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Les jardins du village

Marine et Clémence jardinent

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  Les amendements : le compost


Le compost, citoyen et écologique
Résultant de la décomposition de matières végétales et organiques diverses, le compost est un produit 100% naturel, indispensable au jardin. Le terreau n’est rien d’autre qu’un compost « en fin de cycle ».
Dans ce processus de décomposition lente, les matières sont transformées au fil des mois (si elles ont suffisamment d’air et d’eau), par des micro-organismes (champignons, bactéries) et des petits insectes (coléoptères, lombrics, cloportes, etc.).

L’humus de très grande qualité qui en résulte va servir de deux façons : - Comme amendement pour la terre du jardin ou des plantes d’intérieur (il améliore la rétention d’eau et contrôle l’érosion). - Comme support de culture (il aide les plantes à bien développer leurs racines).

Par le compostage, on libère aussi la collectivité du traitement d’une partie de ses ordures ménagères, qui doit transporter, trier et incinérer les déchets de chacun.
Ce faisant, on sensibilise aussi son entourage et on initie ses enfants au phénomène du cycle de la vie, éternelle transformation.




 
 

 Que peut-on recycler ?

Les déchets putrescibles végétaux et ménagers, à condition qu’ils ne soient pas malades ni traités (attention au gazon ou aux sciures de bois traités, aux déchets de rosiers ou d’arbres fruitiers). On récupère ainsi les tontes de gazon (excellentes), les tailles de haies ou de branches (broyées au préalable), les feuilles mortes, les cendres de bois (riches en potassium), les copeaux de bois, les sciures, les plumes d’oiseaux, le pain, les épluchures des fruits et légumes… Les algues comme le goémon, les plumes, les cheveux (non traités eux aussi !), le fumier sont également recommandés. Les coquillages (de même que les coquilles d’œufs) ne se décomposent pas mais aèrent le compost tout en lui apportant des minéraux.

On exclura les viandes, les os, les déchets de poisson et en général les aliments cuits attirant les animaux, les mauvaises herbes montées en graines, les cendres de barbecue (nocives), les feuilles de rhubarbe (toxiques), les excréments de chiens et chats, les litières. On se méfiera des graines de tomates et de potiron, des feuilles de maïs non broyées très longues à se décomposer…

Les orties sont reconnues pour activer la décomposition des végétaux. Mais aussi la bière, le cidre, à cause de leur fermentation…


 
 

 1/3 d’azote et 2/3 de carbone

Un bon compost doit mélanger absolument les matières riches en azote, qui se décomposent vite, donnent de l’eau et ont tendance à pourrir, et les matières sèches, riches en carbone, qui se décomposent lentement. Les premières sont, en schématisant, plutôt humides, molles et vertes, les secondes sèches, dures, ligneuses et brunes.

L’équilibre recommandé est le suivant : 1/3 de matières riches en azote (pelures de fruits et de légumes, tontes de gazon frais, feuilles vertes, herbes, coquilles d'œufs, algues, fumier de cheval d’animaux de la ferme) et 2/3 de matières sèches riches en carbone, (feuilles et branches sèches, paille, foin, gazon, marc de café avec le filtre, thé - sachet inclus -, céréales, coquilles d’oléagineux, noyaux de fruits, tissus naturels, sciure et copeaux de bois).

On alternant les couches et on incorporera de la terre du jardin.

La qualité du compost résulte aussi du mélange de matériaux très divers leur texture : les matières fines, broyées doivent dominer mais on doit y ajouter avec quelques déchets plus grossiers tels que les branchages.


 
 

 Un mélange harmonieux d’air et d’eau

L’humidité et l’air se combinant pour décomposer toutes ces matières, il faudra veiller à maintenir l’un et l’autre.

Le compost ne devra pas être détrempé, mais bien humide, un peu comme un linge que l’on essore. S’il est trop sec, on l’arrosera, et on y intégrera les végétaux mouillés par la pluie (feuilles mortes par exemple).

En cas d’humidité excessive, il faudra le retourner pour l’aérer et rajouter des matières absorbantes et asséchantes comme de la sciure, de la paille…

Remuer le compost devra être fait toutes les semaines au début, puis éventuellement tous les quinze jours.


 
 

 Compost en bac contre compost en vrac

Où installer le compost ? Il devra d’abord être facile d’accès, placé à mi-ombre mais pas dans un lieu de passage. Et attention si vous le cacher au fin fond du jardin : composter devant être un geste quotidien, cela ne doit pas se transformer en expédition trop fastidieuse !
Vient ensuite le choix entre le bac à compost (on en trouve de plus en plus facilement dans le commerce, en jardinerie ou quincaillerie, ou quelquefois auprès des mairies) et le compost « en vrac »…
La première solution permet une décomposition plus homogène des déchets. Les animaux n’y ont pas accès, et vous aurez moins d’odeurs désagréables, ce qui est important si vous ne disposez que d’une petite surface. Le compost se fait plus vite, mais les bacs n’offrent pas une grande contenance (1000 l en moyenne), ce qui est peu. Le compost doit être remué régulièrement et l’opération n’est pas aussi facile qu’avec un compost en tas.
Il permet cependant, lorsqu’il comporte une ouverture par le bas, de prélever directement de l’humus dès qu’il est prêt.

Dans un compost en tas, les déchets sont mis à même le sol (que l’on a recouvert au préalable de branchages ou de broussailles, pour assurer un bon drainage). Ce type de compost n’étant pas particulièrement esthétique, il conviendra pour les grands jardins.
Les chiens, chats ou les rongeurs peuvent être attirés par ce « self-service » appétissant.
L’aération y est bonne, les eaux de pluie vont se charger d’humidifier le compost. La encore, il faudra surveiller le taux d’humidité et remuer régulièrement le tas.
L’humus est plus long à se faire que dans un bac, mais permet bien sûr de plus grands volumes (jusqu’à 1,5 m…)


 
 

 Des mois de mûrissement

Votre compost sera mûr lorsque vous n’y verrez plus aucun vers, et que le tout se sera transformé en terreau de couleur foncé, grumeleux, sentant bon comme l’humus de la forêt ! Les déchets ne sont alors plus identifiables (sauf les coquilles d’œufs !)

Selon la fréquence à laquelle on remuera le tas de compost, et selon la finesse des matériaux qu’on y mettra, le processus sera plus ou moins accéléré : 6 mois, un an ou deux. Le processus se fait aussi plus rapidement l’été, et dans les régions plus chaudes. En moyenne, un bon compostage nécessite au moins un année de « travail ».

Concernant la taille des éléments apportés, la encore la diversité est de mise : on mélangera donc les matières entières ligneuses (4 cm est une bonne taille), et les éléments fins ou broyées.


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