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PRESENTATION DE LA GUINEE

PRESENTATION DE LA GUINEE

GUINEE CONAKRY

Présentation générale

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Géographie

 

Situation :

La Guinée, d’une superficie de 245 857 km2, est composée d’un littoral (346 km) et d’une partie intérieure plus vaste. Elle est bordée au nord-ouest par la Guinée-Bissau et le Sénégal, au nord-est par le Mali, à l’est par la Côte d’Ivoire, au sud-ouest par la Sierra Léone et au sud par le Libéria.

Le relief regroupe quatre ensembles naturels :

• la Guinée Maritime ou Basse Guinée, située le long de l’Océan Atlantique et adossée au massif du Fouta-Djalon (1515 m), est peuplée en majorité de Soussous. Ses rivages sur l’Atlantique sont bas, verdoyants et découpés par de larges estuaires. Sa végétation est constituée de mangroves, palmiers et cocotiers. En outre, la côte est jalonnée de belles îles et de nombreuses plages tapissées de sable fin.

• la Moyenne Guinée ou zone du Fouta-Djalon, dont le mont Loura (1538 m) et le mont Tinka (1425 m), constituent les points culminants. Elle couvre environ un tiers du pays. La population est à majorité peulh. Le climat y est doux et de nombreux cours d’eau y prennent leur source (Sénégal, Gambie...), ce qui lui a valu le nom de “château d’eau” de l’Afrique Occidentale.

• La Haute Guinée, région des savanes où domine l’ethnie malinké, occupe un autre tiers. Fragment du plateau mandingue, la Haute Guinée est arrosée par le fleuve Niger et ses nombreux affluents. Avec son climat sec, elle présente une végétation de savane typique.

• la Guinée Forestière, essentiellement montagneuse et en grande partie couverte par la forêt primaire qui renferme des bois précieux, dont l’acajou. Riche en minerai de fer, le mont Nimba culmine à 1752 m. Cette partie du territoire regroupe plusieurs ethnies dont les Kissiens, les Tomas et les Guerzés.

Hydrographie

La Guinée présente la particularité d’engendrer ou d’alimenter un nombre exceptionnel de cours d’eau. Avec un tel réseau fluvial, elle possède les plus importantes réserves hydro-électriques de tout l’Ouest africain.

Climat

On distingue une zone tropicale et une zone subéquatoriale ainsi que quatre climats régionaux :
-  tropical maritime en Basse Guinée (23 à 35°C, maximum de pluies en août),
-  tropical de montagne en Moyenne Guinée (deux saisons à peu près égales et une pluviométrie de 1 600 à 2 000 mm),
-  tropical sec, dit subsoudanien en Haute Guinée, pluies plus faibles et températures élevées, sauf de décembre à février par suite de l’harmattan (15 au lieu de 40°C),
-  subéquatorial en Guinée Forestière, caractérisé par une longue saison pluvieuse de 8 à 10 mois et une température moyenne de 24 à 28°C.

Végétation

En dehors de la Guinée Forestière (caféiers, cacaoyers, théiers) où l’on trouve la forêt tropicale dense avec ses bois précieux, les forêts galeries croissent le long des cours d’eau de la Haute Guinée, ainsi que quelques îlots forestiers sur les marches du Fouta-Djalon. En Basse Guinée, la grande forêt a disparu, remplacée par la palmeraie (cocotiers, colatiers, bananiers).

Faune

Les reptiles sont bien représentés dans la faune guinéenne, également riche d’une multitude de variétés d’oiseaux. Parmi les mammifères, citons les léopards, les hippopotames, les sangliers, les antilopes et les civettes.

Population

La Guinée compte environ neuf millions quatre cent deux mille habitants répartis entre les zones rurales (65,1 %) et les zones urbaines (34,9 %). Environ 44 % de la population a moins de 15 ans et le taux d’accroissement démographique est de 2,2 % par an. La densité moyenne s’élève autour de 38,2 habitants au km². En dehors de Conakry (plus d’un million d’habitants) les villes sont relativement petites (moins de 100 000 habitants).

