Les blogs
du village
La vie agreable

La vie agreable

S'inscrire à la newsletter du village

Statistiques
Nombre de visites : 2 148 909
Nombre de commentaires : 846
Nombre d'articles : 2 014
Dernière màj le 15/04/2024
Blog créé le 25/04/2011

S'inscrire à la newsletter du blog

S'inscrire au fil RSS

Un Texte de Marguerite Duras- bac de Francais - Elle doit être contente de là haut ! Certains lycéens un peu moins !

 15/06/2017

Première période : L'élan d'une jeune écrivaine (1914-1950)

Marguerite Duras dans ses jeunes années

Marguerite Duras, de son vrai nom Marguerite Donnadieu, est née le 4 avril 1914 à Gia Dinh, une ville de la banlieue Nord de Saïgon.

Ses parents se sont portés volontaires pour travailler dans la colonie de Cochinchine. Son père, Henri Donnadieu (parfois prénommé Émile2), est directeur de l’école de Gia Định (Saïgon)3, sa mère, Marie, institutrice. Ils ont trois enfants : Pierre, Paul et Marguerite.

Gravement malade, son père part se faire hospitaliser en métropole, il y meurt   à l'âge de 49 ans. Il est inhumé dans le petit cimetière de Lévignac-de-Guyenne, près de Duras, en Lot-et-Garonne[réf. nécessaire].

Bénéficiant d’un congé administratif, son épouse retourne en métropole avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, près de Duras. En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom Penh au Cambodge. Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vĩnh Long, puis à Sa Đéc et à Saïgon. En 1929, lasse de cette vie de nomade, elle achète, poussée par l’administration coloniale, une terre à Sa Đéc, dans le delta du Mékong. Cette terre inculte, perpétuellement inondée, ne donne rien, et Marie, ruinée, doit reprendre l’enseignement. Cette expérience marquera profondément Marguerite4 et va lui inspirer nombre d'images fortes de son œuvre (Un barrage contre le PacifiqueL'AmantL'Amant de la Chine du NordL'Éden Cinéma).

 

Marguerite Donnadieu passe toute son enfance au Viet-Nam. En 1932, alors qu'elle vient d'obtenir son baccalauréat, elle quitte Saïgon et vient s'installer en France pour poursuivre ses études. Elle obtient en 1963 une licence en droit.

Cette même année elle rencontre un certain Robert Antelme qu'elle épousera en 1939. De cette union naîtra en 1942 un premier enfant malheureusement mort-né. Cette période troublé dans la vie de Marguerite Donnadieu sera marquée également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.

En 1943 Marguerite et Robert Antelme déménage, ils s'installent au 5 rue St Benoît, à Paris, dans le quartier de St Germain des Près. Robert Antelme et Dionys Mascolo se lient d'une profonde amitié et avec Marguerite entrent dans la résistance. En parallèle Marguerite Donnadieu publie un premier ouvrage sous le pseudonyme de Marguerite Duras : Les Impudents(Editions Plon). L'année suivante elle passe chez Gallimard et fournit son deuxième ouvrage, La vie tranquille. 1944 est l'année qui marque l'arrestation de son mari Robert, déporté à Dachau. Marguerite s'inscrit alors au PCF, la Parti Communiste Français. A la libération Robert Antelme est libéré dans un état critique, il rejoint son épouse dans son domicile parisien. En 1947 Marguerite Duras divorce et se remarie avec Dionys Mascolo dont elle aura rapidement un enfant prénommé Jean.


Deuxième période : Vers la diversification des activités (1950-1968)

Marguerite Duras dans la force de l'âge

En 1950 Marguerite Duras quitte le PCF, elle publie Un Barrage contre le Pacifique, une œuvre majeure commencée trois ans plus tôt, puis en 1952 Le Marin de Gibraltar, et en 1955 Le Square. En 1957 elle rencontre Gérard Jarlot, avec qui elle va collaborer pour de nombreuses adaptations théâtrales ou cinématographiques. En parallèle sa vie personnelle est bousculée par deux évènements majeurs : elle se sépare de son second mari et sa mère décède.

Poursuivant son œuvre littéraire, Marguerite Duras publie en 1958Moderato Cantabile; alors que les salles de cinéma mette pour la première fois à l'affiche une adaptation d'un de ses livres, Un barrage contre le Pacifique, de René Clément. Ses droits d'auteurs commencent à lui apporter une certaine aisance, ce qui lui permet d'aménager dans une maison individuelle à Neauphle-le-Château. Lancé dans le cinéma, elle signe les dialogues d'Hiroshima mon amour, d'Alain Resnais.

Cette multiplication des activités fait reconnaître Marguerite Duras au niveau national. De 1960 à 1967 elle est membre du jury Médicis. Politiquement marqué à gauche malgré l'abandon de sa carte de membre du PCF, elle milite activement contre la guerre d'Algérie, dont la signature du Manifeste des 121, une pétition sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie, est le fait le plus marquant.

En 1963 elle commence l'écriture du Vice-Consul, puis en 1964 elle publie Le Ravissement de Lol V. Stein, un nouveau roman, et l'année suivante sa première œuvre théâtrale, "Théâtre" (tome I, éditions Gallimard). Active dans les évènements de mai 1968, elle poursuit toutefois la diversification de ses activités théâtrales en créant la pièce "L'Amante anglaise", mise en scène par Claude Régy.


Troisième période : La reconnaissance (1968-1996)

Marguerite Duras âgée

En 1969 elle passe à la réalisation cinématographique avec "Détruire, dit-elle". Puis en 1972 sa maison sert de décor à "Nathalie Granger", son nouveau film, puis elle écrit tour à tour "India Song" et "La Femme du Gange", qu'elle tourne au cinéma (Catherine Sellers, Gérard Depardieu, Dionys Mascolo)

En 1973 "India Song" est transformé en pièce de théâtre et parallèlement en film (sorti en salles en 1975). En 1977 c'est "Le Camion" qui sort au cinéma, un film marqué par l'apparition de Duras en tant qu'actrice (rôle succinct). Cette période prolifique pour elle se poursuit avec la réalisation en 1979 de quatre courts-métrages : "Les Mains négatives", "Césarée", "Aurélia Steiner-Melbourne" et "Aurélia Steiner-Vancouver".

A partir du début des années 80, Marguerite Duras poursuit la multiplication de ses activités avec la réalisation de "Dialogue de Rome", un film commandé par la RAI Italienne, puis suivront "Savannah Bay", "La Maladie de la mort" et en 1984 L'amant, un roman largement autobiographique reprenant la trame de son enfance. En 1985 elle met en scène "La Musica deuxième" au théâtre Renaud-Barrault, puis elle publie "Yann Andréa Steiner" (1992, éditions POL), "Ecrire" (1993, Gallimard) et "C'est tout" (1995, éditions POL)

Marguerite Donnadieu, dit Marguerite Duras s'est éteinte le 3 mars 1996 à 81 ans à son domicile parisien de St Germain des Près




 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :