La fin du mois de mars approche à grands pas, ce qui ne signifie qu'une chose au Québec : c'est la saison du sirop d'érable. Les Québécois l'appellent le « temps des sucres ». Et comme le Canada a finalement rouvert ses frontières à tous les voyageurs il y a quelques mois, c'est la première fois depuis un certain temps que les gens peuvent demander leur visa ou leur AVE et sauter dans un avion pour le Canada afin de participer au début des festivités printanières. Même pour ceux qui ne sont pas intéressés par l'aspect communautaire du rassemblement autour de la cabane à sucre, les importations de sirop d'érable peuvent également reprendre. Après tout, le Canada est le premier producteur mondial de sirop d'érable. Vers la fin du processus de production, les entreprises acéricoles ouvrent leurs portes au public. Bien sûr, plusieurs cabanes à sucre sont la propriété d'entreprises privées, mais beaucoup d'entre elles sont aussi ouvertes aux sorties scolaires, aux fêtes de famille, à n'importe qui, en somme ! En général, lorsque le public a accès à une cabane à sucre, l'expérience consiste d'abord à se rendre en voiture à la périphérie d'une forêt, puis à faire une courte randonnée jusqu'à la cabane. Ensuite, une partie de la cabane est transformée en restaurant où l'on peut déguster un repas de type brunch, souvent composé d'œufs, de haricots, de jambon, de saucisses, de pommes de terre rissolées, le tout arrosé de sirop d'érable. D'autres gâteries liées à l'érable, comme la tarte aux sucres et d'autres desserts, sont souvent servies. En définitive, que l'on s'intéresse à l'aspect commercial de l'industrie du sirop d'érable au Canada ou que l'on participe aux activités, il s'agit d'une expérience culturelle de premier ordre. Pour les Canadiens, il s'agit d'une expérience particulièrement spéciale, non seulement parce qu'ils ont l'occasion de déguster une incroyable friandise, mais aussi parce qu'elle marque le début du printemps. Quelle que soit la date à laquelle vous décidez de partir, les voyageurs doivent simplement s'assurer qu'ils disposent de tous leurs documents de voyage (AVE, visa) et, bien sûr, des réglementations en matière d'importation et d'exportation pour toutes les friandises qu'ils ramèneront à la maison.
Ajouter un commentaire
|