Le maraîchage est une activité agricole qui demande un travail tout au long de l’année et implique des risques différents en fonction du calendrier. Qu’il s’agisse de la plantation, du travail sous serre, de la récolte, ou de l’entretien des lieux de stockage, les maraîchers doivent adopter les bons gestes pour minimiser les risques liés à leur activité. Pour faire un état des lieux de leur situation et optimiser leur exploitation, ils peuvent se faire accompagner par des entreprises spécialisées dans la prévention des risques agricoles comme Selenca.

Maraîchage : forts risques physiques et chimiques

Les agriculteurs pratiquant le maraîchage font face à de nombreux périls tout au long de l'année, c’est-à-dire de la plantation à la récolte, en passant par le travail sous serre, la préparation des livraisons ou encore le conditionnement (emballage, chargement).

Ils s’exposent par exemple aux risques physiques liés aux gestes répétitifs, aux postures contraignantes, aux coupures ou aux blessures liés à l'utilisation de machines, engins et outils tranchants (motobineuses, couteaux, cutters, sécateurs...).

Il y a également des risques physiques liés aux manutentions lourdes (caisses et cageots...), aux chutes sur sol inégal, glissant et encombré (tuyaux...) ou aux interventions en hauteur pour la réparation des serres. Sans oublier l'exposition aux produits chimiques tels que les pesticides et engrais lors des traitements phytosanitaires et de fertilisation.

Pour toutes ces raisons, il est recommandé de s’équiper avec du matériel de sécurité optimal comme les Bottes de sécurité SUXXEED OFFROAD S3 SNOW HECKEL, spécialement conçues pour la neige et le froid, les Gants de taille Maxicut, ou une Combinaison phytosanitaire réutilisable.

Atteintes auditives et exposition aux ultraviolets

Par ailleurs, il faut noter la menace perpétuelle d'un incendie dans une serre à cause de matériaux fortement inflammables utilisés comme écran, ainsi que les atteintes auditives (dont la perte progressive de l'ouïe) provoquées par l'exposition au bruit des engins de motoculture, dont la puissance sonore à la sortie de la machine peut excéder 90 dB près de l'oreille de l'utilisateur.

En outre, les travaux en extérieur conduisent les horticulteurs, maraichers et pépiniéristes à être exposés aux ultraviolets (UV), aux intempéries, au froid ou à la chaleur, et à l'humidité.

Recourir aux EPI et EPC

Face à tant de risques, l’agriculteur doit maitriser les moyens de prévention collective et individuelle : choix d'outils et de machines ergonomiques, ventilation efficace des serres ou équipements de protection individuels (EPI).

Ces derniers comportent des chaussures de sécurité hautes munies d'embouts protecteurs et de semelles antidérapantes, des vêtements de travail adaptés aux intempéries, un pantalon anti-coupure, des gants de manutention ou anti-coupures ou anti-vibrations, une casquette à visière, des jambières, des bouchons d'oreille, etc.

Quant aux équipements de protections collectifs (EPC), ils s’adressent à toutes les personnes se trouvant à proximité d’un danger ou d’un risque. Ils prennent la forme de panneaux de signalétiques, de systèmes d'arrosage automatique, de capots insonorisant sur les engins, de barrières ou de grilles de protection.

Selenca : de la nécessité de solliciter des professionnels 

Les exploitants doivent surtout se faire accompagner par des professionnels, comme l’entreprise bordelaise Selenca, l’un des leaders français du secteur, pour mieux minimiser les risques tout au long de l'année. Ces experts de la prévention se chargeront de mettre à leurs dispositions des produits et services afin de gérer tous les types de dangers agricoles qu’ils pourraient rencontrer sur leur exploitation.

Les agriculteurs pourront parallèlement bénéficier de formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) pour prévenir les risques liés aux manutentions manuelles. Il s'agit d'apprendre les bonnes postures de travail, les positions articulaires adéquates, en appliquant les principes de base de sécurité physique et d'économie d'effort.

Il existe d’autres formations concernant notamment l'utilisation des chariots automoteurs et élévateurs, l'utilisation des équipements de protection individuelle et les règles hygiéno-diététiques.