence. Je fais un détour par la mare aux canards, et je me dis mouillé pour mouillé, je ferais bien d’aller dans l’eau cette fois-ci tout seul afin de me débarrasser des décorations qui ornent mon pelage. Je m’approche de la mare décidé, contraint et forcé de me jeter dedans, mais à ce moment là, un jars arrive en hurlant comme un klaxon et se met aussi à me poursuivre, je suis tellement surpris que je n’ai pas eu tout à fait le temps de l’esquiver,qu’ il m’a arraché un bon bout de poils de la queue.

Je ne peux même pas me lécher tellement l’odeur est repoussante, je décide donc de retourner à la ferme, attristé et déçu. Je vois Mister qui attend sagement devant la porte de la véranda, il n’ose pas me regarder mais je vois bien dans ses yeux qu’il se moque de moi.

Je ne comprends pas ‘le cochon ; il n’était pas rose » Normal me répond Mister, c’est un cochon noir, un cochon gascon et ils sont noirs. Remarque ce n’est pas étonnant vu qu’ils se roulent dans la boue. Moi, lorsque je fais ça, je me fais gronder et ma maîtresse ma lave.

En tout cas, toi tu es bien noir aussi. A cet instant, mon maître sort de la maison et c’est à peine si il me reconnaît.

Petrus mais ou es-tu encore allé ? même ici, tu arrives à faire des bêtises. Jaldane vient voir ton chat, je crois qu’il s’est transformé en cochon !

Jaldane en me voyant pousse des cris horrifiés et se pince le nez. Elle a mis des gants en caoutchouc et m’a transporté vous l’avez deviné sous la douche.

Je n’ai pas encore vu, les lapins, ni les chevaux, ni les vaches, j’espère qu’ils me réserveront un meilleur accueil.




Il y a une pièce que j’affectionne plus particulièrement dans la maison : LA CUISINE ;

Il y a une pièce que j’affectionne plus particulièrement dans la maison : LA CUISINE ;

Cet endroit qui fleure bon les odeurs de toutes sortes. Aussi souvent, je viens dans la cuisine, et m’installe sur une chaise, les yeux mi-clos, mais les moustaches olfactives en action., et je rêve aux friandises. Toutefois, mon plus grand rêve, est de rentrer dans le réfrigérateur, en effet, j’ai remarqué que dans cet appareil se trouve tous les objets de mes désirs, et aujourd’hui, ma maîtresse a ramené du jambon. Je ferais n’importe quoi pour manger du jambon surtout du jambon fumé, mais je me contente très bien du jambon blanc.

Je profite de ce que mon maître ouvre le réfrigérateur pour y prendre de l’eau fraîche, afin de faire une tentative pour entrer dans le réfrigérateur, mais mon maître referme la porte de celui-ci brutalement (le caoutchouc de la porte est un peu usé, et elle ferme mal). Je reste coincé entre la porte et la clayette, le nez sur l’objet de mes désirs mais que je ne peux atteindre sous l’effet de la douleur.

Mon maître pousse un juron et me donne une tape sur les fesses, déjà, j’avais mal aux côtes maintenant j’ai mal aux côtes !

Je bats en retraite sur mon tabouret favori,. J’attendrai ce soir lorsque toute la maison sera endormie,

Le soir venu , je m’approche et observe l’appareil, j’arrive à glisser ma patte sur le caoutchouc qui s’accroche bien à mes griffes et tire, la porte bouge un peu, mais rien ne se passe, je recommence et tire plus fort, cette fois-ci elle s’entrebâille. J’arrive à passer ma tête, puis mon corps, le réfrigérateur s’ouvre sur la caverne d’ali-baba, mais déception pas de jambon, il n’y a pas de jambon !

Dépité, j’arrive à sauter sur une clayette un peu vide afin de mieux voir se qu’il y a à l’intérieur, mais la porte se referme et me voici coincé entre la salade, les carottes et les choux-fleurs. Il fait très froid, j’ai les yeux larmoyants et le nez qui coule. Terminé congelé, quelle triste fin ! Allons pas de découragement, je dois pouvoir sortir de là, je pousse avec mes pattes, rien ne bouge. La tête qui rencontre les œufs et se cassent laissant échapper un liquide visqueux sur mes moustaches, pas le temps de faire ma toilette, il faut sortir de là avant d’être transformé en glaçon.

Au bout d’un long moment, j’arrive à pousser le battant de la porte et gelé jusqu’aux os, je saute sur le carrelage de la cuisine emportant avec moi, les choux-fleurs, la salade les carottes et deux ou trois petites choses qui étaient là, tout cela fait un grand bruit, car un saladier s’est cassé en mille morceaux faisant comme l’effet d’une bombe. Je suis terrorisé, gelé.

Tout ce remue-ménage a eut pour effet de réveiller mes maîtres, j’entends ma maîtresse dire à mon maître « méfie toi ce sont peut être des voleurs ! ».

Oui, c’est un voleur, mais pas celui qu’elle croit.

Mon maître arrive prêt au combat et shoot dans un choux fleur qui va atterrir droit dans la porte d’un placard faisant un léger trou.

Tout en se frottant les orteils, il hurle, Jaldane, Jaldane mais vient voir, mais vient voir, ce qu’à fait ton affreux chat, ce chat dégénéré, incapable d’attraper une souris qui se prend pour un explorateur du groënland, il a ouvert, oui il a ouvert le réfrigérateur et il y a plein de légumes dans la cuisine !.

Ma maîtresse arrive et me voit grelottant, du blanc d’œuf sur les moustaches, je la regarde avec un de ses regards dont j’ai le secret, désespéré, implorant le pardon, en général, ça marche. Elle m’observe et dit « toi, tu ne perds rien pour attendre, en plus, tu vas attraper une maladie des bronches à force de faire l’idiot ».

Au milieu de la nuit, mon maître ronchonnant après un chat qui s’appelle Petrus (MOI). Il dit qu’il aurait mieux fait d’acheter, un singe ou un éléphant cela aurait moins fait de dégâts. En fait, il a même souhaiter que je reste congeler dans le réfrigérateur, cela lui aurait dit-il, éviter de me faire empailler !

Ma maîtresse m’a brossé ce qui a fini par me mettre de mauvais poils. Quelle nuit !




PETRUS ET L'ORDINATEUR

 22/05/2008
Ma maîtresse est souvent devant une machine qu’elle appelle « ordinateur

Ma maîtresse est souvent devant une machine qu’elle appelle « ordinateur ». Elle y consacre beaucoup de temps et je suis toujours intrigué par ce qu’elle fait. Souvent, je saute sur le bureau à côté d’elle et regarde les images.

Hier, je l’ai entendu se plaindre de sa souris. Tiens, j’ignorais que cette machine avait une souris. Mon maître me dit toujours que je suis un chat dégénéré parce que je n’attrape pas de souris. Je vais me rentre utile et débarrasser ma maîtresse de cette souris qui semble l’ennuyer.

Alors que ma maîtresse est sortie, je grimpe sur l’ordinateur et vais voir cette espèce de souris noire qui semble ne pas bouger. Je l’observe pendant un long moment. Elle ne paraît pas effarouchée par ma présence. Bizarre, elle n’a ni queue ni tête ! Seule une lumière rouge émane de son corps. Je ne connais pas cette race de souris…..

Soyons prudent, on ne sait jamais. J’avance timidement une patte et fait bouger la souris : elle ne crie pas, ne coure pas ! Un autre coup de patte la déplace de quelques centimètres sur le bureau. Toujours aucun signe de vie. Serait-elle déjà morte ?

Je m’enhardis en essayant de la mordre, mais mes dents heurtent quelque chose de très dur qui ne semble pas comestible. Je ne comprends pas la raison pour laquelle ma maîtresse se plaint de cet animal qui ne bouge pas, ne crie pas, ne se mange pas… A quoi peut-elle bien servir ?

Je donne un coup de patte plus violent. La souris tombe du bureau sur le sol avec un petit bruit mat . Son ventre s’est ouvert, un objet en jaillit. C’est une espèce de long tube qui roule, roule, mais la souris éventrée est toujours sans mouvement sur le sol. Cela m’énerve, cette inertie ! Je donne un grand coup de patte et l’envoie cinq mètres plus loin, un autre coup de patte lui fait franchir la porte du bureau. Je m’amuse ainsi avec elle durant une bonne dizaine de minutes, l’envoyant un peu partout dans la pièce, toujours sans aucune réaction de sa part. Au bout d’un moment, je me fatigue de ce jeu sans partenaire et abandonne cette souris, laquelle a glissé sous le canapé.

Ma maîtresse est rentrée et se dirige vers son ordinateur. Je l’entends qui cherche quelque chose, s’exclamant « mais où est passée la souris ? ». Je ne comprends pas qu’elle se soit autant attachée à un animal qui lui fait peur ! . Elle s’énerve et demande à mon maître de l’aider à la chercher. Les voici tous les deux à quatre pattes dans le bureau, soulevant des papiers.

Elle vitupère « mais enfin, elle ne s’est pas envolée, cette souris ! Lorsque je suis partie tout à l’heure, elle était sur le bureau ! ».

Voyant sa peine devant la disparition de cet animal, je décide de l’aider. Je vais donc récupérer la souris sous le canapé (ce qui n’a pas été chose facile !), et la pousse au milieu du salon.

Mon maître arrive sur ces entre faits. « Jaldane, dit-il, ne cherche plus ! C’est TON chat, tu sais ton a-d-o-r-a-b-l-e chat qui ne fait jamais de bêtises qui l’a, TA SOURIS !

Jaldane arrive et ramasse la souris. « Mais elle est cassée, ma souris ! dit-elle, attristée. Petrus, tu as cassé la souris ! Comment vais-je travailler moi, maintenant ? Ton maître a raison, tu es insupportable, tu cherches vraiment les punitions ! ».

Franchement, je ne comprends pas pourquoi je me suis fait punir, alors qu’on me reproche sans arrêt de ne pas m’occuper des souris.

A vous dégoûter de rendre service !




Je l’ai échappé belle

Je l’ai échappé belle

J’adore me coucher dans le linge surtout quand il est propre et bien repassé ; Ce matin, je suis gâté, je vois un monceau de linge dans une corbeille, et je décide de me coucher dedans. Ah, mais apparemment ce n’est pas du linge propre, ce n’est pas grave, j’aime bien aussi l’odeur de mes maîtres.

Une avalanche de linge me tombe sur le dos, personne n’a vu que j’étais couché dans la panière, maintenant je suis bien enfouie sous les vêtements et je m’endors heureux et ronronnant.

Je me réveille dans la buanderie où l’on a dû transporter la panière, j’aime bien la buanderie c’est un endroit où il fait chaud et il y a plein de linge, de vêtements à laver, qui sèche, où qui est à repasser. Malheureusement, je n’ai pas le droit d’y aller car il paraît que je mets plein de poils partout.

La porte de la machine à laver est ouverte, je suis un chat très curieux de tout ce qui est nouveau et je n’ai jamais visité cet endroit. Je saute du panier et entre dans l’ouverture ronde de la machine. Cela fait une espèce de cage ronde qui n’est pas très stable, c’est grand.

A ce moment là, j’entends la porte de la buanderie qui s’ouvre et le fils de ma maîtresse qui entre. C’est un garçon assez distrait en général, mais que fait-il il m’envoie une paquet de linge sur le dos et horreur il ferme la porte. Au secours, je ne veux pas rester coincé là-dedans moi.

La machine se met en route et la roue à l’intérieur se met à tourner de plus en plus vite, de l’eau m’arrive sur la figure, je miaule, griffe le hublot, je panique, je vais mourir à cause de ce distrait qui ne m’a pas vu à l’intérieur. Je suis complètement trempé et étourdi. Je crois que je vais m’évanouir !

Heureusement, j’entends le bruit de la machine qui s’arrête, et la porte du hublot qui s’ouvre, ma maîtresse ahurie et effarée m’appelle « Petrus, Petrus mais que fais tu là-dedans ? »

Je n’ai pas envie de lui expliquer, je saute hors de la machine à toute allure, lui passe dans les jambes sort comme une furie dehors. Il pleut mais au point où j’en suis cela n’a aucune espèce d’importance.

La porte de la maison est ouverte, je cours m’y réfugier, ma maîtresse sur les talons.

Mon maître arrive à me coincer et me sèche vigoureusement avec une grande serviette, et j’ai le droit bien entendu à l’appareil qui miaule comme un chat et crache du feu comme un dragon.

Après une discussion houleuse avec son fils, ma maîtresse comprend que c’est lui qui m’a enfermé dans la machine à laver. C’est un miracle dit elle qu’elle avait besoin de prendre la panière de linge propre dans la buanderie et qu’elle m’a vu tourner et hurler dans la machine à laver sinon je crois que je serais mort.

Pour aujourd’hui j’ai ma dose, de linge qui sent bon la lavande, de l’eau, et des machines


PETRUS SUR LA PAILLE

 20/05/2008
ET DE DEUX

 

Ce matin, j’ai vu arrivé mon maître avec des drôles d’objets. C’était carré, jaune et cela sentait bon, comme les prés.

Il a dit à ma maîtresse que c’étaient des ballots de paille pour faire du compost pour le jardin et l’a entreposé dans la remise.

Deux jolis monceaux de ballots de paille s’entassent les uns sur les autres. Je suis curieux de nature et je veux aller voir ce que c’est de la paille.

J’ai réussi à force de ruse et de discrétion à ma faufiler dans la remise car depuis mes péripéties avec le vin, mon maître me surveille de près.

Toutefois il n’est pas assez vigilant et j’arrive à me faufiler derrière lui. La porte se referme et je vois devant moi, le tas de paille.

Ma déception est grande car les ballots sont ficelés et je ne peux pas sentir la douceur de la paille. Je n’ai pas vu que derrière moi, c’était faufilé également Volga, toute aussi curieuse que moi.

Elle aussi s’approche des ballots, renifle, gratte avec sa patte et s’attaque sauvagement aux ballots de paille qui au bout d’un moment volent en éclats.

Ah, c’est aussi drôle que les plumes de l’édredon, la paille, en plus cela sent bon et je suis heureux de me rouler dedans. Volga me poursuit et la paille vole partout tombe comme des flocons d’or dans toute la remise qui bientôt est constellée de morceaux de paille dorée.

Notre agitation est telle que nous ébranlons un peu les étagères sur lesquelles sont rangées les précieuses bouteilles de vin de mon maître et dans un fracas épouvantable, elles s’écroulent, m’aspergeant de leur liquide violet et de leur odeur épouvantable.

Non seulement je suis couvert de vin complètement trempé jusqu’aux os mais la paille s’est collée à mes poils et je ressemble à un épouvantail à moineaux. Le bruit a alerté mon maître qui entre en trombe dans la remise et la surprise est telle qu’il n’arrive même pas à articuler un son. Il reste interdit au milieu de la remise, les mains sur la tête. Volga en profite pour se jeter dans ses jambes et s’échapper au dehors. Je fais de même sans y parvenir parce que mon maître m’a attrapé à la manière d’un ballon de rugby et m’a plaqué au sol.

Je hurle de douleur mais il n’en a cure, il me secoue violemment en me traitant de chat dégénéré et m’emmène voir ma maîtresse.

Ma maîtresse pousse des cris d’horreur en me voyant car j’ai constellé sa cuisine de tâches violettes et de paille. Je crois pourtant qu’à ma vue elle est encore plus horrifiée.

Elle est vraiment très en colère et sans ménagement me mène dans la baignoire où elle me douche, il y a tellement de paille dans mes poils qu’elle en a bouché l’évacuation de celle-ci.

Elle du me peigner soigneusement pendant très longtemps avec un peigne (je ne sais pas si je déteste le plus le peigne ou bien le truc qui crache comme un chat et brûle comme un dragon) mais là j’ai eu le droit aux deux, mes protestations et mes velléités de griffer n’y ont rien fait, sinon de prendre une claque sur les fesses.

Mon maître a mis des heures à nettoyer la remise et se débarrasser des morceaux de verre et de la paille. Volga a disparu au fond du jardin car elle a eu très peur de se faire punir.

Ma maîtresse m’a dit que je serais privé de Noël et que j’ai intérêt à rester sage d’ici là si je ne veux pas terminer à la SPA ;

Mon maître a dit qu’il finirait sur la paille avec moi !




J’ai vu arrivé ce matin, dans la cour, un gros camion jaune.

J’ai vu arrivé ce matin, dans la cour, un gros camion jaune. Un monsieur, coiffé d’une casquette, en est sorti et a agité la cloche de la maison. Mon maître est arrivé, très excité. Il a déchargé des caisses, puis les a rangé dans la remise qui lui sert de cave. J’entendais des bruits de verre et le maître sifflotant de plaisir.

D’humeur joyeuse, il m’a gratifié d’une caresse et d’un :

- Bonjour Petrus, tu vas bien ?.

Bizarre ! Qu’a-t-il pu ainsi ranger dans la cave ?

Puis il est allé dans la cuisine et a dit à ma maîtresse :

- Ça y est, tout est livré. Je les ai rangé soigneusement dans les casiers. Il faut attendre que cela repose.

- Ah, c’est bien ! a répondu ma maîtresse, j’espère que nous ne serons pas déçus.

Il y a trop de mystère autour de cela. Je décide d’aller voir ce que contenaient ces caisses.

Je profite d’un instant de distraction de mon maître pour me faufiler derrière lui et pénétrer dans la remise.

A première vue, je ne vois rien d’extraordinaire ou d’anormal.

Puis, tout à coup, levant les yeux je vois, empilée sur une étagère, une collection de bouteilles qui n’était pas là auparavant.

Je ne comprends pas pourquoi tant d’agitation et de manifestation de bonheur pour une vingtaine de bouteilles. Les bouteilles sont foncées, ce n’est donc pas de l’eau, c’est certain.

Je saute sur les bouteilles afin d’en renifler l’odeur. Cela ne sent rien du tout et le verre est froid. J’entends des bruits de pas qui approchent. Je choisis de me cacher mais, dans ma précipitation, je dérape, une bouteille bascule, tombe au sol alors que j’étais déjà redescendu et m’éclabousse entièrement en se brisant.

Ah ! Du vin, c’est du vin ! Je sens une affreuse odeur et je suis devenu violet. Mon maître a ouvert la porte et hurle :

- Mais il est incroyable ce chat ! Il m’a cassé deux bouteilles de vin de Bourgogne destinées aux fêtes de Noël … si je l’attrape, j’en fais du saucisson et je l’envoie aux Chinois. Petruuusss… !

Je cours me cacher dans un coin car j’ai peur qu’il ne m’attrape par la queue, ainsi qu’il sait si bien le faire et je ne veux pas finir en pâté pour les Chinois. J’ai trouvé un coin tranquille pour lécher mon pelage. Ce n’est vraiment pas bon le vin, dire que les humains aiment cela !

J’ai passé un long moment à faire ma toilette pour me débarrasser des taches violettes qui clairsemaient mon corps. Je me sens un peu bizarre. Le calme est revenu dans la maison, je dois pouvoir rentrer sans que l’on me voit et aller dormir dans mon « couche couche » car, tout à coup, j’ai vraiment sommeil.

J’ai presque atteint mon « couche couche » quand j’entends ma maîtresse rire et me dire :

- Mais enfin, Petrus, tu as vu comment tu avances ? Tu marches tout de travers. On dirait que tu es saoul ! Mais tu sens le vin ! Tu as bu du vin, ce n’est pas possible….

Je me suis retrouvé dans la baignoire pour être lavé.

Ma maîtresse est descendue et a dit à mon maître :

- Ne le gronde pas, tu vois bien que Petrus a mis de l’eau dans son vin !

Très drôle ! C’était bien la peine que je passe des heures à faire ma toilette. !




Moi qui n'aime pas l'eau

Depuis une nuit ou deux, je ne dors pas très bien. Il y a dehors un chat bizarre qui rôde, un chat noir et gris avec de grands yeux verts. Il est très maigre et miaule toute la nuit. Volga voudrait bien le croquer et Uranie aboie comme une folle après lui. Je n’aime pas que l’on vienne sur mon territoire, mais celui-là me fait pitié, il n’a pas l’air méchant du tout. Ma maîtresse a essayé de l’approcher mais, dès qu’il la voit, il se sauve. Aussi, pour un peu l’amadouer, elle a déposé une gamelle avec des croquettes. Elle a enfermé les chiens. Le chat, méfiant, regarde d’une manière craintive dans toutes les directions, prêt à fuir au moindre bruit.

La faim doit lui tenailler les entrailles car il est très près de la maison. Il avance l’une de ses pattes contre la gamelle afin d’en faire sortir une croquette. Il hume puis, d’un seul coup, se jette sur la nourriture et mange goulûment tout le contenu. La nuit, pourtant, il recommence à miauler, ce qui ne ravit pas mes maîtres qui crient après lui. Volga, toujours à l’affût des courses poursuites, le guette et espère bien le faire grimper à l’arbre.

Ma maîtresse continue de lui mettre une gamelle et le chat, de jour en jour, devient de plus en plus confiant. Elle est sortie, a essayé de le caresser, il a reculé et s’est enfui.

Ce matin, jour de marché, ma maîtresse laisse la fenêtre entr’ouverte, ce qui me permet de faire un petit tour dans le jardin. Le chat noir et gris est là et me regarde apeuré, prêt à fuir. Je vais au devant de lui, il couche ses oreilles, fait le dos rond et crache afin de me montrer qu’il est prêt à se battre si je m’approche encore. Je ne suis pas un chat méchant. Il me fait pitié et, bien que ma maîtresse le nourrisse depuis une semaine, il n’a pas engraissé.

Je monte sur la table du jardin et l’observe un moment. Je tente un « salut, tu vas bien ? » Il me répond par un grognement significatif de guerre.

Le lendemain, je recommence mon manège. Après mon essai de politesse, il daigne me répondre par « salut, je m’appelle « mistigri ». Pas très original comme nom, me dis-je, mais enfin tout le monde ne peut pas avoir des maîtres tels que les miens, aimant le bon vin !

Tous les jours, durant une semaine, j’ai échangé des banalités avec Mistigri. Il était né dans une petite maison blanche aux volets bleus, mais il s’était perdu et ne savait plus comment retrouver sa maison. Il regrettait son « couche couche », les caresses de sa maîtresse, ses croquettes enfin tout ce qui fait qu’on est un chat heureux et choyé.

Je l’invitais à entrer dans la maison « viens tu verras, c’est confortable et les chiennes ne sont pas méchantes, elles aiment jouer, courir un peu après toi, mais ce n’est qu’un jeu … ».

Mistigri curieux se décide à mettre une patte dans la maison, ma maîtresse le voit et laisse faire. Il va à la cuisine, inspecte le salon, se cache sous un meuble à l’arrivée de Volga et d’Uranie et se met à cracher et à siffler pour leur faire peur. Volga, heureuse de trouver un nouveau compagnon aboie, ainsi qu’Uranie. Mon maître dit « Ah ben voilà ! il ne nous manquait plus que cela, un nouveau compagnon à quatre pattes. Comme si nous n’en avions pas assez, surtout que Petrus compte pour deux ! ».

Ma maîtresse met Volga dehors afin de ne pas trop effrayer notre nouvel ami. Uranie n’est pas très courageuse et fait un détour quand elle croise le chat.

Le soir arrive et Mistigri s’est octroyé mon « couche couche ». Il est sans gêne, tout de même ! Toutefois, je n’ai pas le courage de le chasser, le pauvre, il y a tellement longtemps qu’il n’a pu dormir dans un vrai lit….

Aussi, après avoir tourné un moment dans la maison afin de trouver un endroit où dormir, (je me souviens, il ne faut pas que j’aille dans les placards, ni dans les lits, ni sur le canapé, ni dans la couche couche d’Uranie ni dans celle de Volga….), je trouve l’objet de mes désirs : une bassine, une jolie bassine bleue, en plastique. Je saute dehors, je me mets en boule et dors comme un bienheureux même si, au fond de celle-ci, il reste un peu d’eau.

Que ne ferait-on pas pour les amis !




PETRUS EN CORSE

 17/05/2008

Aujourd’hui je me prépare pour un grand voyage : la maman de ma maîtresse habite en Corse et je suis du voyage.

Aujourd’hui je me prépare pour un grand voyage : la maman de ma maîtresse habite en Corse et je suis du voyage. Je ne suis jamais allé en Corse. Il paraît que c’est très joli. Nous allons partir en avion. C’est la première fois que je vais traverser la mer et j’ai un peu peur, mais je suis tout excité par cette idée.

Ce qui me plaît moins, c’est d’être obligé de rester dans ma cage en plastique. Je la déteste celle-là ! J’’aime la liberté….

Le matin, dans le couloir, de nombreuses valises sont entassées. Le maître ronchonne, disant « qu’on a pas besoin de tout ça, une brosse à dents et deux pull auraient très bien fait l’affaire », mais ma maîtresse tient bon et nous voici partis, les valises et moi dans ma boîte.

L’aéroport de Lyon est bruyant, il y a plein de monde et je suis très content d’être enfermé dans ma boîte.

Ah ! Pourquoi me sépare-t-on de ma maîtresse ? Un monsieur habillé en bleu saisit la cage et la dépose avec les valises. Je veux rester avec ma maîtresse, au secours !!

Personne n’entend mes miaulements désespérés et je me retrouve avec des chiens qui me montrent les dents, des chats qui miaulent aussi fort que moi. Un bruit énorme, d’un seul coup, empli l’espace et j’ai vraiment très peur. C’est quoi ? Un dragon, un chat en colère, un troupeau d’éléphants ? J’ai un peu mal au cœur. Le voyage n’a pas duré très longtemps et je suis très, très heureux de retrouver ma maîtresse qui me fait plein de câlins et de bisous.

