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Tout le monde connait le narcisse cette bulbeuse signe du printemps coloré appréciée des jardiniers. Mais d'abord je vais vous raconter la petite histoire du pauvre Narcisse (selon la version du poète Ovide) qui donna son nom à la plante.

Narcisse, personnage du mythe grec du même nom, était le fils du dieu des rivières et de la nymphe Liriopée. De nombreuses nymphes s'étaient éprises de lui dont Echo, mais il restait indifférent à ses avances, n'aimant que lui même. La déesse Némésis entendit les clameurs de vengeance des jeunes filles rejetées et s'arrangea pour que Narcisse tombe amoureux de son propre reflet dans une mare. Il resta tellement captivé par sa propre image qui disparaissait à chaque fois qu'il essayait de l'embrasser, qu'il se laissa dépérir. A l'emplacement où il mourut poussa le beau narcisse (la fleur cette fois).

Il existe environ 50 espèces de narcisses : le narcisse du poète (Narcissus poeticus), le narcisse jonquille (Narcissus X jonquilla), le narcisse faux-cyclamen (Narcissus pseudonarcissus) ainsi que de nombreux hybrides horticoles (plusieurs milliers de variétés) plus ou moins odorants. Les narcisses sont classés en 12 groupes selon les différentes formes de fleurs. Les fleurs sont blanches, jaunes ou oranges ou même bicolores. Les narcisses horticoles offrent des fleurs aux grandes corolles spectaculaires mais manquant de naturel au jardin. Elles ont l'inconvénient d'être sensible à la pluie et au vent : à planter à l'abri des bourrasques donc...

Bulbeuse de la famille des Amaryllidacées, toute la plante est toxique (feuilles, fleurs et bulbes). Le contact avec la sève peut provoquer des irritations ou des réactions allergiques.

Ils se plantent à l'automne à une profondeur comprise entre 1.5 x et 3x la hauteur du bulbe et fleurissent en mars et avril suivant les espèces. Ils peuvent se planter dans une pelouse ou une prairie fleurie (laisser monter à graine, première tonte fin avril) ou encore en pots à condition de les enfoncer profondément pour favoriser leur tenue. Après la floraison, coupez les fleurs mais laissez les feuilles sécher complètement afin que le bulbe fasse ses réserves avant l'été. Pour pouvoir résister aux conditions estivales, ils demandent un sol frais et fertile.

Si les plantes sont moins florifères ou trop serrées, il est conseillé d'arracher les bulbes et de diviser les touffes en juin ou en septembre avant l'émission de nouvelles racines. Les ennemis et maladies sont la mouche du narcisse, les anguillules, les limaces, la pourriture du collet plus d'autres maladies fongiques (Botrytis, Sclerotinia, Fusarium,...) et des viroses (Virus de la Mosaïque du Narcisse).

On confond parfois narcisse et jonquille. Les jonquilles ont la particularité de n'avoir qu'une seule fleur par tige, la couronne (le centre) de celle-ci étant aussi longue ou plus longue que les pétales (extérieur). Le terme jonquille est en général attribué aux narcisses trompettes. L'origine du terme provient de l'espagnol "junquilo" lui même issu du latin "juncus" afin de rappeler la similitude des feuilles de jonquille avec le jonc.

La sauge ananas se plante au printemps, le diviser serait tout à fait possible pour une bouture.

Pensez à protéger les pieds en hiver surtout en cas de gel.

Côté cuisine, la sauge ananas est parfaite pour les infusions et dégage une odeur délicieuse d'ananas...Pour ce faire, prenez une tête de sauge avec 4 ou 5 feuilles. Laissez infuser pendant 5 minutes environ dans de l'eau chaude. 
 

C'est aussi un tonique des voies digestives et du système nerveux. Elle stimule les fonctions du foie et calme les douleurs et les nausées. La sauge ananas est recommandée dans l'asthénie nerveuse des convalescents. Elle combat les sueurs, la faiblesse, le manque d'appétit, les digestions pénibles, les dépressions physiques et morales. Elle calme les douleurs menstruelles, régularise le cycle et facilite la conception.

Profitez de ces dernières journées ensoleillées pour procéder aux récoltes. Il est important de rentrer des légumes bien secs afin de mieux les conserver durant l’hiver.

Les haricots secs craignent énormément les pluies automnales. Pour éviter qu’ils ne pourrissent, arrachez-les et entreposez-les au sec suspendus à une poutre. On peut lier les pieds pour former de petites bottes.

Pensez à rentrer vos potirons sans les heurter. Préférer les endroits secs et ventilés, un potiron abîmé ne se conservera pas très longtemps.

La moindre petite gelée anéantira vos récoltes de betteraves, carottes, navets d’automne et radis noirs. Pour prélever ces légumes racines, utilisez une fourche bêche.

Débarrassez vos carottes des fanes ou collet à l’aide d’une paire de ciseaux.

Les légumes de petites tailles se conserveront moins bien, consommez-les en priorité.

Les légumes racines peuvent être conservés dans du sable à l’abri de la lumière et dans un local protégé du gel. Certains utilisent un silo compartimenté à l’aide de planches, on peut conserver les légumes dans des cagettes superposées protégées de cartons.

Bonne récolte !