La population guinéenne est composée d’une vingtaine d’ethnies variées : Peulh, Malinké, Soussou, Kissi, Toma, Guerze...

La langue officielle est le français mais il existe huit langues nationales dont six d’enseignement.

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Histoire

 

Pendant près de trente mille ans, des populations diverses se sont succédées sur le territoire actuel de la République de Guinée.

Histoire contemporaine

Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs partis politiques se constituèrent dans la colonie de la Guinée française. Le parti démocratique de Guinée (PDG), dirigé par Sékou Touré, chef syndicaliste, devenu la première force politique du pays, lance une campagne d’opposition au projet d’intégration dans la Communauté française proposée par le Président De Gaulle.

La Guinée fut ainsi la seule colonie française à voter “non” à ce projet lors du referendum du 28 septembre 1958 et à demander son indépendance immédiate.

C’est ainsi, qu’à la différence des autres pays africains colonisés par la France, le nouvel Etat souverain proclamé “République Démocratique Laïque et Sociale de Guinée” (RDSLG) vit le jour le 2 octobre 1958. Isolée également des autres nations occidentales, la Guinée se tourna progressivement vers l’URSS et la Chine et s’engagea dans un système de gestion socialiste de son économie.

Premier Président de la RDSLG, Sékou Touré, à l’origine très populaire, mit en place un régime dictatorial à parti unique. Sa mort subite, le 26 mars 1984, permit à l’Armée de porter au pouvoir le général Lansana Conté et un comité militaire de redressement national (CMRN) le 3 avril 1984. La Deuxième République supprime le parti unique PDG et toutes les institutions. En 1990 est créé un comité de surveillance destiné à superviser la transition de la Guinée vers le multipartisme. Un projet de constitution fut élaboré puis adopté en 1991 et le multipartisme instauré. En décembre 1993, la première élection présidentielle pluraliste eut lieu. Elle fut remportée par le général Lansana Conté, actuel Président de la République de Guinée.

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Politique

 

Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Le pouvoir législatif est représenté parl’Assemblée nationale dont les 114 membres sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans.

La devise du pays est : Travail - Justice - Solidarité.

Religion

La Guinée connait l’influence de trois systèmes religieux : musulman (85 %), chrétien (10 %), animiste (5 %). Repères historiques

Xème et XIème siècle Appartenance à l’Empire du Ghana.

XIVème siècle Appartenance à l’Empire du Mali.

vers 1320 Le nom “Guinée” apparaît pour la première fois dans les écrits de Giovani Carignan.

XVème siècle Arrivée des premiers colons (portugais).

20 janvier 1880 L’île de Tombo est placée sous protectorat français par le roi de Dubréka.

1882 Constitution des “Rivières du Sud” en colonie dépendant de Dakar.

24 décembre 1884 La conférence de Berlin reconnait les droits de la France sur la région.

01 août 1889 Création de la colonie des “Rivières du Sud”.

17 décembre 1890 La colonie passe en autonomie complète, avec Conakry pour chef-lieu.

17 décembre 1891 Création de la Guinée française et dépendances (Grand-Bassam et Porto-Novo).

10 mars 1893 Détachement des dépendances, naissance de la Guinée française.

28 septembre 1958 Vote “non” à 94,4 % au referendum d’intégration à la Communauté française.

02 octobre 1958 Indépendance de la République de Guinée.

12 décembre 1958 Admission à l’ONU.

23 décembre 1990 Etablissement de la Constitution appelée “loi fondamentale”.

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Économie

 

Le pays a connu une croissance de 2,1 % en 2003, mais une moyenne de 4,3 % entre 1992 et 2002.




La basse guinée

 16/07/2007

Forum de la Fédération des Organisations Paysannes de la Basse Guinée (FOP/BG)

vendredi 18 mai 2007 par Alpha Oumar KEBE

Forte de ses richesses naturelles et humaines, la préfecture de Kindia depuis quelques années a vu naître et se développer plusieurs Organisations paysannes (OP) qui aujourd’hui font la fierté des kindiakas à travers leurs productions.