Cette fois-ci nous partons en voiture, car sa maman habite dans la montagne, juste au-dessus d’Ajaccio. J’en ai un peu assez de ce voyage, c’est long, j’ai faim, envie de faire mes besoins…. j’en ai vraiment assez d’être dans cette boîte infâme !

Nous voici arrivés devant une maison typiquement corse, en pierre et en hauteur. La maman de ma maîtresse nous accueille avec un grand sourire, des bisous. J’ai le droit à « ah, mon Petrus, comme tu es beau, gentil » et plein de caresses.

Il fait chaud et l’on me permet d’aller sur une terrasse surplombant le jardin, où je peux boire, manger et observer les oiseaux dans le jardin. Il fait soleil, je m’allonge et m’endors.

J’entends ma maîtresse dire « Tiens, Petrus prend les habitudes corses, il fait déjà la sieste ! »

Je voudrais bien la voir, elle, enfermée dans une boite en plastique.

Tout à coup, un chat affreux, pelé et borgne arrive à côté de moi et me dit :

- Eh l’étrrrranger, que fais tu sur mon terrrritoirrre ? »

- Ton territoire ? Mais je suis chez moi, enfin chez la maman de ma maîtresse.

- Ah bon, et tu te crois tout permis parce que tu es chez la maman de ta maîtresse ? Mais ici, c’est chez moi. Tu vois, tout le périmètre qui va de cette maison au bout de la fontaine là-bas, c’est mon domaine. Je suis le chef, on m’appelle « le bandit calabrais », dit il avec son drôle d’accent qui roule les « r » et traîne les fins de phrases.

- Oui et alors ? Je ne vais pas l’emporter avec moi, TON TERRITOIRE, je suis là en vacances.

- Tu es en vacances ? Tu viens de quel coin ? »

- Je viens de l’Isère, c’est un joli pays.

- Dans ce cas, l’hospitalité corse est sacrée. Viens, je vais te faire visiter mon quartier.

Je me lève à regret et suis ce chat bizarre, tout tordu, qui a un miaulement rauque et une démarche chaloupée.

Je descends une rue très pentue et me retrouve dans un coin où il y a plein de poubelles. Le « bandit calabrais » retourne l’une d’elle et commence à fouiller dedans.

- Tu fais les poubelles ?

- Il faut bien que je mange !

- Ah, on ne te donne pas des croquettes ?

- Des croquettes ? Tu te moques, je suis libre moi, je n’ai pas de maître !

- Moi, j’aime bien les croquettes, ma « couche couche » et les caresses.

Les poubelles me m’attirent pas plus que cela ! Mais, afin de ne pas vexer mon hôte, je hasarde mon museau pour manger mais recule devant l’odeur…Non, décidément, je ne peux pas.

Une chatte rousse et blanche arrive, superbe, majestueuse et me regarde intensément.

J’ai le poil qui frémit. Je m’approche en lui faisant un compliment. Le « bandit calabrais » saute sur moi, me mord et griffe !

Surpris, je me défends, je suis tout de même costaud !

J’arrive à me dégager et m’enfuit à toutes pattes vers la maison de ma maîtresse qui me reçoit fraîchement.

- Petrus ! tu commences déjà tes bêtises, à peine arrivé ! Regarde-toi, il te manque une partie de tes poils. Mais tu es blessé !!!

Elle me prend dans ses bras et m’emmène dans la salle de bain où elle me met un liquide qui pique. Je crie un peu.

Je me réinstalle sur la terrasse et vois, de nouveau, arriver « le bandit calabrais ». Je me lève, prêt encore à me battre et lui demande pourquoi il m’a sauté dessus.

- Ici, me dit le « bandit calabrais », on ne regarde pas les chattes ainsi. De plus, c’est ma compagne.

A ce moment, je vois la maman de ma maîtresse prendre le tuyau d’arrosage et asperger le chat qui part en courant

- Ah mais, dit elle, il ne va pas venir faire la loi chez moi, celui-là !

- Bravo Mamie, et merci !!




J’ai vu arrivé ce matin dans la cour, un énorme camion orange qui a déversé sur le parking un monticule de terre végétale.

J’ai vu arrivé ce matin dans la cour, un énorme camion orange qui a déversé sur le parking un monticule de terre végétale.

Je suis intrigué. Toute cette terre, pour quoi faire ?

Mon maître est allé chercher sa brouette et a commencé à pelleter pour répandre la terre devant la maison. Il dit à ma maîtresse, qu’au printemps, il va créer de jolis massifs de fleurs.

Cette terre sent bon l’humus, et j’adore la terre meuble..

La fenêtre du salon étant entrebâillée, j’en profite pour sauter à l’extérieur et aller examiner de plus près ce gros tas de terre. Volga et Uranie m’ont rejoint. Je commence de gratter la terre qui vole un peu partout. Volga, qui adore faire des trous, m’imite, et Uranie se retrouve, tout à coup, couverte de terre de la tête à la queue. Elle aboie furieusement et court après moi.

Nous trouvons ce jeu très amusant. Je retourne sur le tas de terre et le gratte à nouveau, frénétiquement. Une légère pluie s’est mise à tomber, rendant la terre un peu collante, ce qui ne nous freine nullement dans notre activité.

Tout un côté du monticule de terre s’est affaissé et répandu mollement, couvrant deux ou trois mètres de bitume du sol du parking.

Tout ceci est bien fatiguant ! Je retourne vers la fenêtre du salon et saute dans le salon. Mes maîtres sont partis au marché, aussi j’en profite pour m’installer sur le canapé et m’allonger de tout mon long.

Volga, qui sait comment pousser les portes avec ses pattes, a réussi à ouvrir la porte d’entrée puis est venue se coucher au milieu du salon sur le tapis, près de la cheminée. Uranie, elle, s’est mise à côté de moi sur le canapé. Tout le monde s’endort d’un sommeil juste et mérité.

J’entends la voiture de mon maître arriver. Je descends vite du canapé, car je sais que je ne n’ai pas le droit d’y monter, et je vais sur mon tabouret favori. Uranie fait de même et se couche dans son panier. Seule Volga va au devant des maîtres pour les accueillir.

Mon maître est devant le tas de terre, l’air dubitatif, se demandant comment tout un pan de terre s’est retrouvé au milieu du parking. Il hoche la tête d’un manière entendue et dit à Volga :

- C’est toi qui a fait ça Volga, mais …

Il n’a pas le temps de terminer sa phrase, car il entend ma maîtresse hurler :

- Yves, viens voir, ce n’est pas possible ! Mais viens voir !

Le maître arrive en courant et découvre notre travail : le sol du salon est couvert des traces de pattes d’Uranie, de Volga et de moi-même, ainsi que le tapis chinois qui est devenu couleur de suie….quant au canapé, il est passé du jaune au gris sombre, constellé de marbrures marron. Le couloir n’est guère plus reluisant. Le pire, c’est Uranie qui ressemble à un caniche noir ! Elle se secoue, se frotte le long du canapé lequel, sous son passage, devient de plus en plus sombre….

Ma maîtresse ne sait plus par quel bout commencer. Uranie et moi-même sommes douchés avec, en plus, une bonne fessée. Volga s’est retrouvée dehors pour la journée. Ma maîtresse a passé l’aspirateur et la serpillière durant une bonne partie de l’après-midi. Quant à mon maître, il a repris sa pelle et sa brouette pour réparer nos dégâts.

Il paraît que, si nous continuons à faire des bêtises, nos maîtres vont construire une cabane et nous enfermer dedans…




- Ben mon Petrus, qu’est- ce- que tu fais là ? On te chercher partout depuis deux jours !

Ce matin, j’ai décidé d’aller faire un grand tour. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, je suis d’humeur champêtre. Comme à l’accoutumé, je prends la poudre d’escampette lors de la sortie matinale de Volga. Le maître a beau crier:

- Petrus, reviens ici !

Peine perdue, je suis déjà loin…..

Dans la maison située en contre-bas, j’ai repéré une superbe chatte noire et blanche. Nouvellement arrivée dans le quartier, une visite de politesse s’impose.

La chatte en question se repose sur un banc de pierre du jardin, se lèchant méthodiquement.

Je me gratte le fond de la gorge et hasarde un :

- Bonjour !

La chatte relève la tête, me regarde de la tête à la queue, puis me salue.

- Bonjour ! Je m’appelle Minette, et toi ?

- Petrus, je m’appelle Petrus. J'habite la maison qui surplombe la tienne.

Minette se lève et m’invite à venir me reposer dans la cave où on accède par la porte du garage. Je la suis. Dans la cave, il y a des bouteilles de vin, des pommes de terre, des vieilles valises et tout un bric-à-brac.

Une partie du mur du fond s’est écroulée, des pierres y sont amoncelées. La maison a été construite sur des rochers.

Minette me dit qu’elle vient de la région parisienne où elle n’avait ni jardin ni copain, et qu’elle est heureuse d’être venue dans la région. Après avoir échangé nos impressions, elle sort, me disant « je reviens ». A ce moment la porte du garage se ferme violemment et je me retrouve tout seul dans le noir, sans pouvoir sortir.

Je me dis que ce n’est pas grave, que Minette va revenir. Je n’ai qu’à m’installer sur une valise et attendre. Les heures passent et pas de Minette, pas de bruit. Je commence à en avoir assez. J’ai faim, j’ai soif. Je miaule, mais aucun écho à mes miaulements qui deviennent désespérés.

Je vais vers les pierres éboulées, mais l’une d’elle tombe et je reste coincé.

Cette fois-ci, c’est la panique ! Je me mets à hurler des miaulements à fendre l’âme. Rien, je n’entends rien, pas un bruit, même pas une souris pour me distraire.

J’ai très peur tout à coup. Je ne vais tout de même pas finir ma vie dans ce trou, coincé entre deux pierres, sous un éboulis de sable et de rochers !

J’ai passé toute la nuit ainsi. Brusquement, je vois arriver une femme qui rampe et qui m’appelle « Petrus, Petrus, tu es ici ? » Je miaule, mais je suis terrorisé et mon premier réflexe est d’essayer de fuir, ce qui fait s'écrouler encore un peu plus le sable.

Mon sauveteur arrive à ma portée,. Je la reconnais, c’est Chantal, la nounou de la maison, échevelée, couverte de poussières et toute rouge.

- Ben mon Petrus, qu’est- ce- que tu fais là ? On te chercher partout depuis deux jours !

Deux jours ! Je suis resté deux jours ! Cela ne m’étonne pas que mon estomac crie famine !

Elle arrive à me dégager et me prend dans ses bras.

La sortie est folklorique parce que ma maîtresse est furieuse après la voisine.

- Comment ! Vous avez entendu mon chat miauler toute la nuit, puisque vous dites que vous n’avez pas pu dormir, j’ai mis des affiches dans tout le quartier pour le retrouver et il a fallu que je me fâche pour que Chantal puisse aller dans votre cave dont vous interdisiez l'entrée sous le prétexte que votre mari n’était pas là ! Et en plus, vous n’êtes pas contente !!

- Ah, mais je n’ai pas que cela à faire ! répond la voisine excédée.

- Eh bien, s'il était arrivé quelque chose à Petrus, j’aurais porté plainte, rétorque ma maîtresse.

C’est quand même agréable de se sentir aimé....

Chantal n’a pas attendu la fin de l’altercation. Elle est rentrée avec moi dans la maison, en me disant plein de mots d’amour.

J’avais, dans les poils, du sable qui me démangeait. Elle m’a brossé, lavé (hélas, quoi que je fasse, c’est une fatalité, il faut que l’humain me lave !).

J’ai eu très, très peur. Je n’irai plus voir Minette car je crains que sa maîtresse ne me reçoive à coups de balai.

Dommage, elle avait l’air sympathique, Minette !




PETRUS A LA RECHERCHE DE SON LIT

Horreur ! Je vois ma maîtresse prendre mon « couche-couche » et aller le mettre dans la machine à laver. Elle nomme ainsi un truc qui se remplit d’eau, soi-disant pour enlever les puces... mais je n’ai pas de puces moi !

En attendant, je n’ai plus de « couche-couche ». J’ai bien réussi à somnoler toute la journée sur mon tabouret favori, mais ce n'est tout de même pas très confortable ! La nuit venue, toujours pas de « couche-couche ». Je monte à l’étage, et la porte de leur chambre étant légèrement entrebâillée, je me faufile et essaie de me mettre sous l’édredon tout neuf et moelleux. Mon maître, dans son sommeil, a dû sentir qu’il avait un poids sur les jambes et, dans une grande envolée, je me suis retrouvé par terre, un peu étourdi.

Bon, ce n’est pas le bon endroit pour passer la nuit. Je redescends.

