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la quintessence du terroir français

Château Haut Cruzeau

 05/09/2007


"Cruzeau" signifie petit Cru, qui à tout d'un Grand. Régis Chevalier prend en charge la propriété viticole familiale en 2001. La passion du vin et de la peinture, un viticulteur-artiste-peintre dans toute son âme "J'aime les œuvres qui, comme le vin, sucitent la parole et les échanges. J'ai voulu transposer cela dans mes tableaux, des tableaux épicuriens et gastronomiques". Un lieu qui inspire, Il est vrai que, une fois franchi le portail empire, on découvre une propriété au charme indéniable et particulier.

Lorsque le père de Régis Chevalier découvrit le site de Haut Cruzeau à Fargues St Hiliare,en vrai connaisseur des lieu d'exception, il en tomba amoureux. Fargues St Hilaire, une commune apparemment sans histoire, que l'on a trouvé des vestiges remontant à l'âge de bronze : une magnifique faucille à bouton, exceptionnelle par sa rareté en Gironde et actuellement conservée au Musée d'Aquitaine a été découverte à Payon.


L'artère principale qui traverse Fargues, la D 936, serait, pour certains, sur l'emplacement d'une ancienne voie romaine.


Au Moyen-Age, deux paroisses existaient dont la fusion donnera l'actuelle « commune » de Fargues-Saint-Hilaire. La première de ces paroisses, celle de Sant-Johan fut vraisemblablement créée autour d'une fondation de l'Ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Au cours de l'histoire, elle suivit l'évolution des ordres religieux et dépendit de l'Ordre de Malte. En décembre 1622, la paroisse de Sant-Johan fut rattachée provisoirement à celle de Saint-Hilaire. L'ancienne église était située en bas du cimetière actuel.


En témoignent, pense-t-on :
la croix marquant son ancien emplacement ;
une statue sans tête sur le mur du cimetière.
L'église actuelle date de 1845.
En l'An II après la Révolution, Saint-Hilaire de Fargues n'est plus une paroisse mais une commune. Après avoir été dénommée successivement Fargues Entre Deux Mers, Fargues, Fargues de Créon, elle deviendra définitivement Fargues- Saint-Hilaire le 14 février 1886.

Fargues n'était reliée à la métropole aquitaine que par la petite route étroite de Bergerac. En 1875, il est prévu que l'omnibus s'y arrête enfin.


La commune pouvait alors se développer harmonieusement tout en jouissant des avantages de la proximité de Bordeaux et des charmes paisibles et champêtres des coteaux de l'Entre Deux Mers.Quelques belles demeures et des châteaux en général producteurs de vin : la Tour de Fargues, Beauséjour, Sainte Raphine, Niort, Cruzeau, Paradis, La Fraize, Dringue, jalonnent l'histoire de Fargues. Encore à une époque récente, la moitié de la superficie de la commune était occupée par la vigne.


Le Château la Tour de Fargues doit remonter au XIVe' siècle et soutint probablement quelques sièges pendant les guerres du XVe. Souvenirs du XIXe : la tombe de Madame de Lynch, une des propriétaires du château.

Autre demeure digne d'intérêt : Beausejour, construit en 1734 selon les plans de l'architecte Gabriel, présente un aspect de village avec des cours, des terrasses, une chapelle, des allées ombreuses. Aujourd'hui, le château, la chapelle et les murs d'enceinte ont été classés par les Monuments Histo- riques et inscrits à l'inventaire.
Actuellement, Fargues évolue toujours autour de cet axe de communication important qu'est devenue la D 936. De nombreux services (maisons de retraite, hôtel, restaurants, professions libérales) et commerces implantés le long de la route assurent confort et indépendance à la population.


Des activités agricoles y sont toujours exercées : viticulture, élevage de chèvres, fabrication de fromages notamment.


En pleine croissance démographique,(2269 habitants en 1990), Fargues-Saint-Hilaire bénéficie de sa situation géographique privilégiée : à proximité de la rocade, elle veut accueillir entreprises et activités économiques diverses.


Son bourg des « Bons Enfants » commerçant et animé, sa vie associative intense, ses activités sportives et culturelles en font un centre attractif. La réalisation d'un poney-club ultra-moderne, la réhabilitation des chemins de randonnée, seront des atouts supplémentaires pour cette « petite Suisse girondine » qui veut rester pour ses habitants et ses visiteurs une commune verdoyante et campagnarde sur le circuit de l'Entre-Deux-Mers.


Le domaine étend ses 4.3 hectares de vignes sur 15 hectares de terrain
Guide Hachette, Guide des Vins de France, "Plaisirs de la Table" rubrique In Vino Veritas"




 

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