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Blog créé le 08/09/2012

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Tarte aux pommes

 09/04/2015
Depuis 3 jours une grosse envie de tarte aux pommes provoqué par Françoise de graine de sucre. Après une chasse aux pommes un peu ardue, la voilà !
Largement inspirée par la tarte de Françoise dont voici la recette  : Cliquez ici
Miam !



Lessive maison

 06/04/2015
Depuis quelques temps, je me suis mise dans l'idée de fabriquer ma lessive. Très économique et aussi écologique, elle lave très bien et laisse au linge une très bonne odeur. Après plusieurs essais pour les dosages, je pense avoir trouvé celui qui me convient.

Les ingrédients sont très simples :
- 250g de savon de marseille
- 7 CS de bicarbonate de soude
- 30 gouttes d'huile essentielle au choix (facultatif)
- 5 l d'eau 


Raper le savon de marseille


les verser dans les 5 litres d'eau froide avec le bicarbonate de soude et mettre à chauffer.
Je le met dans l'eau froide, car dans l'eau chaude le savon et le bicarbonate produisent parfois une réaction chimique qui fait déborder le tout hors de ma gamelle.


Faire chauffer jusqu'a dissolution complète des copeaux de savon. 
Eteindre et laisser en repos dans la gamelle au moins 24 heures.
Attention, au bout de plusieurs heures, la lessive commence à figer et peu même devenir carrément solide. 


Quand la lessive commence à figer, on peut rajouter une trentaine de goutte d'huile essentielle pour donner une bonne odeur au linge. J'ai choisi la lavande




Avant que ma lessive ne soit trop compacte, je la passe au mixeur. Le mixeur plongeant est bien entendu l'idéal, mais blender ou autres feront tout aussi bien l'affaire.


Après les 24h de repos, je mets ma lessive dans deux bidons de récupération de 3 litres. 
Ne jamais remplir complètement les bidons (c'est pour ça que je ne prépare que 5 litres de lessive ) car ce mélange ayant tendance à un peu durcir, il faut toujours bien secouer avant usage.
Pour le dosage de la lessive, je met la valeur d'un verre à moutarde (25 cl) dirrectement dans le tambour de la machine. Après tout dépend de votre machine et il faut un peu tester avant de trouver le dosage qui vous est propre.
 



Le thiou se prépare aussi bien avec de la viande que du poisson. Aujourd'hui je livre la version poisson. Pour la viande, c'est exactement la même recette et la même préparation

Ingrédients :
2 belles dorades ou un beau morceau de poisson à chair ferme 

500g d’oignons

1 petit poivron  

1 morceau de yet ou cymbium séché (facultatif)

250g de concentré de tomate

1 carotte

1 patate douce

1 petit chou pommé

1 petit igname
1 aubergine
1 petit navet 

1 piment frais

2 ou 3 gombos

2 petits piments séchés

Sel, poivre

Vinaigre

Laurier



Piler le poivre, l’ail, les 2 piments séchés, la moitié du poivron et 1 oignon

Faire dorer le poisson dans l’huile avec le yet.

Ajouter la moitié du hachis, faire dorer

Rajouter le concentré de tomate délayé avec un peu d’eau

Laisser cuire 10 min
 

Couvrir très largement d’eau

Ajouter les légumes épluchés (carotte, igname, patate douce, chou, gombo et piment frais) et le reste du poivron coupé en dés.



Laisser réduire d’un tiers

Ajouter l’autre moitié du hachis et le reste des oignons coupés en morceaux et saler.

 Laisser cuire jusqu’à ce que la sauce épaississe, ajouter un peu de vinaigre et du laurier



Servir avec du riz blanc




Le lac rose

 31/03/2015
Aujourd'hui, je vais vous parler du lac rose. D'ailleurs ce n'est pas son vrai nom. Il s'appelle lac Retba. On ne l'appelle lac rose que depuis quelques décénies car les habitants de Niaga (le village qui jouxte le lac) se sont réveillés un beau matin de 1976 pour découvrir que leur lac était devenu rose ! Pourquoi est-il devenu rose du jour au lendemain ... le mystère  reste entier.

Mais pourtant me direz-vous, sur cette photo il n'est pas rose !