Volga est confortablement installée, elle, sur sa couverture. Je tente de me glisser à côté d’elle. Un grognement me répond et elle me montre les dents. Je bats en retraite, je n’ai pas envie de servir de croquettes.

Je vais voir si les portes des placards sont bien fermées. Déception, elles sont bien fermées à double tour...je ne pourrais pas me vautrer dans le linge qui sent la lavande.

Regard d’espoir vers le panier d’Uranie, mais celui-ci est trop petit pour deux.

Il commence à se faire tard et j’ai vraiment sommeil. Je ne vais tout de même pas finir ma nuit sur mon tabouret, surtout que la cheminée est éteinte. Je suis furieux.

J’essaie de m’allonger sur le rebord de la fenêtre, mais il y a un léger courant d’air et j’ai froid. Je suis de plus en plus furieux. Je devrais dormir depuis longtemps d’un sommeil lourd et profond en rêvant de croquettes.

Retournant vers la cuisine, je m’aperçois que la porte de l'armoire où mon maître range ses vêtements n’est pas tout à fait fermée. Je décide d’aller terminer ma nuit dans les vêtements de mon maître. En voulant sauter sur une étagère, une pile instable de vêtements s'écroule sous mon poids et tous les pulls se répandent au sol. Ce n’est pas grave ! Je choisis l’autre étagère où il y a une pile de linge blanc bien rangée. Je saute et me roule avec délice dans les vêtements, de façon à créer un petit creux pour me lover dedans. J’ai bien dormi et ne regrette pas mon « couche couche ».

Le lendemain matin, je suis réveillé par un rugissement du maître, pas content du tout, de voir ses pulls en vrac sur le sol. Il ouvre la porte, et bien sûr, me trouve sur ses maillots de corps qui ne sont plus tout à fait blancs. Je les ai constellé de poils et de traces de pattes. Je file sans demander mon reste, mais il est plus agile que moi et m’attrape par la queue (chez lui c’est une manie), me secoue très fort en me traitant de « sale chat » bon pour faire de la nourriture pour les Chinois ! Enfin plein de choses gentilles dont il a le secret....

Ma maîtresse, alertée par tout ce bruit, arrive les yeux encore bouffis de sommeil.

Elle constate le désastre dit à mon maître «que si il fermait les portes de son placard, Petrus n’aurait pas l’idée de s’y mettre » - (ah mais !). Maintenant il faut qu’elle fasse de la lessive et du repassage…

En tout cas, j’ai récupéré mon «couche-couche » tout propre avec délectation.




PETRUS ET LA NEIGE

 12/05/2008
Certes ce n'est pas un temps de neige, mais je n'ai pas résisté à vous conter mon aventure de cet hiver.
Je préfère actuellement me dorer au soleil c'est nettement mieux

Ce matin, lorsque je me suis réveillé, le paysage était tout blanc. Je me demande par quel enchantement cela s’est produit.

Normalement, je n’ai pas le droit de sortir à l’extérieur parce qu’aux dires de ma maîtresse, elle a trop de problèmes pour démêler mes poils ensuite.

Pourtant, j’aime bien aller à l’extérieur. Il y a des oiseaux, des lézards, des mulots, des arbres, plein de choses intéressantes pour un chat, mais ma maîtresse n’est absolument pas d’accord avec moi. Aussi, je profite du momen où mon maître ouvre la porte à Volga pour me faufiler derrière elle.

Arrh ! je suis stoppé net dans mon élan. Sous mes pattes, je sens quelque chose de très, très froid et mouillé. Je secoue mes pattes l’une après l’autre, mais rien n’y fait, c’est toujours là.

Je comprends que le paysage blanc, c’est cette chose qui est sur le sol : de l’eau.

A ce moment Volga, toute contente de me voir dehors, veut jouer à son jeu favori, me courir après. Je déteste cela car, si elle m'attrape, elle me roule par terre avec ses grosses pattes.

J’essaie de détaler mais je suis pris de vitesse. Elle fait un crochet et me coince entre le tas de bois et un monticule de ce truc blanc. Elle me roule par terre, dans le grand monticule. C’est vraiment très, très froid.

Je ne suis pas content du tout et essaie de la mordre et de la griffer, mais elle est déjà loin.

Je suis trempé et cette espèce de poudre blanche se met à durcir sur mon dos, formant des petites boules. C’est collant,très dur, j’ai l’impression d’être un sapin de Noël, il ne me manque que les guirlandes !

La rentrée vers la maison a été très difficile. Tout s’était durci autour de mes pattes, ma queue et mon ventre en formant des glaçons. Je n’e suis pas fier du tout. J’ai du mal à mettre une patte devant l’autre.

De plus, j’ai beau miauler derrière la porte, ma maîtresse n’entend rien, elle passe l’aspirateur. Au bout d’un moment, la porte s’ouvre et ma maîtresse me regarde d’un air consterné :

- Petrus comment as-tu fait pour sortir ? Regarde un peu l’état dans lequel tu es, tu es tout givré, on dirait une momie et tu vas attraper froid ! .

Je ne demande pas mon reste, je rentre en trombe dans le salon, au désespoir de ma maîtresse qui crie :

- Petrus arrête, tu mets de la neige partout !

Ah! ce truc cela s’appelle de la neige. Elle me prend dans ses bras, me sèche avec une grande serviette éponge, mais j’ai droit à ce truc qui crie comme un chat et crache du feu comme un dragon....

C’est joli la neige, derrière les carreaux. Mais je ne mettrai plus une patte dehors


e vous parle souvent d’Uranie et de Volga mais je ne vous ai pas encore présenté Tzarine.

Je vous parle souvent d’Uranie et de Volga mais je ne vous ai pas encore présenté Tzarine.

Tzarine est une chatte persane chinchilla (blanche avec l'extrémité des poils noire). Elle est absolument adorable, fait plein de câlins, de ronrons, est très propre et ne commet jamais de bêtises.

Ma maîtresse la laisse sortir car, dit-elle, ses poils ne sont pas aussi longs que les miens et sont moins difficiles à entretenir. D’ailleurs, je n’ai jamais vu doucher Tzarine (elle a de la chance, elle !).

Ce matin, Tzarine n’est pas très en forme, elle boude ses croquettes, éternue sans arrêt, et le bout de son nez coule. Elle est allée se coucher dans mon « couche-couche » et me regarde avec ses yeux d’amour. Je viens lui faire une léchouille qu’elle accepte en ronronnant.

Ma maîtresse dit à mon maître que le vétérinaire est de passage dans le coin et va venir l’examiner. Je ne veux pas le voir celui-là, il va encore me raser ou bien me couper les griffes.

La cloche de la maison retentit et le vétérinaire est dans l’encadrement de la porte avec une grande malette. Je m’avance prudemment. C’est bizarre les humains, on ne sait jamais....

Il me fait une caresse, je suis toujours réticent, mais me laisse faire volontiers, une caresse c’est toujours bon à prendre.

Il s’approche de Tzarine et sort de sa malette, les grandes oreilles (ça ne fait pas mal) mais je l’observe attentivement, je ne veux pas qu’il fasse mal à mon amie.

Tzarine ne dit rien et se laisse faire.

Il dit à ma maîtresse que ce n’est pas très grave, qu’il va lui faire une piqûre et que dans deux ou trois jours tout sera terminé, à condition qu’elle ne sorte pas. C’est quoi, une piqûre ?

Puis il sort de sa boite une petite trousse, - mais je reconnais cet engin barbare – je ne veux pas qu’il pique mon amie, non, non, cela fait trop mal.

Je ne sais que faire pour l’empêcher de lui administrer ce remède. La seule idée qui me vienne, c’est en voyant apparaître un morceau de peau nue de la jambe du vétérinaire lorqu'il se se baisse pour lui faire la piqûre : je fonce et mords la cheville, le plus fort possible.

Un hurlement de douleur jaillit, mais je suis déjà loin sous mon meuble favori.

Le vétérinaire n’en revient pas, il se frotte vigoureusement la cheville.

Ma maîtresse va chercher son balai favori pour me faire sortir de dessous le meuble, mais j’avais prévu la contre-attaque, je suis déjà loin sous le meuble de la cuisine, là où l’on ne peut pas m’attraper (je crois que je vais l’adopter celui-là).

Ma maîtresse dit : « Petrus, tu ne perds rien pour attendre, attends un peu lorsque tu vas sortir ». Cela m’est complètement égal, le vétérinaire aussi aura eu sa pîqûre !

En tout cas, cela a été inutile., Tzarine a tout de même eu droit à sa piqûre. !

Allez Tzarine, ce n’est qu’un mauvais moment à passer....




PETRUS TRICOTE

 10/05/2008
Ma maîtresse est arrivée ce matin avec un grand paquet dans lequel se trouvaient plein de pelotes de laine.

Ma maîtresse est arrivée ce matin avec un grand paquet dans lequel se trouvaient plein de pelotes de laine. Elle a sorti de grandes aiguilles et, près du feu, elle tricote un pull pour son petit filleul.

Je regarde, fasciné, les mailles qui avancent sur ses aiguilles. Mais ce qui retient le plus mon attention, c’est la pelote de laine qui se dévide. Elle tire sur le fil, et la pelote parfois le lève, tourne et virevolte.

Je suis un peu agacé, car elle ne veut pas que je vienne voir la pelote de plus près. Je ne vais rien lui faire à cette pelote, je veux juste regarder à l’intérieur. Ce fil qui se déroule et la pelote qui maigrit m’intriguent.

Ma maîtresse a posé son ouvrage dans un panier d’osier et va à la cuisine.

Le champ est libre, je vais pouvoir examiner cette pelote. Je saute sur la table et veut regarder à l’intérieur du panier, mais le tricot commencé est posé sur la pelote et je ne peux, de ce fait, la voir. Ce n’est pas grave. Avec mon poids j’arrive à faire basculer le panier, le tricot tombe à terre ainsi que diverses pelotes. Oh ! il y en a une qui ressemble à une balle, elle roule, roule, roule. Je cours après et la balle-pelote se dévide autour des pieds de la chaise et de ceux de la table du salon. J’essaie de la dégager, mais elle continue sa course autour des pieds du fauteuil puis elle se dirige sous le meuble du salon. Je vais la déloger et repars en courant comme un fou dans l’autre sens. Cette fois-ci, elle va dans le couloir où il y a une petite console et se niche dessous, impossible de l’attraper. Je suis un peu dépité.

Je me souviens qu’il en reste beaucoup dans le sac de ma maîtresse. J’y retourne et attrape la première pelote qui me tombe sous la patte. Tiens, j’entends un bruit métallique ! Un regard derrière moi et je vois que je traîne le tricot de ma maîtresse monté sur les aiguilles, mais dans la chute, une aiguille s’est dégagée du tricot.

Le fil s’est accroché dans l’une de mes griffes et je n’arrive pas à me dégager, je le secoue et le tricot fond comme neige au soleil, bientôt il n’y a plus qu’un fil en tas, sur le sol.

Je trouve cela vraiment très amusant et je continue mon travail artistique avec les autres pelotes restées au fond du panier. Bientôt, tout le salon est jonché de pelotes et de fils multicolores qui s’entrelacent entre les pieds des chaises, fauteuils, canapé et meubles du salon. Moi, je trouve que c’est vraiment très joli et je suis content de mon œuvre !

Je suis un peu fatigué et je vais m’allonger près de la fenêtre, mon endroit favori d'où je peux observer les oiseaux.

J’entends le bruit mat d’une chute à terre et ma maîtresse qui crie, mais alors qui crie comme je ne l’avais jamais entendu auparavant.

- PETRUSSSSSS où te caches-tu ?

Je ne peux même pas filer sous le meuble de la cuisine, ma maîtresse est dans le couloir, à quatre pattes, essayant de démêler les écheveaux de laine entourant les pieds des meubles. Elle est toute rouge et, apparemment, très, très en colère.

Lorsqu’elle est arrivée dans le salon, sa colère a triplée et je n’ose pas vous répéter les noms d’oiseaux dont j’ai été gratifié.

Mon maître est arrivé à la rescousse, il avait l’air hébété et un peu idiot au milieu du salon, répétant lui aussi « ce n’est pas possible, ce n’est pas possible, il est enragé ce chat ! »

J’ai bien senti qu’il fallait que je me fasse tout petit, ils étaient tous les deux très, très fâchés....

J’ai eu peur quand j’ai vu arriver le maître avec une paire de ciseaux. J’ai cru qu’il allait me couper la queue…. Non, ouf ! c’était juste pour couper tous les fils du salon. Ils ont mis deux heures pour remettre tout en ordre.

Mon maître a fini par me prendre par la peau du cou en me disant

- Tu as vu Petrus ce que tu as fait ? Tu es un impossible sale chat ! Je ne sais pas si je vais te garder, j’en ai vraiment assez de toutes tes bêtises !

Oh là là, je n’ai même plus le droit de jouer à la balle, dans cette maison !




PETRUS ET L'EPONGE

 09/05/2008
Il est dérangé ce hérisson !

Il est dérangé ce hérisson !

J’adore regarder la télévision, il y a des couleurs et des images qui bougent et cela me passionne.

Ce soir, je suis confortablement assis sur mon tabouret favori et regarde défiler les images quand, tout à coup, je vois une publicité où est mis en scène un hérisson qui se gratte le dos avec délice sur une éponge bicolore verte et jaune. Des petits cœurs surgissent deci delà. Il a l’air vraiment heureux.

Je reconnais cette éponge, ma maîtresse a la même, mais je ne l’ai jamais vu se gratter le dos avec !

Je décide d’aller faire un tour à la cuisine où j’ai repéré l’objet de mes désirs. Il trône à côté de l’évier.

Une chaise, laissée à propos près de l’évier, me permet de sauter sur son rebord. J’approche avec méfiance puis plus hardiment, la patte. L’éponge tombe à terre. Je descends vite de l’évier sinon ma maîtresse va penser que je veux prendre une douche.

Le côté vert de l’éponge est tombé sur le sol. Avec la patte, je n’arrive pas à la retourner. Un peu énervé, je donne un grand coup de dents …. Un liquide qui a le goût de savon me coule dans la bouche, je tousse et crache. Je suis loin de la félicité vécue par le hérisson.

Je prends cette fois-ci l’éponge du bout des dents, mais le coin de celle-ci me reste dans la gueule. Uranie, très intéressée par mon manège, est venue me rejoindre dans la cuisine et me vole l’éponge. Elle n’apprécie pas plus que moi le goût du produit vaisselle, et la secoue de droite à gauche, tellement fort qu’un autre bout d’éponge s’envole. Volga, qui ne veut pas être en reste, attrape le morceau d’éponge qu’Uranie a gardé dans sa gueule et le lui dispute. Cette fois l’éponge se déchire et tombe en petits morceaux sur le sol de la cuisine. J’en profite pour jouer et courir avec, les dispersant un peu partout.

Ma maîtresse arrive et pousse un petit cri, puis un rugissement.

- Petrus, puisque apparemment , tu préfères l’éponge à tes croquettes, je te souhaite un bon appétit !

Je n’ai pas eu mes croquettes ce matin, j’ai un goût tenace de savon dans la bouche qui me donne mal au cœur.

Ah ! je vais lui dire deux mots moi, à ce hérisson, quand je le reverrai à la télévision !




Elle me dit qu’elle va m’emmener chez le toiletteur, c’est encore un truc d’humain et je me méfie des idées des humains.

Ma maîtresse me l’avait promis. Ce matin, elle me dit « allez Petrus en route, on va te faire beau ».Ça, c’est pas gentil, je suis déjà beau, non ?

Elle me dit qu’elle va m’emmener chez le toiletteur, c’est encore un truc d’humain et je me méfie des idées des humains.

Toutefois, comme j’adore la voiture, je suis bien content d’aller faire un tour. Allongé sur les genoux de ma maîtresse qui me caresse, je suis content.

Nous nous arrêtons devant une boutique où il y a plein de jouets pour les chiens et les chats, des croquettes, des colliers, des laisses, des « couche-couche » superbes. Je suis très curieux, ma maîtresse va sûrement m’acheter un nouveau jouet.

Une dame arrive et me prend dans ses bras en minaudant « oh qu’il est beau le Chat, qu’il est gros (non je ne suis pas gros, j’ai beaucoup de poils), il s’appelle comment ? Petrus quel joli nom ».

Oh là là, tant de compliments cachent quelque chose. Ben pourquoi ma maîtresse s’en va et me laisse à cette inconnue qui me sussurre des « viens mon trésor » et des tas de choses idiotes ?

Ah! Pourquoi ma maîtresse m’abandonne ? J’ai été sage, je n’ai pas fait trop de bêtises, ces derniers temps.

Cette dame me transporte dans l’arrière boutique et là mon cœur ne fait qu’un tour: il y a une grande baignoire ! Aaahhhh non, pas ça !!!

Elle me met dedans et commence à me mouiller et me verser un liquide très froid sur les poils, puis elle me frotte vigoureusement. Je disparais sous une nuage de mousse. D'un coup de rein, j’arrive à lui échapper et à sauter par dessus la baignoire. Elle ne s’est pas méfiée, j’étais calme et gentil... alors !

Je cherche un endroit où me cacher, la mousse me pique les yeux, je ne vois pas grand chose. J’entends derrière moi une cavalcade pour essayer de me rattraper. Malgré les apparences, je peux être très agile, et je cours aussi vite que mes pattes peuvent le faire.

Un crochet à droite, un crochet à gauche, elle rate de peu ma queue. Je sens le frôlement de sa main.

Là, il y a un coin pour me cacher : des « couche couche » empilées avec des jouets. Je saute mais l’édifice s’écroule, les « couche couche » les balles, les souris en plastique et divers objets tombent et roulent un peu partout. J’entends un cri horrifié et la dame crié «Jean vient m’aider, je n’arrive pas à attraper le chat, il coure partout et démoli le magasin.

Elle exagère ! Moi, je voudrais juste trouver un petit coin pour me lécher et me sécher.

Le « Jean » en question accourt et continue la poursuite dans l’escalier. Aujourd’hui, je ne suis pas décidé à être conciliant, ils ne m’auront pas. J’aperçois un escalier, je fonce, monte les marches, arrive sur une mezzanine. Regards rapides autour de moi, je saute sur un bureau, dérape un peu, toutes les feuilles s’envolent un peu partout. Le « Jean » est toujours derrière moi, échevelé, tout rouge et lui aussi me dit que je suis un « sale chat ».

A un moment donné, je suis acculé contre une porte et ne peux plus me sauver. Aussi, je couche mes oreilles et crache très fort en émettant des miaulements aussi terribles que je le peux.

Le « Jean » recule, (je peux être impressionnant quand même !) j’en profite, et repars dans l’autre sens. Je redescends les escaliers mais, au bas de celui-ci, je suis stoppé par une couverture que la dame a lancée sur moi. Elle me plaque violemment. Je crie de douleur.

Je suis furieux. Cette fois-ci, je vais défendre chèrement ma peau. La dame m’a mis dans une cage, tout mouillé. J’ai froid et mes poils sont collés par la mousse qui me reste encore sur le dos.

Elle a appelé ma maîtresse, qui est arrivée très vite. Elle est venue vers moi et m’a parlé gentiment « Petrus, n’aie pas peur, je suis là, on ne veut pas te faire de mal, juste te faire beau » Ah pour être beau, je suis beau ! regardez moi, tout mouillé, tout collant et très en colère.

Elle me prend dans ses bras et m’enveloppe dans une couverture chaude. Nous rentrons à la maison, mais elle me dit qu’on ne peut pas me laisser avec toute cette mousse. Nous voici repartis vers la salle de bain où elle achève de me laver et me séche avec l’engin qui miaule comme un chat et qui crache du feu comme un dragon. Elle me peigne, me donne plein de bisous.

Puis elle me descend dans mon « couche couche » où elle a mis un nouveau jouet.

Je ne crois pas qu’elle soit prête à me ramener chez le toiletteur....




UN CHAT SUR LE TOIT

 07/05/2008
Peuh ! on me laisse tout seul et après mes maitres se plaignent !!!

Rien à l’horizon. L’accès à l’étage supérieur est ouvert, je cours de toutes mes pattes en haut de l’escalier.

La porte de la chambre d’amis est restée ouverte.J’aime bien aller dans cette chambre car, par la fenêtre, on peut accéder au toit de la maison. Aujourd’hui, il fait un grand soleil, je vais pouvoir m’allonger sur le toit qui surplombe le jardin. Un vrai délice!

Je saute par la fenêtre et me trouve au grand air, à l’abri des regards et des chiennes qui ne peuvent me poursuivre. Je vais pouvoir; tranquillement; digérer mes croquettes et surveiller les oiseaux qui me narguent dans le sureau, en face.

Après avoir consciencieusement effectué la toilette de ma fourrure, je finis par m’endormir béatement sur les tuiles bien chaudes.

Réveillé, je m’étire afin d’assouplir mes articulations. J’ai soif et un peu faim.

Ah ! La fenêtre est fermée ! C’est la seule issue pour rentrer dans la maison. Pas question de sauter, c’est trop haut!

Je me mets à miauler très fort. Ils vont bien finir par m’entendre ! Je m’égosille désespérément, mais pas de réponse. Volga, qui a fini par m’entendre, vient me voir.

- Ne miaule pas comme cela, les maîtres sont partis.

Partis ! En m’abandonnant ! Mais je ne peux pas rester là ! Bon, ne nous énervons pas. Il doit bien exister une solution pour descendre de ce toit. La nuit commence à tomber et je n’aime pas la nuit. Des faucons crécerelles tournent dans les hauteurs du château derrière moi et des chauves-souris viennent me frôler. Cela me fait peur. Je ne voudrais pas finir en repas, moi....

Il ne manquait plus que cela ! Il pleut.Jje suis un chat qui attire l’eau, ce n’est pas possible ! Je n’aime pas être mouillé. Je me remets à miauler très fort, mais cette fois-ci , personne ne me répond. Volga est repartie dans sa niche et ne daigne, même pas, me tenir compagnie. Si les maîtres sont partis pour longtemps, je vais mourir de froid et de faim sur mon toit.

Je m’approche de l’extrémité du toit et aperçois un petit arbre qui pourrait faire l’affaire. Allons, courage, il le faut bien ! Je saute et me réceptionne, tant bien que mal, sur une branche, pas très grosse. L’arbre étant beaucoup moins haut que celui de chez Siam, je crois que je vais pouvoir descendre. Mais à ce moment la branche casse et je tombe … sur mes pattes, certes, mais dans le compost du jardin.

Je suis trempé, couvert de détritus, moi qui m’étais lavé méthodiquement…..

Je suis allé coucher dans la niche, avec Volga.

Mes maîtres sont rentrés dans la nuit et j’ai accouru, tout content de les retrouver. L’accueil n’a pas été franchement cordial.

Ma maîtresse m’a dit :

- Ah non Petrus ! Où es tu encore allé ? Tu aimes les douches, ce n’est pas possible !

Ben non, moi je n’aime pas l’eau.

- Je ne vais tout de même pas te laver à minuit !

(Ah ça, c’est gentil !)

- Je ne peux pas te laisser cinq minutes tout seul ! (Cinq minutes, elle exagère ! Cela fait des heures que je l’attends).

Le lendemain matin, avant mes croquettes (c’est pire que la douche que de me priver de mes croquettes au réveil !), elle m’a lavé tout en se lamentant :

- Oh la la ! Avec toutes tes bêtises, tes poils sont tellement emmêlés qu'il va falloir que je t’emmène chez le toiletteur.

C’est quoi encore, ce truc d’humain ? Je le saurai bientôt....




La maison est bizarre ce matin.

La maison est bizarre ce matin. Ma maîtresse parle tout doucement avec ses filles, je vois des paquets circuler. Elle téléphone à ses amies. Cela relève d’un grand mystère que j’aimerais bien élucider, parce que je suis un chat très curieux.


Impossible de savoir ce qu’il y a dans ces paquets. Je vois arriver la nounou de la maison avec plein de victuailles et une énorme boîte en carton. Tout ceci se déroule dans une atmosphère mystérieuse..

Je décide de m’installer sur mon tabouret favori et de surveiller les allées et venues. J’arriverai bien à découvrir ce qui se trame dans cette maison. On ne me dit jamais rien, à moi.!


La journée a été étrange. Dès que le maître arrivait, tout le monde se taisait ou parlait d’autre chose. Ma maîtresse posait des questions à mon maître pour connaître l'heure à laquelle il rentrerait et cela l’agaçait beaucoup. Il n’aime pas qu’on lui pose des questions sur son emploi du temps, mais ma maîtresse gardait un sourire béat.


Le soir, j’ai vu arriver dans le jardin, des gens que je ne connaissais pas, d’autres que j’aimais bien. Personne ne m’a dit bonjour (les rustres !). Ils avaient les bras chargés de bouteilles et de paquets. Ce n’est pas encore Noël, pourtant. ?


Une grande table a été installée avec une jolie décoration.

-Attention, dit ma maîtrresse, le voici !

Qui ? On ne m’a pas prévenu, moi....

- Eteignez les lumières.

Ben, ils deviennent chats maintenant, ils voient dans le noir ?


Le plus étrange, c’est que tout le monde s’est caché dans la pièce à-côté. Je ne comprends pas pourquoi ils sont venus, s’ils se cachent. ?

Mon maître arrive dans son beau costume de Tai Chi Chuan que j’aime bien. Il est en noir et blanc.

- Il n’y a personne ici ? dit-il

A ce moment, tous les copains sont sortis de la pièce en criant « Bon anniversaire !».

Ah, c’est donc cela ! J’avais oublié. J’aime bien les anniversaires, moi. J’ai droit à des caresses, des jouets et une ration supplémentaire de croquettes.