La pléthore des OP a encouragé les paysans à mieux formaliser leurs organisations et à créer des unions pour défendre leurs intérêts et faire face à leurs difficultés.

C’est dans ce contexte qu’à Kindia, il existe plusieurs unions regroupant des centaines d’OP. (Union des Femmes de Bangouya, Union des Femmes de Gomba, Union des Femmes de Kolenten, Union des Groupements de Bas–Molota, Union des Groupements Maraîchers de Kindia, Union des Groupements de Madina Oula, Union des Groupements de Producteurs de Samaya, Union des Groupements Vivriers de Kindia, Union des Planteurs de Friguiagbe).

Aussi, ces unions se sont affiliées à la Fédération des Organisations Paysannes de la Basse Guinée FOP/BG qui se trouve être la structure faîtière des OP de cette région naturelle.

Cependant à Kindia, les Organisations Paysannes (OP), reparties dans les différentes unions ont mis en place le Réseau des OP Agricoles pour le Développement Economique de Kindia (ROPADEK). Depuis sa création, le ROPADEK a suscité bien des interrogations :  Quel est le fondement juridique du ROPADEK ?  Pourquoi avoir le ROPADEK quand il existe la FOP/BG qui anime le Conseil Agricole Régional ?  Pourquoi le ROPADEK est–il structuré avec des documents juridiques (statuts et règlement intérieur) ?  Pourquoi lève–t–il des cotisations sur ses unions membres, qui sont également membre à la FOP/BG, et y paient aussi des cotisations ?

Malgré les multiples contacts entrepris par ses membres au niveau des différents partenaires, le ROPADEK n’a pas encore trouvé un accueil enthousiaste au près de ceux – ci. La FOP/BG le considère d’ailleurs comme une structure rivale, avec les mêmes missions et qui crée la confusion dans le monde des OP en quête d’unité et d’identité.

C’est pour clarifier ses missions et celles du ROPADEK, et définir éventuellement les axes de collaboration entre eux d’une part, et entre eux et les partenaires techniques et financiers de Kindia d’autre part que la FOP/BG, en collaboration avec APEK-AGRICULTURE sous le financement et l’appui technique des associations "Guinée 44" et TRIAS, a organisé du 27 au 28 mars 2007 un forum préfectoral des Organisations paysannes à Kindia.

Le forum avait pour objectifs de : • Faire une large présentation sur la FOP/BG. • Faire une large présentation sur le ROPADEK. • Identifier les contraintes dans la relation entre la FOP/BG et le ROPADEK. • Rechercher les pistes de solutions pour améliorer la relation entre la FOP/BG et le ROPADEK. • Développer les relations de partenariat entre :  D’une part, entre la FOP/BG et le ROPADEK.  D’autre part, entre la FOP/BG le ROPADEK et les partenaires techniques et financiers de Kindia. Etaient présent au forum 120 participants, alors que c’est 100 seulement qui étaient conviés au forum :

Structures représentées : les structures faîtières (FOP/BG, CNOP/G) les services techniques (SNPRV/DAOP, DPDRE, BTGR, DMR, Centre de Conditionnement Semencier de Kilissi, CRAK). Les partenaires techniques (APEK/Agriculture, SARA ; RGTA – DI, PACV, APA, AGUIDEP, Univers – Sel, CAJEG, Radio Rurale et Radio Télévision Guinéenne). Les financiers (Guinée 44 et Trias), le ROPADEK, la FPAKI ; et les Unions de Kindia (les maraîchers et les vivriers de Kindia, les femmes de Bangouya, de Gomba et de Kolenten, les groupements de Madina – Oula, de Bas – Molota, de Samaya et des Planteurs de Friguiagbe).

participants

Les deux journées d’activité ont été animées sous forme d’ateliers de travail en groupes sur les thématiques choisies qui ont été suivis de plénières pour des débats et des recommandations.

Vous trouverez ci-joint le rapport du forum pour plus de détail




Carte de la Guinée

 12/07/2007
Voici la carte de la Guinée




 

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