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Les marins perdus

 07/12/2010
De Jean-Claude IZZO
Editeur : Flammarion

L’aldebaran est à quai. Il ne reprendra pas la mer. C’est triste pour le bateau. C’est encore plus triste pour les marins. Lorsqu’un marin n’est pas en mer, il se pose des questions ; mais il ne trouve pas les réponses…les réponses, elle étaient la bas au large dans le vent, dans les vagues. A terre les marins ne rencontrent que des problèmes. A terre, la tempête fait rage…dans leur crane. Une phrase résume le problème « Il y a du malheur a ne point aimer ».
Jean-claude Izzo avec sa sensibilité coutumière nous laisse entrevoir le monde des marins. L’action aurait pu se passer dans n’importe quel port mais le soleil et les couleurs de Marseille donnent certainement à ce drame une dimension supplémentaire.


ou "comment j'ai sauvé le monde de la parkérisation"
Par Alice FEIRING
Editions Jean-Paul Rocher

Ce livre, traduit par Arnaud Pouillot, est une perle. Précipitez vous, les 1 500 exemplaires du premier tirage vont vite être épuisés.
Ce livre est à lire absolument par les « novices » amoureux des vins comme par les plus « confirmés ». Aux premiers, il aura l’avantage de leur donner d’emblée une approche de ce qu’est un «vin authentique », aux deuxièmes une occasion d’interroger sur le contenu de leur verre (souffre, pesticide, arôme artificiel…) et de leurs propres goûts réellement personnels !
Alice a décidé de sauver le monde de la «Parkérisation ». Sa position est simple. Elle défend des vins « authentiques » avec la chartre suivante :
Des pratiques agricoles saines
Une cueillette manuelle des raisins
Pas de macération à froid prolongée
Pas d’ajout de levures ou de bactéries
Pas d’ajout d’enzyme
Pas de saveurs de boisé ou de grillé
Pas d’additifs pour structurer le goût et la texture
Pas d’usage de procédés mécaniques pour manipuler le taux d’alcool, le goût, la texture ou qui favorise un vieillissement prématuré.
                                                  Alice FEIRING



De Gérard MORDILLAT
Paru chez Calmann-Lévy

Le livre beaucoup mieux que le téléfilm.

Voilà le genre de livre qui devrait être déclaré d'utilité publique!
L'histoire est malheureusement toujours d'actualité: la fermeture d'usines ou la délocalisation au nom du sacro saint profit des actionnaires! gagner toujours plus, en laissant les gens sur le carreau...
Le roman de Mordillat est particulièrement bien réussi, on est impliqué dans l'histoire de ces gens ordinaires pris dans la tourmente de la lutte pour la non fermeture de leur usine.
Tout y est, des ouvriers aux politiques, en passant par les syndicalistes et les dirigeants d'entreprises... description soignée de la chronique d'un désastre annoncé.
Rien d'ennuyeux dans ce livre, le style est incisif et alerte, les nombreux dialogues rendent les personnages très attachants et vivants.

"Histoire sociale, histoires d’amour qu’on dévore entre frisson, horreur et passion, voilà un livre-monde, un livre-vie comme on en lit peu dans la littérature française d’aujourd’hui". Télérama


 

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