Et bien non ! Il n'est pas toujours rose. tout dépend d'un certain nombres de facteurs : Il faut une belle journée ensoleillée et beaucoup de vent.
La couleur rose vient de bactéries qui produisent un pigment rose  pour se protéger du sel et que les rayons du soleil réfléchissent.
Et le voilà bien rose.


Malheureusement, la surexploitation du sel menace ce site exceptionnel. De 15 km² au XVè siècle, il ne fait plus que 3,5 km² aujourdh'ui et il ne cesse de diminuer. Sa haute teneur en sel fait vivre des centaine de familles. la salinité est de 300g de sel par litre (contre une moyenne de 32g par litre pour l'océan)

Les ramasseurs de sel exercent un travail très pénible. Le lac n'etant pas très profond, ils vont en pirogue ou en barque au milieu du lac. Après s'être enduit le corps de beurre de karité pour se protéger de la brulure du sel, ils descendent dans le lac et casse à l'aide d'un grand bâton, la croute de sel formée au fond du lac et l'empile dans leur embarcation.


Puis ils ramènent leur chargement vers le rivage.


Les femmes attendent et remplissent des bassines qu'elles vont ensuite vider plus loin. Chaque ramasseur a son tas de sel et un petit panneau ou une marque désigne son propriétaire.


Le cours du sel est très fluctuant. On attend donc un maximum de temps en espérant une monté des prix pour le vendre plus cher, au risque de le voir au contraire baisser.
Le jour de la vente, le sel est mis en sac et acheminé vers des camions.
Chez le distributeur, le sel est envoyé dans le monde entier. Et bien qu'il soit tout a fait consommable, le sel du lac sert essentiellent pour le salage des routes l'hiver dans des pays comme la france.


Les tas de sel sont plus ou moins importants selon la richesse du ramasseur (qui se compte en nombre de pirogues)




Mais le lac Retba est avant tout une merveille de la nature à voir si vous venez visiter le Sénégal



layette

 23/03/2015
Pour mon retour sur le blog (et oui, grosse absence de motivation ces derniers mois !!! ), je vous présente mes derniers travaux d'aiguilles. 


Et voici l'ensemble porté par un adorable mannequin



gâteau d'anniversaire

 03/08/2014
Hier était l'anniversaire de mon mari. Je me suis donc mise aux fourneaux.
Voici le résultat ! 



confiture de mangues

 28/07/2014
En ce moment beaucoup de mangues dans le jardin. Nous en distribuons des pleins sacs chaque jour. 
Je me suis donc fait une petite réserve de confiture. Une fois épluchées et désnoyautées, il me restait 10 kg de fruits.

Ma recette :
Pour un kg de fruits épluchés et desnoyautés, je met 600g de sucre (nos mangues sont déjà très sucrées naturellement) , le jus d'un petit citron vert et un peu d'essence vanille, je laisse macérer 2heures et je fais mijoter !!! 



Le tiébou diène est le plat national sénégalais. Il existe en rouge (c'est-à-dire avec du concentré de tomate qui donne au riz une couleur rouge). C’est un plat assez long a préparer, mais qui n’est pas très compliqué.  Bien sur, chaque famille à sa façon de préparer ce plat et il existe une multitude de variations.

 

Pour  6 personnes 

Ingédients :

-          1kg de riz brisé parfumé

-          500g de poisson à chair ferme

-          1 sardinelle (pas obligatoire mais les sénégalais trouve que ça donne du goût au plat)

-          1 grosse carotte (ou 2 petites)

-          1 navet (ou 2 petits)

-          1 petite aubergine

-          1 igname

-          4 ou 5 gombos

-          1 petite aubergine amère (sorte de petite courge)

-          1 petit chou pommé

-          2 oignons

-          4 gousses d’ail

-          1 petit poivron

-          1 tomate

-          1 morceau de yet (cymbium séché)

-          1 morceau de guedj (poisson séché)

-          3 bouillons cubes (jumbo)

-          Sel, poivre

-          1 petite botte de persil

-          Huile

-          Feuilles de bissap (ou des feuilles d’oseille)

-          Nététou

-          Crevettes séchées

-          Pagnes (Coquillages séchés)

-          2 piments oiseaux

-          1 piment des antilles

-          3 petits piments séchés

-          Pâte de tamarin



Eplucher tous les légumes , couper les navets , chou, aubergine et carottes en 2 sur la longueur et les faire tremper dans une bassine. 



