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DAMGAN

DAMGAN

Entre ciel et terre

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de DAMGAN

 09/01/2012
L'hypothèse la plus vraisemblable est que ce nom est formé de la préposition composée dam, « sur, à l'entour de », du celtique do-ami, et de kan « chenal », soit « le lieu sur le chenal », par opposition à Ambon qui signifie « le lieu sur le marais».

L'hypothèse traditionnelle qui y reconnaît Domnus Johannes, « Saint-Jean » est gratuite et contrevient aux lois de la toponymie comme de la linguistique bretonnes.

Damgan est mentionné pour la première fois avec Kervoyal et Pénerf dans un acte de 1261. Il s'agit d'une donation par Barthélémy de Questembert à l'abbaye de Prières.

Du XVème au XVIIIème siècle, les marins de la rivière de Pénerf étaient spécialisés dans le commerce. Au cours du XVIème siècle, Pénerf est le quatrième port breton avec un trafic de vin, de blé et de sel. Le XVIIIème siècle est celui des salines qui disparaîtront de la rivière au début du XXème siècle.

Damgan est érigé en commune en 1820. En effet en 1820, Damgan, Kervoyal et Pénerf se détachent de Ambon pour créer la nouvelle paroisse de Damgan.

 

Note : Damgan a été distrait d'Ambon le 26 janvier 1820, pour constituer une paroisse et puis une commune. Ce territoire, formé de la pointe sud-ouest d'Ambon, est resserré entre la rivière de Pénerf et l'Océan, et borné au nord par une ligne conventionnelle qui passe en deça de Rose, de Kerlescoet et de Tréhervé. Sa superficie est de 1005 hectares, bien cultivés mais aussi très subdivisés. En 1891, sa population est de 1303 habitants. La position de Pénerf est si avantageuse, qu'elle fixa, dit-on, l'attention des ingénieurs de la compagnie des Indes, et que peu s'en fallut qu'elle n'obtint la préférence pour l'établissement de ses magasins. Naguères son commerce était florissant, et on exportait des grains et des sels jusqu'en Suède et en Norvège. Mais les chemins de fer, ici comme ailleurs, ont tué le cabotage, et les marins de Pénerf, jadis à l'aise, végètent à la fin du XIXème siècle sur leur presqu'île, et n'ont guère pour vivre que la pêche et la drague des huîtres (Joseph-Marie Le Mené - 1891).



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