Tout le monde est passé à table. Puis, de nouveau, ils ont éteint les lumières (c’est une manie...)

Ma maîtresse est arrivée avec un énorme gâteau, mais alors énorme, au chocolat avec beaucoup de bougies (53 bougies). Cela a été toute une histoire pour les allumer, ces bougies.


Pendant qu’elle s’affairait à allumer les bougies qui ne faisaient que s’éteindre, j’étais monté sur le siège de ma maîtresse pour regarder le spectacle. Personne ne s’occupant de moi, je veux voir le gâteau de plus près. Je pose une patte sur la table. A ce moment, mon maître me voit et veut m’attraper pour me faire descendre. Mais il m’a fait tellement peur qu’au lieu de descendre de la chaise, je monte sur la table.


Ma maîtresse veut me chasser avec une serviette et moi je fonce directement dans le gâteau au chocolat, la tête la première. Hum c’est bon le chocolat ! j’en ai plein les moustaches, le nez, les yeux et les oreilles, puis j’ai soufflé les bougies, les 53 bougies d’un coup !


Le gâteau n’avait plus guère d’allure. Mais moi, je me suis pourléché les babines pendant longtemps...C’est rudement bon le chocolat ! Mon maître m’a dit que, puisque c’était son anniversaire, il ne voulait pas être accusé d’être un assassin.Car, vraiment, il m'aurait volontiers transformé en pâté.

Cela n’aurait pas été bon pour son karma !




PETRUS JARDINIER

 04/05/2008
c'est le printemps !!!

Moi, j’aime bien quand mon maître met des fleurs dans le jardin, surtout qu’il ajoute de la terre fraîche qui sent bon l’humus. Quand il a le dos tourné, je gratouille un peu la terre pour me soulager, mais si je me fais attraper, je me fais gronder très fort.


De plus, j’ai rarement le droit d’aller jouer dans la terre parce que ma maîtresse crie « arrête Petrus, tu vas être plein de terre, il va falloir que je te lave » Au mot « laver » j’arrête tout de suite, je déteste les douches et c’est une manie de ma maîtresse dès que je suis un peu sale, j’ai le droit au chat-dragon qui crache du feu et fait du bruit.


Aussi, ce matin, m’ayant fait chasser plusieurs fois par le maître, je décidais de rentrer dans la maison, bouder. Dans la maison, il y a aussi plein de pots avec des plantes, des ficus, des bambous, des lierres et des cactus.


Les maîtres sont dans le jardin et puisque je n’ai pas le droit de toucher à la terre dehors, je me dis qu’à l’intérieur, ils ne pourront rien dire. Je m’approche d’une belle plante qui pend appelée lierre, un petit coup de patte, la branche se balance, cela m’amuse beaucoup, je mets un autre coup de patte, plus fort, puis les deux pattes, le pot oscille un peu, mais ne se renverse pas. Je me frotte contre lui de contentement sûrement un peu trop, car cette fois-ci il tombe et se brise au sol.

Chouette de la terre, je joue un peu avec et l’éparpille dans le salon. Ah j’ai les pattes sales, une petite virée sur le tapis du salon et voilà maintenant elles sont toutes propres.


Je vais voir les cactus, tiens, je ne connais pas bien cette plante, ma maîtresse l’a ramenée l’autre jour de chez le fleuriste. Je m’approche, aïe, ça pique, énervé je lui donne un coup de dents, mais c’est bon le cactus, allez, une fois cracher les épines, cela se digère très bien et c’est vraiment délicieux. Ah c’est fini, il n’y en a plus. Passons en revue, l’autre plante, un grand ficus, celui-là il est trop lourd et je ne peux pas le renverser. Par contre, je peux sauter dedans et gratouiller la terre pour me soulager. En fait, je m’aperçois qu’en gratouillant, la terre, j’ai presque vidé le pot de sa contenance sur le tapis. C’est joli, je trouve…. !


Je regarde autour de moi, il n’y a plus de plantes, dommage j’aurai bien continuer à faire le jardinier, comme mon maître retourner la terre.

Tout cela m’a épuisé et puis les cactus me restent un peu sur l’estomac, je vais me coucher tranquillement dans mon couche couche favori et m’endort.

Un hurlement du fond des âges me réveille, ma maîtresse dans l’encadrement de la porte est dans un état de prosternation, les yeux écarquillés, elle regarde le salon, figée.


Mais ce n’est pas possible enfin arrive-t-elle à articuler. P E T R U S, cette fois-ci tu es bon pour la s.p.a. (c’est quoi la s.p.a. – sauvetage des pingouins assoiffés - ) mais en tout cas sur le ton qu’elle l’a dit, c’est un endroit terrible. J’ai peur, je file sous mon meuble favori.


Elle a sorti une grosse machine avec un tuyau comme une trombe d’éléphant et qui fait un bruit d’un troupeau d’éléphants. Elle me dit que c’est mon maître qui a raison qu’il devrait vraiment me transformer en pâté, qu’elle n’en peut plus de mes bêtises.


Moi, sous mon meuble, je ne comprends pas je n’ai fais qu’imiter mon maître répandre un peu de terre pour les plantes ! Je suis un incompris. En tout cas, j’ai encore eu droit à la douche, c’est vraiment une manie.




PETRUS NOURRICE

 03/05/2008
Surprise lorsque je suis arrivé, j’ai vu un chaton se sauvé devant moi en faisant le gros dos pour m’impressionner.

Je suis parti chez la fille de Jaldane dans le Jura, j’aime bien aller chez la fille de Jaldane. J’ai toujours plein de câlins et j’ai tous les droits, je peux monter sur le canapé, sur le lit. Je peux me promener sur le balcon ou je reste des heures à contempler le paysage et les gens qui passent.

Surprise lorsque je suis arrivé, j’ai vu un chaton se sauvé devant moi en faisant le gros dos pour m’impressionner. Il est adorable ce chaton, c’est le frère de Tzarine, sauf que lui est tigré.

Je le regarde curieusement parce que les chatons parfois c’est agaçant, mais lui est attendrissant. Je m’approche un peu ce qui le fait courir un peu plus loin en me crachant dessus.

Solenne agite une balle attachée par une ficelle et il saute très haut. Je décide de jouer avec lui, il me lance la balle d’un côté, je lui relance de l’autre. Il n’a plus peur.

Toccata, c’est son nom, semble m’avoir adopté et moi je suis très content d’avoir un copain.

Tout cet exercice m’a épuisé, je remonte sur le canapé, décidé à faire une sieste bien méritée, mais à ce moment là, Toccata décide de me suivre et se met à côté de moi ; ben qu’est ce qu’il fait ? Il est entrain de me prendre pour sa mère, il me suce le téton.

Hé Toccata, je ne suis pas ta maman, je suis Petrus, un chat, mais Toccata s’en moque royalement, il continue à me malaxer le ventre et me téter. Cela me fait un peu mal, mais il est si mignon, je n’ose pas le chasser.

Tout le monde est attendri, et l’on me prend en photos, on me fait des caresses, c’est sympathique d’être un « chat-maman »..

Ce n’est pas le tout de jouer les nourrices, il faut bien s’amuser aussi un peu, aussi avec Toccata on fait des parties de balle. Toccata cherche à faire des bêtises, il lui prend l’idée de grimper aux rideaux, oh là là, il va se faire gronder très fort si il fait cela, aussi, j’essaie de l’en dissuader et je veux qu’il descende, je m’accroche aux rideaux et je secoue un peu le tout., mais Toccata monte plus haut, alors je décide de le poursuivre en lui disant « Toccata descend », aucune autorité, je peux bien miauler de toutes mes forces, Toccata décide de grimper encore.

Mon poids (non je ne suis pas gros) fait que la tringle à céder, nous nous sommes retrouvés avec Toccata par terre, emmêlés dans les rideaux. J’ai voulu me dégager, une de mes griffes est restée accrochée, et en voulant courir pour me dégager, j’ai emmener avec moi, les rideaux et la tringle qui se sont pris dans les chaises et la table et le tout est parti contre un meuble où il avait une statue qui est tombée en mille morceaux.

A ce moment là la maîtresse de Toccata est arrivée et est restée interdite devant les dégâts. Bien sûr, je me suis fait grondé très fort, elle m’a dit que ma maîtresse avait bien raison que j’étais un chat insupportable et que si il le fallait, elle aiderait mon maître à me transformer en pâté. J’ai été puni et enfermé dans une pièce toute noire avec des croquettes et de l’eau.

C’est pas juste, je voulais juste aider. De plus, Toccata à force de téter, et bien, vous me croirez si vous voulez, mais il me manque un téton.




PETRUS ET LA SOURIS

 01/05/2008
Une souris dans le lave-vaisselle, tiens j’ignorais que les souris aimaient se laver moi. !


Je suis tranquillement installé dans mon couche couche lorsque tout à coup, j’entends ma maîtresse crier, « une souris…une souris…. Il y a une souris dans le lave-vaisselle ».

Une souris dans le lave-vaisselle, tiens j’ignorais que les souris aimaient se laver moi.

Intrigué je vais dans la cuisine et vois une adorable souris se balader sur le rebord du lave-vaisselle et ma maîtresse de dire « ah tu tombes bien toi le chat, fais ton métier, attrape moi cette souris ».

Attraper cette souris, mais elle ne m’a rien fait la souris, pourquoi voudrait elle que je l’attrape, d’une part je n’ai pas faim et d’autre part, je n’ai pas envie de sauter, je vais encore faire tout tomber et me faire gronder, très peu pour moi.

Allez, allez Petrus me dit ma maîtresse au bord de l’hystérie.

Non, non tu ne m’auras pas, moi, je n’attrape pas les souris et je lui tourne dédaigneusement le dos pour retourner dormir dans mon « couche couche. »

J’entends ma maîtresse vitupérer « mais ce n’est pas croyable, il est bon à rien ce chat, à part manger et faire des bêtises »

Cela me laisse complètement indifférent, je n’y toucherai pas à cette souris.

A ce moment là, Tzarine arrive et aperçoit la souris, j’entends un bruit de couverts qui tombent, une poursuite dans la cuisine et Tzarine jouer avec elle avec sa patte. La pauvre souris est affolée, elle essaie de se sauver et coure dans tous les sens.

Je ne vais pas laisser faire ça, pauvre souris, elle est si mignonne. Je coure moi aussi, mais après Tzarine pour qu’elle lâche la souris. Elle me dit « mais tu es bête, ce n’est pas après moi qu’il faut courir mais après la souris ».

Ma maîtresse n’en pouvant plus de voir les deux chats et la souris au milieu de sa cuisine, a ouvert la porte d’entrée et la souris a filé dehors sans demander son reste.

Le maître est arrivé et ma maîtresse lui a dit «

Tu te rends comptes Petrus n’est même pas capable de chasser une souris, en plus il est venu attaquer Tzarine !, il ne mérite même pas la nourriture qu’on lui donne ».

J’avoue ne pas comprendre, je croyais qu’elle aimait tous les animaux alors quand elle m’a offert sa souris mécanique, c’était pour m’entraîner à la chasse ou pour la manger, drôles de mœurs.




ce n'est pas poli un poisson rouge !


Ma maîtresse est arrivée avec un grand bac en verre qu’elle a rempli avec beaucoup d’eau. Dedans, elle a mis un poisson appelé un Beta ou autrement dit un Combattant. Il est très beau ce poisson d’un rouge profond avec des nageoires comme des voiles.

Je voudrais bien lui dire bonjour mais j’ai beau m’installer devant et lui faire des miaou de politesse, il ne me répond pas et passe devant mon museau à plusieurs reprises dédaigneusement.

Il est snob ce poisson et pas poli, je lui dis bonjour, lui souhaite la bienvenue et lui m’ignore, c’est pas gentil.

A ce moment là, ma maîtresse arrive et me dit « Ah non Petrus, tu n’y touches pas ! »

J’ai rien fait moi, je regarde c’est tout. Je retourne sur mon tabouret favori et observe le bocal ou le poisson tourne et se retourne dans sa cage de verre. Je n’aime pas qu’on m’ignore, je m’approche à nouveau de l’aquarium et l’observe. J’avance la patte mais il y a un grand panneau de verre qui m’empêche de l’attraper. Je n’aime pas qu’on me résiste, je monte sur le meuble en faisant très attention à ne rien renverser des bibelots de ma maîtresse car je vais me faire gronder.

Ah mais, il y a une ouverture par laquelle je peux glisser une patte, je l’avance prudemment, aie, ça mouille, mais il faut savoir prendre des risques, je secoue un peu la patte et recommence, ben pourquoi il se sauve cet idiot de poisson, je veux juste lui dire bonjour.

