Pour recevoir nos idées recettes :
  

Connexion

Me connecter
Visitez iTerroir Visitez iTerroir
 

Suivez-nous sur :

 
         

Inscrivez-vous à la newsletter

Les jardins du village

Herbe folle

Calendrier des saisons

Tout ce que vous devez savoir sur les périodes de consommation des aliments !

Chronique réalisée par l’association des Jardiniers de France
40 route d’Aulnoy 59300 Valenciennes - Tel : 03.27.46.37.50
Pour connaître le club local le plus proche de chez vous ou commander vos graines : www.jardiniersdefrance.com.



La chronique

Y aurait-il quelque chose qui cloche avec votre pêcher ? Il suffit en général d’un printemps frais et humide, d’un terrain malheureusement propice ou de variétés sensibles, et voici que la cloque du pêcher montre le bout de son nez, en l’occurrence rouge et fripé ! Les feuilles s’entortillent et présentent une couleur sang, contrastant avec le vert du feuillage naissant.

Si vous n’avez pas eu la possibilité de prévenir l’attaque parasitaire si commune chez le pêcher, et appelée « cloque », il n’est plus nécessaire de pulvériser du cuivre, que ce soit sous forme de sulfate (la fameuse bouillie bordelaise), d’oxychlorure ou d’hydroxyde. En effet, le traitement ne peut être que préventif, à la chute des feuilles et en fin d’hiver, avant que le bouton floral ne montre sa couleur.
D’autant que ces produits « naturels » sont toxiques ; car tout ce qui est biologique, ou tout au moins utilisable en agriculture biologique, n’est pas forcément écologique. Le cuivre est toxique pour les mycorhizes, c'est-à-dire les champignons du sol qui vivent en symbiose avec les plantes. Les bactéries et les vers de terre n’apprécient pas non plus la présence de ce métal dans leur biotope. Et bien entendu, sans une bonne biodiversité du sol, il y a risque de malnutrition des plantes ce qui entraîne une moins bonne résistance aux attaques parasitaires. Et ajouté à tout cela, le cuivre aime tant le sol qu’il y reste ! D’où des concentrations qui augmentent d’année en année.
N’apportez donc pas de cuivre au printemps : ça ne sauvera pas votre fruitier et sera néfaste pour l’environnement.

Mais alors, que faire lorsqu’on a passé les dates de traitement préventif ?
Il ne vous reste plus qu’à enlever les feuilles atteintes à la main et à les brûler. Faites suivre d’une pulvérisation de décoction de prêles et les choses devraient rentrer dans l’ordre.
Si vous laissez les feuilles sur l’arbre, la maladie se propagera et entraînera un affaiblissement de l’arbre. Les rameaux terminaux peuvent dépérir et en général, les arbres meurent après trois à cinq ans à cause de la chute répétée du feuillage. S’il y a formation de fruits, ceux-ci tombent prématurément et l’arbre donnera peu ou pas de fruits du tout l’année suivante.

Comment fabriquer une décoction de prêles ?
La prèle est riche en silice qui renforce la résistance aux maladies. On la trouve dans les champs ou les forêts. Elle pousse en général de mai à juin.
Pour fabriquer votre décoction, faites tremper 1 kg de tiges de prèle finement coupées dans 10 litres d'eau de pluie. Faites bouillir 30 mn et laissez refroidir au moins 12 heures. Utilisez la décoction en pulvérisation diluée à 20%. Elle sert à combattre la cloque du pêcher mais aussi la rouille, la maladie des taches noires sur le rosier, la monoliose, le botrytis et le mildiou.

Tous droits réservés certiferme.com ¤ Mentions légales ¤ Conditions Générales d'Utilisation
Le Village certiferme fait partie de la communauté des villages intégrant le village www.fermadour.com
Ce site a été développé par Yieloo avec les technologies Intra'Know