Il faut tout d’abord préparer le « rof » (farce du poisson) : dans un mortier écraser du poivre noir, les 4 gousses d’ail, les 2 piments oiseaux, la botte de persil préalablement équeutée et un bouillon cube.

Percer 2 grands trous dans chaque morceau de poisson (sauf la sardinelle) et farcir généreusement avec le « rof ». S’il reste de la farce la réserver.

Dans une cocotte verser une louche d’huile (si, si, il faut bien ça !), une grosse pincée de sel et quand elle est chaude, y faire dorer les morceaux de poisson (toujours sans la sardinelle).

Pendant ce temps couper les oignons en petits morceaux et séparer les en trois tas.

Quand le poisson est bien doré, jeter dans la marmite un tas d’oignons, le yet, la tomate coupée en dés et le reste du « rof ». Laisser fondre 5 minutes puis recouvrir largement d’eau 1 à 1,5 litres et y ajouter tous les légumes sauf le poivron, la sardinelle, le guedj, le piment des antilles entier, le tamarin et un bouillon cube. Porter à ébullition et laisser mijoter une bonne heure.



Pendant ce temps nous allons préparer le « soul » et le « beugueuthe » qui sont facultatifs mais qui sont très appréciés ici.

Le beugeuthe est une sauce verte aux feuilles de bissap que l'on peut aisément remplacer par de l’oseille car cela a exactement le même goût. Bien laver et équeuter les feuilles de bissap et les étaler dans le «  indé  » (couscoussier). Poser sur la marmite et laisser cuire quelques minutes à la vapeur. 



Quand les feuilles sont bien cuites, les mettre dans le pilon et les écraser. Préléver 2 ou 3 cuillères à soupe de bouillon et bien le mélanger aux feuilles de bissap. Réserver.


Le soul est un condiment épicé : pour le préparer : bien faire tremper les graines de nététou (graines fermentées de Néré) pour les débarrasser de leur peau


. Les mettre dans le mortier et écraser les avec le deuxième tas d’oignons, le dernier bouillon cube et les 3 piments séchés et former une grosse boule. Réserver.


Couper le poivron en petit morceau et le piler avec le dernier tas d’oignons. Rajouter le tout dans la marmite.

Trier et laver le riz. Le mettre dans le indé (couscoussier)  avec dessus les crevettes séchées et les pagnes (coquillages séchés) et faire cuire à la vapeur environ 10 min.



Retirer le poisson et les légumes de la marmite avec un peu de bouillon et réserver au chaud. Goutter le bouillon et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Plonger le riz, les crevettes et les pagnes dans le bouillon. Le bouillon doit juste recouvrir le riz. Baisser le feu, couvrir et laisser cuire 40 minutes.

Au bout 15 minutes, faire un trou dans le riz et y enterrer la boule de soul. Bien la recouvrir. Refermer le couvercle et laisser finir de cuire. 



Enlever le boule de soul. Dresser le riz mélangé avec les crevettes et les pagnes dans un plat de service. Poser le poisson au centre du plat et entourer de tous les légumes. Arroser légèrement le riz du bouillon que vous avez précédemment prélevé.  Gratter le fond de la marmite et mettre le khogne (riz grillé) dans une assiette à part.

Au Sénégal tout le monde mange dans le même plat on met devant chaque convive un peu de soul et un peu de beugueuthe et on propose du khogne. Vous pouvez également proposer des quart de citron pour ceux qui le désir.

 

 





              Bon appétit !!!



Ingrédients (pour 6 personnes) :
 

-          1 poulet

-          750 g de riz brisé (ou brisure de riz)

-          4 citrons verts

-          4 CS de moutarde

-          1 kg d’oignons

-          1 poivron vert

-          1 carotte

-           3 Gousses d’ail

-          2 bouillons cube (jumbo)

-          Sel,  poivre, thym, laurier

-          2 ou 3 petits piments secs

-          1cc de sucre

-          Huile

-          Eau
 

Voici la fameuse recette du poulet yassa. Il en existe des dizaines de versions différentes.
 

La cuisine sénégalaise n’est en fait pas très compliquée, mais souvent très longue, car il y a beaucoup de « mijotage ».
 

Tout d’abord, laver et nettoyer correctement le poulet. Dans un mortier, piler le poivre, les piments, l’ail, le poivron coupé en morceaux et un bouillon cube (l’idéal serait un jumbo que l’on peut trouver dans les épiceries africaines ou chinoises) Préparer la marinade avec le jus des 4 citrons(j'en ai mis un peu plus, car les miens sont tout petits), les 4 grosses cuillères à soupe de moutarde, le hachis pilé précédemment,  1 ou 2 feuille de laurier, une branche de thym et 2 CS d’huile végétale. Y déposer le poulet (vous pouvez aussi le découper en morceaux si vous préférez) et bien le recouvrir de cette marinade et le laisser en attente pendant au moins 30 minutes.





Pendant que le poulet marine, émincer les oignons (et là, il y a du bouleau !!!)



Au bout de 30 minutes, sortir le poulet de la marinade et le faire dorer (sans le faire cuire) soit dans une demie louche d’huile, soit sur le barbecue, puis le remettre dans sa marinade.



Dans une cocotte, faire chauffer 1CS d’huile et y faire revenir les oignons pendant 5 minutes en remuant régulièrement. Ajouter la marinade, un grand verre d’eau, le deuxième bouillon cube et la cuillère à café de sucre. Bien remuer et porter à ébullition. Déposer le poulet dans la cocotte. Baisser le feu et laisser mijoter pendant environ 1 heure en tournant le poulet de temps en temps.



Pendant ce temps, préparer le niankatan (riz blanc). Trier, puis laver votre riz à grande eau.

Eplucher la carotte et la couper en tous petits dés.

Dans une cocotte, faire chauffer un litre et demi d’eau dans lequel on a plongé les dés de carottes. Saler à votre convenance.

Lorsque l’eau bout, déposer le riz dans le indé (couscoussier) et le faire cuire à la vapeur entre 5 et 10 minutes.

Plonger le riz dans l’eau bouillante (l’eau et le riz doivent être à la même hauteur dans la gamelle). Réduire le feu. Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes.





Quand votre sauce est bien épaisse, elle est prête !!! (la goûter et rectifier l'assaisonement si nécessaire)

Etaler le niankatan (riz blanc) dans un plat de service, recouvrir de sauce aux oignons et déposer votre poulet au centre.



              Bon appétit !!!




Un livre déniché à la bibliothèque de Rufisque. Je ne connaissais pas cette auteure (il parait qu'on peut écrire auteur au féminin, maintenant) et je me suis régalée de son écriture à la fois simple et concise.
Une histoire touchante où 2 êtres que tout oppose se trouvent, se découvrent et finissent pas s'aimer. Mais où trouveront-ils leur place ? Et surtout la trouveront-ils ensemble ?


Désolée Chantal, mais la cuisine sénégalaise est toujours très relevée ;-)

 

Préparation et cuisson d’un poulet à la sénégalaise. La sauce oignon est un incontournable de la cuisine sénégalaise. On la retrouve dans beaucoup de plat, dont certains dont j’ai déjà mis les recettes.
 

Ingrédients :

-          1 petit poulet

-          1 citron vert

-          Poivre, piment, ail, bouillon cube
 

Pour la sauce :

-          2 gros oignons

-          Sel (ou 1 autre bouillon cube), poivre, vinaigre,                                  moutarde, ail, piment, thym, laurier

-           Eau

-          1 peu d’huile

 

Bien nettoyer votre poulet (et oui, moi je l’achète directement au poulailler). Arroser de jus de citron vert.



Dans un mortier, piler du poivre, un ou deux petits piments séchés, et trois ou quatre gousses d’ail (selon les goûts) et le bouillon cube.

Pratiquer des incisions dans les blancs de poulet et dans les cuisses et farcir avec le mélange pilé. En garder un peu pour en badigeonner le poulet. (je sais, la couleur n’est pas très appétissante !)

Mettre le poulet d’ans une cocotte sur feu moyen, couvrir et laisser cuire une heure environ. Selon la qualité du poulet ou s’il a été congelé, il va rendre de l’eau. S’il n’en rend pas, verser un verre d’eau dans la cocotte. Surveiller pendant la cuisson qu’il reste toujours un peu d’eau pour ne pas que le poulet attache au fond de la gamelle.



Pendant que le poulet cuit, couper les oignons en petits morceaux. Dans un mortier, piler poivre, piment et ail. Mélanger ce hachis aux oignons.



Dans une casserole (de préférence à fond épais), faire chauffer un peu d’huile. Y verser les oignons et les laisser cuire 5 minutes en remuant, sans les laisser colorer. Ajouter 50 cl d’eau et porter à ébullition. Ajouter alors une cuillère à soupe de moutarde, un filet de vinaigre, une feuille de laurier et un peu de thym, et un demi bouillon cube (ou du sel).


Laisser mijoter à petit bouillon sans couvrir jusqu’à évaporation de l’eau, en remuant de temps en temps pour ne pas que ça accroche.


Une fois le poulet cuit, trois solutions possibles :

1 -  laisser le poulet tel quel (comme ci-dessous)

2  - Le faire dorer dans l’huile

3  - Le faire dorer sur le barbecue



Et voilà ! Dresser le poulet  (ici je l’ai fait dorer dans l'huile) au milieu du plat de service sur un lit de sauce oignon et l’entourer de l’accompagnement choisi. Pour moi l’accompagnement sera : frites, salade, tomates et concombres




C'est le premier que fait mon arbre. Cet arbre à poussé "à la sauvage" suite à un pépin jeté négligemment dans mon jardin.

Alors, quel est ce fruit ?


Bravo à Dely qui a reconnu le corossol !

 La chair du corossol est comestible et a un goût à la fois sucré et acidulé. Cela en fait un fruit exploité dans l'agro-alimentaire pour la confection de glaces. Son goût évoque pour certains celui des chewing-gums Malabar, et de manière plus concrète, une approche du litchee par son gout fleuri, délicat, frais, exotique et persistant. (source wikipédia)



Le poisson banane

 05/07/2014

L’autre jour, mon mari m’a ramené un poisson banane.
Un poisson banane ??? Mais qu’est-ce donc ?
Je ne suis pas sûre que ce soit son véritablement nom. Peut-être un nom qu'on donne ici ... 

Après de vaines recherches sur la toile, je n’étais toujours pas plus avancé. Je me suis donc saisie de la bête pour la remiser au fond du congélateur !

Au bout d’un mois, je me suis dit qu’il fallait quand même que je me décide. J’ai donc sorti le poisson qui, je l’avoue, n’a pas une tête très sympathique.



Ne  connaissant  pas le goût de cet animal, je me suis décidée pour une cuisson simple. Arrosé de citron vert et légèrement salé et poivré, je glissais l’animal dans le four.

En accompagnement, quelques galettes de pommes de terre.

Une fois le poisson cuit, je l’ai nappé d’une sauce oignons, moutarde et crème fraiche.

Verdict : Le poisson banane malgré sa vilaine physionomie, est un délice !!!




Ingrédients :

-          500g de riz brisé

-          250g de viande (bœuf ou mouton)

-          150 ml huile

-          1 citron

-          1 bel oignon

-          1 poivron vert

-           3 ou 4 gousses d’ail

-          2 petits piments séchés

-          Poivre

-          1 bouillon cube (type cub or)

-          1 CS de moutarde

-          Thym, laurier

-          Eau


 

Je vais vous livrer la recette exactement comme on la prépare ici, c'est-à-dire sans sauter les étapes qui ne sont pas nécessaires en France.

Je suis désolée, mais je vais utiliser ma vieille gamelle toute noircie mais dont je ne peux pas me passer !!!!

Faire chauffer l’huile. Découper la viande en morceau et la plonger dans l’huile très chaude et la faire dorer(les sénégalaises aiment beaucoup rajouter un morceau de yet ou cymbium séché, mais j’oublie tout le temps d’en acheter). Quand elle est bien dorée, rajouter  50 cl d’eau et faire bouillir jusqu’à évaporation totale de l’eau (cette étape est facultative car si on fait bouillir la viande ici, c’est pour éviter les bactéries dû à une conservation douteuse de la viande)

 Dans une calebasse (ou un saladier) trier soigneusement le riz car on peut y trouver des petits cailloux qui font très mal aux dents. Ensuite, le laver 3 ou 4 fois à grande eau en changeant l’eau à chaque fois, jusqu’à ce que l’eau soit claire. Bien égoutter et mettre de côté.