Il s’agite dans tous les sens, calme toi, je veux jouer avec toi ; mais il m’énerve, il se sauve encore, cette fois-ci je m’excite un peu plus pour essayer de l’attraper. Il est agile, le bougre, le voilà encore à l’autre bout de l’aquarium. J’opte pour les grands moyens, je plonge carrément toute la patte ah, je l’ai touché. Toutefois, je n’ai pas été assez rapide, il s’est encore sauvé. Allez courage, je recommence, les deux pattes cette fois-ci, j’y vais de tout mon poids, l’aquarium oscille, une fois, deux fois et vlan tout tombe par terre. Je suis complètement trempé. Je me lèche dans tous les sens.

Ah mais le poisson aussi s’agite par terre, j’avance la patte, juste pour voir, il remue la queue frénétiquement, je le fais rouler un peu plus loin. Au fait c’est un poisson cela se mange, je n’ai jamais mangé de poisson rouge, voyons quel goût cela a. Je l’attrape dans ma gueule et à ce moment là ma maîtresse arrive.

Petrus, lâche-le, mais tu es méchant comme chat, ce n’est pas possible, Petrus je te dis de le lâcher. C’est pas drôle, je n’ai même pas eu le temps d’y goûter. Bon, bon je le lâche.

Je ne comprends pas, elle veut que je coure après les souris, mais pas après les poissons !




Guilhaume le filleul de ma maîtresse est venu à la maison avec une espèce de grande planche sous laquelle étaient attachées quatre roues motrices.

Guilhaume le filleul de ma maîtresse est venu à la maison avec une espèce de grande planche sous laquelle étaient attachées quatre roues motrices.

Il est tout fier de montrer à Jaldane comment il roule à toute vitesse avec cet engin. Jaldane a conseillé à Guilhaume de mettre son casque, ses protections de coudes et de genoux.

Après avoir fait quelques belles démonstrations, Guilhaume laisse son skate dans la cour, le temps de venir manger une bonne tartine de beurre et boire son chocolat chaud.

Il a laissé la porte du jardin ouvert et j’en profite pour aller voir cet engin de plus près.

J’ai vu comment, il faisait, il posait une jambe à terre et pousse, puis monte sur l’engin et en avant, il roule.

Je me dis que se serait bien pour moi, car je n’aime pas courir et ma maîtresse m’appelle toujours « deux de tension » ou gros balourd. Je vais l’épater, si je fais du skate board, comme cela j’irai beaucoup plus vite et elle ne pourra plus rien me dire.

Je mets une patte sur la planche et avance, hou la la, j’ai dérapé et je me suis cogné le nez sur le sol, bon pas de découragement, je recommence, une fois, deux fois, trois fois, cà y est j’ai attrapé le coup, et j’ai réussi à mettre les trois autres pattes sur la planche. Youpi je roule, je vais vite, mais qu’est ce qui se passe, je vais de plus en plus vite, ha oui, j’avais oublié que le chemin descend en pente très raide Oh la, la, cela va de plus en plus vite, au secours, je ne peux pas descendre de cet engin de malheur.

L’engin a pris une grande vitesse et je vois arriver avec effarement la route en bas ou il y a toutes les poubelles. J’essaie bien de freiner, mais rien n’y fait, je roule de plus en plus vite. J’entends derrière moi, Guilhaume qui crie « Petrus, reviens ici », (facile à dire moi, je voudrais bien, mais je peux pas, viens plutôt me chercher au lieu de crier, Guilhaume).

Guilhaume se met à courir derrière moi, mais trop tard, cà y est j’ai fait un vol plané dans les poubelles qui se sont renversées sur moi. J’ai reçu une avalanche de détritus. Le comble, Guilhaume est arrivé, mais non pas, pour me ramasser et me demander si je m’étais fait mal, non il est venu voir SI SA PLANCHE NE S’ETAIT PAS FAIT MAL ;

Moi, il a fallu que je remonte à pattes jusqu’à la maison. Ma maîtresse m’attendait de pied ferme, et tout ce que j’ai gagné, vous avez devinez UNE DOUCHE.

En plus, j’ai été très vexé, elle m’a fait voir sur son ordinateur un chien, oui, vous avez bien lu, un chien qui LUI fait très bien du skate board. A vous dégouter de faire des efforts.




PETRUS ARTISTE PEINTRE

 28/04/2008
J'aime bien quand ma maîtresse fait de la peinture sur la soie.

J’aime bien quand ma maîtresse fait de la peinture sur soie. Elle met mon tabouret à côté d’elle et je la regarde peindre sur un grand cadre en bois sur lequel est tendu un morceau de soie blanche punaisée. Aujourd’hui, je suis particulièrement attentif parce qu’elle me peint. Je ne trouve pas cela tellement ressemblant mais j’aime bien quand même.

Elle mélange les couleurs de roux pour faire mon pelage et de beige ainsi qu’un peu de orange pour mes yeux. J’aimerai bien l’aider , mais elle refuse que je m’approche plus de l’ouvrage. Ses fioles de liquide de toutes les couleurs sont à côté de moi, elle verse celles-ci dans de petits gobelets et avec un pinceau elle mélange à sa convenance. Je commence à m’ennuyer, c’est long, en plus je sais qu’elle déteste qu’on s’approche du dessin tant qu’il n’est pas étuvé comme elle dit et gare à celui qui viendrait avec un peu d’eau à côté d’elle, car cela fait d’énormes auréoles et c’est bon à jeter.

Elle pose ses pinceaux car le téléphone a sonné. Je me dis que je vais en profiter pour aller voir de plus près l’œuvre, mais en sautant sur la table celle-ci est posée sur deux tréteaux, elle tremble, oh là là, il ne faudrait pas que je fasse tomber toutes les bouteilles. Je décide de revenir sur mon tabouret en faisant très attention, mais à ce moment là, ma maîtresse rentre et me dit « Petrus descend de là » sur un ton tellement fort que j’ai eu très peur et j’ai dérapé des quatre pattes arrière ce qui a fait tomber évidemment la table, en voulant, éviter la catastrophe, j’ai sauté sur le cadre en bois, les punaises ont sauté sous mon poids et le tout c’est effondré. Ma maîtresse a crié encore plus fort, j’ai de nouveau pataugé dans les liquides qui s’étaient répandus sur le sol, traversé le morceau de toile de soie par terre, je suis arrivé à passer entre les jambes de ma maîtresse et ai filé à toutes pattes sous mon meuble favori.

Je m’attendais à me faire punir ou me faire transformer en pâté depuis si longtemps promis, mais contrairement à mon attente, j’entendis hurler de rire ma maîtresse, je n’en reviens pas, d’habitude pour des petites bêtises, style chasser Tara parce qu’elle est sur mon territoire, elle me gronde fort et là, elle rit.

Je reviens de toutes mes pattes pour voir et ma maîtresse est entrain de repunaiser le morceau de soie, ou j’aperçois que j’avais fait avec mes petites pattes trempées dans toutes les couleurs une superbe barbe sous mon menton. Je n’ai pas trouvé cela drôle du tout, mais elle l’a fait étuvé, encadré et elle montre à ma plus grande honte mes œuvres. La prochaine fois, quand j’aurais des griffes, je ferais un joli trou dedans. !




JE SUIS EN VACANCES

 18/04/2008
Ma maîtresse part pour une semaine en vacances,
ma maîtresse part pour une semaine en vacances, je continuerai mes aventures à partir du 26 avril. A bientôt merci pour ceux qui viennent me lire et mettre des commentaires.


PETRUS CHATON

 17/04/2008



Cette odeur de boite pour chat quand j’étais petit c’était extraordinaire et je n’en laissais jamais une miette


Comme tous les chatons j’étais un petit chat adorable, j’avais de grands yeux orange qui me mangeaient le visage et j’étais une boule de poils soyeuses.

Ma maîtresse a cette époque me nourrissait avec des boîtes pour chat, j’adorais ça et je me pourléchais les babines. Je suis gourmand et ma maîtresse dit que je suis toujours entrain de réclamer à manger.

Cette odeur de boite pour chat quand j’étais petit c’était extraordinaire et je n’en laissais jamais une miette. Aussi, un jour, alors que je m’approchais d’une grande boîte que les humains appellent poubelle, je sentis les effluves de la boite de chat. Ah, je bondis sur la poubelle, mais j’étais un chaton et j’avais beaucoup de mal à sauter à la hauteur du couvercle. Après des efforts surhumains (je devrais dire surchaton) , je réussis à faire tomber la poubelle, la boîte tant convoitée était là à ma portée…. Sans hésitation je m’enfonçais dans les poubelles pour trouver l’objet de mes désirs.

Je mis ma tête dans la boite et comme j’étais petit, tout le corps entra dedans ; mais au moment de ressortir, le couvercle de la boîte me coinça les fesses et impossible de me dégager de la boîte. Je réussis juste à sortir les pattes arrière mais pas moyen de m’extraire. Affolé, je me mis à courir avec la boîte sur la tête et miauler de peur. Au passage, j’ai du prendre une chaise ce qui enfonça encore plus la boîte sur la ma tête.

Ma maîtresse alertée par mes cris voulu m’attraper mais comme je ne voyais rien, je fis un crochet juste à ce moment là, et ma maîtresse me rata. Mon maître se mit à me courir après, au bout d’un bon moment, il réussit à me coincer sous la table. J’étais bien content mais pas pour longtemps. J’entendis ma maîtresse pousser un cri d’horreur et se boucher le nez.

Oh là là dit elle, mais il est couvert d’aliments pour chat, cela sent horriblement mauvais, il est tout gras et tout collant. J’avais l’air d’une toute petite chose qui ne ressemblait à rien, les poils luisants, les moustaches grasses. Elle me pris par la peau du cou et m’emmena pour la première fois dans cette pièce que je déteste appelée - salle de bains - . Moi, j’étais confiant, mais elle me mis dans la baignoire et un liquide tiède me doucha, je me mis à miauler, mais c’est désagréable ce truc, en plus, un autre liquide s’ajouta au premier et ma maîtresse me frotta vigoureusement. Une mousse abondante me recouvrit le corps, j’en avais plein les oreilles et même les yeux. Ce qui me blessait le plus, c’était de voir rire ma maîtresse en disant « franchement ce n’est pas beau un chat mouillé » - ben je voudrais bien la voir moi quand elle se lave les cheveux – Heureusement comme j’étais petit, je n’ai pas eu le droit à l’engin qui miaule comme un chat et qui crache du feu comme un dragon, ma maîtresse m’enveloppa dans une grande serviette moelleuse et me mit dans mon couche couche avec son pull (je ne le quitte plus depuis).

Maintenant elle ne me donne plus de boite pour chat, mais des croquettes, j’aime bien aussi, c’est différent toutefois je garde la nostalgie de ma boite d’aliments pour chat qui sentait bon le pâté et qui me permettait de me pourlécher les babines. Ma maîtresse dit que de toutes façons, vu ma corpulence, , je ne pourrais même pas y rentrer le bout de mon museau.













petrus à l'affiche.

 16/04/2008
Ah bon ? une affiche avec mon nom dessus ? Ils ont imprimé une AFFICHE A MON NOM ?

 

Petrus, Petrus crie la peste d’Uranie t’es où ?

Ben là, ou veux tu que je sois, je suis interdit de séjour dans le jardin, lève la tête je suis sur mon tabouret favori. Que veux-tu ?

Ecoute, j’ai entendu dire par la maîtresse qu’elle avait reçu un affiche de la part de Siam avec ton nom dessus.

Ah bon ? une affiche avec mon nom dessus ? Ils ont imprimé une AFFICHE A MON NOM ?

Il faut croire dit Uranie, peut-être en fait c’est comme dans les Western, en réalité, c’est une affiche WANTED tu es recherché, car tu fais trop de bêtises.

C’est malin, non, non, non, je crois plutôt que je suis devenu célèbre à Bordeaux.

Tu te rends compte Uranie, j’ai mon nom sur une affiche MOI ! Je n’ai pas très bien compris, j’ai vu partir Uranie un peu fâchée, serait elle jalouse, elle aussi ? Bon, je voudrais bien la voir cette affiche, j’espère qu’ils ont mis ma photo.

Mine de rien je m’approche de la maîtresse pour en savoir un peu plus. Elle est devant l’ordinateur avec Rebelle qui lui a transmis une belle image, effectivement on peut lire PETRUS POMEROL. Je ne comprends pas, je ne m’appelle pas Petrus Pomerol moi ! J’essaie de m’approcher un peu plus de l’ordinateur mais en montant sur le bureau, j’ai fait tomber tous les crayons, les papiers, et un livre.

Ma maîtresse m’a dit : Enfin Petrus, tu ne vas pas recommencer ? » Ben non, moi, je veux juste voir l’affiche d’un peu plus près…. !

Elle exagère, je suis célèbre, elle pourrait me traiter mieux. Je ne la quitte pas d’une patte ; le maître arrive et j’entends dire ma maîtresse « Tu sais, Rebelle, m’a envoyé une étiquette du vin Petrus, le fameux pomerol du côté de Bordeaux »

Avant que je n’ai pu exprimer un mot, j’ai vu arriver Uranie comme un diable, morte de rire, ah ah Petrus Pomerol, il s’y croyait, en fait tu me saoûle Petrus avec ton voyage à Bordeaux. Allez viens boire un coup d’eau à ta santé ! Ah celle-là un jour j’en ferais du pâté moi !




