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hague passion

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LES AMIS DU PLACARD

 14/12/2010
Pièce de théâtre, vue le samedi 11 décembre 2010, à LA PEPINIERE Théâtre.
De Gabor Rassov ; mise en scène de Pierre Pradinas.
Avec Didier Bénureau, Romane Bohringer, Matthieu Rozé, Aliénor Marcadé-Séchan.

A FUIR !
L'histoire :
Profitant d'une vente promotionnelle dans une grande surface de la région parisienne, Jacques et Odile se sont acheté un couple d'amis. Ils les gardent dans un placard et les sortent régulièrement dans l'espoir de passer de bonnes soirées. Jour après jour, ils se montrent de plus en plus exigeants avec ces amis qu'ils ont tout de même payés assez cher...

 Malgré une bonne idée de départ qui  laissait envisager une bonne comédie grinçante, absurde, Je ne trouve rien pour sauver ce monument d'ennui : texte indigent, mauvais humour, mise en scène atroce et vulgaire à souhait, la pièce s'enlise, les acteurs et nous avec.
  On a l'impression que l'auteur ne sait plus quoi faire avec ses personnages

 




JULES & MARCEL

 13/12/2010
Vu le vendredi 10 décembre 20 h 10 au théâtre Marigny.
 

D'après la correspondance de Jules RAIMU et Marcel PAGNOL.
Mise en scène de Jean Pierre BERNARD
Avec Michel GALABRU et Philippe CAUBERE.

Il s'agit d'un spectacle autour de lettres échangées entre l'écrivain Marcel PAGNOL et RAIMU, son ami et acteur fétiche. Le thème central est 'le Cinéma ', passion qui a relié ces deux personnages hors du commun leur vie durant. Ce spectacle repose sur des lettres authentiques et souvent inédites, ainsi que sur des conversations entre les deux personnages afin d'exprimer les liens d'amitiés qui les reliaient. L'ensemble crée une dramaturgie, où rires et émotions sont présents jusqu'à la fin. C'est également l'occasion d'entrer dans l'intimité des 'secrets 'de ces hommes hauts en couleur.

A voir absolument.




BIEN DES CHOSES

 07/12/2010
Avec François MOREL et Olivier SALADIN

Les Rouchon écrivent aux Brochon

"Pensées d'Alexandrie", "Bises du Caire"... C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres "choses à voir", telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais.

Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement - on est polis tout de même ! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons.

Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en "moqueur mélancomique" s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.

En plus, rien n'est pareil sous ces lointaines latitudes, il fait trop chaud, la climatisation du car fonctionne mal et il y a ces enfants pauvres qui vous réclament "un sou, une bouteille de Coca-Cola ou un sourire ". Mais comme disent nos voyageurs : "Malheureusement, on ne peut pas donner à tout le monde".
http://www.theatreonline.com

Les deux comédiens se livrent a un numéro d'hilarité publique fort communicatif. Par les temps qui courent, cette heure d'humour proposée par Morel et Saladin s'avère fort précieuse.




Pièce de théâtre de Denise CHALEM, avec Christine MURILLO, Denise CHALEM et Christine GUERDON
Vue en 2004 au théatre du ROND-POINT

"Deux femmes, Dominique et Caroline partagent la même cellule. Deux femmes qui ne se seraient jamais rencontrées autrement. Leurs rapports passeront de l’indifférence à la violence pour finir par une amitié profonde. Pas une amitié démonstrative, mais une amitié faite de pudeur et de non-dits. Dans ce genre de lieu, on ne laisse pas facilement aller, ni à parler de soi, ni à évoquer ce qu’on peut ressentir envers l’autre.

C’est pourquoi des pans entiers de la pièce se raconteront à travers le langage des corps. Il faut raconter le corps soumis, ses secrets, ses manies, ses obsessions. L’écriture sur la gestuelle sera donc aussi importante que celle des dialogues. Paradoxalement tout cela n’exclut pas l’humour. L’humour derrière lequel elles se cachent pour survivre et pour supporter l’absurdité de certaines règles.

Dans l’univers carcéral le temps est un personnage important. Comment le tuer ? Comment aussi donner l’idée de l’extérieur ? Du froid ? De la chaleur ? Des saisons et de la vie qui passe ?

Seule ouverture : une fenêtre qui laisse entrevoir un coin de ciel. C’est à travers cette fenêtre qu’il faudra traiter l ‘éclairage, passer de la lumière électrique de la journée à des nuits qui n’en finissent pas.

En prison, le silence n’existe pas. C’est pourquoi la partie sonore est un personnage à part entière. Des coups donnés contre un mur, des cris étouffés, des chants, des bruits de pas, de portes, de chariots, de clefs…Tout cela doit aider à comprendre que si elles sont deux en cellule, un monde grouille autour d’elles et vit. Il n’est pas question d’enfermer la pièce dans un cadre trop intimiste.

Avec ce lieu qui a ses lois, pour ne pas dire ses rites, j’ai envie de raconter la vie de ces deux femmes qui ressemblent à des milliers d’autres, de m’arrêter un moment avec elles, de partager leur courage quotidiennement mis à l’épreuve."

                                                                                          Denise Chalem


Tenir en haleine le public plus de deux heures, sans un moment d'ennui, ce n'est pas facile. Mais quand, en plus, ce sont seulement deux comédiennes qui jouent tout le temps, cela révèle un talent fantastique.
C'est un sacré voyage auquel nous convie Denise CHALEM. Tout est dit. On en sort le souffle coupé.
Une soirée merveilleuse ... 


 

 




MOINS DEUX

 03/12/2010
Pièce de théâtre de Samuel BENCHETRIT, avec Jean-Louis TRINTIGNANT et Roger DUMAS.
Vue en 2006 au théâtre Hébertot
"Ça commence dans une chambre d’hôpital. Juste deux lits, avec à l’intérieur, deux types qui ne se connaissent pas. Jules Tourtin, soixante-douze ans, deux semaines à vivre du fait que son rein droit est encore plus pourri que son rein gauche. Paul Blanchot, soixante-treize ans, une semaine à vivre car ses poumons l’ont trahi. Ils auraient pu en rester là, mais avec leurs trois semaines d’espérance à deux, ils préfèrent fuguer, histoire d’aller faire un tour dehors, pour s’assurer que le monde n’a plus besoin d’eux. Les aventures commencent, l’amour les rattrape et l’amitié surprenante risque bien de leur tomber dessus… "

Comédie très originale. Comment ne pas rire, ne pas s'émouvoir au contact de ces deux clowns merveilleux ?
TRINTIGNANT et DUMAS déclinent le duo de l'auguste et du clown triste.
Partant du refuge d'un âge ennemi, ils décident de se libérer des contraintes que leur imposent leur corps las pour s'évader et entreprendre le plus ineffable parcours qui se puisse concevoir.
L'aventure est au coin de chaque rue, mais peuvent-ils encore trouver une place au milieu d'un monde enclin à les rejeter ?
Quel auteur !
Quels acteurs ! Le plaisir qu'ils ont à interpréter ce texte malicieux et tendre est palpable ... Les applaudissements de la salle furent très chaleureux.








 

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