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Danielito

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C'est en 1754 que le docteur J. Lind de la Britisch Navy écrivit un ouvrage, dans lequel il relatait avoir guéri des marins atteints de scorbut avec de grandes quantités d'oranges et de citrons. Dès lors, on admit qu'une substance présente dans ces fruits était en mesure de prévenir et de guérir cette redoutable maladie.

A ce jour, on reconnaît une foule impressionnante de propriétés à la vitamine C (dont le nom scientifique est «acide ascorbique»). Tout d'abord, citons son efficacité, prouvée à maintes reprises, dans le traitement des infections bactériennes et virales.
Puissant antioxydant et antiradicalaire, cette vitamine piège les radicaux libres, responsables de phénomènes de dégénérescence oxydative, dont le vieillissement prématuré, l'arthrose, l'artériosclérose, la cataracte et même le cancer font partie.
La vitamine C intervient en outre dans la formation du collagène, la substance fondamentale du tissu conjonctif présent dans les os, les dents, les cartilages, les ligaments, les parois des vaisseaux sanguins et l'épiderme, auxquels elle confère force et élasticité. A titre d'exemple, lors de déficit en cette vitamine, la peau perd sa souplesse et sa fermeté et les blessures peinent à cicatriser.
Dans le domaine cardiovasculaire, l'acide ascorbique fortifie les parois artérielles et les protège contre le durcissement prématuré (artériosclérose). De plus, il prévient l'athérosclérose (le dépôt d'athéromes, constitués de cholestérol et de graisses, dans les artères) tout en baissant le taux sanguin de cholestérol.

Il suffit d'analyser l'ampleur des dommages qui surviennent en cas de carence aiguë de vitamine C pour se faire une idée de l'importance et de la variété de ses fonctions.

Véritable antihistaminique naturel, cette vitamine... bonne à tout faire lutte contre les maladies allergiques. Antianémique, elle agit en influençant favorablement la formation de l'hémoglobine et l'absorption intestinale du fer. En favorisant l'assimilation intestinale et la fixation du calcium dans les dents et les os, elle intervient dans la prévention des caries et de l'ostéoporose, ainsi que dans la consolidation des fractures. L'acide ascorbique donne du tonus et augmente la résistance à l'effort, en participant à la synthèse de substances hautement énergétiques dont la carnitine. Pour cette raison, il est accusé de provoquer, à fortes doses, nervosité et insomnie. Bien au contraire, les suppléments de cette substance, qui participe à la synthèse des hormones du stress, aident à mieux supporter le surmenage et peuvent même, à long terme, exercer un effet anxiolytique tout en améliorant l'humeur et la qualité du sommeil.

Le rôle des suppléments
De très nombreux facteurs augmentent les besoins en vitamine C: le tabagisme, l'excès d'alcool et de café, le stress, l'entraînement physique poussé, les infections, la pollution, les conditions climatiques éprouvantes, la prise de plusieurs médicaments ( p. ex. l'aspirine, les contraceptifs oraux, la cortisone), etc. En outre, lorsqu'il est question de prévention ou de thérapie par le biais d'un nutriment, il est nécessaire d'avoir recours à des doses bien supérieures à celles correspondant aux besoins moyens.

Rita Ducret-Costa, pharmacienne

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S'il n'est jamais trop tard pour soigner l'ostéoporose, il n'est jamais trop tôt pour la prévenir! C'est en effet pendant l'enfance, lorsque le squelette peut le plus croître en densité et solidité, qu'il faudrait constituer le meilleur capital osseux.

Le calcium et ses «amis» Notre corps contient environ 1 kg de calcium, dont 99% se trouve dans les os. Ce minéral est fourni par les produits laitiers, mais aussi par certains poissons (sardine, crevette, etc.), plusieurs légumes (brocoli, fenouil, cresson, poireau, etc.), le soja, les fruits oléagineux et les eaux minérales calciques.
L'assimilation du calcium est favorisée par une activité physique régulière et la prise concomitante de magnésium dans la proportion de 2 à 1 (soit 2 fois plus du premier que du deuxième), ainsi que d'autres nutriments, tels que les vitamines D, C et K, les oligo-éléments silicium et bore, etc. Un autre élément clé pour la santé de notre squelette est le manganèse, qui participe également à la synthèse du collagène, la principale protéine du tissu conjonctif, présente en grande quantité dans les os. Malheureusement, la liste des antagonistes du calcium, qui en augmentent l'élimination rénale ou en perturbent le métabolisme, est aussi longue. Citons tout d'abord l'excès de caféine, d'alcool, de sodium (sel) et de phosphore (attention à la consommation abusive de viande!). L'acidose ou acidité excessive des tissus, la surcharge chronique en aluminium, le tabagisme, le stress et la prise de nombreux médicaments (corticoïdes, antiacides, laxatifs, diurétiques, etc.) contribuent également à appauvrir notre organisme en calcium.

Rita Ducret-Costa, pharmacienne

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Véritable aliment-médicament, l'ail est utilisé depuis l'Antiquité aussi bien comme condiment et légume qu'à titre thérapeutique. Roborant chez les Egyptiens, stimulant et aphrodisiaque très prisé par les Grecs et les Romains, antiseptique et vermifuge au Moyen Age, l'ail continue, à juste titre, à jouir des faveurs de la médecine populaire, qui en préconise l'emploi en tant qu'expectorant, diurétique, dépuratif, digestif, "antibiotique" naturel, etc. De surcroît, sa teneur en vitamine C, ainsi qu'en potassium, sélénium, silicium et soufre confère à cet aliment d'autres propriétés intéressantes: il stimule le système immunitaire, fortifie les os, améliore l'état de la peau, des cheveux et des ongles, lutte contre la cellulite, etc.

Cette plante aux mille vertus n'a pas manqué d'éveiller l'intérêt des scientifiques qui lui ont consacré de nombreuses études au cours de ces deux dernières décennies. Celles-ci ont abouti à la découverte ou à la confirmation des actions prophylactique et curative dans le domaine cardio-vasculaire jadis attribuées à l'ail (il va de soi que lors d'affection sévère son rôle se borne à une mesure thérapeutique d'appoint).

En effet, l'alliicine et l'ajoène – des substances isolées, parmi d'autres, dans le bulbe d'ail – abaissent modérément la pression artérielle systolique et diastolique ainsi que le taux des lipides sanguins (cholestérol total, LDL-cholestérol, triglycérides), assouplissent les vaisseaux, fluidifient le sang et contrecarrent l'agrégation des plaquettes, responsables de la formation des redoutables caillots. Les recherches se poursuivent et une nouvelle étude vient de prouver, pour la première fois, que la prise à long terme de poudre d'ail ralentit sensiblement le durcissement de l'aorte lié au processus du vieillissement.

Pour un résultat quantifiable, quel que soit l'objectif à atteindre, il faudrait cependant consommer plusieurs grammes d'ail par jour. Or, celui-ci confère une odeur désagréable à l'haleine et cause souvent des problèmes de digestibilité. Ces inconvénients peuvent être évités par la prise d'une des spécialités à base d'ail, disponibles en pharmacie et droguerie, sous forme de dragées ou de capsules. De plus, ces spécialités présentent l'avantage d'être standardisées en substances actives, contrôlées et, bien sûr, prêtes à l'emploi.

Ces préparations contiennent soit la poudre séchée d'ail (donc la totalité de ses principes actifs), soit un macérât huileux. Certaines substances présentes dans l'ail n'étant solubles que dans l'eau, les spécialités du premier groupe revêtent forcément un intérêt particulier.

Rita Ducret-Costa, pharmacienne

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