Je me prends pour Tarzan mais je ne pousse pas le même cri !


Aux dires de ma maîtresse depuis que je suis revenu de chez Siam, je saute partout.

C’est vrai que l’ivresse des cimes me manque.

Mon maître n’est toujours pas décidé à m’accepter sur le canapé, pourtant je lui faisais des tas de grâces en miaulant gentiment pour qu’il me prenne sur ses genoux à la place de cette peste d’Uranie mais il faisait la sourde oreille j’ai décidé de prendre des mesures, j’ai fait le tour du canapé par derrière, pris mon élan et j’ai sauté sur les épaules de mon maître, alors il a fait quelque chose d’idiot il s’est relevé en hurlant de douleur (il paraît que je lui ai planté ses griffes dans le cou – j’en ai plus – il est plutôt de mauvaise foi) mais le résultat a fait qu’en se relevant brutalement et en agitant très très fort les bras en l’air, j’ai voltigé et ai atterri dans la grande glace derrière le canapé dans bruit épouvantable, heureusement sans me blesser.

La glace est tombée sur le meuble et a cassé un vase qui s’est répandu avec toutes les fleurs. c’était joli les éclats du vase et des roses qui se miroitaient dans les bris de la glace, mais mon esprit artiste n’a pas été apprécié du tout.

Mon maître a pris un torchon et m’a poursuivi dans toute la maison en criant qu’il allait me vendre aux Chinois qui en feraient des sushi (il s’est trompé se sont les Japonais qui font des Sushi) ou bien qu’il allait me mettre à la SPA, enfin qu’il en avait assez de moi.

Il a dit à ma maîtresse « ton chat est une sale bête » et un tas encore de vilaines choses. J’ai réussi à me mettre sous le meuble de la cuisine et là il n’a pas pu m’attraper. Uranie qui par tout ce bruit a eu peur aussi est venue se réfugier avec moi sous le meuble, je lui ai dit je ne comprends pas « on dit que le verre blanc porte bonheur » mais non ma dit cette peste d’Uranie tu as cassé une glace et « c’est sept ans de malheur » Eh bien je n’ai pas fini de courir moi !

En attendant que l’orage passe, je suis resté toute la nuit sous le meuble en compagnie d’Uranie, j’avais trop peur que cette fois-ci mon maître me transforme en pâté. Le lendemain matin, je suis sorti prudemment de mon abri, mon maître m’a fait une caresse en me disant « quand même Petrus tu devrais t’arrêter de te prendre pour Tarzan »…

Oui moi je n’ai pas vu de liane entre ses épaules et la glace, mais enfin s’il le dit….






PETRUS EN VISITE

 13/04/2008
Je ne savais pas .... mais il est dangereux de monter aux arbres

PETRUS EN VISITE

Je suis tout excité ma maîtresse vient de m’informer que je suis invité par Siam le chien de  Sophie une de ces amies. C’est la première fois qu’un chien m’invite et je suis très fier ; d’autant plus qu’elle me dit qu’il est du côté de Bordeaux, je ne connais pas cette ville. Elle m’a dit que mon nom Petrus venait de cette région. Je savais que mon nom était lié à un vin célèbre mais pas qu’il était de la région de Bordeaux.

Le voyage est très très long de Grenoble à Bordeaux et je ne l’ai pas fait que sur les genoux de ma maîtresse parce qu’elle dit que je suis trop lourd (je ne fais que 6 kg, elle exagère). Aussi j’ai été mis dans une espèce de boîte en plastique une partie du voyage. Je n’aime pas les boîtes…. Est ce que les humains voyagent en cage quand ils se déplacent.

Après plusieurs heures de voiture, nous voici arrivés chez Siam. Moi, je croyais que Siam était un petit chien genre bichon ou york, enfin une espèce de truc comme la peste d’Uranie ;

Aussi ma surprise fut grande quand je vis un ENORME CHIEN arrivé sur moi (là j’étais content d’être dans ma boîte). Un gros chien noir et marron (un peu comme Volga, le bouvier bernois) mais celui-là n’avait pas l’air de vouloir jouer.

Je me suis tapi dans le fond de ma cage et je n’en menais pas large. J’ai craché, mis mes oreilles en arrière, levé un peu la patte (oui mais je n’ai plus de griffes).

Ma maîtresse avait beau me dire qu’il était mignon, moi je ne le croyais pas,  non mais quelle idée de me présenter un chien aussi énorme !  Un rotweiller il paraît.

Je fus bien content lorsque ma maîtresse pris la cage et m’emmena loin de lui, mais en fait c’était pour me libérer. Me libérer, elle veut se venger, elle veut me transformer en pâté comme dis mon maître, au secours ! elle veut se débarrasser de moi !

Le Siam en question rentra dans la maison, moi, effrayé, apeuré, je cherchais un coin pour me réfugier, sous un meuble enfin n’importe où pourvu qu’il ne me voit pas.

Siam me dit « n’aie pas peur, je ne veux pas te faire de mal, je suis impressionnant mais pas méchant »

Ah bon avec des crocs comme des dents d’éléphant, tu n’es pas méchant ?

Non me dit Siam, je veux juste faire connaissance et jouer avec toi.

Ah ?! je consentis qu’il me flaire un peu, mais très sur la défensive, mais il est idiot ce chien, il vient de me donner un grand coup de patte soi-disant pour jouer.

Je crache pour lui faire voir que je ne suis pas d’accord et prêt à me défendre.

Siam alors va me chercher sa balle et me la dépose à mes pieds.

Qu’est ce que vous voulez faire dans ces cas là, je fonds et hasarde une patte pour la faire rouler un peu plus loin, Siam l’attrape au vol et me la redépose aux pieds.

Alors vous me croirez si vous voulez mais nous nous sommes amusés comme des fous, je te lance la balle, je la rattrape, je vais la chercher sous les meubles parce que lui, il est trop gros.

Nous nous amusons à tel point, que les maîtres, nous grondent car nous sommes trop turbulents. Il faudrait savoir ce qu’ils veulent ces deux là !.

Nous sommes mis dehors afin de continuer nos ébats, mais là, Siam trouve très amusant de me courir après (cela recommence Volga fait pareil et moi je n’aime pas cela du tout).

Aussi, je monte dans le premier arbre qui me tombe sous les pattes, je grimpe, je grimpe, je grimpe et j’arrive à la cime de l’arbre en narguant Siam en bas qui aboie.

Le problème monter ça va mais descendre c’est autre chose, l’arbre est immense, j’ai le vertige, j’ai peur. Je miaule très fort de peur et de désespoir.

Les maîtres sortent et essaient de m’encourager à descendre de l’arbre.

J’ai P E U R, leurs encouragements ne m’aident pas, venez plutôt me chercher, au lieu de me dire « viens mon Petrus, n’aie pas peur, allez descend ».

Non, je ne descendrai pas.

Le maître va chercher une échelle, mais elle est trop courte.

J’entends en bas un conciliabule

« On ne peut pas le laisser en haut du sapin, il va tomber, en plus il y a du vent. »

Oui, il y a du vent, et j’ai mal au cœur maintenant car la cime se balance dangereusement.

Ils ont appelé les pompiers pour qu’ils amènent la grande échelle.

Cela a fait sensation dans le quartier.

J’ai vu un homme habillé en noir avec un casque.

Mais je ne le connais pas celui-là, mais arrête de me tirer, tu vas me faire tomber, je NE VEUX PAS ALLER AVEC TOI, et je m’accroche désespérément à la branche.

L’homme finit pas me décrocher et me descend dans ses bras.

Ma maîtresse me récupère en me faisant plein de bisous (enfin de compte, elle ne voulait pas se débarrasser de moi, je suis content).

Siam vient me lécher et me réconforter.

On m’installe sur un fauteuil (là j’ai eu droit aux coussins et on m’a fait plein de câlins).

On a pris une photo avec Siam. Puis ma maîtresse a pris congé de ses hôtes.




petrus se plaint

 12/04/2008
Je viens vous demander d'intercéder auprès de ma maîtresse pour qu'elle cesse de me traumatiser.

PETRUS SE PLAINT

Je viens vous demander d’intercéder auprès de ma maîtresse pour qu’elle cesse de me traumatiser, elle m’a rasé, j’ai les griffes à ras (j’ai l’air malin moi maintenant, je ne peux plus faire mes griffes sur le salon en velours) en plus depuis que je suis revenu de chez le vétérinaire, tous les jours, elle m’oblige à avaler une mixture infâme avec une espèce de seringue. C’est amer, cela me fait cracher et franchement je me demande à quoi ça sert.

Depuis mon retour de chez le vétérinaire, j’ai décidé de bouder pour montrer mon mécontentement « les Viens Petrus, oh il est beau le chat « (flatteur) me laissent complètement de marbre. Je suis remonté sur mon tabouret près de la cheminée qui n’est d’ailleurs même pas allumée, et JE BOUDE !

Pour se faire pardonner, elle a mis dans mon panier une nouvelle couverture avec une espèce de souris mécanique (comme si je croyais qu’elle était vivante la souris), je ne suis pas à vendre, sa couverture et son jouet, je les ignore complètement.

Ce matin, j’ai trouvé enfin ce qui pouvait bien l’embêter.

Pendant qu’elle était dans son bain (c’est fou ces humains quel besoin ont ils de se laver avec de l’eau et tous les jours en plus !) le maître a eu un instant d’absence et a laissé la porte de la cuisine ouverte, j’ai aperçu sur le coin de la cuisinière, un magnifique beefsteak.

L’occasion est trop bonne, je ne suis pas un chat voleur normalement, mais de voir cette viande bien évidence pour leur repas m’a donné l’idée de me venger. Ce n’est qu’une juste récompense après toutes les avanies qu’ils m’ont fait subir.

J’essaie de me faire le plus petit possible, et rase les murs, parce que cette peste d’Uranie peut très bien me sauter dessus histoire de jouer et alerter les maîtres. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite hop je saute sur la table, bon coup de rein et hop un saut sur la cuisinière devrait me permettre d’attraper l’objet de ma convoitise.

Seulement, c’est comme la tablette au-dessus de la baignoire, la cuisinière est encombrée de casseroles et d’une poêle, je veux viser entre les deux, rate mon coup et j’ai fait tomber, la casserole, la poêle et le beefsteak ; seulement j’ai fait tellement de bruit ; le maître est arrivé en courant et hurlant PETRUS descend là (mais c’est déjà fait !) . Tu as vu ce que tu as fait …

Je regarde d’un œil vite fait parce que je suis déjà sous mon meuble préféré, certes, au milieu de la cuisine, il y a la poêle et une casserole qui apparemment était remplie d’eau.

Le maître « gadouille » un peu, et crie, mais je vais en faire du « pâté » de ce chat.

Vous vous rendez compte, il VEUT me transformer en PATE parce que j’ai renversé un peu d’eau. Il hurle en haut de l’escalier auprès de sa femme, Jaldane, ton chat est infernal

Ha bon parce que je ne suis plus son chat maintenant, tout cela pour une casserole d’eau renversée sur le sol !

Ma maîtresse descend l’escalier de forte méchante humeur.

Moi, je suis bien planqué, j’ai déménagé derrière un autre meuble (c’est ma cachette secrète, ils ne me voient pas).

Le temps de remettre un peu d’ordre dans la cuisine, j’entends la maîtresse agiter ses casseroles et sa poêle et dire à mon maître « mais où as tu mis les beefsteak ? »

Ben, oui dans ma fuite, pas si bête quand même, moi j’ai pris dans ma gueule les beefsteak et je suis entrain de les savourer en même temps que ma vengeance. Ils m’auront pas à manger à midi.

Cela dit, ma maîtresse est venu me chercher avec un balai (eh oui, je croyais qu’on ne me voyait pas dans ma cachette) et m’a délogé en me traitant de « sale chat » cela fait deux fois qu’elle me traite de sale chat ; mais en attendant, c’était rudement bon le beefsteak, meilleur que les croquettes !




PETRUS AMOUREUX

 10/04/2008
Une superbe chatte persane aux yeux verts

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L'aventure continue !
fermer toutes les issues dit ma maîtresse !

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L'EDREDON

 08/04/2008
la vengeance est un plat qui se mange froid
L'accès à la chambre est enfin libre !

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LA VENGEANCE DE PETRUS

 26/03/2008
Il parait que la vengeance est un plat qui se mange froid !!!!
J'adore la salle de bain -

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drôle de chat

 26/03/2008
Drôle de chat

bonjour, je m'appelle Petrus.

Drôle de nom, donné par mon maître qui adore le Bordeaux, en particulier le château Petrus.

Remarquez étant donné que je suis un chat royal - chat persan certes  il est heureux qu'il ne m'ait pas baptisé Ali baba



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