Découper l’oignon et le poivron en petits dés. Dans un pilon, écraser une cuillère à soupe de poivre en grains (réduire si vous craignez trop relevé), les 2 petits piments et les gousses d’ail. Arroser l’oignon et le poivron du jus de citron et rajouter le hachis poivre-piment-ail au mélange.

Quand l’eau de la viande est complètement évaporée, refaire dorer la viande puis ajouter le mélange à base d’oignons et de poivrons (vous pouvez également ajouter 2 tomates coupées en petits morceaux, mais je n’en avais pas aujourd’hui). Faire cuire ce mélange 5 minutes en remuant sans cesse.

Ajouter 50cl d’eau, 1 cuillère à soupe de moutarde, le laurier et le thym et le bouillon cube. Porter à ébullition. 




 

Dans un « indé » sorte de couscoussier sénégalais, mettre le riz en laissant un trou au milieu. Poser le « indé » sur la marmite, couvrir et entourer la marmite d’un linge mouillé pour ne pas que la vapeur s’échappe. Laisser cuire le riz à la vapeur pendant 5 minutes. Retirer et réserver.



Quand le bouillon à réduit de moitié, y plonger le riz qui doit être juste recouvert. Baisser le feu et couvrir. Laisser cuire 30 à 45 minutes. Si le riz accroche au fond de la gamelle ne vous inquiétez pas car le riz grillé est une véritable friandise pour les sénégalais !!!! on appelle ça le khogne( prononcer rogne)

Dresser sur un plat de service en mettant le khogne sur un côté ou dans une assiette à part chacun se servant à sa guise.



Il faut savoir que ceci est la version simple de tous les jours. Mais lorsqu’on a des invités où pour les mariages et les baptêmes on décors et on agrémente ce plat de toutes les façons possibles et imaginables (macédoine de légumes, œufs durs, tomates poivrons, olives…. Selon l’inspiration !) En voici 2 exemples :




Voici un petit plat que les sénégalais aiment bien, mais qu’ils ne mangent pas souvent à cause du prix de la viande.

-          250g de viande de bœuf

-          1 kg de pomme de terre

-          2 gros oignons

-          3 gousses d’ail

-          2 petits piments séchés (facultatif)

-          1 CS de moutarde

-          1 CS de vinaigre

-          Thym, laurier

-          Sel, poivre

-          1 bouillon cube (type cub’or)

-          Huile pour friture

 

Attention, voici comment faire des frites à la sénégalaise :

Eplucher les pommes de terre, les laver et les détailler en frites. Les mettre à tremper dans de l’eau salée (environ 2CS rase de sel fin pour un litre d’eau). Vos frites vont absorber le sel et seront délicatement salées sans le désagrément des grains de sel  dans la bouche.

Couper votre viande en morceau et la faire dorer  dans un peu d’huile. 



Détailler les oignons en petit morceaux et les arroser avec le vinaigre.

Dans un mortier, piler du poivre en grain, les 2 petits piments et les 3 gousses d’ail.

Mélanger ce hachis aux oignons et ajouter le tout à la viande une fois que celle-ci est bien dorée.


Faire suer les oignons à feu doux pendant 5 min.

Ajouter 25 cl d’eau (pour des oignons fermes et un peu croquants) ou 50 cl (si vous préférez des oignons fondants). Porter à ébullition. Ajouter la CS de moutarde, le laurier, le thym et le bouillon cube (que vous pouvez tout simplement remplacer par du sel). Faire cuire à petit bouillon en remuant de temps en temps pour que ça n’attache pas, jusqu’à complète évaporation de l’eau. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.



Pendant ce temps, faite chauffer votre huile de friture dans une vieille gamelle. Egoutter les frites sans les essuyer et les plonger dans l’huile bien chaude (attention ! mettre les frites petite quantité par petite quantité pour ne pas que l’huile déborde) et laisser cuire jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Bien égoutter et les poser sur du papier absorbant.

Préparer votre salade ainsi qu’un peu de vinaigrette.

Dresser dans un plat de service et déguster !!!

Vous pouvez décorer votre plat avec quelques tranches de tomates et de concombre, ou de carottes râpées (enfin, selon votre inspiration !).



               Bon appétit !!!



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